Bonjour
Je recherche sur mes disques durs la sauvegarde,de l'émission de cette série,concernant Dago
Ne se trouve pas dans le listing de l'émission
lien
si vous savez ou on la trouve,en attendant
Pour me consoler,je savoure l'épisode sur l'ile Maurice
dimanche, 1 février 2009 à 07:30
Rediffusions : 04.02.2009 à 07:0007.02.2009 à 07:30Toutes les télés du monde(France, 2008, 26mn)
ARTE FRéalisateur: Sandy Murden, Stéphane Correa
La télévision des Mauriciens
Soucieuse d'être à l'image de la diversité ethnique de sa population, la télévision publique mauricienne diffuse ses programmes en neuf langues différentes. Si vous zappez sur les trois chaînes de la MBC, vous pouvez aussi bien tomber sur une émission musicale en hindoustani que sur un journal télévisé en anglais, un quiz en mandarin ou une série en créole.
samedi 31 janvier 2009
Mise en garde de l'UA au chef de l'opposition malgache
Mise en garde de l'UA au chef de l'opposition malgache
Reuters 01.02.09 06h42
lien vers texte
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2009/01/afp-mada.html
Reuters 01.02.09 06h42
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http://sainagasydadabe.blogspot.com/2009/01/afp-mada.html
La Vérité 31/01/09 Editorial -Absence d’assurance
Editorial -Absence d’assurance
Samedi, 31 Janvier 2009 00:00 V.R.
Le régime de l’actuel président de la République essaie d’entraîner la population malgache tout entière dans son monde. Celui de l’indifférence ou déni systématique de la crise qui secoue actuellement le pays.
Il donne l’impression de se trouver face à une catastrophe naturelle qui exige, si tel était le cas, de rapides décisions de reconstruction. Celle aussi d’être excédé, mais il se retient, de ces sollicitations de toutes parts l’invitant au dialogue. Car pour lui, il l’a maintes fois affirmé, la crise actuelle n’a aucune importance eu égard au développement du pays et à la réponse aux besoins de la population. Ce faisant, il confirme sa déconnexion du pays réel quand le pays légal où il pense se trouver, n’existe déjà plus.
La preuve est qu’hier, le sentiment qui a prévalu dans la Capitale était une angoisse à fleur de peau. Bien que suivant de manière constante les informations sur quelques radios et stations de télévision, jusqu’au jour d’aujourd’hui beaucoup ignorent, par exemple, si le couvre-feu est maintenu, si la grève générale se poursuit. Mais la question essentielle est de savoir qui du pouvoir central et de la commune urbaine de la Capitale est l’autorité compétente pour des sujets aussi cruciaux. La première décision du couvre-feu a émané du maire, laquelle a été suivie par celle du Chef de Région Analamanga, sorti d’on ne sait où après avoir été introuvable, comme toutes les autorités du pays pendant au moins deux jours. Le plus grave problème est que ce responsable a donné des horaires différents de ceux du maire, ce qui ne le rend pas forcément crédible aux yeux de la population même s’il a précisé, de manière confuse tout de même, l’envergure territoriale de ce couvre-feu. Tout ceci n’est pas rassurant d’autant plus que les contradictions dans les déclarations officielles déroutent encore plus les habitants.
Car le problème de la sécurité des biens et des personnes a été certes évoqué par le chef de l’Etat mais il s’est traduit par des limogeages suivis de nominations. Ces dernières, pour des observateurs avertis, vont dans le sens du durcissement de sa position. Autrement dit pour appeler les choses par leur nom, une répression de la manifestation de ce jour sur la place du 13 mai. Ce qui ne peut qu’accentuer l’incertitude et la peur chez une frange de la population qui ne s’est pas impliquée dans les manifestations de part et d’autre.
Hier de nombreux magasins étaient encore fermés. Il n’y avait du reste aucune consigne de la part du maire de la Capitale qui a donné rendez-vous à ses partisans sur la place du 13 mai pour une déclaration fracassante devant mettre un terme à la situation actuelle. Cela a au moins le mérite d’être clair mais surtout de coller aux réalités de la capitale et du pays -contrairement au régime qui entend l’ignorer superbement- quand bien même on ignore les détails -principe et modalités- du règlement du conflit.
De nombreux bureaux ont ré-ouvert leurs portes. Des employés se sont rendus sur leurs lieux de travail. Certains ont été invités par leur employeur à rentrer chez eux, tandis que d’autres se sont retrouvés devant des portes closes. D’autres encore ont tergiversé pour décider finalement d’aller tâter le terrain qui sentait encore le soufre mais qui ne donnait pas l’air d’être au bord de l’explosion.
Bien qu’il n’y ait pas de file, les stations-service ont été bien fréquentées. Par contre certains magasins généralement fréquentés par des étrangers et de la classe aisée malgache se sont entrouverts discrètement et ont été assaillis. Les étagères ont été vidées très rapidement. Ce geste traduit bien l’absence d’assurance de la part des autorités quant à la sécurité mais surtout la tournure de la manifestation de ce jour.
Beaucoup de parents ont aussi choisi de ne pas envoyer leurs enfants à l’école, pour on ne sait quelles raisons exactes puisque la grève générale décrétée en début de semaine ne semble plus avoir sa raison d’être après le « lundi noir ». Par contre, quelques dizaines de manifestants se sont retrouvées sur la place du 13 mai hier en fin de matinée pour protester contre la grève -laquelle n’existe pas !-, ont-ils déclaré. Pour les passants à peine curieux, leur appartenance politique n’a fait aucun doute. Ils se sont autoproclamés représentants du peuple qui leur aurait déclaré vouloir travailler pour lutter contre la pauvreté.
Aujourd’hui, plus que ces derniers jours, la population se demande qui gouverne le pays, mais surtout en qui elle peut placer et accorder sa confiance et qui peut lui assurer la sécurité autrement que par des déclarations.
Samedi, 31 Janvier 2009 00:00 V.R.
Le régime de l’actuel président de la République essaie d’entraîner la population malgache tout entière dans son monde. Celui de l’indifférence ou déni systématique de la crise qui secoue actuellement le pays.
Il donne l’impression de se trouver face à une catastrophe naturelle qui exige, si tel était le cas, de rapides décisions de reconstruction. Celle aussi d’être excédé, mais il se retient, de ces sollicitations de toutes parts l’invitant au dialogue. Car pour lui, il l’a maintes fois affirmé, la crise actuelle n’a aucune importance eu égard au développement du pays et à la réponse aux besoins de la population. Ce faisant, il confirme sa déconnexion du pays réel quand le pays légal où il pense se trouver, n’existe déjà plus.
La preuve est qu’hier, le sentiment qui a prévalu dans la Capitale était une angoisse à fleur de peau. Bien que suivant de manière constante les informations sur quelques radios et stations de télévision, jusqu’au jour d’aujourd’hui beaucoup ignorent, par exemple, si le couvre-feu est maintenu, si la grève générale se poursuit. Mais la question essentielle est de savoir qui du pouvoir central et de la commune urbaine de la Capitale est l’autorité compétente pour des sujets aussi cruciaux. La première décision du couvre-feu a émané du maire, laquelle a été suivie par celle du Chef de Région Analamanga, sorti d’on ne sait où après avoir été introuvable, comme toutes les autorités du pays pendant au moins deux jours. Le plus grave problème est que ce responsable a donné des horaires différents de ceux du maire, ce qui ne le rend pas forcément crédible aux yeux de la population même s’il a précisé, de manière confuse tout de même, l’envergure territoriale de ce couvre-feu. Tout ceci n’est pas rassurant d’autant plus que les contradictions dans les déclarations officielles déroutent encore plus les habitants.
Car le problème de la sécurité des biens et des personnes a été certes évoqué par le chef de l’Etat mais il s’est traduit par des limogeages suivis de nominations. Ces dernières, pour des observateurs avertis, vont dans le sens du durcissement de sa position. Autrement dit pour appeler les choses par leur nom, une répression de la manifestation de ce jour sur la place du 13 mai. Ce qui ne peut qu’accentuer l’incertitude et la peur chez une frange de la population qui ne s’est pas impliquée dans les manifestations de part et d’autre.
Hier de nombreux magasins étaient encore fermés. Il n’y avait du reste aucune consigne de la part du maire de la Capitale qui a donné rendez-vous à ses partisans sur la place du 13 mai pour une déclaration fracassante devant mettre un terme à la situation actuelle. Cela a au moins le mérite d’être clair mais surtout de coller aux réalités de la capitale et du pays -contrairement au régime qui entend l’ignorer superbement- quand bien même on ignore les détails -principe et modalités- du règlement du conflit.
De nombreux bureaux ont ré-ouvert leurs portes. Des employés se sont rendus sur leurs lieux de travail. Certains ont été invités par leur employeur à rentrer chez eux, tandis que d’autres se sont retrouvés devant des portes closes. D’autres encore ont tergiversé pour décider finalement d’aller tâter le terrain qui sentait encore le soufre mais qui ne donnait pas l’air d’être au bord de l’explosion.
Bien qu’il n’y ait pas de file, les stations-service ont été bien fréquentées. Par contre certains magasins généralement fréquentés par des étrangers et de la classe aisée malgache se sont entrouverts discrètement et ont été assaillis. Les étagères ont été vidées très rapidement. Ce geste traduit bien l’absence d’assurance de la part des autorités quant à la sécurité mais surtout la tournure de la manifestation de ce jour.
Beaucoup de parents ont aussi choisi de ne pas envoyer leurs enfants à l’école, pour on ne sait quelles raisons exactes puisque la grève générale décrétée en début de semaine ne semble plus avoir sa raison d’être après le « lundi noir ». Par contre, quelques dizaines de manifestants se sont retrouvées sur la place du 13 mai hier en fin de matinée pour protester contre la grève -laquelle n’existe pas !-, ont-ils déclaré. Pour les passants à peine curieux, leur appartenance politique n’a fait aucun doute. Ils se sont autoproclamés représentants du peuple qui leur aurait déclaré vouloir travailler pour lutter contre la pauvreté.
Aujourd’hui, plus que ces derniers jours, la population se demande qui gouverne le pays, mais surtout en qui elle peut placer et accorder sa confiance et qui peut lui assurer la sécurité autrement que par des déclarations.
Le Vérité 31/01/09 Tranom - paty Hjra - Razana 28 alevina eny Anjanahary
Tranom - paty Hjra - Razana 28 alevina eny Anjanahary
Samedi, 31 Janvier 2009 00:00 Willys Fanomezantsoa
Feno razana ny tranom-paty ao amin’ny hopitaly Hjra nanomboka ny fiandohan’ny herinandro teo. Tomefy olona eny an-toerana nitady ny fianakaviany tsy hita. Misy tamin’izy ireny no niala nenina tamin’izany.
Misy amin’ireo faty ao no tsy misy ahafantarana azy intsony fa kila toy ny arina.Faty tsy misy mpaka 28 isa no tsy maintsy alevin’ny kaomina eny Anjanahary anio. Araka ny fantatra mantsy, dia 48 ora ihany no azo itazonana azy ireo noho ny hamaroany, eo ihany koa ny fahasimbany ka tsy azo tehirizina intsony. Raha ny tokony ho izy, dia maharitra herinandro ny fitehirizana azy ireo vao alevin’ny kaomina. Efitra roa no nisy ireo razana ireo ka ireo may tao amin’ny “Trading Center” ny alin’ny alatsinainy teo no betsaka indrindra, satria nahatratra 32. Tsy maharaka an’izany anefa ny vata fitehirizana faty, ka nandraisana izao fanapahan-kevitra izao. Misy amin’ireo faty no efa potika tanteraka tsy misy ahafantarana azy intsony. Nahatratra 43 ireo razana nitoby tao amin’ny tranom-patin’ny Hjra nanomboka ny fihetsiketsehana ara-politika niseho teto an-dRenivohitra. Nandritra izay efatra andro izay, dia ny 15 ihany no nalain’ny fianakaviana hatramin’ny omaly tamin’ny iray ora antoandro.Maro ireo namoy ny ainy
Tsy mbola nisy tranga nahatsiravina sy mampalahelo toy izao teto amintsika raha tsy tamin’ity indray mitoraka ity. Tafakatra 102 ireo olona namoy aina tao anatin’io telo andro io, nanerana ny Nosy. Malaza ho tany milamina sy manana ny fahendrena raha isika Malagasy, nefa dia mitovy ny atsy Afrika ihany raha ny kisarin’ireo maty no jerena. Raha tsiahivinany nahafaty azy ireo, dia noho ny tifi-danitra nataon’ny mpitandro filaminana. Nisy ny maty voatsindrin’ny gony teo am-pangalarana entana teny amin’ny “Magro” Tanjombato, ary ireo main’ny afo tao amin’ny tranombarotra “Trading Center” Analakely. Raha ny fahitana azy aloha, dia nisy ny tena jiolahy mpandroba tamin’ireo. Nisy koa ny voakarama, teo ihany koa ny azon’ny fakam-panahy noho ny fidanadanan’ny varavarana sy noho ny tsy fisiana. Hita taratra amin’izany fa mbola miaina ao anatin’ny fahantrana ny Malagasy.
Willys Fanomezantsoa
Samedi, 31 Janvier 2009 00:00 Willys Fanomezantsoa
Feno razana ny tranom-paty ao amin’ny hopitaly Hjra nanomboka ny fiandohan’ny herinandro teo. Tomefy olona eny an-toerana nitady ny fianakaviany tsy hita. Misy tamin’izy ireny no niala nenina tamin’izany.
Misy amin’ireo faty ao no tsy misy ahafantarana azy intsony fa kila toy ny arina.Faty tsy misy mpaka 28 isa no tsy maintsy alevin’ny kaomina eny Anjanahary anio. Araka ny fantatra mantsy, dia 48 ora ihany no azo itazonana azy ireo noho ny hamaroany, eo ihany koa ny fahasimbany ka tsy azo tehirizina intsony. Raha ny tokony ho izy, dia maharitra herinandro ny fitehirizana azy ireo vao alevin’ny kaomina. Efitra roa no nisy ireo razana ireo ka ireo may tao amin’ny “Trading Center” ny alin’ny alatsinainy teo no betsaka indrindra, satria nahatratra 32. Tsy maharaka an’izany anefa ny vata fitehirizana faty, ka nandraisana izao fanapahan-kevitra izao. Misy amin’ireo faty no efa potika tanteraka tsy misy ahafantarana azy intsony. Nahatratra 43 ireo razana nitoby tao amin’ny tranom-patin’ny Hjra nanomboka ny fihetsiketsehana ara-politika niseho teto an-dRenivohitra. Nandritra izay efatra andro izay, dia ny 15 ihany no nalain’ny fianakaviana hatramin’ny omaly tamin’ny iray ora antoandro.Maro ireo namoy ny ainy
Tsy mbola nisy tranga nahatsiravina sy mampalahelo toy izao teto amintsika raha tsy tamin’ity indray mitoraka ity. Tafakatra 102 ireo olona namoy aina tao anatin’io telo andro io, nanerana ny Nosy. Malaza ho tany milamina sy manana ny fahendrena raha isika Malagasy, nefa dia mitovy ny atsy Afrika ihany raha ny kisarin’ireo maty no jerena. Raha tsiahivinany nahafaty azy ireo, dia noho ny tifi-danitra nataon’ny mpitandro filaminana. Nisy ny maty voatsindrin’ny gony teo am-pangalarana entana teny amin’ny “Magro” Tanjombato, ary ireo main’ny afo tao amin’ny tranombarotra “Trading Center” Analakely. Raha ny fahitana azy aloha, dia nisy ny tena jiolahy mpandroba tamin’ireo. Nisy koa ny voakarama, teo ihany koa ny azon’ny fakam-panahy noho ny fidanadanan’ny varavarana sy noho ny tsy fisiana. Hita taratra amin’izany fa mbola miaina ao anatin’ny fahantrana ny Malagasy.
Willys Fanomezantsoa
LA VERITE 31/01/09-
Plate-forme pour la démocratie et Andry Rajoelina - Pour un régime de transition
Samedi, 31 Janvier 2009 00:00 Alphonse Maka
La voie est tracée. La Plate-forme pour la démocratie, regroupant plusieurs partis politiques, syndicats et représentants de la société civile, a fait une déclaration solennelle hier, pour la mise en place d’un régime de transition dirigé par le maire d’Antananarivo Andry Rajoelina. Après avoir constaté l’incapacité des dirigeants actuels à assurer la sécurité des biens et des personnes, ce groupement exige également leur départ immédiat. Le maire de Tanà semble avoir donné son accord et menace d’annoncer ce projet au cours du meeting de ce jour. Que dira le camp d’en face ?
Le principe de dialogue et de négociation a été presque acquis, mais l’accord des deux parties ne sera pas pour demain. Suite à sa rencontre avec le maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, la Plate-forme pour la démocratie, regroupant plusieurs associations, partis politiques, syndicats et représentants de la société civile, a rendu public sa déclaration solennelle exigeant le départ immédiat des dirigeants actuels et la mise en place d’un régime de transition.
Il s’agit d’un régime dont la structure et encore moins la composante n’est pas encore dévoilée au public. Toutefois, cette déclaration, qui, notons-le, a été signée hier au Carlton, a pour but de dénouer la crise politique, restaurer la paix civile, relancer les activités économiques du pays et instaurer la démocratie et les libertés publiques. Malgré tout, les Marson Evariste, Alain Ramaroson, Jean Lahiniriko, Benja Razafimahaleo, Pierre Houlder, Jean Max Rakotomamonjy… ont évoqué le dialogue comme moyen le plus efficace pour mettre en place cette structure. Une manière de dire qu’ils sont prêts à s’asseoir autour de la table de négociation. Raison pour laquelle, la Plate-forme de la démocratie a donné mandat au premier magistrat de la Ville des Mille, de mener, au nom de toutes les entités signataires, toute discussion utile à la mise en place dudit régime de transition.
Andry Rajoelina, Chef de la transition ?
Sans pour autant court-circuiter les actions menées par les médiateurs, la déclaration de la Plate-forme de la démocratie a déjà annoncé ses couleurs. « Nous soutenons fermement la volonté du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, de diriger le régime de transition », a déclaré ce groupement de l’opposition et de la société civile.
Autrement dit, on s’achemine vers le même schéma que celui de la « Convention de Panorama », qui avait mis fin à la crise de 1991. Le Président de la République reste à son fauteuil, mais tous les pouvoirs étaient entre les mains du Président de la Haute autorité de l’Etat et du Premier ministre. Sans tarder, cette Plate-forme a proposé le nom du maire d’Antananarivo pour être le patron de ce nouveau régime de transition. Ce sera une transition pour « la vérité » et « la réconciliation nationale », selon ses propres termes.
Pour justifier son choix, le patron de la Force pour le changement démocratique (Fcd), Alain Ramaroson a tenu à souligner que l’absence du pouvoir d’Etat durant deux jours d’émeutes, était très fatale pour le pays. En tout cas, a-t-il insisté, « ce n’est pas un groupuscule qui a réclamé le départ du Chef de l’Etat, mais le peuple tout entier ». Et ce chef de file de l’opposition « de rassurer la communauté internationale sur la continuité et le respect des engagements de Madagascar à l’échelle planétaire ». Une manière de dire que les leaders de ce mouvement ont déjà leurs expériences sur la gestion des affaires nationales et internationales. Interrogés, certains hauts responsable du régime actuel ont opté pour le mutisme total. Personne ne peut encore s’exprimer sur ce sujet. Apparemment, le dernier mot revient au Président Marc Ravalomanana.
Alphonse Maka
Commentaires (2)
Le changement
2 Samedi, 31 Janvier 2009 11:37
Dorwatte
Le nécessaire est de mater le régime dictatorial mené par le président actuel. Les malgaches ont marre de la dictature, depuis 1975 jusqu'au jour d'aujourd'hui. Nous avons beaucoup des jeunes élites (entre 35 et 47 ans) près à diriger le pays pour éviter le cercle vicieux des dinosaures politiciens Malgaches. Mais, nous ne devons pas écarter nos dinosaures. La nouvelle constitution malgaches devrait bien mentionner leurs futurs attributions aux Développements de notre pays. C'est le "CHANGEMENT". Le futur ancien président doit digérer de ce qu'il a fait comme "Développement rapide" à Madagascar. Il est temps pour lui de faire une rétrospection à son MAP; du coup un MAP pour son enrichissement sans cause (la logique d'une dictature africaine).
sujet brulant
1 Samedi, 31 Janvier 2009 06:53
rado
Est ce que la paix se durera après la mise en place de la transition? Est ce que l'autre camp restera ça comme un bambin après la transition ou moment de la transition: ils ont des forces aussi suite au pouvoir de sept ans? Est ce que l'opposition sont il pret à defier Ravalomanana lors de la prochaine election car Andry n'a pas de taille pour lui défier nationalement. Est ce qu'il aura une personne venant de l'opposition qui sera presidentiable? ( Pierrot? Ratsiraka Rolland? Andry TGV (tsy ampy taona)? Jean Lahiniriko? Ny Hasina Andriamanjato? ) OK Saino e
Le Monde-31/01/09 Madagascar : le bras de fer se durcit pour la direction du pays
AFP/RICHARD BOUHETLors d'une conférence de presse, samedi 31 janvier, le président malgache, Marc Ravalomanana a annoncé qu'il comptait conserver le pouvoir
lien vers article original
Madagascar : le bras de fer se durcit pour la direction du pays
LEMONDE.FR avec AFP 31.01.09 11h49 • Mis à jour le 31.01.09 19h46
Le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina s'est "proclamé", samedi 31 janvier, en charge de la gestion de Madagascar devant ses partisans rassemblés dans la capitale. "Puisque le président et le gouvernement n'ont pas pris leurs responsabilités, je proclame que je vais gérer toutes les affaires nationales à partir d'aujourd'hui", a lancé le maire à plusieurs dizaines de milliers de ses partisans rassemblés à son appel sur la place du 13 Mai, dans le centre de la ville. "Moi, je reste toujours le président de ce pays et je fais le nécessaire pour développer ce pays", a répondu samedi Marc Ravalomanana au palais présidentiel à Antananarivo.
Le maire d'Antananarivo avait annoncé qu'"une demande pour le départ immédiat du président [serait] déposée prochainement au Parlement afin de suivre la procédure légale". Interrogé sur d'éventuelles poursuites envisagées contre M. Rajoelina après ses déclarations, le chef de l'Etat a répondu: "Ici à Madagascar, nous avons un ministère de la Justice et aussi une Haute cour constitutionnelle et je crois qu'ils vont prendre leurs responsabilités". "Il faut mettre en place la sécurité et respecter la loi", a ajouté M.Ravalomanana, qui a appelé la population malgache à aller travailler normalement lundi.
Samedi, au début de la manifestation, de jeunes opposants avaient jeté des pierres sur les gendarmes équipés de tenues anti-émeutes, provoquant leur départ précipité. Aucun autre incident n'avait été signalé en début d'après-midi, alors les partisans du maire ont commencé à se disperser rapidement après la fin du discours. C'est le troisième rassemblement appelé par le maire depuis le début de la semaine. Lundi, les manifestations avaient dégénéré en pillages et incendies volontaires de magasins. Le second, mercredi, s'était déroulé et dispersé dans le calme. Au moins 68 personnes, selon la gendarmerie, ont été tuées à Madagascar depuis lundi.
Dans un entretien à des journalistes jeudi soir le maire, s'était prononcé pour la mise en place d'une "transition démocratique" à Madagascar dont il prendrait la tête. M. Rajoelina a des rapports tendus avec le régime depuis son élection à la mairie en décembre 2007 comme candidat indépendant face au candidat du parti présidentiel. Le bras de fer s'était nettement durci avec la fermeture par le gouvernement, le 13 décembre, de sa télévision, Viva, qui avait diffusé une interview de l'ex-président en exil Didier Ratsiraka. Le 23 janvier, il avait qualifié le régime de "dictature" et a appelé à des rassemblements de protestation dans la capitale.
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Marion J.31.01.09 19h26à Marc S : Quel est le but de ce commentaire ?? Visiblement vous ne savez même pas de quoi vous parlez, si vous avez envie de critiquer les forces de gauche aller cracher ailleurs. "massacre" ??? Savez-vous seulement comment sont morts ces gens ? Avez-vous la moindre idée de la situation à Madagascar ??
RAYMOND F.31.01.09 19h24Il faudrait d'abord voir où étaient les morts lors des évènements..... Lisez les journaux malgaches par exemple http://www.madagascar-tribune.com/ avant de faire des amalgames douteux. La situation est assez sérieuse voire critique pour ne pas se mettre à répandre des rumeurs infondées.
MARC S.31.01.09 17h47Où sont les communistes, les trotskystes, les forces de gauches, les mouvements musulmans ? Je ne les entends pas face au massacre. 68 morts en 3 jours, d'autres sources annoncent 85, et rien, pas un mot, pas une manif... quelle honte !
Mais encore ?31.01.09 15h57étrange ce bras de fer, un président peu soutenu par la communauté internationale, un maire de 34 ans dont la seule gloire est d'avoir ouvert une radio et une télé libre, des pillages qui n'ont pas l'air si spontanés... il y a de la manipulation dans l'air, l'ancien président ratzirak serait il derrière le maire ? cette crise manque de'un grille de lecture..ou est stephen smith ? on aimerait que le monde sorte un peu du factuel pour nous eclairer..
Gérard B.31.01.09 15h48Pauvres Malgaches,ils ne méritent pas ce qui leur arrive,pour avoir été en mission plus de trois années dans la grande ile,entre 1972 et 1975,je constate,sans surprise,que l'histoire se répète, le sort de ce peuple reste inchangé,la population a doublé,de plus en plus dirigé par de corrompus,pillé au de-là de ce qui est possible de concevoir,tout pour les plateaux,rien pour la côte,si pour les touristes a crédit il y a Nosy-Be.
VelomaRaymond B.31.01.09 14h04Et moi qui pensait que les révolutions à Madagascar étaient non violentes, le peuple s'asseyant tranquillement dans la rue en attendant d'obtenir gain de cause !
CECILE D.31.01.09 12h58on peut craindre à nouveau que le peuple malgache et ce fantastique pays souffrent d'une nouvelle révolution....... je peux comprendre le désarroi d'un peuple qui voit son président - chef d'entreprise s'enrichir sur le dos d'un peuple exsangue. En effet Tiko , l'entreprise du président ne cesse d'augmenter le prix des denrées de premières nécessités et on note par ailleurs l'absence de projets d'investissments structurels . Quel gachis pour ce pays avec un tel potentiel humain, naturel
COMMUNIQUE LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA DIASPORA INDIENNE D'EUROPE (CSDI) LA DIASPORA INDIENNE DE FRANCE.
Suite aux évènements qui se produisent actuellement à Madagascar et profondément préoccupée par la multiplication des actes de vandalisme et pogroms envers les ressortissants du sous-continent indien,la diaspora indienne d'Europe affirme solennellement qu'elle condamne catégoriquement comme criminels et injustifiables tous les actes, méthodes et pratiques de terreur et de pillage où qu'ils se produisent à Madagascar et quels qu'en soient les auteurs, qui menacent l'intégrité physique et morale des membres de la communauté indienne vivant à Madagascar.La diaspora indienne d'Europe invite l'état Malgache à prendre des mesures pour prévenir et empêcher, par les moyens internes appropriés, le renouvellement de tels actes, qu'ils s'effectuent soit de manière directe ou indirecte, et en particulier envisager, si besoin est, d'adopter une règlementation pour prévenir et empêcher de tels actes et assurer la protection des biens et des personnes d'origine indienne établies à Madagascar conformément au droit international.
LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA DIASPORA INDIENNE D'EUROPE (CSDI)
LA DIASPORA INDIENNE DE FRANCE.(DIF)
Azim ALIBAY Président - Fondateur
Marseille - FRANCE
LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA DIASPORA INDIENNE D'EUROPE (CSDI)
LA DIASPORA INDIENNE DE FRANCE.(DIF)
Azim ALIBAY Président - Fondateur
Marseille - FRANCE
Déclaration du Président de la République de Madagascar à 19h00 (31/01/09)avant le Conseil des Ministres
Déclaration du Président de la République de Madagascar à 19h00 au Palais d’Etat de Iavoloha, avant le Conseil des Ministres
Le Président de la République a déclaré que lundi, tout le monde doit se remettre au travail. Le Ministère de la Justice ainsi que la Haute Cour Constitutionnelle se chargeront prendront les mesures nécessaires en ce qui concerne le maire de la capitale qui s’est autoproclamé Président. Il a rappelé qu’à Madagascar, c’est le Président de la République qui est le chef de la nation. Il a fait remarqué qu’il y a 1546 maires qui ne peuvent pas tous se proclamer ainsi Président. Il reste Président de la République et fera son nécessaire pour développer le pays.
Il a déclaré que le pays est calme du nord au sud, à l’est et à l’ouest, mais que le grand problème est le manque d’accès de la population aux Produits de Première Nécessité. Il a affirmé que le Gouvernement et les Organisations Internationales travaillent pour essayer de ravitailler la population. Il a affirmé qu’ils y a eu de nombreuses rumeurs, dues surtout au fait de la non transmission de la TVM dans les régions, ce qui a eu de grands impacts sur la population. Mais la situation est en général calme dans tout le pays.
Il a également affirmé que le Premier Ministre, accompagné d’une délégation malagasy, va le représenter à la réunion de l’Union Africaine à Addis Abeba la semaine prochaine. Madagascar accueillera toujours le Sommet de l’Union Africaine en juillet.
Un Conseil des Ministres se tient actuellement à Iavoloha
Le Président de la République a déclaré que lundi, tout le monde doit se remettre au travail. Le Ministère de la Justice ainsi que la Haute Cour Constitutionnelle se chargeront prendront les mesures nécessaires en ce qui concerne le maire de la capitale qui s’est autoproclamé Président. Il a rappelé qu’à Madagascar, c’est le Président de la République qui est le chef de la nation. Il a fait remarqué qu’il y a 1546 maires qui ne peuvent pas tous se proclamer ainsi Président. Il reste Président de la République et fera son nécessaire pour développer le pays.
Il a déclaré que le pays est calme du nord au sud, à l’est et à l’ouest, mais que le grand problème est le manque d’accès de la population aux Produits de Première Nécessité. Il a affirmé que le Gouvernement et les Organisations Internationales travaillent pour essayer de ravitailler la population. Il a affirmé qu’ils y a eu de nombreuses rumeurs, dues surtout au fait de la non transmission de la TVM dans les régions, ce qui a eu de grands impacts sur la population. Mais la situation est en général calme dans tout le pays.
Il a également affirmé que le Premier Ministre, accompagné d’une délégation malagasy, va le représenter à la réunion de l’Union Africaine à Addis Abeba la semaine prochaine. Madagascar accueillera toujours le Sommet de l’Union Africaine en juillet.
Un Conseil des Ministres se tient actuellement à Iavoloha
Madagascar: sur la place du 13 Mai, le V de la victoire pour "TGV"
Madagascar: sur la place du 13 Mai, le V de la victoire pour "TGV"
AFP 31.01.09 15h55
voir texte complet dans post "AFP MADA" LIEN
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BBC NewsMayor 'in charge' of Madagascar
Page last updated at 12:13 GMT, Saturday, 31 January 2009: LIEN
Mayor 'in charge' of Madagascar
Mayor Rajoelina has called for a transitional government to be set up
Madagascar's opposition leader Andry Rajoelina has proclaimed himself in charge of the country's affairs, following days of violent protests.
"Since the president and the government have not taken their responsibilities... I will run all national affairs as of today," he said.
The mayor of the capital, Antananarivo, is locked in a power struggle with President Marc Ravalomanana.
At least 44 people have died in the protests this week in the country.
Mayor Rajoelina's announcement came during a rally against President Ravalomanana in Antnananarivo.
Madagascar was rocked by riots and looting this week
"A request for the immediate resignation of the president will soon be filed with parliament," Mr Rajoelina told thousands of his supporters.
President Ravalomanana has so far not commented on the mayor's announcement.
The violence began last Monday, after tens of thousands of people took part in an opposition protest.
A small group attacked the headquarters of the state TV and radio stations and later looted shops belonging to President Ravalomanana.
At least one protester was shot dead, with the opposition blaming security forces.
The mayor earlier said he wanted those responsible for the deaths brought to justice before he enters into talks with Mr Ravalomanana. He also called for a transitional government to be set up.
On Tuesday, at least 25 bodies charred bodies were found in the burnt remains of a department store.
LMadagascar : le bras de fer se durcit pour la direction du payse Monde 31/01/09 -
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Madagascar : le bras de fer se durcit pour la direction du pays
LEMONDE.FR avec AFP 31.01.09 11h49 • Mis à jour le 31.01.09 12h37
PHOTO/AFP/RICHARD BOUHET"Une demande pour le départ immédiat du président sera déposée prochainement au Parlement afin de suivre la procédure légale", a déclaré le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina.
"Une demande pour le départ immédiat du président sera déposée prochainement au Parlement afin de suivre la procédure légale", a-t-il ajouté, protégé à la tribune par plusieurs gardes du corps. Au début de la manifestation, des jeunes manifestants avaient jeté des pierres sur gendarmes équipés de tenues anti-émeutes, provoquant leur départ précipité. Aucun autre incident n'avait été signalé en début d'après-midi, alors les partisans du maire ont commencé à se disperser rapidement après la fin du discours. Aucune force de l'ordre n'était visible en début d'après-midi dans les environs de la place du 13 Mai.C'est le troisième rassemblement appelé par le maire depuis le début de la semaine. Lundi, les manifestations avaient dégénéré en pillages et incendies volontaires de magasins. Le second, mercredi, s'était déroulé et dispersé dans le calme. Au moins 68 personnes, selon la gendarmerie, ont été tuées à Madagascar depuis lundi.Dans un entretien à des journalistes jeudi soir le maire, s'était prononcé pour la mise en place d'une "transition démocratique" à Madagascar dont il prendrait la tête. M. Rajoelina a des rapports tendus avec le régime depuis son élection à la mairie en décembre 2007 comme candidat indépendant face au candidat du parti présidentiel.Le bras de fer s'est nettement durci avec la fermeture par le gouvernement le 13 décembre de sa télévision, Viva, qui avait diffusé une interview de l'ex-président en exil Didier Ratsiraka. Le 23 janvier, il avait qualifié le régime de "dictature" et a appelé à des rassemblements de protestation dans la capitale.
MADAGASCAR TRIBUNE 31/01/09
> Editorial
Rêve d’enfantsamedi 31 janvier 2009, par Valis
Puis-je rêver Papa ?
Puis-je rêver que tout ces problèmes qui m’empêchent de sortir et voir mes amis à Ampasampito soient enfin résolu ?
Voilà déjà une semaine que nous n’avons pas classe et pourtant ce ne sont pas les vacances. Et puis depuis mercredi nous ne mangeons plus de beurre. Et puis maintenant il faut que je repasse mes habits moi-même parce que Marie n’a plus de charbon pour son fer à repasser.
Je commence à m’ennuyer ; je ne peux sortir que dans la cour et dans les environs à cause de ces gens malintentionnés qui ont cambriolé et incendié les magasins. Pourquoi ne les a-t-on pas arrêté ? Ce que je ne comprends pas du tout c’est pourquoi le président ne prend-il pas les mesures contre ces fauteurs de troubles ?
En tout cas, je plains les propriétaires de ces grands magasins qui ont été pillés. Tu n’as pas vu que dans une ruelle, un gamin a joué avec un skateboard sur lequel il ne savait pas monter. Et puis son copain l’a rabroué. Je suis sûre que c’était un des ces articles volés dans un grand magasin.
Dis Papa, puis-je rêver ? À entendre les commentaires à la radio et à lire les journaux, le pays peut-il-s’en sortir ? Car au rythme des crises que vous autres avez vécu, n’est-il pas préférable que je poursuive mes études ailleurs qu’à Madagascar ?
A entendre les grandes personnes en effet, nous autres enfants n’avons pas assez de connaissances. A l’allure toutefois de la vie de la nation, nous risquons, nous qui sommes encore des élèves en ce moment, de n’avoir aucune chance d’acquérir des connaissances comme nous le souhaitons.
J’ai lu dans un journal que le risque d’année blanche plane pour cette année scolaire, est-ce vrai ?
Dis Papa, peux-tu faire quelque chose ? Je ne veux pas demeurer comme ça, déjà que je ne me sens pas très intelligent, et voilà que je ne peux pas convenablement aller au lycée. Comment fait-on pour aller continuer ses études en France ? Je crois que là-bas je peux atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves.
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> Economie
Vandalisme à Antananarivo
« Pas de dépôt de déclaration fiscale » demandent les victimessamedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo, Rédaction internet
« Pas de dépôt de déclaration fiscale ni de bilan 2008-2009 suite à la perte des documents ».
Telle a été l’une des demandes faites par le collectif des commerçants locataires des immeubles Suprem Center et CITIC Behoririka. Ces demandes ont été lues et présentées au ministre du commerce de l’industrie hier au Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie à Anosy.
Le ministre Ivohasina Razafimahefa, et le collectif des locataires des stands saccagés à Behoririka, le 26 janvier dernier, se sont rencontrés hier au plan Anosy. L’objet de cette rencontre a été de chercher des solutions aux crises que traversent les commerçants victimes des vandalismes de lundi dernier.
Le plus urgent selon le ministre, c’est le paiement du salaire des employés des commerçants. 500 employés risquent de perdre leur travail au Suprême center, et 205 au CITIC.
80 commerçants ont été touchés par les actes de vandalismes au Suprême center, avec 94 magasins détruits, et 44 commerçants au CITIC, avec 50 magasins détruits.
Subvention pour les salaires
Pour sa part, le ministre Ivohasina Razafimahefa affirme que l’Etat peut payer le salaire de ce mois de 1205 employés, à raison de 250 000 ariary par employé. Le ministre promet aussi de faire des efforts pour sortir les marchandises des commerçants qui se trouvent encore sous douane.
Symboles d’une jeune génération de commerçants malgaches, les commerçants de ces deux centres commerciaux semblent faire l’objet de toute l’attention des politiques. La veille, c’était Andry Rajoelina qui avait visité les lieux, et proposé sous les applaudissements la détaxation pour les commerçants concernés des importations futures, jusqu’à contrevaleur des dommages subis.
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Politique
Rajoelina reçoit tous azimuts
samedi 31 janvier 2009, par Patrick A.
Avant un meeting ce Samedi présenté comme déterminant, Andry Rajoelina a rencontré beaucoup de personnalités. Selon toute vraisemblance, ces rencontres avaient pour but de se présenter dans les meilleures conditions possibles à la rencontre que lui-même et le Président Ravalomanana ont déjà déclaré accepter.
Le maire d’Antananarivo a ainsi reçu à son domicile les Ambassadeurs des Etats-Unis et d’Allemagne, Niels Marquardt et Wolfgang Moser, deux des diplomates les plus actifs dans les tentatives récentes de résolution de crise.
Il a également reçu trois des quatre Chefs du FFKM (Conseil Oeucuménique des Eglises Chrétienne à Madagascar) : les Pasteurs Rasendrahasina Lala, Rakoto Endor Modeste et Monseigneur Ranarivelo.
Monseigneur Odon Razanakolona étant absent du pays, les catholiques n’étaient pas représentés dans cette délégation. Cependant, des évêques conduits par Mgr Fulgence Rabemahafaly, président de la Conférence épiscopale, se sont déplacés à Ambatobe pour exhorter également le maire de la capitale à choisir la voie du dialogue.
Andry Rajoelina a également rencontré des députés indépendants et d’anciens parlementaires du parti TIM. Jean Claude Rakotonirina, président du groupe parlementaire pour la démocratie et le développement, l’a assuré de leur soutien pour la mise en place de la démocratie.
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Ravalomanana en mission de persuasion
samedi 31 janvier 2009, par Valis
Après Antananarivo, le président Marc Ravalomanana a été hier à Toamasina pour constater les dégâts provoqués par les dérives lors du mouvement populaire. Puis il s’est aussitôt envolé pour Toliary et Mahajanga.
Le président entend privilégier la politique de mise en confiance de la population. Il a insisté qu’il veut s’informer des réalités et semble vouloir démontrer que l’Etat peut résoudre rapidement les problèmes de la population et ceux des victimes des actes de brigandage.
A Mahajanga.
Il s’attache à démontrer que l’Etat est présent. Partout où le président a été hier, il n’a pas oublié de donner des consignes aux forces de l’ordre. Manière pour le chef de l’État de confirmer auprès des diverses courroies de transmission dans les régions le récent changement à la tête de la gendarmerie et de l’EMMONAT et le respect de la légalité.
Ivohasina aussi
Pendant ce temps, le ministre de l’économie, Ivohasina Razafimahefa poursuit les rencontres avec les opérateurs dont les activités ont été victimes des actes de vandalisme. Après la rencontre au Zoom Ankorondrano, il a écouté sur site les commerçants à Analakely, à la recherche des meilleurs moyens pour résoudre les problèmes, notamment la crise de produits de première nécessité qui commence à sévir.
Le ministre Ivohasina a saisi l’occasion de cette sortie pour réitérer que des mesures sont déjà en cours d’élaboration au sein de la « Plateforme » dans laquelle les membres du secteur privé sont appelés à siéger. « La Plateforme » se penche sur la stratégie à adopter par secteur d’activité pour rapidement remettre sur pied l’économie qui a été bouleversée par ces actes de vandalisme.
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Politique
Plate-forme de l’opposition
Demande d’une nouvelle République
samedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo, Rédaction internet
« Nous appelons le peuple malgache, tout entier, à œuvrer de manière solidaire pour exiger le départ immédiat des dirigeants actuels et pour mettre en place une nouvelle République ».
Telle est la demande de la plate-forme de l’opposition. Une république réellement démocratique et garante de l’intérêt général selon la qualification de ce plate-forme.
Pour atteindre cet objectif, les membres de ladite plate-forme s’associent au maire de la capitale Andry Rajoelina. Ainsi, ils ont fait une déclaration hier, au Carlton Anosy. Une déclaration qui soutient le maire de la capitale dans la mise en place d’une transition. Les membres de la plate-forme de l’opposition affirment avoir pris cette décision suite au communiqué du maire Andry Rajoelina, annonçant la mise en place à court terme d’un régime de transition.
Aussi ont-ils fait la déclaration suivante : « nous soutenons ferment la volonté du maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, de diriger le Régime de Transition. Nous donnons mandat à Andry Rajoelina de mener, en notre nom, toute discussion utile à la mise en place du dit Régime de Transition ».
La plate-forme de l’opposition, représentée par Jean Lahiniriko et Marson Evariste, Alain Ramaroson, ou encore Pierre Houlder, souligne l’importance du caractère provisoire de la transition. Leur principal objectif est l’entrée dans une nouvelle République, la quatrième.
Cette plate-forme semble donc surenchérir par rapport aux positions jusqu’ici exprimées par Andry Rajoelina. Celui-ci a en effet seulement évoqué un gouvernement de transition, sans bouleversement de la structure des institutions.
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Politique
Crise politique
Les anciens détenus politiques menacent
samedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo
L’association des détenus politiques de Madagascar ou APDM menace l’Etat de déclencher une crise politique si leur demande n’obtient pas de réponse positive avant le 13 février prochain.
L’APDM regroupe les détenus politiques issus du camp du Didier Ratsiraka durant les crises de 2002.
Ils réclament des comptes au régime actuel. Ils exigent l’application de la Loi à ceux qui les ont persécutés durant les crises de 2002, la restitutions des biens qui leurs ont été dérobés à cette époque, l’octroi de dommages et intérêts par le régime actuel, le rapatriement des exilés de France, l’arrestation de l’auteur du décès de Ravolomaso et l’institution d’un gouvernement d’union nationale, avec une deuxième conférence nationale.
Les membres de l’APD qualifient la nouvelle émeute de « loi démocratique ». Ils l’appliqueront si le régime ne fait rien avant 13 février 2009. Ainsi, si les dirigeants actuels donnaient une réponse négative, ou ne donnaient aucune réponse, les membres de l’APDM les jugeraient sur la place de la démocratie, et leur appliqueraient une « loi démocratique ».
Ils affirment aussi vouloir faire sortir de force tous les détenus politiques de leur prison si l’État ne le fait pas.
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> Politique
À la recherche de la démocratie
samedi 31 janvier 2009, par Valis
Hier des groupes de personnes en petit nombre ont timidement exprimé leur opinion sur la place publique. Ce sont des jeunes, politisés ou non, des étudiants et des opérateurs économiques, sans doute évoluant dans le petit commerce. Ils ont exhibé des banderoles qui dénoncent la grève et demandent la reprise des classes et la reprise des activités économiques.
Leur manifestation s’est déroulée dans le calme sans dénigrer ni décrier le mouvement conduit par Andry Rajoelina.
Aller au fond des choses
L’ampleur du rassemblement de lundi dernier (26 janvier 2008) sur la Place 13 Mai interpelle et oblige plus d’un à sortir de son silence. Il en était ainsi d’un ancien ministre des Finances de ce régime.
Se mettant au dessus des débordements, il rejoint les réflexions de l’évêque d’Ambanja, qui s’est attardé et a attiré l’attention de tous sur le fond du problème qui est d’ordre économique, sociale et politique. Le secrétaire général du parti démocrate libéral, le MFM, a lui aussi insisté sur cet aspect du mouvement populaire.
Selon l’ancien ministre des Finances, l’heure n’est pas à la prise de position, ni à être partisan, mais à la recherche de solution durable. L’évêque d’Ambanja pour sa part affirme que c’est l’heure pour tous les dirigeants de se pencher sérieusement sur le sort des populations en situation de précarité, que cela soit sur le plan économique que sur le plan social.
Comme les deux autres personnalités, le secrétaire général du MFM ne dit pas non à la prise en considération de tout qui va à l’encontre des aspirations profondes de la population qui réclame des changements. Toutefois, en tant que parti démocrate libéral, il n’admet pas la démocratie directe, c’est-à-dire la prise du pouvoir sans passer par les urnes. D’ailleurs cet avis semble partagé par les des deux autres personnalités si nous avons bien compris l’ensemble de leurs propos.
En tout cas, ces personnalités ont insisté sur le respect dû aux minorités et apparemment celles-ci commencent à se faire entendre malgré les tons et la force de la population agissante.
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( ... )
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> Politique
Quels enseignements tirer de la présente crise politique ?
samedi 31 janvier 2009, par Ndimby A.
Près d’une centaine de morts, des dizaines de magasins et centres commerciaux pillés et vandalisés, 10.000 chômeurs, des milliards d’ariary de pertes, et une situation d’insécurité et d’instabilité dont on ne voit pas encore la fin.
La crise n’est pas encore finie, mais le bilan est déjà lourd. Toutes les parties en présence devraient faire une introspection honnête, car tous portent une part de responsabilité.
Marc Ravalomanana : il accumule les provocations
Aveuglé par des sentiments d’impunité et d’omnipotence, le Président de la République Marc Ravalomanana n’a pas cessé d’accumuler des erreurs politiques. L’achat de l’avion présidentiel pour 60 millions de dollars dans un contexte de grogne politique nationale et d’incertitude économique mondiale, aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
De plus, en faisant d’Andry Rajoelina un martyr, il s’est mis à dos une personnalité à la forte popularité à Antananarivo, ce qui était non seulement inconscient, mais surtout inutile car l’âge du maire de la Capitale n’en faisait pas un rival potentiel pour 2012. Depuis le début des mouvements de rue, les erreurs de Marc Ravalomanana se sont aggravées avec la fermeture de Viva Radio, jusqu’à la confiscation de l’émetteur d’Ambohimitsimbina par un commando.
Andry Rajoelina : il a affaibli l’autorité de l’État
Alors que Andry Rajoelina revendiquait un caractère pacifique à son mouvement, les événements depuis lundi lui ont donné tort.
Bien entendu, les scènes de pillage sont organisées, et certainement par aucune des deux parties en présence. Le Maire d’Antananarivo s’est exprimé à plusieurs reprises pour expliquer qu’il n’était pour rien dans ces scènes de désolation. Toutefois, en engageant un mouvement de contestation, il a fragilisé l’Etat et donc créé la brèche dans laquelle les casseurs se sont engouffrés, profitant de la déliquescence actuelle de l’autorité publique.
Si beaucoup de ses revendications sont légitimes et fondées, la voie que Andry Rajoelina a utilisée a créé un contexte qui a contribué à affaiblir la capacité de l’Etat à maintenir l’ordre et la sécurité. Dimanche dernier, les animateurs et les auditeurs de Viva Radio ont d’ailleurs agité la menace de représailles contre les domiciles des ministres et de leurs familles en cas de répression par le pouvoir. On connaît la suite de l’histoire : qui sème le vent, récolte la tempête.
Reste donc à espérer que le constat de responsabilité partagée encourage les deux protagnistes à s’unir pour limiter les dégats. C’est peut-être le moment de montrer une stature d’homme d’Etat, qui de part et d’autre reste peut-être à prouver si l’on considère la situation dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui.
Rêve d’enfantsamedi 31 janvier 2009, par Valis
Puis-je rêver Papa ?
Puis-je rêver que tout ces problèmes qui m’empêchent de sortir et voir mes amis à Ampasampito soient enfin résolu ?
Voilà déjà une semaine que nous n’avons pas classe et pourtant ce ne sont pas les vacances. Et puis depuis mercredi nous ne mangeons plus de beurre. Et puis maintenant il faut que je repasse mes habits moi-même parce que Marie n’a plus de charbon pour son fer à repasser.
Je commence à m’ennuyer ; je ne peux sortir que dans la cour et dans les environs à cause de ces gens malintentionnés qui ont cambriolé et incendié les magasins. Pourquoi ne les a-t-on pas arrêté ? Ce que je ne comprends pas du tout c’est pourquoi le président ne prend-il pas les mesures contre ces fauteurs de troubles ?
En tout cas, je plains les propriétaires de ces grands magasins qui ont été pillés. Tu n’as pas vu que dans une ruelle, un gamin a joué avec un skateboard sur lequel il ne savait pas monter. Et puis son copain l’a rabroué. Je suis sûre que c’était un des ces articles volés dans un grand magasin.
Dis Papa, puis-je rêver ? À entendre les commentaires à la radio et à lire les journaux, le pays peut-il-s’en sortir ? Car au rythme des crises que vous autres avez vécu, n’est-il pas préférable que je poursuive mes études ailleurs qu’à Madagascar ?
A entendre les grandes personnes en effet, nous autres enfants n’avons pas assez de connaissances. A l’allure toutefois de la vie de la nation, nous risquons, nous qui sommes encore des élèves en ce moment, de n’avoir aucune chance d’acquérir des connaissances comme nous le souhaitons.
J’ai lu dans un journal que le risque d’année blanche plane pour cette année scolaire, est-ce vrai ?
Dis Papa, peux-tu faire quelque chose ? Je ne veux pas demeurer comme ça, déjà que je ne me sens pas très intelligent, et voilà que je ne peux pas convenablement aller au lycée. Comment fait-on pour aller continuer ses études en France ? Je crois que là-bas je peux atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves.
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Vandalisme à Antananarivo
« Pas de dépôt de déclaration fiscale » demandent les victimessamedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo, Rédaction internet
« Pas de dépôt de déclaration fiscale ni de bilan 2008-2009 suite à la perte des documents ».
Telle a été l’une des demandes faites par le collectif des commerçants locataires des immeubles Suprem Center et CITIC Behoririka. Ces demandes ont été lues et présentées au ministre du commerce de l’industrie hier au Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie à Anosy.
Le ministre Ivohasina Razafimahefa, et le collectif des locataires des stands saccagés à Behoririka, le 26 janvier dernier, se sont rencontrés hier au plan Anosy. L’objet de cette rencontre a été de chercher des solutions aux crises que traversent les commerçants victimes des vandalismes de lundi dernier.
Le plus urgent selon le ministre, c’est le paiement du salaire des employés des commerçants. 500 employés risquent de perdre leur travail au Suprême center, et 205 au CITIC.
80 commerçants ont été touchés par les actes de vandalismes au Suprême center, avec 94 magasins détruits, et 44 commerçants au CITIC, avec 50 magasins détruits.
Subvention pour les salaires
Pour sa part, le ministre Ivohasina Razafimahefa affirme que l’Etat peut payer le salaire de ce mois de 1205 employés, à raison de 250 000 ariary par employé. Le ministre promet aussi de faire des efforts pour sortir les marchandises des commerçants qui se trouvent encore sous douane.
Symboles d’une jeune génération de commerçants malgaches, les commerçants de ces deux centres commerciaux semblent faire l’objet de toute l’attention des politiques. La veille, c’était Andry Rajoelina qui avait visité les lieux, et proposé sous les applaudissements la détaxation pour les commerçants concernés des importations futures, jusqu’à contrevaleur des dommages subis.
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Politique
Rajoelina reçoit tous azimuts
samedi 31 janvier 2009, par Patrick A.
Avant un meeting ce Samedi présenté comme déterminant, Andry Rajoelina a rencontré beaucoup de personnalités. Selon toute vraisemblance, ces rencontres avaient pour but de se présenter dans les meilleures conditions possibles à la rencontre que lui-même et le Président Ravalomanana ont déjà déclaré accepter.
Le maire d’Antananarivo a ainsi reçu à son domicile les Ambassadeurs des Etats-Unis et d’Allemagne, Niels Marquardt et Wolfgang Moser, deux des diplomates les plus actifs dans les tentatives récentes de résolution de crise.
Il a également reçu trois des quatre Chefs du FFKM (Conseil Oeucuménique des Eglises Chrétienne à Madagascar) : les Pasteurs Rasendrahasina Lala, Rakoto Endor Modeste et Monseigneur Ranarivelo.
Monseigneur Odon Razanakolona étant absent du pays, les catholiques n’étaient pas représentés dans cette délégation. Cependant, des évêques conduits par Mgr Fulgence Rabemahafaly, président de la Conférence épiscopale, se sont déplacés à Ambatobe pour exhorter également le maire de la capitale à choisir la voie du dialogue.
Andry Rajoelina a également rencontré des députés indépendants et d’anciens parlementaires du parti TIM. Jean Claude Rakotonirina, président du groupe parlementaire pour la démocratie et le développement, l’a assuré de leur soutien pour la mise en place de la démocratie.
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Ravalomanana en mission de persuasion
samedi 31 janvier 2009, par Valis
Après Antananarivo, le président Marc Ravalomanana a été hier à Toamasina pour constater les dégâts provoqués par les dérives lors du mouvement populaire. Puis il s’est aussitôt envolé pour Toliary et Mahajanga.
Le président entend privilégier la politique de mise en confiance de la population. Il a insisté qu’il veut s’informer des réalités et semble vouloir démontrer que l’Etat peut résoudre rapidement les problèmes de la population et ceux des victimes des actes de brigandage.
A Mahajanga.
Il s’attache à démontrer que l’Etat est présent. Partout où le président a été hier, il n’a pas oublié de donner des consignes aux forces de l’ordre. Manière pour le chef de l’État de confirmer auprès des diverses courroies de transmission dans les régions le récent changement à la tête de la gendarmerie et de l’EMMONAT et le respect de la légalité.
Ivohasina aussi
Pendant ce temps, le ministre de l’économie, Ivohasina Razafimahefa poursuit les rencontres avec les opérateurs dont les activités ont été victimes des actes de vandalisme. Après la rencontre au Zoom Ankorondrano, il a écouté sur site les commerçants à Analakely, à la recherche des meilleurs moyens pour résoudre les problèmes, notamment la crise de produits de première nécessité qui commence à sévir.
Le ministre Ivohasina a saisi l’occasion de cette sortie pour réitérer que des mesures sont déjà en cours d’élaboration au sein de la « Plateforme » dans laquelle les membres du secteur privé sont appelés à siéger. « La Plateforme » se penche sur la stratégie à adopter par secteur d’activité pour rapidement remettre sur pied l’économie qui a été bouleversée par ces actes de vandalisme.
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Politique
Plate-forme de l’opposition
Demande d’une nouvelle République
samedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo, Rédaction internet
« Nous appelons le peuple malgache, tout entier, à œuvrer de manière solidaire pour exiger le départ immédiat des dirigeants actuels et pour mettre en place une nouvelle République ».
Telle est la demande de la plate-forme de l’opposition. Une république réellement démocratique et garante de l’intérêt général selon la qualification de ce plate-forme.
Pour atteindre cet objectif, les membres de ladite plate-forme s’associent au maire de la capitale Andry Rajoelina. Ainsi, ils ont fait une déclaration hier, au Carlton Anosy. Une déclaration qui soutient le maire de la capitale dans la mise en place d’une transition. Les membres de la plate-forme de l’opposition affirment avoir pris cette décision suite au communiqué du maire Andry Rajoelina, annonçant la mise en place à court terme d’un régime de transition.
Aussi ont-ils fait la déclaration suivante : « nous soutenons ferment la volonté du maire d’Antananarivo Andry Rajoelina, de diriger le Régime de Transition. Nous donnons mandat à Andry Rajoelina de mener, en notre nom, toute discussion utile à la mise en place du dit Régime de Transition ».
La plate-forme de l’opposition, représentée par Jean Lahiniriko et Marson Evariste, Alain Ramaroson, ou encore Pierre Houlder, souligne l’importance du caractère provisoire de la transition. Leur principal objectif est l’entrée dans une nouvelle République, la quatrième.
Cette plate-forme semble donc surenchérir par rapport aux positions jusqu’ici exprimées par Andry Rajoelina. Celui-ci a en effet seulement évoqué un gouvernement de transition, sans bouleversement de la structure des institutions.
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Politique
Crise politique
Les anciens détenus politiques menacent
samedi 31 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo
L’association des détenus politiques de Madagascar ou APDM menace l’Etat de déclencher une crise politique si leur demande n’obtient pas de réponse positive avant le 13 février prochain.
L’APDM regroupe les détenus politiques issus du camp du Didier Ratsiraka durant les crises de 2002.
Ils réclament des comptes au régime actuel. Ils exigent l’application de la Loi à ceux qui les ont persécutés durant les crises de 2002, la restitutions des biens qui leurs ont été dérobés à cette époque, l’octroi de dommages et intérêts par le régime actuel, le rapatriement des exilés de France, l’arrestation de l’auteur du décès de Ravolomaso et l’institution d’un gouvernement d’union nationale, avec une deuxième conférence nationale.
Les membres de l’APD qualifient la nouvelle émeute de « loi démocratique ». Ils l’appliqueront si le régime ne fait rien avant 13 février 2009. Ainsi, si les dirigeants actuels donnaient une réponse négative, ou ne donnaient aucune réponse, les membres de l’APDM les jugeraient sur la place de la démocratie, et leur appliqueraient une « loi démocratique ».
Ils affirment aussi vouloir faire sortir de force tous les détenus politiques de leur prison si l’État ne le fait pas.
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> Politique
À la recherche de la démocratie
samedi 31 janvier 2009, par Valis
Hier des groupes de personnes en petit nombre ont timidement exprimé leur opinion sur la place publique. Ce sont des jeunes, politisés ou non, des étudiants et des opérateurs économiques, sans doute évoluant dans le petit commerce. Ils ont exhibé des banderoles qui dénoncent la grève et demandent la reprise des classes et la reprise des activités économiques.
Leur manifestation s’est déroulée dans le calme sans dénigrer ni décrier le mouvement conduit par Andry Rajoelina.
Aller au fond des choses
L’ampleur du rassemblement de lundi dernier (26 janvier 2008) sur la Place 13 Mai interpelle et oblige plus d’un à sortir de son silence. Il en était ainsi d’un ancien ministre des Finances de ce régime.
Se mettant au dessus des débordements, il rejoint les réflexions de l’évêque d’Ambanja, qui s’est attardé et a attiré l’attention de tous sur le fond du problème qui est d’ordre économique, sociale et politique. Le secrétaire général du parti démocrate libéral, le MFM, a lui aussi insisté sur cet aspect du mouvement populaire.
Selon l’ancien ministre des Finances, l’heure n’est pas à la prise de position, ni à être partisan, mais à la recherche de solution durable. L’évêque d’Ambanja pour sa part affirme que c’est l’heure pour tous les dirigeants de se pencher sérieusement sur le sort des populations en situation de précarité, que cela soit sur le plan économique que sur le plan social.
Comme les deux autres personnalités, le secrétaire général du MFM ne dit pas non à la prise en considération de tout qui va à l’encontre des aspirations profondes de la population qui réclame des changements. Toutefois, en tant que parti démocrate libéral, il n’admet pas la démocratie directe, c’est-à-dire la prise du pouvoir sans passer par les urnes. D’ailleurs cet avis semble partagé par les des deux autres personnalités si nous avons bien compris l’ensemble de leurs propos.
En tout cas, ces personnalités ont insisté sur le respect dû aux minorités et apparemment celles-ci commencent à se faire entendre malgré les tons et la force de la population agissante.
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> Politique
Quels enseignements tirer de la présente crise politique ?
samedi 31 janvier 2009, par Ndimby A.
Près d’une centaine de morts, des dizaines de magasins et centres commerciaux pillés et vandalisés, 10.000 chômeurs, des milliards d’ariary de pertes, et une situation d’insécurité et d’instabilité dont on ne voit pas encore la fin.
La crise n’est pas encore finie, mais le bilan est déjà lourd. Toutes les parties en présence devraient faire une introspection honnête, car tous portent une part de responsabilité.
Marc Ravalomanana : il accumule les provocations
Aveuglé par des sentiments d’impunité et d’omnipotence, le Président de la République Marc Ravalomanana n’a pas cessé d’accumuler des erreurs politiques. L’achat de l’avion présidentiel pour 60 millions de dollars dans un contexte de grogne politique nationale et d’incertitude économique mondiale, aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
De plus, en faisant d’Andry Rajoelina un martyr, il s’est mis à dos une personnalité à la forte popularité à Antananarivo, ce qui était non seulement inconscient, mais surtout inutile car l’âge du maire de la Capitale n’en faisait pas un rival potentiel pour 2012. Depuis le début des mouvements de rue, les erreurs de Marc Ravalomanana se sont aggravées avec la fermeture de Viva Radio, jusqu’à la confiscation de l’émetteur d’Ambohimitsimbina par un commando.
Andry Rajoelina : il a affaibli l’autorité de l’État
Alors que Andry Rajoelina revendiquait un caractère pacifique à son mouvement, les événements depuis lundi lui ont donné tort.
Bien entendu, les scènes de pillage sont organisées, et certainement par aucune des deux parties en présence. Le Maire d’Antananarivo s’est exprimé à plusieurs reprises pour expliquer qu’il n’était pour rien dans ces scènes de désolation. Toutefois, en engageant un mouvement de contestation, il a fragilisé l’Etat et donc créé la brèche dans laquelle les casseurs se sont engouffrés, profitant de la déliquescence actuelle de l’autorité publique.
Si beaucoup de ses revendications sont légitimes et fondées, la voie que Andry Rajoelina a utilisée a créé un contexte qui a contribué à affaiblir la capacité de l’Etat à maintenir l’ordre et la sécurité. Dimanche dernier, les animateurs et les auditeurs de Viva Radio ont d’ailleurs agité la menace de représailles contre les domiciles des ministres et de leurs familles en cas de répression par le pouvoir. On connaît la suite de l’histoire : qui sème le vent, récolte la tempête.
Reste donc à espérer que le constat de responsabilité partagée encourage les deux protagnistes à s’unir pour limiter les dégats. C’est peut-être le moment de montrer une stature d’homme d’Etat, qui de part et d’autre reste peut-être à prouver si l’on considère la situation dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui.
vendredi 30 janvier 2009
L'EXPRESS 31-01-09
POLITIQUE
Ravalomanana - Rajoelina
Négociation en vue
Le bras de fer entre le Président et le maire d’Antananarivo s’achemine vers un règlement autour d’une table. Le FFKM et les diplomates ont tout fait pour favoriser une telle rencontre.
Une esquisse de rencontre se dessine entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo et fondateur de Tanora malaGasy vonona (TGV). En attendant ce rendez-vous pour discuter d’une sortie de crise, les deux parties fourbissent leurs armes pour se mettre en position de force le moment venu. « La rencontre devrait se dérouler ce jour » a déclaré Andry Rajoelina hier à son domicile à Ambatobe. « Le rendez-vous devait avoir lieu aujourd'hui (hier), mais les ambassadeurs et les Eglises ont proposé un report et j’ai accepté », a-t-il poursuivi. La pression de la communauté internationale et les actions du Conseil chrétien des Eglises (FFKM) pour organiser les discussions entre les protagonistes semblent porter leurs fruits. Hier, les dirigeants du FFKM, puis Niels Marquardt et Wolfgang Moser, respectivement ambassadeur des Etats-Unis et celui de l'Allemagne, se sont succédé pour rencontrer Andry Rajoelina chez lui. La veille, ils étaient chez le président Ravalomanana pour amorcer la rencontre entre les deux hommes. Même Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies a évoqué le cas de Madagascar jeudi. Par l'intermédiaire du communiqué émis par son son porte-parole, il a rappelé aux parties malgaches de règler leurs « différends » par des moyens pacifiques et un « dialogue inclusif » tout en exprimant son « inquiétude ».Série de ralliements En attendant la rencontre, Andry Rajoelina a confirmé la tenue de son rassemblement sur la Place du 13-Mai ce jour pour maintenir la pression. Hier, le maire de la capitale s'est activé pour donner une allure nationale à son mouvement. Il s'est assuré de l'appui officiel de la Plate-forme de l'opposition qui soutient « la volonté de Monsieur le Maire d'Antananarivo Andry Rajoelina de diriger le régime de transition », selon le communiqué du groupement de l'opposition. Le fondateur du TGV a également vu le ralliement à sa cause des députés indépendants et de plusieurs anciens parlementaires issus du Tiako i Madagasikara. « Nous ne vous laisserons pas seul pour la mise en place de la démocratie », a promis le député Jean Claude Rakotonirina, président du groupe parlementaire pour la démocratie et le développement, et porte-parole pour l'occasion des élus. De son côté, le président Ravalomanana ne reste pas non plus les bras croisés. Après avoir convoqué deux conseils des ministres et remplacé le commandant de la Gendarmerie, il repart sur le terrain. Le chef de l'Etat a sillonné la ville de Toamasina, celle de Toliara puis celle de Mahajanga. Pendant ses déplacements, le chef de l'Etat a lancé une offensive de charme aux habitants des capitales de la région Atsinanana, Atsimo-Andrefana et Boeny. Il a tenu à rassurer la population après la série de pillages survenus en début de semaine. EncadréL’action du FFKM sans les catholiquesLes dirigeants de l'Eglise luthérienne, de l'Eglise réformée FJKM et de l'Eglise anglicane se sont rendus chez Andry Rajoelina, à Ambatobe hier. Tout comme lors de leur rencontre avec le président Marc Ravalomanana la veille, aucun représentant de l'Eglise catholique ne faisait partie de la délégation. Dans l'après-midi pourtant, des évêques conduits par Mgr Fulgence Rabemahafaly, président de la Conférence épiscopale, se sont déplacés à Ambatobe pour exhorter le maire de la capitale à choisir la voie du dialogue. « Mgr Odon Razanakolona, président du FFKM est absent du pays et il nous est difficile de le remplacer au sein de l’entité », s’est excusé Mgr Philippe Ranaivomanana.
Iloniaina AlainDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Tournée en provinces
Ravalomanana rassure l'opinion
Le chef d'Etat promet le retour au calme aux habitants des provinces. Il a demandé, en contrepartie, leur collaboration avec les forces de l'ordre.
De Toamasina à Mahajanga en passant par Toliara, le président de la République Marc Ravalomanana a marqué, hier, sa présence auprès de la population en provinces. Il a joué l'apaisement, après les actes de vandalisme qu'ont subi, cette semaine, les habitants de ces villes, tout en soignant son image suite aux critiques de l'opposition à son encontre. A Toamasina, le chef d'Etat est souvent descendu de voiture à Valpinson, à Ankirihiry, à Ambolomadinika, au Bazar kely, avant d'aller voir l'état du bâtiment de Magro à Tanambao VI, après le pillage et l'incendie. Il a rassuré les gens sur leur sécurité. Marc Ravalomanana a aussi promis le rétablissement de l'approvisionnement en riz. En ce qui concerne l'ordre public, il a déclaré que le pouvoir doit à partir de maintenant faire preuve de sévérité. «Je vous demande donc de collaborer avec les forces de l'ordre», a-t-il dit aux gens, qui se sont montrés curieux, même tout simplement de voir le président après les incidents. Le commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie nationale, le colonel Andriambahoaka a pris la parole à la demande de Marc Ravalomanana, lors du passage de la délégation présidentielle à Tanambao VI. Il a déclaré que le groupe de personnes qui ont commis les actes de vandalisme viennent de la capitale. L'officier de gendarmerie a aussi affirmé à propos du mandat d'arrêt contre l'ancien maire de Toamasina, Roland Ratsiraka, que les forces de l'ordre ont leur coordination afin de l'éxecuter. Du côté de l'opposition locale, le Malagasy tonga saina (MTS) ainsi que le Tanora Malagasy Vonona (TGV) d'Alain Mahavimbina, ont tous annulé leurs réunions publiques en fin de semaine, en évoquant comme raison un signe de respect pour l'intronisation de l'évêque catholique Désiré Tsarahazana. L’opposition à la place de la JeunesseA Mahajanga, Marc Ravalomanana s'est entretenu surtout avec les habitants de Tsaramandroso. Il a promis dans ce quartier qu'il se chargerait de la remise en état d'un hôtel victime de pillages. Il a prononcé le même discours qu'à Toamasina. Avant l'arrivée du Président dans la cité des Fleurs, la Plate-forme locale de l'opposition, réunie sur la place de la Jeunesse et des sports, a exposé une banderole sur laquelle on a pu lire «Ravalomanana, vita hatreo», littéralement «C'est fini pour Ravalomanana». Interrogé par la presse locale sur le double meeting de l'opposition ce jour, le chef d'Etat a répondu hier soir que «c'est pour ça que je reste encore à Mahajanga». Le deux ministres Manassé Bezara et Marius Ratolojanahary ont accompagné le président de la République dans sa tournée en provinces.
Fano RakotondrazakaDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Toliara
Le chef de l’État lance un mandat d’arrêt contre X
Le président Ravalomanana a passé une soixantaine de minutes dans la capitale du Sud-ouest malgache, hier. Une visite éclair qui soulève des interrogations. En effet, lors de son allocution à Andabizy, à l’entrée de Toliara, il a laissé entendre qu’il est venu pour soutenir les victimes et les blessés des émeutes et pillages de mardi. Or contrairement à ce qui a été annoncé, il a rebroussé chemin à mi-parcours, au niveau de lycée technique, et s'est immédiatement dirigé vers l’Aéroport d’Andranomena. A l’Aéroport, face aux autorités locales il a donné des ordres d’arrestation sans pour autant mentionner qui fait l’objet de ce mandat d’arrêt. Sitôt après il a réuni à huis clos l’OMC/Rég dans le salon VIP de l’aéroport, mais rien n’a filtré de la réunion.
Francis RamanantsoaDate : 31-01-2009
Autres titres
Ravalomanana - Rajoelina- Négociation en vue
Brèves- A chaud
Gendarmerie- Le général Pily Gilbain prône la continuité
Tournée en provinces- Ravalomanana rassure l'opinion
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ECONOMIE
Boutiques saccagées
Les salaires subventionnés par l'État
Le salaire de janvier des employés des boutiques saccagées est subventionné par le gouvernement. L’aide s'élève à 250 000 ariary par personne.
Grand soulagement, hier à la salle de conférence du ministère de l'Économie, du commerce et de l'industrie. Le paiement par l'Etat des salaires des employés pour ce mois de janvier, a été une des premières résolutions prises. C’était dans le cadre de la rencontre du ministre responsable Ivohasina Razafimahefa, accompagné de Freddie Mahazoasy, directeur du Commerce et de l'industrie et des propriétaires des boutiques et centres saccagés. Près d'une centaine de commerçants ont répondu présent.686 employés des centres commerciaux Suprême center et Citic, et 150 du Trading center sont les principaux bénéficiaires de cette mesure. Chacun d'eux a reçu la somme de 250 000 ariary. Le paiement aux employeurs a eu lieu immédiatement après l’annonce de la décision dans l'après-midi. Ces derniers, en compagnie du ministre, ont aussitôt remis l'argent aux destinataires qui se voient délestés d’un grand fardeau. « Cet argent nous est d'une grande aide car dès lundi nous devrons payer le loyer et les écolages de nos enfants », avance Hoby Raoelinirina, une mère de famille bénéficiaire.Redémarrer les activités Cependant, l'inquiétude plane encore en ce qui concerne les autres mois à venir. « Nous ne sommes pas du tout sûrs que dès février nous allons nous remettre au travail. Il nous faudra économiser en réduisant notre consommation dans les prochains jours », ajoute Hoby.Du côté des employeurs, un grand poids leur a été ôté. Nombre d'entre eux se sont demandés de quelle façon ils pourraient encore payer les rémunérations après le déluge qui leur est arrivé. « Nous avions été informés du souci des employeurs de ne pas pouvoir honorer leurs obligations. C'est ainsi que le gouvernement a tout de suite pris les choses en main. D'autant plus que c'est déjà la fin du mois », affirme Ivohasina Razafimahefa.Une autre réunion est prévue ce lundi entre les responsables du ministère et les représentants des commerçants. L’objectif est d’adopter de nouvelles mesures en vue de remettre en marche dans de brefs délais les activités de ces centres commerciaux.Pour ce qui est des boutiques de la Galerie Zoom, des appuis ont aussi été octroyés à une partie des victimes. Des mesures généralisées seront prises pour le redressement des sociétés, dont l'accélération de la sortie des marchandises au niveau des douanes et la mise en place d'un partenariat avec les institutions bancaires pour les fonds de roulement.Le cas des magasins pillés dans les provinces fait actuellement l’objet d'une réflexion.
Lantoniaina RazafindramiadanaDate : 31-01-2009
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SOCIAL
Bouteille de gaz
La distribution perturbée
Le ravitaillement en bouteilles de gaz est perturbé. Les stocks sont rapidement épuisés.
La plupart des stations d’essence de la capitale sont à court de bouteilles de gaz chargées ces deniers jours. Normalement, le ravitaillement auprès des stations de Galana s'effectue tous les deux jours. Mais depuis l'amorce de la crise lundi, il devient difficile pour la plupart des ménages de s'approvisionner.À la reprise de la livraison auprès de ses stations-service hier, les bouteilles à gaz de marque Galana ont vite disparu. C'est le cas à Ambodifilao et Analamahitsy. « J'ai fait le tour des stations, mais malheureusement, je n’ai rien eu », déplore Michel Tsiresy, un père de famille. Ce produit suit la tendance de l'huile de table ou du sucre, très recherchés actuellement.Pas de rupture de stockCette situation a trait à l'effet de psychose engendrée par la crise actuelle. « Nous avons enregistré une forte demande aujourd'hui (ndlr: hier). Chaque client, poussé par la crainte de pénurie, a pris au moins deux bouteilles de 9 et 12kg », indique un responsable auprès d'une station Galana du centre-ville.Pour les autres marques, la même scène se reproduit. C'est le cas auprès d'une épicerie revendeur de bouteilles de Vitogaz. « Les responsables nous ont remis une dizaine de bouteilles lundi, mais elles ont été prises d'assaut jeudi, au moment où nous avons repris notre activité », explique Antoine Ralay, tenant d'une échoppe à Antanimena. La rupture de stock n'est pas à craindre pour l'instant auprès de la plupart des compagnies. C'est le cas du gaz de Total. « Nous avons suffisament de stock pour la clientèle. Si jamais une de nos stations en manque, nous sommes tenus au courant », rassure Pierre Aimé Clerc, directeur général de Total. Il en est de même pour les stocks de réserve de Galana. « Il n'y a rien à craindre. Même si les bouteilles disparaissent dans les stations, c'est une question de livraison », confie un responsable auprès de l'administration. La prévision d'une hausse du prix des bouteilles, quel que soit leur poids, est à écarter. Les consommateurs sont au moins soulagés de ce souci en attendant l'évolution de la situation.
Noro Haingo RakotosehenoDate : 31-01-2009
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SOCIAL
Reprise des classes
Tout dépend de la conjoncture
Le redémarrage des classes dans la plupart des écoles dépend largement de la conjoncture qui prévaut dans la capitale. La position de la Direction diocésaine de l'enseignement catholique (Didec) est claire. « La reprise des cours reste tributaire de l'évolution de la situation. Nous en informerons les parents via la radio Don Bosco », soutient le père Jules Ranaivosoa, directeur de la Didec.Cette précaution se mesure à la responsabilité que doivent assumer les deux parties, c’est-à-dire les directeurs d'école et les parents. « Pour éviter le pire, nous avons choisi d'arrêter les cours parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver », poursuit-il dans ses explications.Dans les écoles privées non confessionnelles, il appartient à chaque directeur d'établissement de prendre les précautions nécessaires. « Puisque notre école se trouve juste tout près d'Analakely, il est fort risqué de faire venir les élèves tant que le calme n’est pas revenu », soutient un directeur d'école primaire de Tsaralalàna. Il en est de même dans des écoles primaires publiques. La nouvelle rentrée universitaire risque aussi d'être chamboulée. « Si la situation actuelle perdure encore, la rentrée sera perturbée », souligne Jean Eric Rakotoarisoa, vice-président de l'université d’Antananarivo.
Noro Haingo RakotosehenoDate : 31-01-2009
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ECONOMIE
Tourisme
L'arrivée des croisières compromise
La crise politique actuelle va plomber l'arrivée des touristes. Après l'annulation, mardi, du toucher du Costa Europa avec ses 1500 touristes, les opérateurs de Toamasina s'inquiètent. Les autres arrivées risqueront d'être annulées si la tension perdure. Ainsi par exemple, un bateau allemand dénommé Albatros est attendu le premier février. Les préparatifs pour accueillir ses passagers sont déjà en cours, mais le débarquement ne sera décidé que lorsque la situation le permettra. « Nous sommes obligés de nous préparer à l'arrivée des touristes malgré la situation. Les pertes seront très importantes si ce nouveau toucher est aussi annulé », déclare Eliane Andrianjatovo, présidente du Groupement interprofessionnel du tourisme et de l’hôtellerie à Toamasina.L'arrivée des bateaux de croisière nécessite le déploiement de moyens logistiques importants. Pour le Costa Europa, par exemple, plus de 90 guides et autant de véhicules doivent être tenus prêts. La dernière fois, les guides qui sont venus d'Antananarivo ont dû rebrousser chemin.
Mahefa RakotomalalaDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Gendarmerie
Le général Pily Gilbain prône la continuité
Prudence. C'est le maître-mot du général Pily Gilbain, nouveau commandant de la Gendarmerie nationale et commandant de l'état-major mixte opérationnel (EMMO-Nat) lors de sa prise de fonction. Il affirme vouloir rester dans la même ligne politique que son prédécesseur, le général Lucien Raharijaona. « Je ne changerai pas ce qui a été entrepris jusqu'ici. L'objectif reste le maintien de la paix », a déclaré le général Pily Gilbain devant les représentants de la Gendarmerie, la Police nationale et l'Armée, hier à Ankadilanana. Il se montre pourtant prudent pour évoquer les dossiers chauds qu'il hérite en ce moment de crise. Il évite de se prononcer sur un possible changement d'attitude de l'EMMO-Nat. visant à empêcher le mouvement sur la Place du 13 Mai ou à arrêter des proches de Andry Rajoelina. « Il n'y aura jamais de décision unilatérale de ma part. Toutes les initiatives sont prises ensemble au sein de l'EMMO-Nat », soutient-il.
Iloniaina AlainDate : 31-01-2009
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FAITS DIVERS
Tribunal
Les défèrements interrompus
La mise en examen des inculpés est suspendue après des manifestations au tribunal lundi. Leur mandat de dépôt risque de se prolonger.
Les défèrements au Parquet d’Anosy en veilleuse. Le tribunal a fermé ses portes depuis lundi après-midi après avoir été assailli par les manifestants. Depuis, aucune mise en examen n’a été effectuée. De source auprès du commissariat central, les agents s’attellent à rétablir l’ordre après ces deux jours de trouble. «Comme nous n’avons procédé à aucune arrestation depuis la fermeture du tribunal, le problème de surpeuplement des violons ne se pose pas encore», explique le chef du service chargé du défèrement des prévenus. Il précise cependant que des bandits ont été appréhendés, mais ils ont été tout de suite conduits à la brigade criminelle d’Anosy qui se charge de les interroger et de les livrer au tribunal. Les policiers des commissariats d’arrondissement et des postes de police se réjouissent d’ailleurs que le calme soit rétabli. «Depuis lundi, nous n’avons pas eu à arrêter des suspects», rapporte un enquêteur du poste de police d’Ankorondrano. Mesures spécialesLa police indique qu’en cas de flagrant délit, l’incriminé ne peut être relâché. Si son défèrement n’est pas encore possible, des mesures spéciales sont prises. Ainsi, une demande de prolongation de mise en garde à vue est adressée au procureur par les enquêteurs pour qu’ils puissent garder les prévenus en lieu sûr en attendant leur mise en examen. Concernant les petites affaires, les enquêtes préliminaires sont immédiatement menées. Le suspect est convoqué au bureau des forces de l’ordre à une date ultérieure pour sa présentation devant le Parquet. La police et la gendarmerie travaillent normalement. Elles reçoivent les plaintes des usagers et procèdent à des arrestations si besoin est. Pour sa part, le tribunal assure un service minimum du fait de la crise politique conjoncturelle. La reprise de toutes ses activités n’a pas encore été annoncée. Les responsables évoquent que sa réouverture dépendra de l’évolution de la situation sociopolitique. Néanmoins, des dispositions ont été prises pour que le tribunal puisse ouvrir ses portes lundi.
Seth AndriamarohasinaDate : 31-01-2009
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FAITS DIVERS
Morgue
Une vingtaine de corps à enterrer ce jour
Les familles des victimes qui ont succombé lors des pillages en série survenus dans la nuit de lundi à mardi, affluent en masse à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Sur les 43 corps encore constitués, seuls 19 ont été jusqu'ici réclamés. Cinq ont été récupérés mercredi, dix jeudi et les quatre derniers dans la matinée d’hier. Les 21 cadavres qui restent entreposés à la morgue, sont très difficiles à identifier. A côté, les restes macabres de trois victimes entassés dans un coin sont impossibles à reconnaître. Les corps carbonisés sont gardés dans une chambre non réfrigérée et ils commencent à se décomposer. Une forte odeur empeste les lieux. « Ces corps non réclamés seront enterrés aujourd’hui car nous ne pouvons les garder plus longtemps », signale un responsable de la morgue. Il ajoute que le bilan pourrait être davantage catastrophique après ces pillages accompagnés d’incendie. «Il est fort possible qu’il y ait encore plus d’une centaine de morts non découverts », estime ce responsable La majorité des personnes qui vient à la morgue n’arrive pas à retrouver la dépouille de proches disparus», enchaîne-t-il. C’est le Bureau municipal d’hygiène qui se chargera d’enterrer la vingtaine de cadavres non récupérés à la fosse commune d’Anjanahary.
Seth AndriamarohasinaDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Hopitaly Ravoahangy
Alevina anio ireo razana tsy misy mpaka
Razana 28 eo no tsy misy mpaka ao amin'ny tranom-patin'ny HJRA. Tsy maintsy alevina anio avokoa izy ireo.
Tsy azo iainana intsony ny fofona ao amin'ny tranom-patin'ny hopitaly HJRA Ampefiloha amin'izao fotoana izao, noho ireo razana may tamin'ny fandoroana trano tamin'ireny fandrobana magazay teto an-drenivohitra ny alatsinainy lasa teo ireny. Tsy mijanona ao amin'ny tranom-paty intsony izany fa efa miakatra hatrany ambony any amin'ny hopitaly misy an'ireo marary ka mahavelon-taraina azy ireo fatratra.Efa manomboka mihasimba mihitsy mantsy ireo razana ireo, raha ny fanazavan'ny tompon'andraikitra ao amin'ity tranom-paty ity. Tsy azo tehirizina (anaty efitrano mangatsiaka) ela toy ireo razana hafa mihitsy, araka izany, izy ireo fa tsy maintsy alevina haingana. Ny efitrano fampangatsiahana rahateo koa tsy ampy hitehirizana azy ireo satria tsy misy afa-tsy 12 ihany no ao. Tsy vitan'izay ihany fa ny razana hafa avy ao amin'ny hopitaly na avy any ivelany mihitsy, koa miditra ihany ka mameno ny tranom-paty.Koa anio, raha ny fanazavan' ity tompon'andraikitry ny tranom-paty ity ihany, no tsy maintsy hanatanterahana izany, eny amin'ny fasam-bahiny eny Anjanahary.Razana efa ho 40 mahery izy no tao amin'ity tranom-paty ity nanomboka ny talata teo ary mbola misy 28 eo izy amin'izao fotoana izao no tsy misy mpaka, miandry ny havany.Mbola betsaka, manao tohivakana hatrany, raha ny olona mikaroka ny havany tsy hita tamin'ireny fotoana ireny, mijery ny ao amin'ny sampana vonjy taitran'ny hopitaly, mijery ny ao amin'ny tranom-paty, fa samy milaza ho tsy tompon'ireo razana tavela ao ireo avokoa izy ireny. Ny eo anivon'ny kaominina, amin'ny alalan'ny BMH, moa no voalaza fa manatanteraka ny fikarakarana ny fandevenana ireo razana ireo. Mikasika izay fikarohan' ny olona ny havany izay moa dia maro ny mbola nangataka tamin'ny mpamonjy voina ny hanokafana indray ny fikarohana ao amin'ny «Trading Center» etsy Analakely.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Fandrobana
Naloan'ny fanjakana ny karaman'ireo potika fananana
Nanampy ireo olona potika sy very fananana tamin'ireny fandrobana sy fandorana magazay ireny ny fanjakana. Noraisiny an-tanana, araka izany, ny fandoavana ny karaman'ireo mpiasa very asa tamin'ireny magazay ireny. Omaly hariva no nandoavana izany.Mpiasa manodidina ny 1000 avy amin'ireo toeram-pivarotana telo : Suprême Center sy Citic eny Behoririka ary Trading center eny Analakely, no indray naloan'ny fanjakana karama tamin'izany. Nomena 250 000 ariary isan'olona avy ireo mpiasa. Izany hoe vola mahatratra hatrany amin'ny 250 000 000 ariary no indray natokan'ny fanjakana namonjena an'ireo mpiasa ireo. «Faran'ny volana ny andro ka izay no tsy maintsy nandraisana fepetra haingana nanampiana ireo mpiasa ireo» hoy ny minisitry ny Varotra, Ivohasina Razafimahefa.Nosoritany fa izay no asa maika tsy maintsy nataon'ny fanjakana, fa mbola hodinihina ihany koa ny hanampiana azy ireo amin'ny fanafainganana ny fanodinana ny asa fivelomany. Ny avy ao amin'ny Zoom sy Cora moa voalaza fa efa nahazo ny anjara fanampiany.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Fandriampahalemana
Hanaja ny lalàna ny komandin'ny zandary vaovao
«Ny lalàna sy ny ara-dalàna no hajaina. Tsy misy afa-tsy izay no hatao». Izay no fanambaràna nataon'ny komandy ambonin'ny zandarimaria vaovao sady lehibe mpitarika ny Emmo/Nat, ny jeneraly Pily Gilbain, omaly, raha nanontanian'ny mpanao gazety izy teny amin'ny tobin'ny zandarimam-pirenena teny Ankadilalana. Nomarihiny tamin'izany fa tsy hifidy tavan'olona izy amin'ny fisamborana sy ny fanenjehana izay tsy manao ny tsy mety na mandika izay lalàna izay, na iza izy na iza. Na izany aza anefa dia notsipihany fa tsy mieritreritra ny hitifitra na hamono olona izy amin'ny fanatanterahana izany fa hijery ny hampanjakàna ny fandriampahalemana.«Ny famerenana ny filaminana sy ny fanohizana ny zavatra efa hita sy vitan'ny teo aloha, manatsara izany ihany koa no tanjona mba hahafahan'ny tsirairay sy ny vahoaka iray manontolo miasa sy manohy ny fiainany andavan’' andro», hoy izy.Nosoritany mazava tamin' izany fa . «Tsy midika ho tsy nahavita na tsy nahatan- teraka ny andraikiny ny teo aloha fa tsy maintsy misy ny fifanoloan-toerana eo amin'ny asam-panjakana. Ny fanatan- terahana azy no mety ho samihafa», hoy izy.Omaly ity komandy ambonin'ny zandarimariam-pirenena ity, ny jeneraly Pily Gilbain, dia efa nanao fisehoana teo anatrehan'ireo miaramila sy polisy ao anatin'ny Emmo/Nat tao amin'ny tobin'ny zandarimaria teny Ankadilalana.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Vovao tapatapany
Tetsy sy teroa
Miha-miverina ny fiainan'ny mponina. Manomboka mamonjy ny fivelomany andavanandro ny mponina eto an-drenivohitra, omaly. Mivoha ny mpivarotra, ny banky, betsaka ny mpiantsena, miasa ny fiara mpitatitra, nisy ny birao nivoha. Efa manomboka misy sahady, araka izany, ny fitanjozoran'ny fiara. Ireo fivarotana lehibe ihany no mbola tsy misy sahy manokatra ny varavarany.Nilaharana ny biraon'ny Jirama. Matahotra ny ho tapaka jiro sy rano ny mponina ka nirohotra namonjy ny biraon' ny Jirama fandoavana faktiora. Saika filaharam-be no hita tamin'ireo masoivohon' ny Jirama, omaly teto an-drenivohitra. Izao rahateo ihany koa moa vao nandray ny karamany ny ankamaroan' ny mpiasa, na ny mpiasam-panjakana izany na ny mpiasa tsotra.Hita ilay sambo lay very. Tany amin'iny faridranomasin'i Mahanoro iny no niantsona ilay sambo lay kely «Banzai» very tamin'iny morontsiraka atsinanan'ny Nosy iny ny17 janoary teo. Velona soa aman-tsara, araka izany, ihany koa ilay teratany Frantsay lahy nitondra azy. Tratry ny fahasamponana tampoka teny ambony rano ny moteran'ny sambo kely nentiny, raha ny fanazavana azo, ka izay no nahatonga azy tsy nandrenesam-baovao intsony. Ary izy ihany no niezaka nanamboatra azy tao. Dia izao izy hita izao.Vidian-dafo ny menaka. Tsy mitsaha-mitombo ny vidin'ny menaka amin'izao fotoana izao. Isan'andro mihitsy izany fisondrotany izany satria raha 5 000 ariary ny iray litatra, omaly, dia tafakatra hatrany amin'ny 8 000 ariary any izy ankehitriny.Nangonin'i
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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CULTURE
Interview
Naivo Raholdina : « Le kabary est une arme »
Suite aux évènements actuels, le président du Fikambanan'ny Mpianadahy Mianala (Fimpimi) explique son point de vue. Pour lui, le kabary tient un rôle important dans la vie politique malgache.
• Selon vous, qu'est-ce qui a vraiment mis de l'huile sur le feu, vu la tournure actuelle des évènements politiques ? Tout est venu dans leur langage et la manière dont ils ont dit certaines choses. Dimanche, le président de la République a encore repris la mauvaise habitude de ses prédecesseurs, dans son discours. Des propos dictatoriaux ont attisé le feu devant ses partisans. Ensuite, le premier ministre a aussi haussé le ton en proférant des mots irréfléchis, ordonnant soudainement l'arrestation du jeune maire, devenu le porte-parole du peuple. Deux «kabary» qui ont envenimé la situation déjà explosive. Par ailleurs, les deux camps n'ont pas pris le temps de prendre du recul, un repère pour le peuple et une issue favorable pour anticiper cette crise. • Quelle est votre lecture culturelle sur la politique actuelle ? Ici, je m’exprime en tant que président de l'association Fimpimi, laquelle a toujours soutenu l'idée de promouvoir, de défendre et de concevoir la culture malgache. Un dirigeant devrait toujours soigné son langage pour que le peuple ne saisisse pas à tort et à travers ce qu'il dit, car cela peut être très dangeureux. Tout doit se faire d’une certaine humilité et de la sagesse. Les deux protagonistes n'ont pas imaginé la tournure des évènements à la veille de la grande marche pour la democratie. C'est pour cela que la situation a tourné au vinaigre. La sagesse malgache a été bannie et c'est toujours la même histoire qui se répète. • Les Malgaches ont-ils une culture politique particulière ? Les Malgaches sont essentiellement des hommes du cœur. Faire une analyse profonde de la haute politique ne sert plus à rien, car à Madagascar il n'y a pas vraiment une structure politique définie. La culture politique figure parmi les cas récents et significatifs d’application du concept de culture à un champ particulier. Il y a usage abusif du terme, utilisé à tout propos et souvent préféré à l'« idéologie ». Ce qui n'est pas notre cas. Pour les Malgaches, le kabary est devenu comme un « tic » du langage. • Quel est le rôle de la culture dans ce concept ? La culture et la politique sont deux notions inséparables pour un pays. Seulement, aucun chef d'Etat n'a pas pris conscience de cela jusqu’à présent. La sagesse malgache, son humilité, ses sentiments, etc. comptent énormément. On ne peut pas développer un pays sans se préoccuper de cette valeur humaine transmise par un héritage culturel de chaque civilisation. Ce sont des concepts très importants. Andrianampoinimerina, en véritable orateur avait le respect de son peuple. Par ses kabary, il a toujours convaincu avec des idées claires. Ce qui a fait de lui un véritable leader au temps des Royaumes. Propos recueillis par
Date : 31-01-2009
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RéGION
Crise politique
Calme apparent à Tolagnaro
Les manifestations populaires ne semblent pas encore atteindre la région Anosy. Toutefois, des ultimatums anonymes se font entendre.
Le chef-lieu de la région Anosy est on ne peut plus calme, malgré les manifestations populaires dans tout Madagascar. Tolagnaro reste sereine.Les prétendants se cachent encore derrière des ultimatums anonymes et ne veulent pas dévoiler la face. La mobilisation des forces de l’ordre se fait quand même sentir à travers la ville de Tolagnaro afin de prévenir d’éventuelles manifestations. Toutes les banques ont fermé leurs portes pour la journée du mercredi 28 janvier, mais à part cela la vie prend son cours normal. Toutes les écoles et les services publics sont encore ouverts. « Les gens n’ont plus la tête à penser à une manifestation, tellement ils sont déjà frustrés par la difficulté de la vie à Tolagnaro. Ils n’ont plus le temps de se consacrer à d’autres choses», justifie un chauffeur de taxi. Tout ce qu’on entend jusqu’ici ne sont que des rumeurs et des ultimatums anonymes, comme par exemple le cas du magasin de stockage de riz de Tolagnaro, pour lequel « ls» ont prévu de le dévaliser la nuit du mardi. Mais cela a tourné à l’échec car les forces de l’ordre étaient déjà mobilisées autour du magasin pour assurer sa sécurité. Litige avec QMMPar ailleurs, le barrage routier érigé par les habitants contre la société Qit Minerals Madagascar (QMM), demeure et persiste sur la route de Mandena. Il s’agit pour eux de réclamer leur droit de la compensation de ces terres prises par QMM. Cette fois ci, ils sont déterminés à barrer la route jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse satisfaisante et tangible, suite à leur recommandation. Le fokonolona refuse toute tentative de négociation. Le comble dans l’histoire est que trois jours avant, le chef du fokontany Amparihy venait de signer un accord avec QMM pour le cas de ces paysans.Mais voilà que ces derniers remettent un nouveau barrage comme pour démontrer qu’ils ne sont pas du tout du même avis que le chef fokontany. Même les journalistes n’ont pas pu obtenir de plus amples informations, les manifestants les ayant tout de suite envoyé balader.
Rado AndrianantoandroDate : 31-01-2009
Ravalomanana - Rajoelina
Négociation en vue
Le bras de fer entre le Président et le maire d’Antananarivo s’achemine vers un règlement autour d’une table. Le FFKM et les diplomates ont tout fait pour favoriser une telle rencontre.
Une esquisse de rencontre se dessine entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo et fondateur de Tanora malaGasy vonona (TGV). En attendant ce rendez-vous pour discuter d’une sortie de crise, les deux parties fourbissent leurs armes pour se mettre en position de force le moment venu. « La rencontre devrait se dérouler ce jour » a déclaré Andry Rajoelina hier à son domicile à Ambatobe. « Le rendez-vous devait avoir lieu aujourd'hui (hier), mais les ambassadeurs et les Eglises ont proposé un report et j’ai accepté », a-t-il poursuivi. La pression de la communauté internationale et les actions du Conseil chrétien des Eglises (FFKM) pour organiser les discussions entre les protagonistes semblent porter leurs fruits. Hier, les dirigeants du FFKM, puis Niels Marquardt et Wolfgang Moser, respectivement ambassadeur des Etats-Unis et celui de l'Allemagne, se sont succédé pour rencontrer Andry Rajoelina chez lui. La veille, ils étaient chez le président Ravalomanana pour amorcer la rencontre entre les deux hommes. Même Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies a évoqué le cas de Madagascar jeudi. Par l'intermédiaire du communiqué émis par son son porte-parole, il a rappelé aux parties malgaches de règler leurs « différends » par des moyens pacifiques et un « dialogue inclusif » tout en exprimant son « inquiétude ».Série de ralliements En attendant la rencontre, Andry Rajoelina a confirmé la tenue de son rassemblement sur la Place du 13-Mai ce jour pour maintenir la pression. Hier, le maire de la capitale s'est activé pour donner une allure nationale à son mouvement. Il s'est assuré de l'appui officiel de la Plate-forme de l'opposition qui soutient « la volonté de Monsieur le Maire d'Antananarivo Andry Rajoelina de diriger le régime de transition », selon le communiqué du groupement de l'opposition. Le fondateur du TGV a également vu le ralliement à sa cause des députés indépendants et de plusieurs anciens parlementaires issus du Tiako i Madagasikara. « Nous ne vous laisserons pas seul pour la mise en place de la démocratie », a promis le député Jean Claude Rakotonirina, président du groupe parlementaire pour la démocratie et le développement, et porte-parole pour l'occasion des élus. De son côté, le président Ravalomanana ne reste pas non plus les bras croisés. Après avoir convoqué deux conseils des ministres et remplacé le commandant de la Gendarmerie, il repart sur le terrain. Le chef de l'Etat a sillonné la ville de Toamasina, celle de Toliara puis celle de Mahajanga. Pendant ses déplacements, le chef de l'Etat a lancé une offensive de charme aux habitants des capitales de la région Atsinanana, Atsimo-Andrefana et Boeny. Il a tenu à rassurer la population après la série de pillages survenus en début de semaine. EncadréL’action du FFKM sans les catholiquesLes dirigeants de l'Eglise luthérienne, de l'Eglise réformée FJKM et de l'Eglise anglicane se sont rendus chez Andry Rajoelina, à Ambatobe hier. Tout comme lors de leur rencontre avec le président Marc Ravalomanana la veille, aucun représentant de l'Eglise catholique ne faisait partie de la délégation. Dans l'après-midi pourtant, des évêques conduits par Mgr Fulgence Rabemahafaly, président de la Conférence épiscopale, se sont déplacés à Ambatobe pour exhorter le maire de la capitale à choisir la voie du dialogue. « Mgr Odon Razanakolona, président du FFKM est absent du pays et il nous est difficile de le remplacer au sein de l’entité », s’est excusé Mgr Philippe Ranaivomanana.
Iloniaina AlainDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Tournée en provinces
Ravalomanana rassure l'opinion
Le chef d'Etat promet le retour au calme aux habitants des provinces. Il a demandé, en contrepartie, leur collaboration avec les forces de l'ordre.
De Toamasina à Mahajanga en passant par Toliara, le président de la République Marc Ravalomanana a marqué, hier, sa présence auprès de la population en provinces. Il a joué l'apaisement, après les actes de vandalisme qu'ont subi, cette semaine, les habitants de ces villes, tout en soignant son image suite aux critiques de l'opposition à son encontre. A Toamasina, le chef d'Etat est souvent descendu de voiture à Valpinson, à Ankirihiry, à Ambolomadinika, au Bazar kely, avant d'aller voir l'état du bâtiment de Magro à Tanambao VI, après le pillage et l'incendie. Il a rassuré les gens sur leur sécurité. Marc Ravalomanana a aussi promis le rétablissement de l'approvisionnement en riz. En ce qui concerne l'ordre public, il a déclaré que le pouvoir doit à partir de maintenant faire preuve de sévérité. «Je vous demande donc de collaborer avec les forces de l'ordre», a-t-il dit aux gens, qui se sont montrés curieux, même tout simplement de voir le président après les incidents. Le commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie nationale, le colonel Andriambahoaka a pris la parole à la demande de Marc Ravalomanana, lors du passage de la délégation présidentielle à Tanambao VI. Il a déclaré que le groupe de personnes qui ont commis les actes de vandalisme viennent de la capitale. L'officier de gendarmerie a aussi affirmé à propos du mandat d'arrêt contre l'ancien maire de Toamasina, Roland Ratsiraka, que les forces de l'ordre ont leur coordination afin de l'éxecuter. Du côté de l'opposition locale, le Malagasy tonga saina (MTS) ainsi que le Tanora Malagasy Vonona (TGV) d'Alain Mahavimbina, ont tous annulé leurs réunions publiques en fin de semaine, en évoquant comme raison un signe de respect pour l'intronisation de l'évêque catholique Désiré Tsarahazana. L’opposition à la place de la JeunesseA Mahajanga, Marc Ravalomanana s'est entretenu surtout avec les habitants de Tsaramandroso. Il a promis dans ce quartier qu'il se chargerait de la remise en état d'un hôtel victime de pillages. Il a prononcé le même discours qu'à Toamasina. Avant l'arrivée du Président dans la cité des Fleurs, la Plate-forme locale de l'opposition, réunie sur la place de la Jeunesse et des sports, a exposé une banderole sur laquelle on a pu lire «Ravalomanana, vita hatreo», littéralement «C'est fini pour Ravalomanana». Interrogé par la presse locale sur le double meeting de l'opposition ce jour, le chef d'Etat a répondu hier soir que «c'est pour ça que je reste encore à Mahajanga». Le deux ministres Manassé Bezara et Marius Ratolojanahary ont accompagné le président de la République dans sa tournée en provinces.
Fano RakotondrazakaDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Toliara
Le chef de l’État lance un mandat d’arrêt contre X
Le président Ravalomanana a passé une soixantaine de minutes dans la capitale du Sud-ouest malgache, hier. Une visite éclair qui soulève des interrogations. En effet, lors de son allocution à Andabizy, à l’entrée de Toliara, il a laissé entendre qu’il est venu pour soutenir les victimes et les blessés des émeutes et pillages de mardi. Or contrairement à ce qui a été annoncé, il a rebroussé chemin à mi-parcours, au niveau de lycée technique, et s'est immédiatement dirigé vers l’Aéroport d’Andranomena. A l’Aéroport, face aux autorités locales il a donné des ordres d’arrestation sans pour autant mentionner qui fait l’objet de ce mandat d’arrêt. Sitôt après il a réuni à huis clos l’OMC/Rég dans le salon VIP de l’aéroport, mais rien n’a filtré de la réunion.
Francis RamanantsoaDate : 31-01-2009
Autres titres
Ravalomanana - Rajoelina- Négociation en vue
Brèves- A chaud
Gendarmerie- Le général Pily Gilbain prône la continuité
Tournée en provinces- Ravalomanana rassure l'opinion
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ECONOMIE
Boutiques saccagées
Les salaires subventionnés par l'État
Le salaire de janvier des employés des boutiques saccagées est subventionné par le gouvernement. L’aide s'élève à 250 000 ariary par personne.
Grand soulagement, hier à la salle de conférence du ministère de l'Économie, du commerce et de l'industrie. Le paiement par l'Etat des salaires des employés pour ce mois de janvier, a été une des premières résolutions prises. C’était dans le cadre de la rencontre du ministre responsable Ivohasina Razafimahefa, accompagné de Freddie Mahazoasy, directeur du Commerce et de l'industrie et des propriétaires des boutiques et centres saccagés. Près d'une centaine de commerçants ont répondu présent.686 employés des centres commerciaux Suprême center et Citic, et 150 du Trading center sont les principaux bénéficiaires de cette mesure. Chacun d'eux a reçu la somme de 250 000 ariary. Le paiement aux employeurs a eu lieu immédiatement après l’annonce de la décision dans l'après-midi. Ces derniers, en compagnie du ministre, ont aussitôt remis l'argent aux destinataires qui se voient délestés d’un grand fardeau. « Cet argent nous est d'une grande aide car dès lundi nous devrons payer le loyer et les écolages de nos enfants », avance Hoby Raoelinirina, une mère de famille bénéficiaire.Redémarrer les activités Cependant, l'inquiétude plane encore en ce qui concerne les autres mois à venir. « Nous ne sommes pas du tout sûrs que dès février nous allons nous remettre au travail. Il nous faudra économiser en réduisant notre consommation dans les prochains jours », ajoute Hoby.Du côté des employeurs, un grand poids leur a été ôté. Nombre d'entre eux se sont demandés de quelle façon ils pourraient encore payer les rémunérations après le déluge qui leur est arrivé. « Nous avions été informés du souci des employeurs de ne pas pouvoir honorer leurs obligations. C'est ainsi que le gouvernement a tout de suite pris les choses en main. D'autant plus que c'est déjà la fin du mois », affirme Ivohasina Razafimahefa.Une autre réunion est prévue ce lundi entre les responsables du ministère et les représentants des commerçants. L’objectif est d’adopter de nouvelles mesures en vue de remettre en marche dans de brefs délais les activités de ces centres commerciaux.Pour ce qui est des boutiques de la Galerie Zoom, des appuis ont aussi été octroyés à une partie des victimes. Des mesures généralisées seront prises pour le redressement des sociétés, dont l'accélération de la sortie des marchandises au niveau des douanes et la mise en place d'un partenariat avec les institutions bancaires pour les fonds de roulement.Le cas des magasins pillés dans les provinces fait actuellement l’objet d'une réflexion.
Lantoniaina RazafindramiadanaDate : 31-01-2009
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SOCIAL
Bouteille de gaz
La distribution perturbée
Le ravitaillement en bouteilles de gaz est perturbé. Les stocks sont rapidement épuisés.
La plupart des stations d’essence de la capitale sont à court de bouteilles de gaz chargées ces deniers jours. Normalement, le ravitaillement auprès des stations de Galana s'effectue tous les deux jours. Mais depuis l'amorce de la crise lundi, il devient difficile pour la plupart des ménages de s'approvisionner.À la reprise de la livraison auprès de ses stations-service hier, les bouteilles à gaz de marque Galana ont vite disparu. C'est le cas à Ambodifilao et Analamahitsy. « J'ai fait le tour des stations, mais malheureusement, je n’ai rien eu », déplore Michel Tsiresy, un père de famille. Ce produit suit la tendance de l'huile de table ou du sucre, très recherchés actuellement.Pas de rupture de stockCette situation a trait à l'effet de psychose engendrée par la crise actuelle. « Nous avons enregistré une forte demande aujourd'hui (ndlr: hier). Chaque client, poussé par la crainte de pénurie, a pris au moins deux bouteilles de 9 et 12kg », indique un responsable auprès d'une station Galana du centre-ville.Pour les autres marques, la même scène se reproduit. C'est le cas auprès d'une épicerie revendeur de bouteilles de Vitogaz. « Les responsables nous ont remis une dizaine de bouteilles lundi, mais elles ont été prises d'assaut jeudi, au moment où nous avons repris notre activité », explique Antoine Ralay, tenant d'une échoppe à Antanimena. La rupture de stock n'est pas à craindre pour l'instant auprès de la plupart des compagnies. C'est le cas du gaz de Total. « Nous avons suffisament de stock pour la clientèle. Si jamais une de nos stations en manque, nous sommes tenus au courant », rassure Pierre Aimé Clerc, directeur général de Total. Il en est de même pour les stocks de réserve de Galana. « Il n'y a rien à craindre. Même si les bouteilles disparaissent dans les stations, c'est une question de livraison », confie un responsable auprès de l'administration. La prévision d'une hausse du prix des bouteilles, quel que soit leur poids, est à écarter. Les consommateurs sont au moins soulagés de ce souci en attendant l'évolution de la situation.
Noro Haingo RakotosehenoDate : 31-01-2009
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SOCIAL
Reprise des classes
Tout dépend de la conjoncture
Le redémarrage des classes dans la plupart des écoles dépend largement de la conjoncture qui prévaut dans la capitale. La position de la Direction diocésaine de l'enseignement catholique (Didec) est claire. « La reprise des cours reste tributaire de l'évolution de la situation. Nous en informerons les parents via la radio Don Bosco », soutient le père Jules Ranaivosoa, directeur de la Didec.Cette précaution se mesure à la responsabilité que doivent assumer les deux parties, c’est-à-dire les directeurs d'école et les parents. « Pour éviter le pire, nous avons choisi d'arrêter les cours parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver », poursuit-il dans ses explications.Dans les écoles privées non confessionnelles, il appartient à chaque directeur d'établissement de prendre les précautions nécessaires. « Puisque notre école se trouve juste tout près d'Analakely, il est fort risqué de faire venir les élèves tant que le calme n’est pas revenu », soutient un directeur d'école primaire de Tsaralalàna. Il en est de même dans des écoles primaires publiques. La nouvelle rentrée universitaire risque aussi d'être chamboulée. « Si la situation actuelle perdure encore, la rentrée sera perturbée », souligne Jean Eric Rakotoarisoa, vice-président de l'université d’Antananarivo.
Noro Haingo RakotosehenoDate : 31-01-2009
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ECONOMIE
Tourisme
L'arrivée des croisières compromise
La crise politique actuelle va plomber l'arrivée des touristes. Après l'annulation, mardi, du toucher du Costa Europa avec ses 1500 touristes, les opérateurs de Toamasina s'inquiètent. Les autres arrivées risqueront d'être annulées si la tension perdure. Ainsi par exemple, un bateau allemand dénommé Albatros est attendu le premier février. Les préparatifs pour accueillir ses passagers sont déjà en cours, mais le débarquement ne sera décidé que lorsque la situation le permettra. « Nous sommes obligés de nous préparer à l'arrivée des touristes malgré la situation. Les pertes seront très importantes si ce nouveau toucher est aussi annulé », déclare Eliane Andrianjatovo, présidente du Groupement interprofessionnel du tourisme et de l’hôtellerie à Toamasina.L'arrivée des bateaux de croisière nécessite le déploiement de moyens logistiques importants. Pour le Costa Europa, par exemple, plus de 90 guides et autant de véhicules doivent être tenus prêts. La dernière fois, les guides qui sont venus d'Antananarivo ont dû rebrousser chemin.
Mahefa RakotomalalaDate : 31-01-2009
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POLITIQUE
Gendarmerie
Le général Pily Gilbain prône la continuité
Prudence. C'est le maître-mot du général Pily Gilbain, nouveau commandant de la Gendarmerie nationale et commandant de l'état-major mixte opérationnel (EMMO-Nat) lors de sa prise de fonction. Il affirme vouloir rester dans la même ligne politique que son prédécesseur, le général Lucien Raharijaona. « Je ne changerai pas ce qui a été entrepris jusqu'ici. L'objectif reste le maintien de la paix », a déclaré le général Pily Gilbain devant les représentants de la Gendarmerie, la Police nationale et l'Armée, hier à Ankadilanana. Il se montre pourtant prudent pour évoquer les dossiers chauds qu'il hérite en ce moment de crise. Il évite de se prononcer sur un possible changement d'attitude de l'EMMO-Nat. visant à empêcher le mouvement sur la Place du 13 Mai ou à arrêter des proches de Andry Rajoelina. « Il n'y aura jamais de décision unilatérale de ma part. Toutes les initiatives sont prises ensemble au sein de l'EMMO-Nat », soutient-il.
Iloniaina AlainDate : 31-01-2009
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FAITS DIVERS
Tribunal
Les défèrements interrompus
La mise en examen des inculpés est suspendue après des manifestations au tribunal lundi. Leur mandat de dépôt risque de se prolonger.
Les défèrements au Parquet d’Anosy en veilleuse. Le tribunal a fermé ses portes depuis lundi après-midi après avoir été assailli par les manifestants. Depuis, aucune mise en examen n’a été effectuée. De source auprès du commissariat central, les agents s’attellent à rétablir l’ordre après ces deux jours de trouble. «Comme nous n’avons procédé à aucune arrestation depuis la fermeture du tribunal, le problème de surpeuplement des violons ne se pose pas encore», explique le chef du service chargé du défèrement des prévenus. Il précise cependant que des bandits ont été appréhendés, mais ils ont été tout de suite conduits à la brigade criminelle d’Anosy qui se charge de les interroger et de les livrer au tribunal. Les policiers des commissariats d’arrondissement et des postes de police se réjouissent d’ailleurs que le calme soit rétabli. «Depuis lundi, nous n’avons pas eu à arrêter des suspects», rapporte un enquêteur du poste de police d’Ankorondrano. Mesures spécialesLa police indique qu’en cas de flagrant délit, l’incriminé ne peut être relâché. Si son défèrement n’est pas encore possible, des mesures spéciales sont prises. Ainsi, une demande de prolongation de mise en garde à vue est adressée au procureur par les enquêteurs pour qu’ils puissent garder les prévenus en lieu sûr en attendant leur mise en examen. Concernant les petites affaires, les enquêtes préliminaires sont immédiatement menées. Le suspect est convoqué au bureau des forces de l’ordre à une date ultérieure pour sa présentation devant le Parquet. La police et la gendarmerie travaillent normalement. Elles reçoivent les plaintes des usagers et procèdent à des arrestations si besoin est. Pour sa part, le tribunal assure un service minimum du fait de la crise politique conjoncturelle. La reprise de toutes ses activités n’a pas encore été annoncée. Les responsables évoquent que sa réouverture dépendra de l’évolution de la situation sociopolitique. Néanmoins, des dispositions ont été prises pour que le tribunal puisse ouvrir ses portes lundi.
Seth AndriamarohasinaDate : 31-01-2009
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FAITS DIVERS
Morgue
Une vingtaine de corps à enterrer ce jour
Les familles des victimes qui ont succombé lors des pillages en série survenus dans la nuit de lundi à mardi, affluent en masse à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Sur les 43 corps encore constitués, seuls 19 ont été jusqu'ici réclamés. Cinq ont été récupérés mercredi, dix jeudi et les quatre derniers dans la matinée d’hier. Les 21 cadavres qui restent entreposés à la morgue, sont très difficiles à identifier. A côté, les restes macabres de trois victimes entassés dans un coin sont impossibles à reconnaître. Les corps carbonisés sont gardés dans une chambre non réfrigérée et ils commencent à se décomposer. Une forte odeur empeste les lieux. « Ces corps non réclamés seront enterrés aujourd’hui car nous ne pouvons les garder plus longtemps », signale un responsable de la morgue. Il ajoute que le bilan pourrait être davantage catastrophique après ces pillages accompagnés d’incendie. «Il est fort possible qu’il y ait encore plus d’une centaine de morts non découverts », estime ce responsable La majorité des personnes qui vient à la morgue n’arrive pas à retrouver la dépouille de proches disparus», enchaîne-t-il. C’est le Bureau municipal d’hygiène qui se chargera d’enterrer la vingtaine de cadavres non récupérés à la fosse commune d’Anjanahary.
Seth AndriamarohasinaDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Hopitaly Ravoahangy
Alevina anio ireo razana tsy misy mpaka
Razana 28 eo no tsy misy mpaka ao amin'ny tranom-patin'ny HJRA. Tsy maintsy alevina anio avokoa izy ireo.
Tsy azo iainana intsony ny fofona ao amin'ny tranom-patin'ny hopitaly HJRA Ampefiloha amin'izao fotoana izao, noho ireo razana may tamin'ny fandoroana trano tamin'ireny fandrobana magazay teto an-drenivohitra ny alatsinainy lasa teo ireny. Tsy mijanona ao amin'ny tranom-paty intsony izany fa efa miakatra hatrany ambony any amin'ny hopitaly misy an'ireo marary ka mahavelon-taraina azy ireo fatratra.Efa manomboka mihasimba mihitsy mantsy ireo razana ireo, raha ny fanazavan'ny tompon'andraikitra ao amin'ity tranom-paty ity. Tsy azo tehirizina (anaty efitrano mangatsiaka) ela toy ireo razana hafa mihitsy, araka izany, izy ireo fa tsy maintsy alevina haingana. Ny efitrano fampangatsiahana rahateo koa tsy ampy hitehirizana azy ireo satria tsy misy afa-tsy 12 ihany no ao. Tsy vitan'izay ihany fa ny razana hafa avy ao amin'ny hopitaly na avy any ivelany mihitsy, koa miditra ihany ka mameno ny tranom-paty.Koa anio, raha ny fanazavan' ity tompon'andraikitry ny tranom-paty ity ihany, no tsy maintsy hanatanterahana izany, eny amin'ny fasam-bahiny eny Anjanahary.Razana efa ho 40 mahery izy no tao amin'ity tranom-paty ity nanomboka ny talata teo ary mbola misy 28 eo izy amin'izao fotoana izao no tsy misy mpaka, miandry ny havany.Mbola betsaka, manao tohivakana hatrany, raha ny olona mikaroka ny havany tsy hita tamin'ireny fotoana ireny, mijery ny ao amin'ny sampana vonjy taitran'ny hopitaly, mijery ny ao amin'ny tranom-paty, fa samy milaza ho tsy tompon'ireo razana tavela ao ireo avokoa izy ireny. Ny eo anivon'ny kaominina, amin'ny alalan'ny BMH, moa no voalaza fa manatanteraka ny fikarakarana ny fandevenana ireo razana ireo. Mikasika izay fikarohan' ny olona ny havany izay moa dia maro ny mbola nangataka tamin'ny mpamonjy voina ny hanokafana indray ny fikarohana ao amin'ny «Trading Center» etsy Analakely.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Fandrobana
Naloan'ny fanjakana ny karaman'ireo potika fananana
Nanampy ireo olona potika sy very fananana tamin'ireny fandrobana sy fandorana magazay ireny ny fanjakana. Noraisiny an-tanana, araka izany, ny fandoavana ny karaman'ireo mpiasa very asa tamin'ireny magazay ireny. Omaly hariva no nandoavana izany.Mpiasa manodidina ny 1000 avy amin'ireo toeram-pivarotana telo : Suprême Center sy Citic eny Behoririka ary Trading center eny Analakely, no indray naloan'ny fanjakana karama tamin'izany. Nomena 250 000 ariary isan'olona avy ireo mpiasa. Izany hoe vola mahatratra hatrany amin'ny 250 000 000 ariary no indray natokan'ny fanjakana namonjena an'ireo mpiasa ireo. «Faran'ny volana ny andro ka izay no tsy maintsy nandraisana fepetra haingana nanampiana ireo mpiasa ireo» hoy ny minisitry ny Varotra, Ivohasina Razafimahefa.Nosoritany fa izay no asa maika tsy maintsy nataon'ny fanjakana, fa mbola hodinihina ihany koa ny hanampiana azy ireo amin'ny fanafainganana ny fanodinana ny asa fivelomany. Ny avy ao amin'ny Zoom sy Cora moa voalaza fa efa nahazo ny anjara fanampiany.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Fandriampahalemana
Hanaja ny lalàna ny komandin'ny zandary vaovao
«Ny lalàna sy ny ara-dalàna no hajaina. Tsy misy afa-tsy izay no hatao». Izay no fanambaràna nataon'ny komandy ambonin'ny zandarimaria vaovao sady lehibe mpitarika ny Emmo/Nat, ny jeneraly Pily Gilbain, omaly, raha nanontanian'ny mpanao gazety izy teny amin'ny tobin'ny zandarimam-pirenena teny Ankadilalana. Nomarihiny tamin'izany fa tsy hifidy tavan'olona izy amin'ny fisamborana sy ny fanenjehana izay tsy manao ny tsy mety na mandika izay lalàna izay, na iza izy na iza. Na izany aza anefa dia notsipihany fa tsy mieritreritra ny hitifitra na hamono olona izy amin'ny fanatanterahana izany fa hijery ny hampanjakàna ny fandriampahalemana.«Ny famerenana ny filaminana sy ny fanohizana ny zavatra efa hita sy vitan'ny teo aloha, manatsara izany ihany koa no tanjona mba hahafahan'ny tsirairay sy ny vahoaka iray manontolo miasa sy manohy ny fiainany andavan’' andro», hoy izy.Nosoritany mazava tamin' izany fa . «Tsy midika ho tsy nahavita na tsy nahatan- teraka ny andraikiny ny teo aloha fa tsy maintsy misy ny fifanoloan-toerana eo amin'ny asam-panjakana. Ny fanatan- terahana azy no mety ho samihafa», hoy izy.Omaly ity komandy ambonin'ny zandarimariam-pirenena ity, ny jeneraly Pily Gilbain, dia efa nanao fisehoana teo anatrehan'ireo miaramila sy polisy ao anatin'ny Emmo/Nat tao amin'ny tobin'ny zandarimaria teny Ankadilalana.
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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MALAGASY
Vovao tapatapany
Tetsy sy teroa
Miha-miverina ny fiainan'ny mponina. Manomboka mamonjy ny fivelomany andavanandro ny mponina eto an-drenivohitra, omaly. Mivoha ny mpivarotra, ny banky, betsaka ny mpiantsena, miasa ny fiara mpitatitra, nisy ny birao nivoha. Efa manomboka misy sahady, araka izany, ny fitanjozoran'ny fiara. Ireo fivarotana lehibe ihany no mbola tsy misy sahy manokatra ny varavarany.Nilaharana ny biraon'ny Jirama. Matahotra ny ho tapaka jiro sy rano ny mponina ka nirohotra namonjy ny biraon' ny Jirama fandoavana faktiora. Saika filaharam-be no hita tamin'ireo masoivohon' ny Jirama, omaly teto an-drenivohitra. Izao rahateo ihany koa moa vao nandray ny karamany ny ankamaroan' ny mpiasa, na ny mpiasam-panjakana izany na ny mpiasa tsotra.Hita ilay sambo lay very. Tany amin'iny faridranomasin'i Mahanoro iny no niantsona ilay sambo lay kely «Banzai» very tamin'iny morontsiraka atsinanan'ny Nosy iny ny17 janoary teo. Velona soa aman-tsara, araka izany, ihany koa ilay teratany Frantsay lahy nitondra azy. Tratry ny fahasamponana tampoka teny ambony rano ny moteran'ny sambo kely nentiny, raha ny fanazavana azo, ka izay no nahatonga azy tsy nandrenesam-baovao intsony. Ary izy ihany no niezaka nanamboatra azy tao. Dia izao izy hita izao.Vidian-dafo ny menaka. Tsy mitsaha-mitombo ny vidin'ny menaka amin'izao fotoana izao. Isan'andro mihitsy izany fisondrotany izany satria raha 5 000 ariary ny iray litatra, omaly, dia tafakatra hatrany amin'ny 8 000 ariary any izy ankehitriny.Nangonin'i
Nirina RakotosonDate : 31-01-2009
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CULTURE
Interview
Naivo Raholdina : « Le kabary est une arme »
Suite aux évènements actuels, le président du Fikambanan'ny Mpianadahy Mianala (Fimpimi) explique son point de vue. Pour lui, le kabary tient un rôle important dans la vie politique malgache.
• Selon vous, qu'est-ce qui a vraiment mis de l'huile sur le feu, vu la tournure actuelle des évènements politiques ? Tout est venu dans leur langage et la manière dont ils ont dit certaines choses. Dimanche, le président de la République a encore repris la mauvaise habitude de ses prédecesseurs, dans son discours. Des propos dictatoriaux ont attisé le feu devant ses partisans. Ensuite, le premier ministre a aussi haussé le ton en proférant des mots irréfléchis, ordonnant soudainement l'arrestation du jeune maire, devenu le porte-parole du peuple. Deux «kabary» qui ont envenimé la situation déjà explosive. Par ailleurs, les deux camps n'ont pas pris le temps de prendre du recul, un repère pour le peuple et une issue favorable pour anticiper cette crise. • Quelle est votre lecture culturelle sur la politique actuelle ? Ici, je m’exprime en tant que président de l'association Fimpimi, laquelle a toujours soutenu l'idée de promouvoir, de défendre et de concevoir la culture malgache. Un dirigeant devrait toujours soigné son langage pour que le peuple ne saisisse pas à tort et à travers ce qu'il dit, car cela peut être très dangeureux. Tout doit se faire d’une certaine humilité et de la sagesse. Les deux protagonistes n'ont pas imaginé la tournure des évènements à la veille de la grande marche pour la democratie. C'est pour cela que la situation a tourné au vinaigre. La sagesse malgache a été bannie et c'est toujours la même histoire qui se répète. • Les Malgaches ont-ils une culture politique particulière ? Les Malgaches sont essentiellement des hommes du cœur. Faire une analyse profonde de la haute politique ne sert plus à rien, car à Madagascar il n'y a pas vraiment une structure politique définie. La culture politique figure parmi les cas récents et significatifs d’application du concept de culture à un champ particulier. Il y a usage abusif du terme, utilisé à tout propos et souvent préféré à l'« idéologie ». Ce qui n'est pas notre cas. Pour les Malgaches, le kabary est devenu comme un « tic » du langage. • Quel est le rôle de la culture dans ce concept ? La culture et la politique sont deux notions inséparables pour un pays. Seulement, aucun chef d'Etat n'a pas pris conscience de cela jusqu’à présent. La sagesse malgache, son humilité, ses sentiments, etc. comptent énormément. On ne peut pas développer un pays sans se préoccuper de cette valeur humaine transmise par un héritage culturel de chaque civilisation. Ce sont des concepts très importants. Andrianampoinimerina, en véritable orateur avait le respect de son peuple. Par ses kabary, il a toujours convaincu avec des idées claires. Ce qui a fait de lui un véritable leader au temps des Royaumes. Propos recueillis par
Date : 31-01-2009
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RéGION
Crise politique
Calme apparent à Tolagnaro
Les manifestations populaires ne semblent pas encore atteindre la région Anosy. Toutefois, des ultimatums anonymes se font entendre.
Le chef-lieu de la région Anosy est on ne peut plus calme, malgré les manifestations populaires dans tout Madagascar. Tolagnaro reste sereine.Les prétendants se cachent encore derrière des ultimatums anonymes et ne veulent pas dévoiler la face. La mobilisation des forces de l’ordre se fait quand même sentir à travers la ville de Tolagnaro afin de prévenir d’éventuelles manifestations. Toutes les banques ont fermé leurs portes pour la journée du mercredi 28 janvier, mais à part cela la vie prend son cours normal. Toutes les écoles et les services publics sont encore ouverts. « Les gens n’ont plus la tête à penser à une manifestation, tellement ils sont déjà frustrés par la difficulté de la vie à Tolagnaro. Ils n’ont plus le temps de se consacrer à d’autres choses», justifie un chauffeur de taxi. Tout ce qu’on entend jusqu’ici ne sont que des rumeurs et des ultimatums anonymes, comme par exemple le cas du magasin de stockage de riz de Tolagnaro, pour lequel « ls» ont prévu de le dévaliser la nuit du mardi. Mais cela a tourné à l’échec car les forces de l’ordre étaient déjà mobilisées autour du magasin pour assurer sa sécurité. Litige avec QMMPar ailleurs, le barrage routier érigé par les habitants contre la société Qit Minerals Madagascar (QMM), demeure et persiste sur la route de Mandena. Il s’agit pour eux de réclamer leur droit de la compensation de ces terres prises par QMM. Cette fois ci, ils sont déterminés à barrer la route jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse satisfaisante et tangible, suite à leur recommandation. Le fokonolona refuse toute tentative de négociation. Le comble dans l’histoire est que trois jours avant, le chef du fokontany Amparihy venait de signer un accord avec QMM pour le cas de ces paysans.Mais voilà que ces derniers remettent un nouveau barrage comme pour démontrer qu’ils ne sont pas du tout du même avis que le chef fokontany. Même les journalistes n’ont pas pu obtenir de plus amples informations, les manifestants les ayant tout de suite envoyé balader.
Rado AndrianantoandroDate : 31-01-2009
MIDI MADAGASCAR 31/01/09
A LA UNE (31/01/09)
CRISE. Le Département d'Etat américain et les Nations Unies, par le biais de leur porte-parole respectif, sont préoccupés par la situation à Madagascar.
Hillary Clinton et Ban Ki-moon contre la violence mais pour le dialogue
France. « La situation à Madagascar est très préoccupante », a déclaré le Secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet sur le plateau du Journal du monde de la chaîne de télévision privée LCI le 28 janvier dernier. « Tout est possible dans ce genre de situation car il y a beaucoup de manifestants, plusieurs dizaines de milliers », a-t-il souligné. Et de faire savoir la mise en place d' « une cellule de crise au Quai d'Orsay ». Chargée notamment de la sécurité des quelque 20.000 Français installés dans la Grande Ile. « Les autorités malgaches se chargent aussi de leur sécurité », a-t-il ajouté. En soulignant au passage que des mesures ont été déjà prises dans ce sens. Interrogé sur le sort du sommet de la Francophonie prévu à Antananarivo en 2010, le Secrétaire d'Etat français à la Coopération de reconnaître que « l'Organisation de la Francophonie pourrait revisiter sa décision si la crise venait à continuer ». Une manière de dire que l'accueil du sommet pourrait être retiré à Madagascar. « Un grand pays francophone », dixit Alain Joyandet.
Département d'Etat. La crise à Madagascar ne laisse pas non plus insensible l'Administration Obama. Le porte-parole par intérim du Département d'Etat américain, Robert A. Wood de faire la déclaration suivante: « Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la récente violence politique à Madagascar. Nous exhortons les dirigeants à Madagascar ainsi que le peuple malagasy à faire preuve de retenue et à éviter toute velléité de faire perdurer la violence. Nous lançons un appel en vue d'une reprise immédiate du dialogue entre les principaux acteurs politiques et le gouvernement. Les Etats-Unis réaffirment leur engagement envers le développement démocratique de Madagascar, tout en insistant qu'il faut restaurer le calme et le dialogue pour pouvoir poursuivre avec efficacité le développement. Nous espérons que les protagonistes dans ce conflit respecteront la Constitution de Madagascar au moment où ils tentent de résoudre leurs différends politiques ».
Nations Unies. Même préoccupation aux Nations Unies à New York. Le porte-parole de Ban Ki- moon de déclarer que « le Secrétaire général suit de près la situation à Madagascar, suite aux troubles graves et à la mort de dizaines de personnes survenus récemment à Antananarivo et ailleurs. Il exprime son inquiétude quant à la sécurité de la population et déplore les pertes en vie humaine. Le Secrétaire général appelle le gouvernement à donner la priorité absolue à la protection de la population. Il appartient aux parties malgaches de régler leurs différends par des moyens pacifiques et un dialogue inclusif. Les Nations Unies réitèrent leur offre de soutien au processus de dialogue et à la réconciliation nationale ».13 mai. Force est d'admettre que l'heure est assez grave pour que le Département d'Etat dirigé par Hillary Cliton qui a pourtant d'autres préoccupations et le Secrétaire général des Nations Unies qui n'est pas à foyer de conflits près, fassent des déclarations – presque similaires – à la même date. Celle du 29 janvier 2009. C'est-à-dire – et ce n'est certainement pas une coïncidence - la veille du grand rassemblement sur la Place du 13 mai où tout peut arriver.
Recueillis par R. O
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D’après le communiqué de la présidence transmis à la Rédaction, «le Président de la République, Marc Ravalomanana, accompagné d'une délégation ministérielle, est descendu à Toamasina, à Toliara, puis à Mahajanga, hier afin de s'enquérir des dégâts occasionnés par les pillages de ces trois derniers jours à travers l'île, et instaurer la paix sociale. Le Chef de l'Etat a constaté l'ampleur des dommages résultant des pillages et des incendies de magasins dans le Grand Port de l'Est, attestant que « de tels actes ont été commandités par des personnes malintentionnées». Le Président Ravalomanana a poursuivi en lançant un appel aux autorités locales à la reconstruction et à l'assainissement, de même qu'il a exhorté les habitants à préserver la paix sociale. «Conscient de la difficulté dans laquelle se trouve la population», le Chef de l'Etat a, par ailleurs, promis «un retour à la normale, grâce à la mobilisation efficace des membres des forces de l'ordre ». Après Toamasina, le Président Marc Ravalomanana a rejoint Toliara où il s'est également entretenu avec les habitants d'un quartier à un autre, leur assurant son soutien entier et garantissant une réinstauration rapide de la paix sociale. Le Chef de l'Etat a par la suite rencontré les hauts responsables de la sécurité régionale pour évoquer les actions de sécurisation à entreprendre. La même campagne de sensibilisation pour un retour à l'apaisement social a été lancée à Mahajanga par le Président de la République qui, une fois de plus, a invité la population à soutenir et appuyer les efforts des membres des forces de l'ordre. Selon le Président Ravalomanana, «des stratégies sont déjà mises en place afin qu'une telle situation ne se reproduise à l'avenir». Parallèlement, «le Programme Alimentaire Mondial et l'UNICEF sont actuellement à pied d'œuvre pour pallier aux risques de pénurie alimentaire», d'après le Chef de l'Etat. Revenant sur les émeutes et pillages occasionnés d'un bout à l'autre de l'île, le Président Ravalomanana a affirmé que «ces derniers se trahissent petit à petit et leurs identités sont peu à peu dévoilées», quoi qu'il en soit, devait poursuivre le Chef de l'Etat, « nous devons combattre les campagnes de désinformation et les rumeurs car celles-ci sont à l'origine de tels incidents ». Enfin, le Président de la République s'est entretenu avec les opérateurs économiques locaux afin de trouver des solutions à la distribution de riz et de PPN aux habitants».
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Politique
Plate-forme de l’opposition. Partis politiques, associations membres de la société civile et syndicats ont confirmé leur soutien à Andry Rajoelina, en signant une déclaration commune
Réunion au Carlton : pour une nouvelle République
Déclaration. Après avoir rencontré jeudi dernier le maire de la Ville des Mille, de nombreux partis politiques, issus de la Plate-forme de l’opposition, ont publié hier une déclaration commune, visant à montrer leur soutien à Andry Rajoelina, pour son projet d’instaurer un Régime de transition. Des représentants de la société civile, plusieurs associations, et des syndicats, ont également signé cette déclaration à l’Hôtel Carlton. D’après les Marson Evariste, Jean Lahiniriko, Alain Ramaroson, Pierre Houlder, Jean Max Rakotomamonjy, Benja Razafimahaleo et consorts, « le gouvernement actuel n’est plus capable d’assurer la sécurité des biens et des personnes à travers le pays ». « Transition : Vérité et Réconciliation nationale ». Tel est le mot d’ordre pour ce Comité de soutien d’Andry Rajoelina. D’après Jean Lahiniriko, « la mise en place de ce gouvernement de transition, dans un bref délai, est nécessaire, afin de dénouer la crise actuelle, de restaurer la paix civile, de relancer les activités économiques du pays, et d’instaurer la démocratie et les libertés publiques ». Discussion. Les partis politiques et les associations, signataires de cette « déclaration solennelle » ont donc montré leur soutien ferme à la volonté de Andry Rajoelina de diriger le régime de transition. Pour ce faire, ils ont donné mandat au jeune maire de la Ville des Mille, de mener, au nom de cette association de partis, toute discussion utile à la mise en place de ce régime. En outre, appel a été lancé au peuple malgache, « à œuvrer de manière solidaire pour exiger le départ immédiat des dirigeants actuels et pour mettre en place une nouvelle République, réellement démocratique et garante de l’intérêt général ». D’après Benja Razafimahaleo, « ce gouvernement de transition ne s’occupera pas uniquement de la réforme constitutionnelle, mais également de l’amélioration du paysage et de l’éthique politique à Madagascar, afin d’éviter une nouvelle crise politique ».
Davis R
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Politique
RESOLUTION DE CRISE. L'Etat en partenariat avec les bailleurs et partenaires techniques propose des solutions immédiates et sur le moyen terme en faveur des commerçants pillés.
250 000 Ariary/ tête pour les 1 000 employés victimes
La rencontre entre l'Etat et tous les opérateurs économiques détenant des boutiques dans les centres commerciaux pillés tels CITIC, Suprême Center, Trading Center et la galerie Zoom, dans la Capitale a porté ses fruits. Comme solution immédiate sur proposition de ces victimes, l'Etat vient d'octroyer une somme de 250 000 Ariary/ tête à leurs employés comptant en tout à peu près 1000 personnes. Ce coup de pouce servira à honorer les salaires que ces employés victimes doivent percevoir à la fin de ce mois-ci afin de subvenir à leurs besoins, a déclaré le ministre de l'Economie, Ivohasina Razafimahefa, lors de cette rencontre hier au ministère du Plan à Anosy.
Solution sur le moyen terme
Les opérateurs économiques victimes n'ont pas caché leur satisfaction face à ce soutien de l'Etat. « Notre personnel était très inquiet auparavant mais heureusement que l'Etat a répondu favorablement à notre revendication pour permettre d'honorer leur salaire », a témoigné Jaona, un commerçant chez Elite. Comme on l'a annoncé précédemment, ce n'est qu'une mesure prise par le gouvernement dans l'immédiat. Une deuxième rencontre se tiendra en fait lundi prochain entre les deux parties en vue de trouver ensemble une solution sur le moyen terme permettant de relancer au plus vite les activités de ces jeunes opérateurs victimes des actes de pillage. D'autant plus, ces derniers pour ne citer que ceux qui tiennent commerce chez CITIC et Suprême Center se constituent déjà en association dite Collectif des commerçants locataires dans ces centres commerciaux. Ce qui facilitera ainsi l'intervention de l'Etat. A part les emplois perdus, les marchandises de ventes et stocks placés dans 144 magasins ainsi que les matériels et mobiliers de bureau et commercial ont toutes été anéanties, a rapporté le président de l'Association, Andriambelomanana Aina.
Mise en place d'un fonds spécial
En fait, le dédouanement de leurs marchandises arrivées au port de Toamasina dans le plus bref délai constitue maintenant une priorité, a souligné le ministre Ivohasina Razafimahefa. Une collaboration avec les établissements financiers est aussi en vue suite à la demande des victimes sur les crédits à taux subventionnés par l'Etat pour servir de fonds de redémarrage de leurs activités. La mise en place d'un fonds spécial en leur faveur n'est pas en reste. Les opérateurs victimes des actes de pillage en provinces ne seront pas non plus délaissés, a précisé le Numéro Un de l 'Economie. Notons que les Représentants du Fonds Monétaire International et de l'ONUDI ainsi que le Coordonnateur national du PIC ont assisté à cette rencontre entre le ministère de l'Economie et les opérateurs victimes. Ces derniers réclament une exonération fiscale totale ou partielle à l'importation de la marchandise pour une quantité et une valeur équivalentes à celles perdues. Par ailleurs, le ministre de l'Economie rassure la population que l'Etat prendra ses responsabilités pour maîtriser l'inflation suite à ces troubles tout en assurant une meilleure disponibilité des produits de première nécessité afin de ne pas la laisser en aucun cas mourir de faim.
Navalona R.
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