mercredi 12 février 2014

12/02/14 http://www.lexpressmada.com // Hery Rajaonarimampianina : « C’est moi qui nomme le Premier ministre » /// Primature Le président face à son premier grand défi

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l'accés aux articles en ligne est des plus cahotique Espérons  que cela s'arrange bientot
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Bien entendu indispensable de commencer par lire presse malgache
le lien précédent renvoie au tag actu Google Madagascar
avec article site http://www.afrik.com qui ne semble pas étre du a média malgache ? 
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Hery Rajaonarimampianina : « C’est moi qui nomme le Premier ministre »
article pas encore accessible en ligne
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Primature – Le président face à son premier grand défi
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/primature-le-president-face-a-son-premier-grand-defi-4488
conference
12.02.2014 | 8:54 Actualités, Politique0
Redoutable expert-comptable, la carrière professionnelle du Président est louée par ses pairs. Quid de sa compétence à la présidencede la République ?
Presque un novice sur la scène politique nationale, Hery Rajaonarimampianina est actuellement confronté à son premier grand défi politique en tant que Chef d’État et devrait donc faire ses preuves. Dans la mesure où la majorité parlementaire est conçue pour être « absolue », en attendant donc un éventuel avis de la Haute Cour Constitutionnelle sur l’article 54 de la Constitu­tion, l’ancien ministre des Finances et du Budget doit faire un choix sur lequel repose sa réputation politique et l’avenir de tout un peuple. L’équation  que le Président devrait résoudre est simple. Soit il confirme sa rupture avec le MAPAR d’Andry Rajoelina pour
former une alliance avec d’autres entités politiques, assurant a priori une formation de gouvernement de rassemblement, soit il décide de revenir aux sources et de céder aux pressions et revendications du MAPAR au risque de compromettre les prochaines négociations avec les bailleurs de fonds en vu d’un retour des coopérations financières.
Le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale n’accepteraient jamais de négocier avec un gouvernement dirigé par un ancien « putschiste » alors que le MAPAR d’Andry Rajoelina, sorti majoritaire à l’issue des législatives, fait le forcing pour proposer un Chef du gouvernement issu de la révolution orange de 2009. « Soit le Président décide de régler son contentieux avec sa famille politique, soit il choisit de résoudre les problèmes économiques du pays », a déclaré un diplomate influant auprès de la Communauté internationale. Les États-Unis ont réitéré leur position par l’intermédiaire de Linda-Thomas Greenfield. « Les États-Unis ne cautionneraient jamais un gouvernement mis en place à la suite d’une action militaire. Nous souhaitons un gouvernement inclusif qui reflète la réconciliation nationale. La démocratie est un processus mais non pas une finalité », a affirmé hier la Secrétaire d’État américain Adjointe chargée de l’Afrique lors d’une visioconférence au Centre de presse d’Antsa­kaviro. Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, a félicité Hery Rajaonarimam­pianina pour son intention de rompre avec le passé. Va-t-elle regretter sa déclaration  Attendre et voir !
Entente
Le passé politique du Président est très…récent. Il faisait partie des hommes de confiance d’Andry Rajoelina lorsqu’ils dirigeaient ensemble le régime de la transition.  Alors ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonari­mampianina détenait des grands secrets de l’ancien régime de fait.  Actuellement élu au sommet de l’État, il a initialement eu l’intention de se départir du poids et sortir de l’ombre de son ancien mentor. Les preuves   Voulant tourner totalement la page, il n’est plus entouré des grands manitous de l’ancienne Présidence de la transition. Une fois installé à Ambohitsorohitra, il s’est séparé du Secrétaire Général de la Présidence et le Direc­teur de cabinet, a dissout les Forces d’Intervention Spéciales et la Direction de la Sécurité du Territoire.  Selon des indiscrétions, le Président est tenté de faire machine arrière pour céder aux pressions du clan Rajoelina.
Dans la mesure où la majorité relative est adoptée pour la désignation du futur Premier ministre, la proposition de ce dernier  revient donc au MAPAR. L’article 54 de la Constitution stipule que le Président de la Répu­blique nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaires à l’Assemblée Nationale.
Quelle que soit l’identité du futur locataire de Mahazo­arivo, l’objectif principal du gouvernement demeure le même, c’est-à-dire les négociations avec les bailleurs de fonds en vue du retour des aides financières. Bon nombre d’observateurs estiment que pour les intérêts du
pays, chaque partie devrait faire des concessions. Pour faire la paix avec son ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et il devient notre associé, nous rappelle la légende Nelson Mandela.
Une personnalité appréciée par le Président Hery Rajao­nari­mam­pianina, l’ancien Président de la transition Andry Rajoelina et l’ancien Président Marc Ravalo­manana.
Lova Emmanuel
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 ‏@sainagasydadabe


Marie Audran 
Sécurité à Nosy Be journal Afrique de 6h30 ( 3h30 TU)

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