Editorial
Une nouvelle donne
Une nouvelle donne
samedi
Au moment où une partie de l’opinion commençait à douter de l’issue du mouvement de contestation conduit par Andry Rajoelina, la communauté des bailleurs de fonds intervient. Elle apporte cet oxygène qui manquait. Il faut admettre que le mouvement en avait vraiment besoin car au fil des temps le mouvement populaire, tiraillé de partout, était en train de tergiverser pour ne pas dire qu’elle était sur la mauvaise pente. Avec ce pavé des bailleurs de fonds dans la mare du régime, c’est de nouveau l’enthousiasme et la conviction de la justesse des revendications des manifestants de la Place 13 mai.
Les Américains que l’on soupçonnait d’être de connivence avec le régime en place ont tapé sur la table. Les Européens de même. La Banque mondiale et surtout le Fonds monétaire international qui est le gendarme financier brandissent leurs armes : il faut respecter la loi des bailleurs de fonds ou la loi de la Démocratie sinon le régime sera privé de ressources.
Si cet avertissement s’adresse maintenant aux dirigeants, ce pourrait également être un avertissement à ceux qui sont tentés de brouiller les cartes, en particulier à ceux qui sont en train de se frayer un chemin sans l’aide des bailleurs de fonds traditionnels. Il s’agit des partisans de la création monétaire ou du développement sans dépendance financière à l’égard des institutions de Bretton Woods.
Il faut avouer que les fonds étrangers investis dans le pays sous le régime Ravalomanana sont assez importants. Devant cette situation, la communauté des bailleurs de fonds et leur gendarme ne peuvent rester indifférents par rapport aux diverses factions en lutte dans ce mouvement populaire. Il y a effectivement un groupe qui souhaite le retour aux sources. Il y a aussi un autre qui veut se débarrasser des bailleurs de fonds traditionnels. Le risque est grand pour que tous les accords conclus avec les pays amis ou les pays privilégiés ou les sociétés étrangères soient dénoncés et rompus.
En tout cas, pour les partisans de Otrikafo, cette intervention des bailleurs de fonds signifie que ces bailleurs de fonds veulent que leurs intérêts soient préservés et que le pays demeure leur débiteur. Andry Rajoelina en est-il conscient ? Saura-t-il naviguer dans cette eau trouble ?
Quoi qu’il en soit, les Nations unies sont là. L’Organisation des Nations unies a envoyé un émissaire spécial qui devrait rappeler au régime Ravalomanana, les recommandations de Kofi Annan de dialogue avec l’opposition pour ne pas dire réconciliation nationale.
Les Américains que l’on soupçonnait d’être de connivence avec le régime en place ont tapé sur la table. Les Européens de même. La Banque mondiale et surtout le Fonds monétaire international qui est le gendarme financier brandissent leurs armes : il faut respecter la loi des bailleurs de fonds ou la loi de la Démocratie sinon le régime sera privé de ressources.
Si cet avertissement s’adresse maintenant aux dirigeants, ce pourrait également être un avertissement à ceux qui sont tentés de brouiller les cartes, en particulier à ceux qui sont en train de se frayer un chemin sans l’aide des bailleurs de fonds traditionnels. Il s’agit des partisans de la création monétaire ou du développement sans dépendance financière à l’égard des institutions de Bretton Woods.
Il faut avouer que les fonds étrangers investis dans le pays sous le régime Ravalomanana sont assez importants. Devant cette situation, la communauté des bailleurs de fonds et leur gendarme ne peuvent rester indifférents par rapport aux diverses factions en lutte dans ce mouvement populaire. Il y a effectivement un groupe qui souhaite le retour aux sources. Il y a aussi un autre qui veut se débarrasser des bailleurs de fonds traditionnels. Le risque est grand pour que tous les accords conclus avec les pays amis ou les pays privilégiés ou les sociétés étrangères soient dénoncés et rompus.
En tout cas, pour les partisans de Otrikafo, cette intervention des bailleurs de fonds signifie que ces bailleurs de fonds veulent que leurs intérêts soient préservés et que le pays demeure leur débiteur. Andry Rajoelina en est-il conscient ? Saura-t-il naviguer dans cette eau trouble ?
Quoi qu’il en soit, les Nations unies sont là. L’Organisation des Nations unies a envoyé un émissaire spécial qui devrait rappeler au régime Ravalomanana, les recommandations de Kofi Annan de dialogue avec l’opposition pour ne pas dire réconciliation nationale.
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Economie
Bailleurs de fonds
Sévère avertissement au régimesamedi
Bailleurs de fonds
Sévère avertissement au régimesamedi
Selon les informations recueillies hier sur le site de Radio France International (RFI), « les bailleurs de fonds ont bloqué 35 millions de dollars d’aide en décembre, reprochant au président Ravalomanana de confondre les caisses de l’Etat avec celles de son entreprise ».
La communauté des bailleurs de fonds s’est enfin clairement exprimée sur les affaires économico-financières douteuses et dénoncées depuis plusieurs années dans les médias.
Ces 35 millions de dollars devaient être disponibles depuis le début de l’année 2009 mais ils sont donc maintenant suspendus à la volonté de Marc Ravalomanana de respecter l’orthodoxie financière, de donner des explications convaincantes sur l’achat de l’avion présidentiel d’un montant de 60 millions de dollars. Le robinet des aides des bailleurs de fonds est également fermé jusqu’à ce que le régime manifeste concrètement sa volonté d’assainir la gestion des finances publiques.
La communauté des bailleurs de fonds a soutenu et encouragé le régime dans la mise en place des structures et organes de surveillance et de contrôle dans l’utilisation des deniers publics. Il en est de même des organes de régulation et d’octroi des marchés publics. Malgré tout, ces structures et organes n’ont pas satisfait les opérateurs concurrents et encore moins les contribuables. La concurrence et la transparence sont trop souvent restées lettre morte.
Mieux vaut tard que jamais
En tout cas, cette communauté des bailleurs de fonds révèle dans cet article de RFI, qu’elle a vainement demandé des explications sur une « loi exonérant l’huile végétale de la TVA et de taxes à l’importation, une loi qui faisait les affaires de Tiko, le groupe du président ». RFI poursuit qu’ « un chèque de la Banque mondiale de 80 millions prévu pour avril, pourrait aussi ne pas être signé ».
Sachant que près de 60% du Budget national dépendent des bailleurs de fonds et des aides des pays amis, donc de l’extérieur, et que les grands travaux routiers et autres infrastructures dont la réalisation est fonction du Xe FED, on comprendra l’importance de cet avertissement public. Le régime Ravalomanana, qui se prétend modèle de l’Afrique, est aujourd’hui décrié par Niels Marquart, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar : « Le moment est propice pour écouter ce que dit la population... Il faut réagir avec une meilleure gouvernance... Le choix des magasins brûlés était un message assez fort, il ne faut pas mélanger affaires privées et affaires d’Etat ».
Bref, la communauté internationale est en train de réagir favorablement pour que le partenariat avec l’Etat malgache ne soit pas rompu, et pour que la lutte contre la pauvreté conduite avec elle, ne souffre davantage de retard au détriment de la population de Madagascar.
La communauté des bailleurs de fonds s’est enfin clairement exprimée sur les affaires économico-financières douteuses et dénoncées depuis plusieurs années dans les médias.
Ces 35 millions de dollars devaient être disponibles depuis le début de l’année 2009 mais ils sont donc maintenant suspendus à la volonté de Marc Ravalomanana de respecter l’orthodoxie financière, de donner des explications convaincantes sur l’achat de l’avion présidentiel d’un montant de 60 millions de dollars. Le robinet des aides des bailleurs de fonds est également fermé jusqu’à ce que le régime manifeste concrètement sa volonté d’assainir la gestion des finances publiques.
La communauté des bailleurs de fonds a soutenu et encouragé le régime dans la mise en place des structures et organes de surveillance et de contrôle dans l’utilisation des deniers publics. Il en est de même des organes de régulation et d’octroi des marchés publics. Malgré tout, ces structures et organes n’ont pas satisfait les opérateurs concurrents et encore moins les contribuables. La concurrence et la transparence sont trop souvent restées lettre morte.
Mieux vaut tard que jamais
En tout cas, cette communauté des bailleurs de fonds révèle dans cet article de RFI, qu’elle a vainement demandé des explications sur une « loi exonérant l’huile végétale de la TVA et de taxes à l’importation, une loi qui faisait les affaires de Tiko, le groupe du président ». RFI poursuit qu’ « un chèque de la Banque mondiale de 80 millions prévu pour avril, pourrait aussi ne pas être signé ».
Sachant que près de 60% du Budget national dépendent des bailleurs de fonds et des aides des pays amis, donc de l’extérieur, et que les grands travaux routiers et autres infrastructures dont la réalisation est fonction du Xe FED, on comprendra l’importance de cet avertissement public. Le régime Ravalomanana, qui se prétend modèle de l’Afrique, est aujourd’hui décrié par Niels Marquart, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar : « Le moment est propice pour écouter ce que dit la population... Il faut réagir avec une meilleure gouvernance... Le choix des magasins brûlés était un message assez fort, il ne faut pas mélanger affaires privées et affaires d’Etat ».
Bref, la communauté internationale est en train de réagir favorablement pour que le partenariat avec l’Etat malgache ne soit pas rompu, et pour que la lutte contre la pauvreté conduite avec elle, ne souffre davantage de retard au détriment de la population de Madagascar.
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Politique
FFKM
Les dirigeants en mission de médiation
FFKM
Les dirigeants en mission de médiation
Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a reçu hier, au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le Président de la FLM, le Pasteur Endor Modeste Rakoto et le Président de la FJKM, le Pasteur Lala Rasendrahasina, venus lui apporter leur réconfort spirituel face à la situation socio-politique que traverse le pays actuellement. Cette rencontre fait suite à la réunion du Conseil chrétien des églises, le FFKM, avant hier à Antanimena. L’objectif était, selon le Pasteur Lala Rasendrahasina, « de relancer le dialogue entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, mais aussi de prier pour les deux protagonistes ».
Les quatre chefs d’Eglise au sein de la FFKM se sont répartis les tâches dans l’accomplissement de cette médiation qui traîne aux yeux de l’opinion. « Mgr Odon Marie Razanakolona s’est chargé d’entreprendre une démarche auprès de Andry Rajoelina », selon toujours les propos du Pasteur Lala Rasendrahasina qui continue de « garder espoir quant à l’issue de cette crise et à l’instauration d’une paix sociale ». Le Président de la FLM, le Pasteur Endor Modeste Rakoto d’ajouter que « le Conseil chrétien des églises assure son rôle dans les efforts menés pour le maintien de la paix sociale et de la sécurité civile ».
Les quatre chefs d’Eglise au sein de la FFKM se sont répartis les tâches dans l’accomplissement de cette médiation qui traîne aux yeux de l’opinion. « Mgr Odon Marie Razanakolona s’est chargé d’entreprendre une démarche auprès de Andry Rajoelina », selon toujours les propos du Pasteur Lala Rasendrahasina qui continue de « garder espoir quant à l’issue de cette crise et à l’instauration d’une paix sociale ». Le Président de la FLM, le Pasteur Endor Modeste Rakoto d’ajouter que « le Conseil chrétien des églises assure son rôle dans les efforts menés pour le maintien de la paix sociale et de la sécurité civile ».
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Economie
Budget de l’Etat
Confirmation de l’inquiétude des bailleurs de fond
Budget de l’Etat
Confirmation de l’inquiétude des bailleurs de fond
“ Les bailleurs de fonds ont remarqué un manque de transparence dans la manipulation du budget de l’Etat ”. C’est en ces termes que l’ambassadeur de l’Union Européenne (UE) à Madagascar, Jean Claude Boidin, a confirmé hier, l’existence d’un doute des bailleurs de fonds sur la clarté de la loi des finances Malgache. C’est hier, à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège de l’UE à Ankorondrano, que Jean Claude Boidin a déclaré que : “ Les partenaires de Madagascar aiment avoir des explications sur plusieurs points et non pas seulement sur l’achat de l’avion présidentiel ”.
Le défaut de transparence entraîne le retard de l’examen du dossier de Madagascar au niveau du Fonds monétaire international (FMI). Au niveau de l’UE, c’est la procédure de paiement qui est affectée par ce manque de transparence, selon les explications fournies par Jean Claude Boidin. Les évènements de janvier dernier ont dû ralentir les procédures d’explications selon les informations recueillies hier à Ankorondrano.
Surmonter la crise politique par le dialogue
L’autre objet de la conférence de presse tenue hier au siège de l’UE Ankorondrano a été la crise qui perdure actuellement à Madagascar et en particulier, à Antananarivo.
“ L’Union Européenne exprime sa vive préoccupation face aux troubles, aux pertes en vie humaines et aux destructions survenues à Madagascar. Elle exprime sa sympathie au peuple malgache qui fait face à des conditions difficiles. Elle encourage toutes les parties au dialogue et à faire preuve de retenue. Elle réaffirme son attachement au respect des Droits de l’Homme, des principes démocratiques et de l’Etat de droit, qui constituent les éléments essentiels de l’accord de Cotonou qui lie tous les pays ACP et l’UE. Elle invite les autorités, les forces politiques et la société civile malgache à surmonter cette crise par le dialogue dans le respect de la légalité et des règles constitutionnelles, et à poursuivre les réformes nécessaires pour plus de justice sociale et de démocratie et pour une gestion des affaires publiques ”.
Ce message a été lu par le Chargé d’affaires auprès de l’ambassade de France à Madagascar, en présence de l’Ambassadeur d’Allemagne et de l’ambassadeur de l’UE à Madagascar.
Le défaut de transparence entraîne le retard de l’examen du dossier de Madagascar au niveau du Fonds monétaire international (FMI). Au niveau de l’UE, c’est la procédure de paiement qui est affectée par ce manque de transparence, selon les explications fournies par Jean Claude Boidin. Les évènements de janvier dernier ont dû ralentir les procédures d’explications selon les informations recueillies hier à Ankorondrano.
Surmonter la crise politique par le dialogue
L’autre objet de la conférence de presse tenue hier au siège de l’UE Ankorondrano a été la crise qui perdure actuellement à Madagascar et en particulier, à Antananarivo.
“ L’Union Européenne exprime sa vive préoccupation face aux troubles, aux pertes en vie humaines et aux destructions survenues à Madagascar. Elle exprime sa sympathie au peuple malgache qui fait face à des conditions difficiles. Elle encourage toutes les parties au dialogue et à faire preuve de retenue. Elle réaffirme son attachement au respect des Droits de l’Homme, des principes démocratiques et de l’Etat de droit, qui constituent les éléments essentiels de l’accord de Cotonou qui lie tous les pays ACP et l’UE. Elle invite les autorités, les forces politiques et la société civile malgache à surmonter cette crise par le dialogue dans le respect de la légalité et des règles constitutionnelles, et à poursuivre les réformes nécessaires pour plus de justice sociale et de démocratie et pour une gestion des affaires publiques ”.
Ce message a été lu par le Chargé d’affaires auprès de l’ambassade de France à Madagascar, en présence de l’Ambassadeur d’Allemagne et de l’ambassadeur de l’UE à Madagascar.
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Politique
Place 13 mai ce jour
Moment décisif
Place 13 mai ce jour
Moment décisif
Avec ou sans le célèbre artiste Rossy, le rassemblement de ce jour sur la Place 13 mai se présente pour tous comme décisif. Andry Rajoelina doit annoncer la composition de son gouvernement. Il l’a promis mardi dernier. Il doit aussi présenter les officiers généraux et les officiers supérieurs qui ont rejoint le mouvement populaire comme il l’a dit mardi dernier.
Or entre temps, les pressions de toutes parts et les médiations s’intensifient.
Un geste du président Ravalomanana
Le chef de l’Etat, Marc Ravalomanana a procédé à d’autres changements à la tête de la Gendarmerie et par la même occasion à la tête de l’Etat major mixte opérationnel de la Région (EMMOREG), non seulement dans la capitale mais aussi à Toamasina. Le propriétaire de la chaîne MBS a jeté l’éponge pour ne pas à affronter la chaîne radio et TV VIVA : Marc Ravalomanana a donné MBS à l’Etat (équipements, archives et infrastructures jusque dans les grandes localités de l’île et apparemment le personnel compris). Le président Ravalomanana a entendu ce que voulait l’Eglise autant que le « chef » Andry Rajoelina. Le dialogue sera-t-il possible ?
Le temps presse
En plus des initiatives pressantes des bailleurs de fonds, il ne faut non plus négliger celles des églises chrétiennes. Même si l’archevêque Monseigneur Odon Razanakolona déclare que l’Eglise ne se précipite pas dans sa démarche, il faut reconnaître que le temps presse.
« La rue » ou la foule de leur côté ne peuvent être contenues si elles sont chauffées à blanc par les animations qui ne s’empêcheront pas la surenchère. Or personne n’est sans savoir leur force. Et on sait ce qu’elle veut, c’est la prise totale du pouvoir.
C’est dans ce contexte très délicat que se déclarent des « troisièmes voies » qui disposent plus ou moins de base sociale solide elles aussi. Or Andry Rajoelina doit aujourd’hui répondre aux profondes aspirations du « vahoaka ». Il ne doit pas les décevoir.
Or entre temps, les pressions de toutes parts et les médiations s’intensifient.
Un geste du président Ravalomanana
Le chef de l’Etat, Marc Ravalomanana a procédé à d’autres changements à la tête de la Gendarmerie et par la même occasion à la tête de l’Etat major mixte opérationnel de la Région (EMMOREG), non seulement dans la capitale mais aussi à Toamasina. Le propriétaire de la chaîne MBS a jeté l’éponge pour ne pas à affronter la chaîne radio et TV VIVA : Marc Ravalomanana a donné MBS à l’Etat (équipements, archives et infrastructures jusque dans les grandes localités de l’île et apparemment le personnel compris). Le président Ravalomanana a entendu ce que voulait l’Eglise autant que le « chef » Andry Rajoelina. Le dialogue sera-t-il possible ?
Le temps presse
En plus des initiatives pressantes des bailleurs de fonds, il ne faut non plus négliger celles des églises chrétiennes. Même si l’archevêque Monseigneur Odon Razanakolona déclare que l’Eglise ne se précipite pas dans sa démarche, il faut reconnaître que le temps presse.
« La rue » ou la foule de leur côté ne peuvent être contenues si elles sont chauffées à blanc par les animations qui ne s’empêcheront pas la surenchère. Or personne n’est sans savoir leur force. Et on sait ce qu’elle veut, c’est la prise totale du pouvoir.
C’est dans ce contexte très délicat que se déclarent des « troisièmes voies » qui disposent plus ou moins de base sociale solide elles aussi. Or Andry Rajoelina doit aujourd’hui répondre aux profondes aspirations du « vahoaka ». Il ne doit pas les décevoir.
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Rossy
Le grand suspense du 13 mai, ce jour !
Le grand suspense du 13 mai, ce jour !
La présence de Rossy sur la place du 13 mai, ce jour, reste encore un suspense. L’artiste n’est plus joignable sur son portable de France depuis hier matin. Des rumeurs ont circulé dans la capitale qu’il est déjà au pays depuis midi. Une proche de l’artiste qui habite dans sa maison, à Mahamasina, a pourtant déclaré dans l’après-midi qu’elle attend encore l’arrivée de l’artiste et des musiciens.
« Il se peut qu’il se cache quelque part pour éviter les traques des journalistes », lance un des journalistes proches de Andry Rajoelina, le jeune maire de la capitale qui a promis d’offrir le concert du faiseur d’ambiance sur la place du 13 mai ce jour. Ce journaliste a même déclaré que Rossy doit déjà être dans nos murs. « A ma connaissance, il est arrivé par le vol d’Air Madagascar venu de France, à 11h, d’aujourd’hui (hier) », poursuit-il.
Malgré toutes les affirmations de part et d’autre, personne n’a encore vu, en chair et en os, et identifié Rossy. Une troisième source déclare que l’artiste est attendu à l’aéroport international d’Ivato hier vers 22 heures. Mais vu le couvre-feu qui est décrété dans la capitale, cette information reste douteuse.
« Il se peut qu’il se cache quelque part pour éviter les traques des journalistes », lance un des journalistes proches de Andry Rajoelina, le jeune maire de la capitale qui a promis d’offrir le concert du faiseur d’ambiance sur la place du 13 mai ce jour. Ce journaliste a même déclaré que Rossy doit déjà être dans nos murs. « A ma connaissance, il est arrivé par le vol d’Air Madagascar venu de France, à 11h, d’aujourd’hui (hier) », poursuit-il.
Malgré toutes les affirmations de part et d’autre, personne n’a encore vu, en chair et en os, et identifié Rossy. Une troisième source déclare que l’artiste est attendu à l’aéroport international d’Ivato hier vers 22 heures. Mais vu le couvre-feu qui est décrété dans la capitale, cette information reste douteuse.
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Politique
Niels Marquardt sur la Place 13 mai
Les explications de l’Ambassade des Etats Unis
Niels Marquardt sur la Place 13 mai
Les explications de l’Ambassade des Etats Unis
L’Ambassadeur et le Premier Conseiller étaient présents sur la Place 13 mai avant le début de la manifestation. Ils s’y sont rendus à pieds, pour évaluer le sentiment du public et pour voir où les évènements des dernières semaines ont-ils pris place. Il n’y a aucune intention politique de leur part et leur présence n’est en aucun cas pour démontrer leur soutien.
Le Gouvernement américain a régulièrement appelé les principaux acteurs à s’engager dans un dialogue en vue de trouver un chemin vers une résolution non-violente de la crise politique actuelle. « Nous appelons tous les individus à suivre des avenues légales pour une réconciliation, et de renoncer à la violence. Notre support pour l’ordre constitutionnel et pour les lois reste fort. L’opposition doit chercher des avenues non-violentes pour exprimer leurs différences politiques dans le contexte des lois et des institutions malgaches. En même temps le Gouvernement malgache doit reconnaître sa responsabilité pour faciliter le dialogue ».
Ces explications émanent de l’Ambassade des Etats-Unis. L’Ambassadeur des Etats-Unis, Niels Marquardt a été vu sur la Place du 13 mai, au côté de son premier conseiller, lundi dernier, aux environs, de 10 heures moins quart.
Le Gouvernement américain a régulièrement appelé les principaux acteurs à s’engager dans un dialogue en vue de trouver un chemin vers une résolution non-violente de la crise politique actuelle. « Nous appelons tous les individus à suivre des avenues légales pour une réconciliation, et de renoncer à la violence. Notre support pour l’ordre constitutionnel et pour les lois reste fort. L’opposition doit chercher des avenues non-violentes pour exprimer leurs différences politiques dans le contexte des lois et des institutions malgaches. En même temps le Gouvernement malgache doit reconnaître sa responsabilité pour faciliter le dialogue ».
Ces explications émanent de l’Ambassade des Etats-Unis. L’Ambassadeur des Etats-Unis, Niels Marquardt a été vu sur la Place du 13 mai, au côté de son premier conseiller, lundi dernier, aux environs, de 10 heures moins quart.
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