texte en commentaire
index: culture malgache :lien
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Salama, un tout petit groupe ,intéréssé par culture malgache,, Chacun pouvant au rythme de ses foucades, y déposer son grain de sel,, échange d'articles divers, Si vous cherchez un film, un article, un livre sur lequel vous n'arrivez pas à mettre le grapin sur Mada, faites nous signe...sainagasydadabe@gmail.com
1 commentaire:
A Madagascar, «la fusillade a duré environ trois minutes»
Carnage samedi lorsque la police a tiré contre des opposants au président Ravalomanana, faisant au moins 28 morts.
10 réactions
ANTANANARIVO, envoyé spécial RÉMI CARAYOL
Ils sont là, couchés dans des cercueils en bois, drapés de blanc à l’exception du visage. Exposés tels des preuves à charge contre le président malgache, Marc Ravalomanana. Autour de leur dépouille résonnent des prières et des chants entonnés par des milliers de communiants venus montrer leur solidarité envers ceux que les partisans d’Andry Rajoelina nomment «les martyrs de la transition».Rajoelina, leader de l’insurrection et maire de la capitale, Antananarivo, et Albert Zafy, ex-président de la République, se sont retrouvés hier après-midi à une veillée mortuaire autour des corps des victimes de la veille, dans le gymnase Kianja Mitafo de Mahamasina. Tous paraissent sonnés. «Comment expliquer ce qui s’est passé samedi ?» s’interroge Hery, une jeune partisane de Rajoelina. «Est-ce que c’est ça la démocratie ? Est-ce que ce Président est digne de l’être ? Qu’est-ce qu’il a fait ? C’est un peuple sans arme et on l’abat comme des volailles !» s’emporte Willy, qui a perdu un cousin samedi. Après le carnage qui a fait selon le dernier bilan officiel 28 morts et plus de 200 blessés, la capitale a vécu, hier, au ralenti. Les rues étaient désertes et aucun incident n’a été enregistré. Mais le jeune maire de la capitale a promis de «continuer la lutte».
«Zone rouge». La veille, il était 14 h 45 lorsque les premières balles ont fusé. Depuis près d’une heure, les manifestants faisaient face aux forces de l’ordre postées devant le palais présidentiel, situé à quelques mètres de la place du 13-Mai où s’étaient rassemblées près de 20 000 personnes dans la matinée. Les pourparlers entre les représentants de Rajoelina, qui vient de s’autoproclamer «président de la Haute autorité pour la transition vers la IVe République», et les responsables de la police avaient échoué. Les manifestants voulaient s’emparer des bureaux de la présidence. Après avoir franchi sans encombre le premier rideau de gendarmes, ils pénétraient dans la «zone rouge». Aussitôt, les tirs crépitent.
Selon la présidence, les sommations d’usage ont été effectuées, mais aucun témoin du carnage ne les a entendues. «J’étais dans les premiers rangs quand j’ai entendu un coup de feu. Immédiatement, je me suis mis à terre, pensant qu’il s’agissait de la première sommation. Mais j’ai entendu d’autres coups de feu, et j’ai vu des hommes et des femmes tomber autour de moi», confie un journaliste malgache. «La fusillade a duré environ trois minutes», indique un autre manifestant. La majorité des victimes ont été tuées par balle, et la plupart - 90 % selon le médecin en chef de l’hôpital Joseph Ravoahongy Andrianavalona (HJRA), situé près du palais présidentiel - ont été touchées dans la partie supérieure du corps.
Eclats de grenade. Trente minutes après les premiers coups de feu, on compte une vingtaine de morts. Certains sont couchés à l’entrée des urgences ; d’autres dans la morgue, ouverte à tous. Aux urgences, les hommes et les femmes sont à même le sol rougi par le sang : blessés au pied, au genou, au ventre… Certains ont une partie du dos abîmée par des éclats de grenade. D’autres sont blessés par balle. Au milieu de la salle, le corps d’un journaliste de RTA (Radio Télévision Analamanga) est inerte. «Il a été tué par une balle derrière l’oreille», explique un médecin. Alors que les blessés affluent, parfois à dos d’homme, le personnel médical est dépassé. Manque d’effectifs, pénurie de sang. Dehors, le bal incessant des ambulances provoque à chaque arrivée une cohue. On veut voir qui est blessé, dans quelles proportions… On veut se persuader que tout ceci n’est qu’une illusion. «Je n’arrive pas à y croire», se désole une jeune femme qui dit avoir perdu trois de ses frères dans la tuerie. Les rumeurs vont bon train : on parle de tireurs d’élite. Selon plusieurs témoins, les coups de feu seraient venus du palais, et non des policiers qui faisaient face aux manifestants. «Il y avait des tireurs d’élite postés aux fenêtres. Ce sont eux qui ont tiré. Ils ont voulu tuer !» dénonce un manifestant blessé au pied.
Rajoelina a parlé sur sa chaîne télévisée de «mercenaires» engagés par Ravalomanana, affirmant que «des Malgaches ne peuvent pas tirer ainsi sur d’autres Malgaches». Le Président a, lui, demandé aux Malgaches de reprendre le travail, tout en soulignant la responsabilité d’Andry Rajoelina dans le drame de samedi. Hier soir, la gendarmerie quadrillait le quartier du palais présidentiel. Un peu plus loin, les familles pleuraient leurs «martyrs».
10 cxommentaires
oiseaumigrateurJe suis fiere
Fière de mon peuple qui n'hésite pas à risquer la mort pour la justice.
J'ai honte de ce tirant qui fait tirer sur son peuple pour conserver ses privilèges. Une pensée à mes frères et sœurs morts pour la justice. J'espère que le jeune Rajoelina ne décevra pas les espoirs que le peuple met en lui.
Lundi 09 février à 19h44
Signaler au modérateurRépondrefandj (4)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profille peuple avec rajoelina???
c'est une fausse info...
Mercredi 11 février à 12h00
Signaler au modérateurRépondrefandj (4)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profililn' y a pas à être fier!!
c'est pathétique!
Mercredi 11 février à 12h02
Signaler au modérateurRépondrecorneliaLa tragédie inoubliable
L'évenement de samedi 07 février est une tragédie inoubliable par notre chère Ile de Madagascar. C'est la première fois dans l'histoire de notre pays qu'on a assisté à un génocide. C'est un véritable embuscade car les tirs viennent de tous côtés d'Antaninarennina là ou les manifestants se sont installés. Des dizaines de morts ont gisé sur la place ou a été érigé par notre premier Président Philibert Tsiranana une des grandes pierre de commémoration de la première république qui est un endroit en dehors du zone rouge.Jusqu'à présent il ya des cadavres disparus. Le bilan va certainement s'alourdir. Un ami proche à moi fut parmi les blessés qui ont vu au moins 40 morts seulement dans l'hôpital HJRA d'Ampefiloha sans compter les blessés graves qui risquent de perdre leur vie. C'est un crime contre l"'humnanité devant être puni sévérement.
Cornelia
Mardi 10 février à 06h27
Signaler au modérateurRépondreremasy (0)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | ProfilUn chat, un chat
S'il vous plaît, les mots ont un sens! C'est un massacre, certes, mais pas un génocide! Ce n'est donc pas plus un crime contre l'humanité, même si c'est un crime (tout court et c'est déjà trop et que cela doit être condamné avec toute la fermeté possible)
Mercredi 11 février à 09h31
Signaler au modérateurRépondreargwellaBZHbah , pas grave !
quelques morts en plus pour réserver et préserver l'intégrité morale et la légitimité d'un résident élu ..c'est pareil en Farance ,( FRANCE ) sauf qu'ils ne tirent pas encore ...ce n'est pas exclu , mais , bon , ça ne saurait tarder , on fait monter la tension chez les bourricots , gaffe aux ruades ! En revanche , le nabot semble se faire plus discret ...ah , éh ? un nabot-léon , ça trompe HENORMEMENT , sauf les potes et amis ( banquiers ) so what ?
Lundi 09 février à 20h04
Signaler au modérateurRépondrefandj (4)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | Profilce n'est pas le président
je ne défends par le président mais ce que fait andry tgv ressemble à de la folie. il est trop accroc au pouvoir et en plus il est soutenu par ceux qui ont déjà cormpu madagascar (le dictateur ratsiraka environ 25 ans sur le trône etc...) les malgaches ne sont pas majoritairement avec tgv. il manipule les illétrés, paie même les bandits que celà ne m'étonnerait pas.
comment peut on enlever le peu qu'il y a quand le pays est déjà en crise continuelle? En incitant les bandits à piller, à réveiller des colères etc...
Je suis triste pour le gâchi. c'est nul.
Mardi 10 février à 15h16
Signaler au modérateurRépondrejrcuvellier (2)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | ProfilQui sont les coupables ?
Incontestablement, des tirs à tuer, sans sommation provenaient du palais présidentiel, même les forces de l'ordre chargeant les insurgés se sont soudainement retournées vers le palais pour localiser l'origine des tirs. Plusieurs séquences vidéo l'attestent ainsi que des témoignages et des photos.
S'il était juste de défendre cet édifice, la faiblesse des barrages avant le palais évoque très nettement un piège mortel.
Mais en contrepartie, on ne peut que s'étonner de l'absence de Andy Rajoelina dans une action cruciale pour atteindre ses objectifs, de même pouvait-il sans remords laisser la foule assiéger le palais sans préparation, le mains nues, sachant les risques encourus ? A-t-il cherché l'affrontement et les martyrs ?
S'il y avait des poursuites, par exemple au TPI, je ne serais pas autrement étonné de rencontrer les deux protagonistes sur le bacs des accusés.
Lundi 09 février à 19h04
Signaler au modérateurRépondrerootsZone rouge mon c...
"zone rouge" "zone rouge"... y a quoi dans ce palais? Un bouton nucléaire? Un plan militaire pour envahir l'Iran? De nos jours, rares sont les gouvernements qui font encore tirer sur la foule pour la contenir. Pensez à la dernière fois où vous avez entendu une telle nouvelle ces derniers temps. Même Mugabe au Zimbabwe n'a jamais fait tirer sauvagement comme ça sur le peuple. De même, lors des révolutions colorées en europe de l'est. Ra8 rejoint le club des pathétiques Lansana conté de la guinée (que son âme brûle en enfer), paul biya du cameroun et le régime chinois au Tibet. Et c'est pas en son honneur. Aujourd'hui, il existe des moyens modernes, efficaces et surtout moins dangereux que des rafales de Kalach pour contrecarrer une foule en colère (murs métalliques pour bloquer une rue, canons à eau,...). Mais hélas, tout comme les autres services publics du pays, les forces armées malgaches se distinguent par un manque criant de moyens. Si Ra8 avait mis la même volonté pour moderniser les forces de l'ordre que celle qu'il a mise pour moderniser ses entreprises (car faut-il le rappeler, ses usines sont ultra modernes!), on n'en serait sans doute pas là...
Lundi 09 février à 18h59
Signaler au modérateurRépondrejrcuvellier (2)
Inscrit Libé +Suivre cet internaute | ProfilQui sont les coupables ?
Incontestablement, les tirs provenaient du plais présidentiel, même les forces de l'ordre chargeant les manifestants ont été surprises et se sont retournées vers le palais pour voir l
Lundi 09 février à 18h51
Enregistrer un commentaire