> Société
Crise politique
Crise politique
Au moins 86 morts depuis samedivendredi 30 janvier 2009,
par Rakotoarilala Ninaivo
42 morts, 48 blessés et 92 arrestations, tel a été le résultat du décompte effectué par la gendarmerie nationale Malgache, après les échauffourées qui se sont déroulés à travers Madagascar.
Le chiffre de la gendarmerie ne tient pas compte, apparemment, des décès survenus hors de sa zone d’intervention, comme celle de la commune urbaine d’Antananarivo, qui a enregistré plus de 44 morts à la morgue de la HJRA, dont 39 morts calcinés dans un incendie lors des pillages à Analakely.
L’addition des deux bilans donne 86 morts depuis le samedi 26 janvier 2009.
Le décompte de la Gendarmerie a commencé depuis le samedi 26 janvier dernier et a été publié mercredi dernier. La gendarmerie nationale a obtenu un bilan dans 11 régions sur les 22 que compte la Grande Île. Il s’agit d’Analamanga, de Boeny, de Sofia, d’Atsinanana, de Diana, de Sava, de Haute Matsiatra, d’Amoron’imania, de Vatovavy Fitovinany, du Sud Ouest, et de Vakinankaratra.
Selon la gendarmerie, parmi les 11 régions, c’est le Sud Ouest qui a enregistré le plus de victimes avec 16 morts dont 11 électrocutés et 5 lors des pillages. Quant aux blessés, c’est la région Analamanga qui a battu le record avec 20 blessés.
Du côté des forces de l’ordre, aucune perte fatale n’a été enregistrée. Il y a eu seulement 2 blessés dans la région de Boeny.
42 morts, 48 blessés et 92 arrestations, tel a été le résultat du décompte effectué par la gendarmerie nationale Malgache, après les échauffourées qui se sont déroulés à travers Madagascar.
Le chiffre de la gendarmerie ne tient pas compte, apparemment, des décès survenus hors de sa zone d’intervention, comme celle de la commune urbaine d’Antananarivo, qui a enregistré plus de 44 morts à la morgue de la HJRA, dont 39 morts calcinés dans un incendie lors des pillages à Analakely.
L’addition des deux bilans donne 86 morts depuis le samedi 26 janvier 2009.
Le décompte de la Gendarmerie a commencé depuis le samedi 26 janvier dernier et a été publié mercredi dernier. La gendarmerie nationale a obtenu un bilan dans 11 régions sur les 22 que compte la Grande Île. Il s’agit d’Analamanga, de Boeny, de Sofia, d’Atsinanana, de Diana, de Sava, de Haute Matsiatra, d’Amoron’imania, de Vatovavy Fitovinany, du Sud Ouest, et de Vakinankaratra.
Selon la gendarmerie, parmi les 11 régions, c’est le Sud Ouest qui a enregistré le plus de victimes avec 16 morts dont 11 électrocutés et 5 lors des pillages. Quant aux blessés, c’est la région Analamanga qui a battu le record avec 20 blessés.
Du côté des forces de l’ordre, aucune perte fatale n’a été enregistrée. Il y a eu seulement 2 blessés dans la région de Boeny.
Conseil des ministres
Journalistes bâillonnés
vendredi 30 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo
Les journalistes voulaient particulièrement savoir si la TVM et la RNM auraient désormais le droit à l’indépendance et à l’impartialité vis-à-vis du régime.
« Non, je tiendrais un autre conseil des ministres demain (aujourd’hui) ». Telle a été la réponse du président de la République Marc Ravalomanana hier, au palais d’Etat d’Ambohitsirohitra, lorsqu’un journaliste malgache lui a demandé une autorisation de poser des questions.
La présidence de la République avait convoqué la presse pour couvrir le conseil des ministres tenu à Ambohitsirohitra hier. Avant la tenue du conseil, le président de la République a fait une déclaration à l’attention de la presse, lui demandant une franche collaboration. Une collaboration pour l’éducation de la population selon les dires du locataire d’Ambohitsirohitra.
Après avoir dit ce qu’il avait à dire, le Chef de l’Etat a demandé à la presse de quitter les lieux. Un des journalistes a cependant levé la main, pour demander une autorisation de poser des questions. Le président Marc Ravalomanana a refusé la demande en annonçant que demain, il y aurait un autre communiqué à transmettre. Le journaliste qui avait fait la demande est un journaliste malgache travaillant pour une société de presse étrangère. Il quittera Madagascar aujourd’hui pour rejoindre son lieu de travail habituel, et n’aura donc pas d’autre occasion pour interroger le président de la République.
Les journalistes venus à Ambohitsirohitra ont été très déçus de ce refus du locataire d’Ambohitsirohitra de répondre à toute question. Les journalistes voulaient particulièrement savoir si la TVM et la RNM auraient désormais le droit à l’indépendance et à l’impartialité vis-à-vis du régime.
> Politique
Relations France-Madagascar
Les précisions du ministère français
vendredi 30 janvier 2009
Les déclarations et affirmations du président Marc Ravalomanana relatives à Roland Ratsiraka comme étant le cerveau sinon l’instigateur des actes de vandalisme dans différentes localités de l’île sont apparemment fausses. Au point de presse électronique en date d’hier 29 janvier 2009, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes a fait des déclarations et répondu aux questions dont l’une parmi elles est rapportée ci-dessous :
− Question : Le président malgache Marc Ravalomanana a déclaré hier (NDLR : mercredi 28 janvier 2009) que c’était à la suite d’un entretien téléphonique avec Bernard Kouchner qu’il avait décidé de lancer des mandats d’arrêt contre deux responsables de l’opposition, Roland Ratsiraka et Dolin Rasolosoa, car le ministre les aurait désignés comme les "cerveaux" des actes de vandalisme de ces derniers jours. Confirmez-vous ce dernier point ?
• Réponse : Je démens formellement que Bernard Kouchner ait tenu de tels propos.
Lorsqu’il s’est entretenu par téléphone avec le président Ravalomanana et avec le maire de Tananarive, Andry Rajoelina, Bernard Kouchner a insisté sur le fait que seul le dialogue est à même de répondre aux attentes de la population malgache et de surmonter la crise actuelle, dans laquelle la France est totalement impartiale.
Concernant les Français présents à Madagascar, les consignes de prudence restent en vigueur. Nous invitons nos compatriotes à limiter leurs déplacements.
Par ailleurs, nous continuons de déconseiller tout voyage à destination de Madagascar.
Recueilli par Valis
Journalistes bâillonnés
vendredi 30 janvier 2009, par Rakotoarilala Ninaivo
Les journalistes voulaient particulièrement savoir si la TVM et la RNM auraient désormais le droit à l’indépendance et à l’impartialité vis-à-vis du régime.
« Non, je tiendrais un autre conseil des ministres demain (aujourd’hui) ». Telle a été la réponse du président de la République Marc Ravalomanana hier, au palais d’Etat d’Ambohitsirohitra, lorsqu’un journaliste malgache lui a demandé une autorisation de poser des questions.
La présidence de la République avait convoqué la presse pour couvrir le conseil des ministres tenu à Ambohitsirohitra hier. Avant la tenue du conseil, le président de la République a fait une déclaration à l’attention de la presse, lui demandant une franche collaboration. Une collaboration pour l’éducation de la population selon les dires du locataire d’Ambohitsirohitra.
Après avoir dit ce qu’il avait à dire, le Chef de l’Etat a demandé à la presse de quitter les lieux. Un des journalistes a cependant levé la main, pour demander une autorisation de poser des questions. Le président Marc Ravalomanana a refusé la demande en annonçant que demain, il y aurait un autre communiqué à transmettre. Le journaliste qui avait fait la demande est un journaliste malgache travaillant pour une société de presse étrangère. Il quittera Madagascar aujourd’hui pour rejoindre son lieu de travail habituel, et n’aura donc pas d’autre occasion pour interroger le président de la République.
Les journalistes venus à Ambohitsirohitra ont été très déçus de ce refus du locataire d’Ambohitsirohitra de répondre à toute question. Les journalistes voulaient particulièrement savoir si la TVM et la RNM auraient désormais le droit à l’indépendance et à l’impartialité vis-à-vis du régime.
> Politique
Relations France-Madagascar
Les précisions du ministère français
vendredi 30 janvier 2009
Les déclarations et affirmations du président Marc Ravalomanana relatives à Roland Ratsiraka comme étant le cerveau sinon l’instigateur des actes de vandalisme dans différentes localités de l’île sont apparemment fausses. Au point de presse électronique en date d’hier 29 janvier 2009, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes a fait des déclarations et répondu aux questions dont l’une parmi elles est rapportée ci-dessous :
− Question : Le président malgache Marc Ravalomanana a déclaré hier (NDLR : mercredi 28 janvier 2009) que c’était à la suite d’un entretien téléphonique avec Bernard Kouchner qu’il avait décidé de lancer des mandats d’arrêt contre deux responsables de l’opposition, Roland Ratsiraka et Dolin Rasolosoa, car le ministre les aurait désignés comme les "cerveaux" des actes de vandalisme de ces derniers jours. Confirmez-vous ce dernier point ?
• Réponse : Je démens formellement que Bernard Kouchner ait tenu de tels propos.
Lorsqu’il s’est entretenu par téléphone avec le président Ravalomanana et avec le maire de Tananarive, Andry Rajoelina, Bernard Kouchner a insisté sur le fait que seul le dialogue est à même de répondre aux attentes de la population malgache et de surmonter la crise actuelle, dans laquelle la France est totalement impartiale.
Concernant les Français présents à Madagascar, les consignes de prudence restent en vigueur. Nous invitons nos compatriotes à limiter leurs déplacements.
Par ailleurs, nous continuons de déconseiller tout voyage à destination de Madagascar.
Recueilli par Valis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire