lundi 10 février 2014

10/02/14 http://www.lexpressmada.com/ Mouvance Ravalomanana HVM – Négociation au point mort /// Manifestation – La préfecture se mure dans le silence


Manifestation – La préfecture se mure dans le silence

10.02.2014 | 8:08 ActualitésPolitique0
Des questionnements s’imposent. L’association des vicitimes du 7 février 2009, organi­sateur de l’événement commémoratif de la journée vendredi a eu l’autorisation de la préfecture de police pour faire notamment « une grande marche» allant du gymnase couvert de Mahamasina à la stèle en l’honneur de ceux qui sont tombés il y a cinq ans à Ambohi­tsirohitra.
Dans l’autorisation délivrée par le responsable de la préfecture, l’AV7 a également été autorisée à occuper la moitié de la chaussée pour « sa grande marche ». Aucun incident n’a été recensé durant la journée d’hier. Les organisateurs se sont particulièrement attachés à éviter tout débordement ou bévue en engageant un batail­lon de sécurité civile pour encadrer l’événement qui s’est déroulé dans le calme. Malgré la discipline des participants à la commémoration, les forces de l’ordre sont également restés sur le qui-vive.
La « grande marche » de ven­dredi est la première manifestation de ce type et de cette envergure ayant été autorisée depuis le début de la Transition, même pour les événements de commé­moration. Un fait que Benjamin Vaovao, ancien membre de la Haute autorité de la Transition (HAT) a concédé jeudi à Ambohidahy.
Questionné sur les raisons de cette autorisation lors d’une conférence de presse à Ankadi­lalana jeudi, le colonel Florens Rakotomahanina, commandant de l’État major mixte opérationnel de la région Analamanga (EMMO-REG) a indiqué que, « nous ne sommes que des éxécutants. Il faut demander au responsable de la préfecture de la capitale ».
Contacté à maintes reprises pour un éclaircissement sur le sujet, le préfet de police d’Antananarivo est pourtant resté injoignable. L’interdiction des manifestations s’est intensifiée durant la période électorale. Jeudi, le commandant de l’EMMO-REG s’est pourtant réjoui du fait que les forces de l’ordre ont réussi leur mission de sécurisation du processus électoral.
Garry Fabrice Ranaivoson
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Mouvance Ravalomanana HVM – Négociation au point mort
10.02.2014 | 8:07 ActualitésPolitique0
Les négociations entre la mouvance Ravalomanana et le parti présidentiel Hery Vaovaon’ny Madagasikara (HVM) sont au point mort, a confié hier Guy Rivo Randria­narisoa. Il a souligné qu’il n’y avait plus aucun contact, ces derniers temps, entre les deux parties, avant d’ajouter que le HVM peut encore être occupé à réfléchir sur le nom du futur Premier ministre. La mouvance Ravalomanana et le HVM sont entrés en contact il y a plusieurs jours, dans le but de former une alliance politique au niveau de la prochaine Assemblée nationale. Les observateurs craignent un échec de cette tentative d’alliance, d’autant plus qu’un rapprochement entre le HVM et le MAPAR se fait actuellement en coulisses.
Deuxième force politique
Par ailleurs, Marc Ravalo­manana est sorti de son silence et a félicité les nouveaux députés de sa mouvance pour leur élection. Avec vingt chaises obtenues, cette dernière est devenue la deuxième force politique du pays, après le MAPAR d’Andry Rajoelina. L’ancien Chef d’État malgache a également confirmé Roland Ravatomanga à la tête de la mouvance Ravalomanana.
C’était lors d’une intervention téléphonique qu’il avait effectuée vendredi dernier à Bel’Air. Roland Ravato­manga, Me Hanitra Razafi­manantsoa, Olga Ramalason, Manandafy Rakotoniriana, Guy Rivo Ran­drianarisoa et Benja Andria­mi­hanta étaient présents à l’occasion. Le lendemain, samedi, Marc Ravalo­manana s’est exprimé en direct de l’Afrique du Sud sur la place de Magro de Behoririka.
Lova Emmanuel

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A chaud
10.02.2014 | 8:03 ActualitésPolitique0
Élections partielles
La Commission électorale nationale indépendante (CENI-T) présentera au conseil du gouvernement prévu mardi, une propo­sition de calendrier pour les élections partielles au niveau des quatre circons­criptions électorales, où les résultats ont été annulés par la Cour électorale spéciale (CES). Trois dates seront proposées, si l’on en croit les informations recueillies. La tenue de ces élections partielles devront se faire au plus tard en mai.
 Interprétation
Les informations recueillies auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC) indiquent que jusqu’à hier, aucune saisine pour inter­prétation de l’article 54 de la Constitution n’a été reçue auprès du greffe de cette entité sise à Ambo­hidahy. Jean de Dieu Maha­rante, coordonnateur de la plate­forme des parti­sans de Andry Rajoelina, ex-prési­dent de la Transi­tion (Mapar), a pourtant soutenu, lors de la procla­mation des résultats offi­ciels des législatives, jeudi, qu’ils avaient été informés de l’existence d’une démarche faite par Hery Rajaonari­mampianina, président de la République, pour interprétation de la dispo­sition constitutionnelle.
 Partie démocrate
Devant la presse, les mem­bres du groupe de Parti démocrate chrétien (UDECMA) a soutenu qu’il devrait y avoir une révision de la Constitution. Ils ont, par ailleurs, soutenu que le salaire des hauts respon­sables étatiques devrait être revu à la baisse, tandis que celui des maires et des « chefs fonkontany », devrait con­naître une nette aug­men­tation.

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