mardi 4 février 2014

04/02/2014 // http://www.lexpressmada.com // Le Mapar recharge ses accus // L’opposition cherche un leader // Le général Ravalomanana plie son paquetage //Madagascar, ni économie, ni démocratie (Express Paiisien ) // Tirthankar Chanda RFI Madadagascar: crise de la gouvernance

 

Le Mapar recharge ses accus
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/le-mapar-recharge-ses-accus-3836
mapar
04.02.2014 | 8:38 Actualités, Politique0
Après quelques jours de repos, Andry Rajoelina reprend du service. Il a dirigé une réunion du Mapar et de l’AV7.
Retour au charbon. En attendant la proclamation des résultats officiels des législatives, la plateforme des partisans du président Rajoelina (Mapar), se sont réunis hier en fin d’après-midi. Une assemblée dirigée par l’ancien homme fort de la Transition.
Les informations officielles recueillies soutiennent que « la réunion d’hier concernait les préparatifs de la commémoration de la journée du 7 février 2009 ». D’après les explications, c’est la première fois depuis son retour à l’état de citoyen lambda que l’ancien homme fort de la Transition a dirigé une réunion de sa formation politique.
« Étant donné qu’il n’a pas été présent pour le démarrage des préparatifs, cette réunion a eu pour objet de le tenir au fait de l’avancée de la situation et pour finaliser l’organisation de la journée, notamment sur le point financier », a indiqué une source interne des partisans de Andry Rajoelina. Au delà de la commémoration de la journée sanglante qui a marqué la révolution orange de 2009, les questions d’ordre politique ont également tenu la part belle de la réunion d’hier à Ambodivona.
Une grande discrétion a entouré la réunion de Mapar. Au point que les journalistes n’ont pas été les bienvenus. Les ténors de la plate­forme ont par ailleurs été injoignables dans la soirée d’hier. D’après une source avisée, « cette réserve envers la presse est une manière de ne pas mettre en péril notre stratégie ».
La question des alliances de Mapar avec les autres entités composants l’Assem­blée nationale, notamment les indépendants, aurait été discutée, ainsi que la représentation de cette entité au sein du gouvernement.
Primeur
« Le Mapar ne lâchera pas le privilège de présenter le Premier ministre », affirme la source interne à cette plateforme. D’autres partisans de l’ancien Président de la Transition reconnaissent par ailleurs que la présidence de l’Assem­blée nationale a fait partie des sujets de discussions. Lors de l’inauguration de l’hôpital d’Andohatapenaka le 22 janvier, Andry Rajoelina a déclaré que l’une des raisons pour laquelle sa plateforme tente de séduire les indépendants pour une alliance est qu’elle a également dans le viseur le siège du président de la Chambre basse.
Les indiscrétions ont soutenu que le « Tanora malaGasy Vonona » (TGV), parti créé par l’ancien locataire d’Ambo­hitsorohitra revendique la primeur dans l’élection du président de l’Assem­blée nationale. Après avoir pris quelques jours de repos à Nosy-Be semble- t-il et non en Italie comme l’indique certaines sources, l’ex Chef de l’Etat compte probablement reprendre du service au sein de sa société. « Son bureau a été réaménagé », affirme la source informée. La politique ne sera pourtant pas loin, car le siège de Mapar se trouve dans le même bâtiment. Les indiscrétions ont en effet laissé entendre que dorénavant « Andry Rajoelina assistera à toutes les réunions de Mapar ». Une manière d’éviter d’être mis sur la touche.
Garry Fabrice Ranaivoson
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L’opposition cherche un leader
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/lopposition-cherche-un-leader-3823
04.02.2014 | 8:20 Actualités, Politique0
L’arène politique risque d’être une pétaudière. Depuis son élection, le Président de la République, Hery Rajao­nari­mampianiana, n’a eu de cesse de prôner l’ouverture. Dernièrement à Ivato vendredi, le Chef de l’État a déclaré que son gouvernement « sera le reflet de l’unité nationale ». Son initiative risque cependant de désarticuler l’échiquier politique.
« Après chaque élection législative, les groupes politiques d’opposition désignent un chef de l’opposition. À défaut d’accord, le chef du groupe politique d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors du vote est considéré comme chef de l’opposition officiel », dispose l’alinéa 6 de l’article 14 de la Constitution. La situation politique renforcée par
l’issue provisoire des législatives érige la mouvance Ravalomanana comme opposant naturel de l’actuel régime.
L’avancée des tractations présage cependant une percée des partisans du fondateur de la société Tiko au sein du prochain gouvernement. « En principe ceux qui veulent être considérés comme opposants ne devraient pas entrer dans le gouvernement », a déclaré Ranesa Firiana, juriste. Selon ses explications le rôle d’opposant impose d’être un contre pouvoir, de contrôler les dirigeants et de proposer une solution alternative à la politique de l’Exécutif.
Bras de fer
D’autres partis ayant provisoirement des représentants dans la Chambre basse, que l’opinion présente comme potentiels opposants, sont aussi en pleine tractation avec le Président de la République pour une éventuelle participation dans le nouveau gouvernement. « Les formations politiques qui le souhaitent peuvent s’aligner au rang d’opposants, même s’ils n’ont pas de député », a indiqué le juriste Firiana. Il souligne toutefois que la Constitution restreint la désignation de chef de l’opposition aux groupes politiques représentés au palais de Tsimbazaza.
Jean Louis Robinson lorgne le titre de leader des opposants. Son parti, Avana, ne sera pourtant pas représenté à l’Assem­blée nationale. L’ancien prétendant à la magistrature suprême est, par ailleurs, désavoué par la mouvance Rava­lomanana qui l’a soutenu durant les élections. « Il y a un silence des textes sur ce cas », a reconnu Ranesa Firiana.
« Lors de l’élaboration de la loi, il n’a pas été prévu le jumelage des législatives et de la présidentielle, encore moins que le candidat à la présidentielle soit désavoué par ses partisans », a expliqué le juriste. La ligne de l’opposition risque d’être déserte au sein de la Cham­bre basse ou du moins faible.
Garry Fabrice Ranaivoson

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Le général Ravalomanana plie son paquetage
 http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/le-general-ravalomanana-plie-son-paquetage-3818
GeneralRavalomanana
04.02.2014 | 8:44 Actualités, Politique0
Après avoir tenu les rênes de la gendarmerie nationale durant cinq années, l’officier supérieur est prêt à céder sa place. Un quinquennat bien rempli en termes de chauds événements.
Le Comman­dant de la gendarmerie nationale va tirer sa révérence. Le général Richard Ravalomanana a adressé une lettre au président de la République, Hery Rajaona­rimampianina, dans laquelle il a indiqué qu’il est disposé à céder ses fonctions à la tête de la gendarmerie nationale.
« Ma mission devrait prendre fin avec la période de Transition. Je veux être un exemple à suivre pour mes frères d’armes. Une place est faite pour être relayée », a-t-il confié sereinement à la rédaction lors d’un entretien privé.
Les dispositifs et mesures pris pour la gestion de l’ordre pendant la période transitoire sont différents de ceux utilisés lors d’un mandat présidentiel normal. « Pendant ces cinq dernières années, la conjoncture a été exposée à des débordements populaires. Raison pour laquelle nous avons interdit toute manifestation publique dans des endroits stratégiques », a-t-il rappelé.
Le général Richard Rava­lo­manana estime que celui qui va le remplacer aura des nouvelles idées pour maintenir l’ordre et la sécurité publique. « Je suis usé par le temps », a-t-il lancé à cœur ouvert, un sourire aux lè­vres. « Vous savez, ça n’a pas été facile d’être à la tête de la gendarmerie nationale, mais j’ai donné le meilleur de moi-même pour le pays. Je ne regrette rien de mes actes car, j’ai agi dans les intérêts de la population », a-t-il poursuivi.
« Je suis fier qu’on m’appelle le général Bombe ou Richard Bombe. Je n’y vois aucun problème », a affirmé l’officier supérieur.
Bombe, Richard Bombe
Ce surnom a été inventé par certains partisans de l’ex-Président, Marc Ravalo­manana, pendant la période transitoire durant laquelle le général Richard Ravalo­manana se trouvait encore à la tête de la circonscription de la gendarmerie nationale d’Analamanga. Les sympathisants de l’ancien Chef d’État ont été, à chaque fois qu’ils descendaient dans les rues, dispersés à  coups de bombes lacrymogènes, notamment, pendant les mouvements à Ambohijatovo.
« Ma mémoire parlait de terrorisme. Maintenant, des gens vont me donner raison car, on n’est pas arrivé là où on est si les forces de l’ordre n’avaient pas pris ces mesures durant ces cinq ans. Depuis 2009, j’ai toujours œuvré pour la lutte contre le terrorisme à Madagascar. Quelquefois, auparavant, on m’avait donné tort quand je prenais les mesures nécessaires, voire indispensables pour dissoudre ce dangereux phénomène. En dépit de ces critiques, j’ai toujours servi les intérêts de la population. Maintenir l’ordre et la sécurité publique dans la capitale était ma mission lorsque j’étais le commandant de la gendarmerie nationale d’Anala­manga. J’en suis fier, même si des gens, par mes actes, s’amusent à m’appeler le général Bombe », a-t-il précisé.
Le passage du général Richard Ravalomanana à la tête du commandement de la gendarmerie d’Anala­manga a été marqué par plusieurs événements chauds qui se sont produits dans la capitale. Les affaires de bombe artisanale, le retour avorté à Madagascar de Marc Rava­lomanana, et celui de son épouse Lalao Ravalomanana, ainsi que les différents attentats contre l’ex-président de la Transition Andry Rajoelina.
Lova Emmanuel

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CEDS – Une décénnie de formation d’excellence
 http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/ceds-une-decennie-de-formation-dexcellence-3825
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04.02.2014 | 7:45 Actualités, Politique0
Une ambition qui grandit au fil des années. Voilà ce qui résume les dix années d’existence du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) qui sont célébrées cette année. La traditionnelle soirée de présentation des vœux du Nouvel an organisée samedi au Carlton a été une occasion de mesurer, encore une fois, les étapes franchies par cette institution et de prendre les mesures de ce qu’elle a pu réaliser pour ceux y ont été formés et pour le pays. Ce sont dix années de rigueur dont le principal objectif a été de viser l’excellence dans les formations qui ont été données aux auditeurs.
« La jeune et grande famille du CEDS Madagascar a dû affronter et surmonter les obstacles de cinq ans de crise, mais a également su faire preuve d’audace, de courage pour repousser les limites, réveiller les consciences, interpeller les responsables. Tout au long de cette décennie, le CEDS  s’est toujours investi pour le développement en dispensant une formation de haut niveau, en organisant des débats innovants, souvent provocateurs, et en procédant à des échanges d’expériences  avec des pays amis », déclare Solofo Rasoa­rahona, délégué général du CEDS dans son discours.
Grande famille
Les sortants du CEDS forment à l’heure actuelle une grande famille, devenue un réseau regroupé  au sein de l’association des anciens auditeurs (ASACEDS). Durant les discours qui se sont succédé samedi, aussi bien la représentation de la neuvième promotion qui vient de sortir ainsi que celle des anciens n’ont pas manqué de souligner les acquis qu’ils ont obtenus grâce à cette recherche de l’excellence. « Le CEDS est un véritable temple de la démocratie permettant une discussion sans complexe. Au CEDS, les auditeurs peuvent dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas », a souligné le représentant de l’ASACEDS, citant, entre autres, le thème relatif au clivage côtiers-merina qui a été débattu au même endroit en 2011.
Solofo Rasoa­rahona n’a pas manqué d exhorter la nouvelle promotion « à être dignes de l’Institution qui fera d’eux des experts reconnus des plus hautes instances du pays ».
Mahefa Rakotomalala

 

Madadagascar: la crise de la gouvernance

 http://www.rfi.fr/afrique/20140203-madagascar-crise-gouvernementalite-courtin-hery-rajaonarimampianina

Vue du quatrier populaire d'Ambolokandrina. Antananarivo.
Vue du quatrier populaire d'Ambolokandrina. Antananarivo.
Bilal Tarabey / RFI

Par Tirthankar Chanda
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Madagascar, ni économie, ni démocratie

Par , publié le

La profonde crise politique dans laquelle la Grande île est plongée depuis 2009 a relégué le pays dans le peloton des Etats fragiles à l'instar du Mali ou du Niger. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/madagascar-ni-economie-ni-democratie_1320161.html#TEM67wyzt1r2P47d.99

Madagascar, ni économie, ni démocratie

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La profonde crise politique dans laquelle la Grande île est plongée depuis 2009 a relégué le pays dans le peloton des Etats fragiles à l'instar du Mali ou du Niger. 


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  http://www.lexpress.fr/actualite/madagascar-ni-economie-ni-democratie_1320161.html 


Madagascar, ni économie, ni démocratie

L'Express-il y a 16 minutes
Madagascar avec son retard de développement perd sur les deux tableaux. La démocratie ne s'enracine pas, de même pour le décollage-------


Madagascar, ni économie, ni démocratie

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Madagascar, ni économie, ni démocratie

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