> Editorial
Crise politique
Un profond changement
Crise politique
Un profond changement
A quelque chose, malheur est bon dit-on. Cet adage est en train d’être vérifié par le cours des événements politiques et sociaux dans le pays depuis mi-décembre 2008.
Qui aurait pu imaginer que ce peuple si attaché aux traditions et si paternaliste, porte un jour un jeune à la tête d’un mouvement populaire ? Un « boay kely » ou un jeunot en quelque sorte, qui tient tête aux « raiamandreny » de toutes les catégories. Les parents dans la grande famille de l’Est d’Antananarivo n’ont pu « corriger » ce « boay kely ».
Les religieux, catholiques ou protestants ou issus des « sectes » n’y ont vu que du feu dans leurs tentatives respectives pour « remettre le jeunot dans le droit chemin » ; plus qu’un entêté dit-on. Qu’ils soient des religieux ou qu’ils soient de la société civile ou qu’ils soient de la communauté internationale, tous sont rentrés bredouille. L’autorité morale des « raiamandreny » s’est plantée devant la fougue et l’idéalisme de la jeunesse personnalisée par le « boay kely ».
L’éducation : aux parents !
Y a-t-il risque de dégradation plus grave encore de la société malgache s’inquiète-t-on alors dans les chaumières ? Déjà que l’esprit de solidarité dans la grande famille est imperceptible sauf lors des grandes occasions. Et que la famille est aujourd’hui réduite à la famille nucléaire, au foyer. L’autorité parentale ne court-elle pas le risque d’être démantelée ? Le risque existe sinon l’église catholique ne se serait pas penchée ces temps-ci sur la force de l’éducation dans la famille. Cette éducation relève en premier et surtout des parents qui ne doivent pas se contenter de l’école et se fier aux seuls maîtres et maîtresses, professeurs ou autres pour élever leurs enfants.
Le risque à courir
Toujours est-il que dans cette « révolte » et cette fronde du « boay kely », les parents et surtout les « raiamandreny » dirigeants étatiques et la communauté internationale ne sont pas exempts de reproches. Ils n’ont pas su lire la réalité vécue par le peuple. Ils n’ont pas su ou pas voulu décrypter les comportements ni identifier les problèmes et aspirations profondes véhiculées par les médias.
Se croyant tout permis parce qu’ils sont des « raiamandreny », ils décident à la place des « enfants » sans avoir au préalable discuté avec ceux-ci. Car finalement cette autorité des « raiamandreny » a-t-elle le moindre sens sans le consentement de leurs enfants ?
Bref, le cours des événements démontre qu’il faut écouter, se plier à l’écoute, discuter et trouver des solutions avec cette jeunesse et cette population ou cette frange de population représentée par le « boay kely ». Car il faut reconnaître qu’avec le tapage médiatique et le marketing qui entoure ce « boay kely », une tendance à l’idolâtrie et au culte de cette désormais personnalité est en cours.
Heureusement, dans cette crise d’adolescence, les perspectives de dialogue ne sont pas complètement coupées. En déposant deux recours auprès du Conseil d’État, comme nous le pressentions hier, Andry Rajoelina reconnaît que la légalité a encore du sens. Et l’arrivée annoncée d’émissaires de l’ONU et de la SADC laisse penser que la journée d’aujourd’hui offre une opportunité de dialogue serein, avant les risques de surenchère des foules du Samedi. Avec ou sans Rossy à l’animation
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13e Sommet de l’Union Africaine
Les 1er, 2 et 3 juillet 2009 à Madagascar
Les 1er, 2 et 3 juillet 2009 à Madagascar
Marc Ravalomanana avec Kadhafi, président actuel de l’UA.
La prochaine rencontre au Sommet de l’Union africaine se tiendra à Madagascar les 1er, 2 et 3 juillet 2009.
C’est ce qui a été décidé à Addis-Abeba lors du dernier sommet qui vient de s’achever mercredi dernier. Le Premier ministre Charles Rabemananjara, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, y ont représenté l’Etat malgache.
Ils sont rentrés hier et ont tenu une conférence de presse à Mahazoarivo en présence de tous les membres du gouvernement.
Ils ont fait part de la ferme volonté du pays d’accueillir ce sommet. Aussi, le Premier ministre a demandé la participation et la mobilisation de tous pour la réussite de ce sommet en terre malgache car c’est une affaire nationale. Le Premier ministre souhaite que tout le monde s’implique et œuvre dans ce sens.
Appel à la sagesse et au dialogue
Interrogé par rapport à la situation de crise politique actuelle, le Premier ministre Charles Rabemananjara reste convaincu de la force du dialogue qui peut résoudre les problèmes. Il a rappelé que l’Union Africaine condamne tout changement anti-constitutionnel et redit que la prise de pouvoir doit passer par une élection démocratique et dans le respect de la Constitution.
Il compte sur la sagesse malagasy et la volonté de préserver l’intérêt supérieur de la Nation. En tout cas, dit-il, l’hébergement de ce Sommet est un engagement qui doit être respecté et parallèlement la crise doit être gérée convenablement pour assurer la stabilité politique. Quelque part, le Premier ministre est persuadé que la crise politique actuelle est passagère.
Des doutes subsistent
On ne peut toutefois pas s’empêcher d’être inquiet en ce sens que la capacité des dirigeants à prendre des initiatives incohérentes est manifeste. En dépit des appels au dialogue, les comportements n’expriment pas toujours cette humilité et encore moins cette disponibilité au dialogue et à la transparence, nécessaires afin d’assurer la stabilité politique.
Une des initiatives qui entretient les soupçons de trahison, est cette affaire de mercenaires qui n’a jusqu’à maintenant pas été éclaircie alors que l’on parle de sud-africains qui sont disposés à aider à assurer la sécurité lors du Sommet. Parmi les commandos qui ont enlevé l’émetteur de la VIVA TV à Ambihimitsimbina, les partisans de Andry Rajoelina affirment avoir surpris des mercenaires ou du moins des étrangers.
L’amélioration des infrastructures dans les pays africains et la mise en place d’une Autorité africaine ont été également parmi les sujets discutés lors de la dernière session de l’Union Africaine. Le thème du 13ème Sommet de l’UA y a été validé : « investir dans l’agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire ». En marge de la Conférence, la délégation malgache conduite par le Premier ministre a rencontré plusieurs responsables au niveaux de différents pays africains, des Nations Unies, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la SADC ainsi que des chefs de Commission de l’UA.
La prochaine rencontre au Sommet de l’Union africaine se tiendra à Madagascar les 1er, 2 et 3 juillet 2009.
C’est ce qui a été décidé à Addis-Abeba lors du dernier sommet qui vient de s’achever mercredi dernier. Le Premier ministre Charles Rabemananjara, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, y ont représenté l’Etat malgache.
Ils sont rentrés hier et ont tenu une conférence de presse à Mahazoarivo en présence de tous les membres du gouvernement.
Ils ont fait part de la ferme volonté du pays d’accueillir ce sommet. Aussi, le Premier ministre a demandé la participation et la mobilisation de tous pour la réussite de ce sommet en terre malgache car c’est une affaire nationale. Le Premier ministre souhaite que tout le monde s’implique et œuvre dans ce sens.
Appel à la sagesse et au dialogue
Interrogé par rapport à la situation de crise politique actuelle, le Premier ministre Charles Rabemananjara reste convaincu de la force du dialogue qui peut résoudre les problèmes. Il a rappelé que l’Union Africaine condamne tout changement anti-constitutionnel et redit que la prise de pouvoir doit passer par une élection démocratique et dans le respect de la Constitution.
Il compte sur la sagesse malagasy et la volonté de préserver l’intérêt supérieur de la Nation. En tout cas, dit-il, l’hébergement de ce Sommet est un engagement qui doit être respecté et parallèlement la crise doit être gérée convenablement pour assurer la stabilité politique. Quelque part, le Premier ministre est persuadé que la crise politique actuelle est passagère.
Des doutes subsistent
On ne peut toutefois pas s’empêcher d’être inquiet en ce sens que la capacité des dirigeants à prendre des initiatives incohérentes est manifeste. En dépit des appels au dialogue, les comportements n’expriment pas toujours cette humilité et encore moins cette disponibilité au dialogue et à la transparence, nécessaires afin d’assurer la stabilité politique.
Une des initiatives qui entretient les soupçons de trahison, est cette affaire de mercenaires qui n’a jusqu’à maintenant pas été éclaircie alors que l’on parle de sud-africains qui sont disposés à aider à assurer la sécurité lors du Sommet. Parmi les commandos qui ont enlevé l’émetteur de la VIVA TV à Ambihimitsimbina, les partisans de Andry Rajoelina affirment avoir surpris des mercenaires ou du moins des étrangers.
L’amélioration des infrastructures dans les pays africains et la mise en place d’une Autorité africaine ont été également parmi les sujets discutés lors de la dernière session de l’Union Africaine. Le thème du 13ème Sommet de l’UA y a été validé : « investir dans l’agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire ». En marge de la Conférence, la délégation malgache conduite par le Premier ministre a rencontré plusieurs responsables au niveaux de différents pays africains, des Nations Unies, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la SADC ainsi que des chefs de Commission de l’UA.
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Politique
Mouvement dans les régions
Extension avec risques de débordements
Mouvement dans les régions
Extension avec risques de débordements
vendredi 6 février 2009
Andry Rajoelina ne s’est donc pas rendu à Antsiranana comme il l’avait prévu. Cela n’empêche que les opposants à Antsiranana s’organisent et se mobilisent pour apporter leur soutien au mouvement.
En tout cas, le mouvement de contestation du pouvoir a gagné la ville de Majunga où les opposants organisent des meetings pour destituer le président Marc Ravalomanana. Selon les informations émanant de cette ville pourtant, l’affluence est maigre.
A Toamasina, les préparatifs pour un grand meeting tel sur la Place 13 Mai vont bon train après que les cinq manifestants arrêtés avaient bénéficié d’une liberté provisoire en attendant leur jugement.
Dans le Sud Est, à Farafangana précisément, les manifestations de mardi dernier ont viré au cauchemar des « mpiavy » ou des non natifs pour dire les « merina et les betsileo ». Rappelons que les manifestations ont été organisées contre le ministre Ivohasina Razafimahefa, coach de la Région et Secrétaire général du parti TIM, alors en tournée dans la Région, plus exactement à Manakara et à Farafangana. Les manifestants ont mis le feu à l’avion qui transportait le ministre pour s’en prendre ensuite aux magasins des « mpiavy ». Les notables de Farafangana ont appelé hier au retour de ces « mpiavy » et promis une sécurité sans faille tout en indiquant que les cibles n’étaient pas les « mpiavy » car il y avait aussi des natifs dont les biens ont été saccagés.
Quoi qu’il en soit, le mouvement de contestation atteint aussi les villes comme Tuléar, Ambositra et Fianarantsoa.
Recueilli par Valis
En tout cas, le mouvement de contestation du pouvoir a gagné la ville de Majunga où les opposants organisent des meetings pour destituer le président Marc Ravalomanana. Selon les informations émanant de cette ville pourtant, l’affluence est maigre.
A Toamasina, les préparatifs pour un grand meeting tel sur la Place 13 Mai vont bon train après que les cinq manifestants arrêtés avaient bénéficié d’une liberté provisoire en attendant leur jugement.
Dans le Sud Est, à Farafangana précisément, les manifestations de mardi dernier ont viré au cauchemar des « mpiavy » ou des non natifs pour dire les « merina et les betsileo ». Rappelons que les manifestations ont été organisées contre le ministre Ivohasina Razafimahefa, coach de la Région et Secrétaire général du parti TIM, alors en tournée dans la Région, plus exactement à Manakara et à Farafangana. Les manifestants ont mis le feu à l’avion qui transportait le ministre pour s’en prendre ensuite aux magasins des « mpiavy ». Les notables de Farafangana ont appelé hier au retour de ces « mpiavy » et promis une sécurité sans faille tout en indiquant que les cibles n’étaient pas les « mpiavy » car il y avait aussi des natifs dont les biens ont été saccagés.
Quoi qu’il en soit, le mouvement de contestation atteint aussi les villes comme Tuléar, Ambositra et Fianarantsoa.
Recueilli par Valis
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société
Commune Urbaine d’Antananarivo
Les actes administratifs risquent de n’avoir aucune valeur
Commune Urbaine d’Antananarivo
Les actes administratifs risquent de n’avoir aucune valeur
Les actes administratifs établis depuis hier dans la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), risquent de n’avoir aucune valeur juridique et administrative.
C’est la conclusion à tirer de la conférence de presse tenue hier au bureau de la Région Analamanga, à Nanisana. Une conférence de presse qui a vu la participation du préfet de police d’Antananarivo, Edmond Rakotomavo, et les deux vice-présidents de la délégation spéciale désignée par le pouvoir central, Edouard Razafimanantena et Patrick Razakamananifidiny.
« Les documents administratifs signés par les chef fokontany désignés par Michel Ratsivalaka n’auront aucune autorité ni valeur au niveau des établissements publics et des départements ministériels ». C’est ce qu’a martelé Edouard Razafimanantena.
Or certains des anciens chefs fokontany sont souvent absents de leur bureau par crainte de leur vie. C’est le cas par exemple à Ampefiloha Cité, ou à Ampandrana Atsinanana. Ce qui facilite la mise en place des nouveaux chefs fokontany, désignés par le PDS choisi par Andry Rajoelina, Michèle Ratsivalaka.
« Pour ce qui est du niveau du maire d’Antananarivo, c’est Guy Rivo Rakotoarisoa, le PDS installé par le régime Ravalomanana, qui doit signer les documents relevant de la compétence du maire » a aussi précisé Edouard Razafimanantena.
Mais Guy Rivo Rakotoarisoa n’a pas encore rejoint son poste au stade municipal de Mahamasina, ni au bureau de la mairie à Tsimbazaza. C’est Michèle Ratsivalaka qui possède actuellement une autorité réelle dans ces deux lieux. C’est donc le PDS désigné par Andry Rajoelina qui va valider les documents des administrés demandant un service à la commune.
C’est la conclusion à tirer de la conférence de presse tenue hier au bureau de la Région Analamanga, à Nanisana. Une conférence de presse qui a vu la participation du préfet de police d’Antananarivo, Edmond Rakotomavo, et les deux vice-présidents de la délégation spéciale désignée par le pouvoir central, Edouard Razafimanantena et Patrick Razakamananifidiny.
« Les documents administratifs signés par les chef fokontany désignés par Michel Ratsivalaka n’auront aucune autorité ni valeur au niveau des établissements publics et des départements ministériels ». C’est ce qu’a martelé Edouard Razafimanantena.
Or certains des anciens chefs fokontany sont souvent absents de leur bureau par crainte de leur vie. C’est le cas par exemple à Ampefiloha Cité, ou à Ampandrana Atsinanana. Ce qui facilite la mise en place des nouveaux chefs fokontany, désignés par le PDS choisi par Andry Rajoelina, Michèle Ratsivalaka.
« Pour ce qui est du niveau du maire d’Antananarivo, c’est Guy Rivo Rakotoarisoa, le PDS installé par le régime Ravalomanana, qui doit signer les documents relevant de la compétence du maire » a aussi précisé Edouard Razafimanantena.
Mais Guy Rivo Rakotoarisoa n’a pas encore rejoint son poste au stade municipal de Mahamasina, ni au bureau de la mairie à Tsimbazaza. C’est Michèle Ratsivalaka qui possède actuellement une autorité réelle dans ces deux lieux. C’est donc le PDS désigné par Andry Rajoelina qui va valider les documents des administrés demandant un service à la commune.
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Politique
Michel Ratsivalaka
« Une élection pour l’installation des nouveaux chef fokontany »
Michel Ratsivalaka
« Une élection pour l’installation des nouveaux chef fokontany »
« Les habitants de chaque fokontany devraient organiser une petite élection pour choisir leur nouveau chef fokontany ». C’est ce qu’a déclaré hier Michel Ratsivalaka, à Ampefiloha lors d’une réception d’un nouveau terrain de basket.
Ainsi, ce n’est pas le PDS désigné par Andry Rajoelina qui va nommer les nouveaux chefs fokontany. Elle laisse le choix au fokonolona selon ses dires. Elle va seulement officialiser la désignation des chefs fokontany choisis par les fokonolona.
L’organisation de ces petites élections va se faire le plus vite possible, sous la coordination des délégués d’arrondissements. Pour ce qui est de la journée d’hier, Michel Ratsivalaka a consacré sa première matinée de service, à la reception d’un terrain de basket-ball à Ampefiloha, et d’un boulodrome à Ampatsakana. Elle a aussi procédé à la présentation des trésoriers dans les deux fokontany. L’après-midi, elle a présenté des trésoriers de fokontany à Amboditsiry
Ainsi, ce n’est pas le PDS désigné par Andry Rajoelina qui va nommer les nouveaux chefs fokontany. Elle laisse le choix au fokonolona selon ses dires. Elle va seulement officialiser la désignation des chefs fokontany choisis par les fokonolona.
L’organisation de ces petites élections va se faire le plus vite possible, sous la coordination des délégués d’arrondissements. Pour ce qui est de la journée d’hier, Michel Ratsivalaka a consacré sa première matinée de service, à la reception d’un terrain de basket-ball à Ampefiloha, et d’un boulodrome à Ampatsakana. Elle a aussi procédé à la présentation des trésoriers dans les deux fokontany. L’après-midi, elle a présenté des trésoriers de fokontany à Amboditsiry
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Politique
Mouvement Place 13 Mai
Encore peu organisé
Mouvement Place 13 Mai
Encore peu organisé
Le mouvement de contestation semble s’élargir petit à petit à divers secteurs sans atteindre l’envergure de 2002.
On attend le meeting de samedi prochain pour en juger. Pour l’instant, les fonctionnaires sont en train de s’organiser dans un comité dénommé KMMD ou Comité des fonctionnaires pour la défense de la démocratie.
Le secteur privé lui aussi demande à être davantage sensibilisé car apparemment, le mouvement n’a pas encore convaincu les employés des zones franches ou d’autres entreprises d’envergure sauf la Savonnerie tropicale. Les secteurs clés des mouvements Herivelona et KMMR en leur temps sont encore hésitants. La JIRAMA a certes été conscientisée mais sa réaction est loin des attentes des partisans du mouvement conduit par Andry Rajoelina.
Rossy : arrivera ou n’arrivera pas ?
On annonce quelque part la colère qui gronde chez Air Madagascar. Certaines sources prétendent qu’une menace de grève menace cette société nationale de transport aérien, dans le but de se débarrasser du Directeur général qui est étranger.
Pendant ce temps, d’autres sources sur le Net, ainsi que Radio Viva, affirment que les vols à destination de Madagascar seraient annulés dans les tous prochains jours alors que la Place 13 Mai attend l’arrivée de Rossy pour animer le meeting de samedi prochain. Qu’est-ce à dire ?
En tout cas, à suivre les préparatifs de tous les rassemblements de ces derniers jours sur la Place 13 Mai, le doute est permis quant à une bonne organisation du mouvement. La sonorisation et l’animation laissent encore à désirer. C’est de l’improvisation ou de l’amateurisme. Toujours est-il qu’une frange de population est de plus en plus convaincue de la justesse de la lutte sans adopter la démarche de prise du pouvoir par la rue.
On attend le meeting de samedi prochain pour en juger. Pour l’instant, les fonctionnaires sont en train de s’organiser dans un comité dénommé KMMD ou Comité des fonctionnaires pour la défense de la démocratie.
Le secteur privé lui aussi demande à être davantage sensibilisé car apparemment, le mouvement n’a pas encore convaincu les employés des zones franches ou d’autres entreprises d’envergure sauf la Savonnerie tropicale. Les secteurs clés des mouvements Herivelona et KMMR en leur temps sont encore hésitants. La JIRAMA a certes été conscientisée mais sa réaction est loin des attentes des partisans du mouvement conduit par Andry Rajoelina.
Rossy : arrivera ou n’arrivera pas ?
On annonce quelque part la colère qui gronde chez Air Madagascar. Certaines sources prétendent qu’une menace de grève menace cette société nationale de transport aérien, dans le but de se débarrasser du Directeur général qui est étranger.
Pendant ce temps, d’autres sources sur le Net, ainsi que Radio Viva, affirment que les vols à destination de Madagascar seraient annulés dans les tous prochains jours alors que la Place 13 Mai attend l’arrivée de Rossy pour animer le meeting de samedi prochain. Qu’est-ce à dire ?
En tout cas, à suivre les préparatifs de tous les rassemblements de ces derniers jours sur la Place 13 Mai, le doute est permis quant à une bonne organisation du mouvement. La sonorisation et l’animation laissent encore à désirer. C’est de l’improvisation ou de l’amateurisme. Toujours est-il qu’une frange de population est de plus en plus convaincue de la justesse de la lutte sans adopter la démarche de prise du pouvoir par la rue.
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TRIBUNE daté du 05/02/09
Mahagaga et Mahalatsa
Opération chirurgicale réussie
Opération chirurgicale réussie
L’opération chirurgicale subie par les frères siamois à l’hôpital Necker (Paris-France) hier s’est déroulée sans grandes difficultés.
Les deux frères siamois sont dorénavant séparés. Ils ont chacun leur foie.
Ils sont actuellement en réanimation et tout le monde attend qu’ils se réveillent de leur sommeil artificiel dans lequel les anesthésistes les ont plongés. L’opération aurait duré près de cinq heures.
Apparemment les estimations de « chances très élevées » des chirurgiens à partir des résultats des examens effectués sur les frères jumeaux, le lendemain de leur arrivée à Paris, sont en train d’être vérifiées.
L’équipe médicale multidisciplinaire qui a procédé à cette opération dont fait partie le Professeur Lalatiana Andriamanarivo du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) (Antananarivo), est confiante.
Mahagaga et Mahalatsa, accompagnés de leur mère, avaient quitté le 24 janvier dernier le Pavillon Sainte Fleur du CHU-JRA où ils ont été admis depuis la fin du mois de juin 2008 pour rejoindre l’hôpital Necker à Paris.
Les deux frères siamois sont dorénavant séparés. Ils ont chacun leur foie.
Ils sont actuellement en réanimation et tout le monde attend qu’ils se réveillent de leur sommeil artificiel dans lequel les anesthésistes les ont plongés. L’opération aurait duré près de cinq heures.
Apparemment les estimations de « chances très élevées » des chirurgiens à partir des résultats des examens effectués sur les frères jumeaux, le lendemain de leur arrivée à Paris, sont en train d’être vérifiées.
L’équipe médicale multidisciplinaire qui a procédé à cette opération dont fait partie le Professeur Lalatiana Andriamanarivo du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) (Antananarivo), est confiante.
Mahagaga et Mahalatsa, accompagnés de leur mère, avaient quitté le 24 janvier dernier le Pavillon Sainte Fleur du CHU-JRA où ils ont été admis depuis la fin du mois de juin 2008 pour rejoindre l’hôpital Necker à Paris.
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