Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
A LA UNE (04/02/09)
Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
La demande de déchéance du Président rejetée
Andry Rajoelina« Tananariviens, restez chez vous !
Aide aux victimes des pillages« : Il faut avant tout être honnête », selon Randriarimalala Harijaona d'Elite GSM
Antananarivo : La vie reprend son cours
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Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
Le nouveau PDS de la ville de Tanà, Randrianarisoa Guy Rivo, s’est rendu, hier, à 14h30, au bureau de la commune Urbaine d’Antananarivo à bord d’un 4x4 de marque Nissan de couleur grise. A peine la voiture a fait son entrée, à Mahamasina, que le portail en face de la tribune centrale a été immédiatement fermé puis gardé par des éléments de l’Emmo-Nat. Il est à noter que c’est avec l’ordonnance émanant du Président du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo qui lui a permis de se rendre sur ce lieu. Et c’est par le biais d’un arrêté du ministère de l’Intérieur qui a « fixé » la nomination du nouveau Président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo.
Un appel. Dans sa brève allocution, Randrianarisoa Guy Rivo a déclaré : « Je suis nommé et ma première mission est de procéder au redressement de la capitale. Je ne fais pas de politique. Je suis là pour gérer la ville durant un laps de temps. Le maire et le Président de la République me connaissent. D’ailleurs, j’étais conseiller du maire pendant 5 mois. Je suis ouvert avec tout le monde pour faire avancer la capitale ». Et de continuer, « Je lance un appel aux employés de la commune à se mettre au travail ». Signalons qu’il a été assisté par le préfet de police Rakotomavo Edmond, lors de son point de presse. Et qu’avant sa nomination, le nouveau PDS a occupé le poste de Directeur Général au sein du ministère de la Décentralisation. Comme il se plaît à le dire, la CUA ne lui est pas nouvelle, étant donné qu’il a déjà travaillé au sein de la CUA comme étant Secrétaire Général durant la période de Patrick Ramiaramanana et de Hery Rafalimanana.
Dominique R
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Politique
HCC. Dans sa réponse à Andry Rajoelina, le président de la juridiction constitutionnelle a rappelé les règles de procédure relatives à la déchéance.
La demande de déchéance du Président rejetée
Vacance. « Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice ou à l'occasion de ses fonctions qu'en cas de haute trahison ou de violation grave et répétée de la Constitution. Il ne peut être mis en accusation que par les deux Assemblées parlementaires statuant par un vote séparé, au scrutin public et à la majorité des deux tiers des membres composant chaque assemblée. Il est justiciable de la Haute Cour de Justice et peut encourir la déchéance. Si la déchéance est prononcée, la Haute Cour Constitutionnelle constate la vacance de la Présidence de la République ; il sera procédé à l'élection d'un nouveau Président dans les conditions fixées par l'article 47 ci-dessus. Le Président frappé de déchéance n'est plus éligible à toute fonction publique élective ».Règles. Selon le Président de la HCC, Jean-Michel Rajaonarivony, les dispositions suscitées de l'article 126 de la Constitution « fixent clairement les règles de procédure relatives à la déchéance du Président de la République ». D'après cet article, fait-il remarquer, « la compétence de la HCC se limite à la constatation de la vacance de la Présidence de la République après la mise en accusation par les deux Assemblées et le prononcé de la déchéance par la Haute Cour de Justice ».Majorité. Comme nous l'avions souligné dans notre édition de lundi, la Haute Cour de Justice n'est pas encore mise en place. Et que l'on imagine mal les députés et sénateurs Tim – ultramajoritaires dans les deux Chambres du Parlement – voter la mise en accusation du président fondateur du parti. Il est impensable également que le Président de la République ou la majorité Tim à Tsimbazaza, convoque l'Assemblée nationale en session extraordinaire pour examiner la procédure de déchéance introduite par le maire de Tana. Les griefs invoqués à l'encontre du Président de la République se rapportant à la « violation grave et répétée de la Constitution et à une haute trahison ». Des faits susceptibles d'entraîner la déchéance du Président de la République, estime Andry Rajoelina dont la demande – déposée le 2 février 2009 à Ambohidahy – a été implicitement rejetée hier.Loi fondamentale. « En l'état actuel, la demande de déchéance du Président de la République ou de son départ immédiat de ses fonctions, ne saurait être régulièrement examinée par notre juridiction », a fait savoir le Président de la HCC dans sa réponse à Andry Rajoelina où il tient à rappeler que « la juridiction constitutionnelle est une Institution qui a été mise en place conformément à la Constitution qui demeure la loi fondamentale devant être respectée par tous car elle a été adoptée par la majorité des citoyens et que les membres de cette Institution sont tenus de respecter et de faire respecter la lettre et l'esprit de la Constitution ». Une allusion on ne peut plus claire à la voie extra-constitutionnelle pour ne pas dire anticonstitutionnelle empruntée par ...TGV.
Recueillis par R. O
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Andry Rajoelina
« Tananariviens, restez chez vous ! »
« La population tananarivienne n’acceptera jamais la nomination d’un Président de la Délégation Spéciale (PDS), au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo ». C’est ce qu’a déclaré Andry Rajoelina hier, lors de la conférence de presse, organisée en son domicile à Ambatobe. Et de déclarer que « le régime a encore bafoué la Constitution et négligé la voix du peuple ». A ce propos, il a affirmé qu’il n’acceptera plus aucun dialogue avec le président Ravalomanana. Par ailleurs, le maire de la Ville des Mille a lancé un appel aux Tananariviens, plus particulièrement, aux étrangers résidant à Madagascar, de rester chez eux afin d’éviter les incidents. Sans apporter aucune précision, il a déclaré que « les Tananariviens peuvent montrer leur mécontentement selon leur guise ». Toutefois, Andry Rajoelina a prévu l’organisation d’un « Sit-in » devant les bureaux de la CUA à Mahamasina et à Tsimbazaza ce jour, « afin de montrer que la population est contre la nomination d’un PDS à Tana ». Démonstration. Il convient de noter que pour des raisons de sécurité, le leader de la Révolution orange a annulé sa visite dans les Régions. Malgré tous ces incidents, Andry Rajoelina a promis d’effectuer une véritable démonstration de force sur la place du 13 mai, samedi prochain. Dernière ligne droite donc, pour le mouvement populaire dirigé par le maire de la Ville des Mille. Certainement, le rassemblement de ce samedi sera décisif dans la mesure où les membres du gouvernement de transition seront présentés officiellement à l’assistance. D’après Andry Rajoelina, « tous les partisans de la Révolution orange seront présents à Analakely ». Il a cité particulièrement certains éléments des forces de l’ordre qui sont derrière lui. TGV a également annoncé que pour lui, « l’heure est venue pour destituer ce régime devant un auditoire quelque peu parsemé ».
Davis R
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Aide aux victimes des pillages
« Il faut avant tout être honnête »,
selon Randriarimalala Harijaona d'Elite GSM
Les opérateurs économiques victimes des pillages se félicitent des appuis que l'administration veut leur apporter. Mais des divergences d'idées et d'intérêt se font jour au sein même de ces opérateurs. Pour Randriarimalala Harijaona, Directeur Général d'Elite GSM, une meilleure coordination doit être de mise au sein des opérateurs. Ce jeune opérateur économique insiste, par ailleurs, sur le besoin d'honnêteté de la part de chacun.« Nous devons avant tout être honnêtes et déclarer les chiffres réels concernant les pertes enregistrées lors des émeutes », affirme-t-il. Et d'ajouter que les mesures d'allégement fiscal à appliquer doivent être bien étudiées. « On a déjà discuté avec la direction générale des impôts et je crois qu'on aboutira à de bons résultats », se félicite, le DG d'Elite GSM en faisant remarquer que « des procédures d'indemnisation des victimes sont également envisageables. « A défaut d'indemnisation directe, l'État pourrait également nous aider à obtenir des facilités de crédit auprès des banques » selon toujours Randriarimalala Harijaona qui, en tant que citoyen, veut aussi un règlement rapide de la crise actuelle.« Si la crise perdure, les pertes s'accumuleront et l'économie tombera encore davantage dans le gouffre de la pauvreté et cela ne profitera à personne », affirme le DG d'Elite GSM qui pense qu'a l'avenir, il faudrait bien définir les règles de la concurrence afin de permettre à tous les opérateurs de réussir dans leur domaine d'activités respectives.
R.Edmond
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Antananarivo
La vie reprend son cours
Reprise des cours, hier, pour les établissements scolaires catholiques. Les quartiers administratifs comme Antaninarenina et Anosy ont à nouveau été très fréquentés et l'heure était au « rattrapage ». Banques et autres guichets de la Jirama ont également été très sollicités et les clients étaient nombreux à se presser autour de ces endroits après avoir été privés, un temps, des services de leurs agents. Dans les écoles, les élèves ont répondu présents, contrairement à hier où nombre de parents ont encore quelque peu hésité à envoyer leurs enfants, leurs craintes n'étant pas encore totalement dissipées. Dans les marchés, notamment à Analakely, les marchands ont commencé à rouvrir leur commerce, si il y a quelques jours, seuls les marchands de PPN ont été vus le faire, « par nécessité qu'autre chose », présumaient les clients.Du côté de Soarano, quelques marchands des rues ont également déjà retrouvé leurs... lieux de travail, le long de la rue entre Soarano et Behoririka. Ici, les grands bouchons de midi ne sont pas encore ceux des jours de fête, mais une nette affluence des véhicules a été observée. Bref, la vie reprend son cours dans la capitale, mais force est de constater que les esprits ne sont pas encore entièrement apaisés, vu que les tensions politiques restent encore très présentes.
Hanitra R.
Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
La demande de déchéance du Président rejetée
Andry Rajoelina« Tananariviens, restez chez vous !
Aide aux victimes des pillages« : Il faut avant tout être honnête », selon Randriarimalala Harijaona d'Elite GSM
Antananarivo : La vie reprend son cours
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Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
Randrianarisoa Guy Rivo nouveau PDS de Tanà
Le nouveau PDS de la ville de Tanà, Randrianarisoa Guy Rivo, s’est rendu, hier, à 14h30, au bureau de la commune Urbaine d’Antananarivo à bord d’un 4x4 de marque Nissan de couleur grise. A peine la voiture a fait son entrée, à Mahamasina, que le portail en face de la tribune centrale a été immédiatement fermé puis gardé par des éléments de l’Emmo-Nat. Il est à noter que c’est avec l’ordonnance émanant du Président du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo qui lui a permis de se rendre sur ce lieu. Et c’est par le biais d’un arrêté du ministère de l’Intérieur qui a « fixé » la nomination du nouveau Président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo.
Un appel. Dans sa brève allocution, Randrianarisoa Guy Rivo a déclaré : « Je suis nommé et ma première mission est de procéder au redressement de la capitale. Je ne fais pas de politique. Je suis là pour gérer la ville durant un laps de temps. Le maire et le Président de la République me connaissent. D’ailleurs, j’étais conseiller du maire pendant 5 mois. Je suis ouvert avec tout le monde pour faire avancer la capitale ». Et de continuer, « Je lance un appel aux employés de la commune à se mettre au travail ». Signalons qu’il a été assisté par le préfet de police Rakotomavo Edmond, lors de son point de presse. Et qu’avant sa nomination, le nouveau PDS a occupé le poste de Directeur Général au sein du ministère de la Décentralisation. Comme il se plaît à le dire, la CUA ne lui est pas nouvelle, étant donné qu’il a déjà travaillé au sein de la CUA comme étant Secrétaire Général durant la période de Patrick Ramiaramanana et de Hery Rafalimanana.
Dominique R
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Politique
HCC. Dans sa réponse à Andry Rajoelina, le président de la juridiction constitutionnelle a rappelé les règles de procédure relatives à la déchéance.
La demande de déchéance du Président rejetée
Vacance. « Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice ou à l'occasion de ses fonctions qu'en cas de haute trahison ou de violation grave et répétée de la Constitution. Il ne peut être mis en accusation que par les deux Assemblées parlementaires statuant par un vote séparé, au scrutin public et à la majorité des deux tiers des membres composant chaque assemblée. Il est justiciable de la Haute Cour de Justice et peut encourir la déchéance. Si la déchéance est prononcée, la Haute Cour Constitutionnelle constate la vacance de la Présidence de la République ; il sera procédé à l'élection d'un nouveau Président dans les conditions fixées par l'article 47 ci-dessus. Le Président frappé de déchéance n'est plus éligible à toute fonction publique élective ».Règles. Selon le Président de la HCC, Jean-Michel Rajaonarivony, les dispositions suscitées de l'article 126 de la Constitution « fixent clairement les règles de procédure relatives à la déchéance du Président de la République ». D'après cet article, fait-il remarquer, « la compétence de la HCC se limite à la constatation de la vacance de la Présidence de la République après la mise en accusation par les deux Assemblées et le prononcé de la déchéance par la Haute Cour de Justice ».Majorité. Comme nous l'avions souligné dans notre édition de lundi, la Haute Cour de Justice n'est pas encore mise en place. Et que l'on imagine mal les députés et sénateurs Tim – ultramajoritaires dans les deux Chambres du Parlement – voter la mise en accusation du président fondateur du parti. Il est impensable également que le Président de la République ou la majorité Tim à Tsimbazaza, convoque l'Assemblée nationale en session extraordinaire pour examiner la procédure de déchéance introduite par le maire de Tana. Les griefs invoqués à l'encontre du Président de la République se rapportant à la « violation grave et répétée de la Constitution et à une haute trahison ». Des faits susceptibles d'entraîner la déchéance du Président de la République, estime Andry Rajoelina dont la demande – déposée le 2 février 2009 à Ambohidahy – a été implicitement rejetée hier.Loi fondamentale. « En l'état actuel, la demande de déchéance du Président de la République ou de son départ immédiat de ses fonctions, ne saurait être régulièrement examinée par notre juridiction », a fait savoir le Président de la HCC dans sa réponse à Andry Rajoelina où il tient à rappeler que « la juridiction constitutionnelle est une Institution qui a été mise en place conformément à la Constitution qui demeure la loi fondamentale devant être respectée par tous car elle a été adoptée par la majorité des citoyens et que les membres de cette Institution sont tenus de respecter et de faire respecter la lettre et l'esprit de la Constitution ». Une allusion on ne peut plus claire à la voie extra-constitutionnelle pour ne pas dire anticonstitutionnelle empruntée par ...TGV.
Recueillis par R. O
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Andry Rajoelina
« Tananariviens, restez chez vous ! »
« La population tananarivienne n’acceptera jamais la nomination d’un Président de la Délégation Spéciale (PDS), au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo ». C’est ce qu’a déclaré Andry Rajoelina hier, lors de la conférence de presse, organisée en son domicile à Ambatobe. Et de déclarer que « le régime a encore bafoué la Constitution et négligé la voix du peuple ». A ce propos, il a affirmé qu’il n’acceptera plus aucun dialogue avec le président Ravalomanana. Par ailleurs, le maire de la Ville des Mille a lancé un appel aux Tananariviens, plus particulièrement, aux étrangers résidant à Madagascar, de rester chez eux afin d’éviter les incidents. Sans apporter aucune précision, il a déclaré que « les Tananariviens peuvent montrer leur mécontentement selon leur guise ». Toutefois, Andry Rajoelina a prévu l’organisation d’un « Sit-in » devant les bureaux de la CUA à Mahamasina et à Tsimbazaza ce jour, « afin de montrer que la population est contre la nomination d’un PDS à Tana ». Démonstration. Il convient de noter que pour des raisons de sécurité, le leader de la Révolution orange a annulé sa visite dans les Régions. Malgré tous ces incidents, Andry Rajoelina a promis d’effectuer une véritable démonstration de force sur la place du 13 mai, samedi prochain. Dernière ligne droite donc, pour le mouvement populaire dirigé par le maire de la Ville des Mille. Certainement, le rassemblement de ce samedi sera décisif dans la mesure où les membres du gouvernement de transition seront présentés officiellement à l’assistance. D’après Andry Rajoelina, « tous les partisans de la Révolution orange seront présents à Analakely ». Il a cité particulièrement certains éléments des forces de l’ordre qui sont derrière lui. TGV a également annoncé que pour lui, « l’heure est venue pour destituer ce régime devant un auditoire quelque peu parsemé ».
Davis R
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Aide aux victimes des pillages
« Il faut avant tout être honnête »,
selon Randriarimalala Harijaona d'Elite GSM
Les opérateurs économiques victimes des pillages se félicitent des appuis que l'administration veut leur apporter. Mais des divergences d'idées et d'intérêt se font jour au sein même de ces opérateurs. Pour Randriarimalala Harijaona, Directeur Général d'Elite GSM, une meilleure coordination doit être de mise au sein des opérateurs. Ce jeune opérateur économique insiste, par ailleurs, sur le besoin d'honnêteté de la part de chacun.« Nous devons avant tout être honnêtes et déclarer les chiffres réels concernant les pertes enregistrées lors des émeutes », affirme-t-il. Et d'ajouter que les mesures d'allégement fiscal à appliquer doivent être bien étudiées. « On a déjà discuté avec la direction générale des impôts et je crois qu'on aboutira à de bons résultats », se félicite, le DG d'Elite GSM en faisant remarquer que « des procédures d'indemnisation des victimes sont également envisageables. « A défaut d'indemnisation directe, l'État pourrait également nous aider à obtenir des facilités de crédit auprès des banques » selon toujours Randriarimalala Harijaona qui, en tant que citoyen, veut aussi un règlement rapide de la crise actuelle.« Si la crise perdure, les pertes s'accumuleront et l'économie tombera encore davantage dans le gouffre de la pauvreté et cela ne profitera à personne », affirme le DG d'Elite GSM qui pense qu'a l'avenir, il faudrait bien définir les règles de la concurrence afin de permettre à tous les opérateurs de réussir dans leur domaine d'activités respectives.
R.Edmond
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Antananarivo
La vie reprend son cours
Reprise des cours, hier, pour les établissements scolaires catholiques. Les quartiers administratifs comme Antaninarenina et Anosy ont à nouveau été très fréquentés et l'heure était au « rattrapage ». Banques et autres guichets de la Jirama ont également été très sollicités et les clients étaient nombreux à se presser autour de ces endroits après avoir été privés, un temps, des services de leurs agents. Dans les écoles, les élèves ont répondu présents, contrairement à hier où nombre de parents ont encore quelque peu hésité à envoyer leurs enfants, leurs craintes n'étant pas encore totalement dissipées. Dans les marchés, notamment à Analakely, les marchands ont commencé à rouvrir leur commerce, si il y a quelques jours, seuls les marchands de PPN ont été vus le faire, « par nécessité qu'autre chose », présumaient les clients.Du côté de Soarano, quelques marchands des rues ont également déjà retrouvé leurs... lieux de travail, le long de la rue entre Soarano et Behoririka. Ici, les grands bouchons de midi ne sont pas encore ceux des jours de fête, mais une nette affluence des véhicules a été observée. Bref, la vie reprend son cours dans la capitale, mais force est de constater que les esprits ne sont pas encore entièrement apaisés, vu que les tensions politiques restent encore très présentes.
Hanitra R.
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