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dimanche 1 juin 2014
Ile Maurice biodiversité en trompe l'oeil Le Monde Sup Sciences 28 mai 20014
28 mai 2014
Environnement
laboratoire de biodiversité
Sur cette île de l'océan Indien, les
écosystèmes terrestres sont si dégradés que les gestionnaires, publics
ou privés, n'hésitent plus à tester des techniques de conservation
extrêmes pour tenter de les sauver
De son promontoire en
bois, petite excroissance discrète au-dessus de la canopée, du lagon et,
par-delà, des côtes verdoyantes de l'île Maurice, Nicolas Zuël, la
trentaine et la coupe au bol, s'amuse d'une question posée : " Vous savez, ici, on n'a jamais eu trop de chances avec le contrôle biologique. "
La sortie est spontanée. Et complètement décalée puisque son auteur,
responsable faune au Mauritian Wildlife Foundation (MWF), travaille sur
l'île aux Aigrettes, un site où justement des tortues géantes venues des
Seychelles (1 700 kilomètres plus au nord) ont été introduites pour
ranimer un écosystème zombie. Difficile néanmoins de contredire le jeune
homme.
Car si Maurice est l'une des terres les plus tardivement
colonisées par l'homme - en 1598 par les Hollandais -, elle est aussi
l'une des plus abîmées écologiquement. Le matin même, Vincent Florens,
écologue à l'université de Maurice, cheveux longs et couvre-chef
d'aventurier, le rappelait d'un autre point de vue situé de l'autre côté
du lagon, au sommet du mont Camisard : " A Maurice, 95 % des habitats terrestres ont été détruits par les plantations de cannes à sucre - 70 % de la surface de l'île - et par la pression démographique ", soit 648 habitants au kilomètre carré contre 113 en France. Un délabrement qui, autant le dire tout de suite, ne saute pas aux yeux. " Les Mauriciens réagissent comme vous, explique Christine Griffiths, la jeune gestionnaire irlandaise d'une parcelle privée du mont Camisard, " la vallée de l'Est ".
Ils voient du vert, des oiseaux, de la variété et ne comprennent pas
pourquoi on leur parle de dégradation de la biodiversité. Mais c'est
parce qu'ils ne discernent pas ce qui est originaire de l'île de ce qui
ne l'est pas. " Pas étonnant vu que tout ce qui se remarque ici,
tout ce qui prolifère, tout ce qui est banal est le fruit d'une
introduction biologique, volontaire ou non. Ainsi les martins
tristes, ces oiseaux sombres fréquents comme les pigeons à Paris, sont
le fruit du premier essai de lutte biologique de l'histoire moderne.
Originaires d'Inde, ils ont été introduits en 1762 par les Français
pour contrôler les populations de sauterelles qui ravageaient les
plantations. " Un succès mais qui s'est toutefois soldé par la
prolifération des martins, peut-être au détriment d'oiseaux endémiques,
même si cela reste à démontrer. Attention ! Sous votre pied ! ", s'interrompt Vincent Florens. Sous mon pied, un escargot gros comme le poing et pourvu d'une épaisse coquille conique. C'est l'escargot géant d'Afrique (Lissachatina fulica).
Introduite (sans succès) pour soigner les douleurs de poitrine de la
femme d'un gouverneur au début du XIXe siècle, l'espèce a proliféré, au
détriment des mollusques locaux et des cultures. Un problème que les
autorités mauriciennes ont tenté d'endiguer dans les années 1960 en
introduisant deux autres espèces d'escargots carnivores, l'une
africaine, l'autre américaine, censées manger les jeunes Lissachatina. " Mais cela n'a jamais fonctionné, continue Vincent Florens, ce qui n'a pas empêché le gouvernement mauricien de protéger ces deux espèces pendant plus de trente ans... " Jusqu'à
ce que des scientifiques, comme le malacologiste australien Owen
Griffiths, démontrent, en 1991,que les estomacs des escargots
carnivores contenaient à peu près tout sauf de la Lissachatina. " En tentant de réguler une espèce invasive, on en avait ajouté deux autres. " Une goutte dans l'océan des espèces introduites à Maurice, notamment dans le règne végétal. " Il y a une raison historique à cela, poursuit le chercheur : le jardin de Pamplemousses. "
Créé par les Français en 1770, ce jardin botanique a permis
d'acclimater beaucoup d'épices et de plantes comestibles (75 %) ou
produisant de belles fleurs. Ainsi, la liane de cerf (Hiptage benghalensis)
ou encore le goyavier de Chine (Psidium cattleianum) ont-ils été choyés
et plantés sciemment dans les jardins de Maurice avant de devenir des
problèmes. " Elles étouffent les plantes indigènes et, pire, le goyavier attire en forêt les cochons ", animaux eux-mêmes introduits au XVIe siècle par les Hollandais, pour faciliter le ravitaillement des navigateurs. "
Du coup, même les 5 % d'habitats terrestres non détruits sont très
dégradés, éclatés en confettis et envahis aux deux tiers par des espèces
étrangères ", poursuit l'écologue.D'après les estimations,
seul 1,2 % du territoire, soit à peine 30 km2, est encore dominé par
des espèces indigènes. Résultat : 80 % des espèces endémiques sont en
voie d'extinction. " Voilà pourquoi, ici, on tente un peu tout pour empêcher l'homogénéisation du milieu, reprend le chercheur. On n'a plus grand-chose à perdre. "
Les premiers programmes innovants débutent dès les années 1930 avec la
mise en place de microréserves, les Conservation Management Areas (CMA),
des parcelles de forêts protégées d'un enclos et désherbées dès que
nécessaire. Gérés principalement par le Service de conservation des
parcs nationaux (NPCS), ces CMA, une vingtaine aujourd'hui, couvrent
près de 300 hectares et servent de refuges à plusieurs espèces
endémiques. D'un geste délicat, Christine Griffiths ouvre une
barrière et, par là même, la voie vers l'une des zones les mieux
conservées des terrains privés qu'elle a en gestion. " Ici, une nouvelle espèce a été découverte ",
s'enthousiasme Vincent Florens. Cette forêt d'altitude est aérée, très
différente de l'impénétrable végétation mauricienne décrite par les
premiers Hollandais. " Les plantes invasives poussent très rapidement, reprend Christine Griffiths. Elles aiment la lumière et profitent de la moindre trouée pour s'implanter. " Ce qui empêche les plantes natives, plus lentes, de pousser. "
Et pour ne rien arranger, nos études ont montré que l'arrachage
systématique des plantes invasives avait tendance à aggraver la
situation à cause du piétinement, qui détruit les jeunes pousses
d'espèces natives. " Ce type de constat a amené la jeune femme
et son patron, Owen Griffiths (de simples homonymes), à tester de
nouvelles approches de conservation sur des terres acquises dans le
milieu des années 2000. La vallée de l'Est donc mais aussi Ebony Forest,
où des associations d'essences forestières à croissance rapide,
capables de faire de l'ombre sans couvrir le sol, sont évaluées afin de
réduire le coût de gestion. " Ah mon bébé ! ", s'exclame Vincent Florens en enlaçant un tronc rachitique. Plutôt une tige en fait. Un Harungana, une
plante invasive pour Christine Griffiths, indigène et précieuse aux
yeux de l'écologue. Selon lui, il s'agit d'une plante pionnière,
mentionnée par les premiers botanistes de l'île, qui prolifère dans les
premiers stades du développement forestier mais qui disparaît au bout de
vingt à trente ans. " C'est un classique de l'écologie forestière ", insiste-t-il sans convaincre la jeune Irlandaise. " Cette plante est un cauchemar, elle prolifère dès qu'il y a une trouée. Nous l'enlevons systématiquement. " Les vérités en écologie sont ainsi : discutables. Nous
faisons ensuite marche arrière, dans l'espoir, complètement vain,
d'échapper aux moustiques. Sur le chemin du retour, nous croisons des
techniciens, une bouteille remplie de peinture à la main. " Du désherbant, indique l'Irlandaise. Depuis
quelques années, sur nos terres, nous n'arrachons plus les plantes
invasives, nous les blessons et couvrons leur blessure avec un
désherbant coloré, pour voir la zone d'application. Puis nous laissons
les plantes pourrir sur pied. " Elles continuent ainsi à faire de
l'ombre, servent d'habitats aux insectes et se changent, après
décomposition, en nutriments. Testée depuis quelques années, la pratique
a fait ses preuves et diminue par trois les coûts de gestion. Pourtant,
elle a du mal à s'implanter dans les parcs nationaux. " Cela doit en arranger certains de payer plus qu'il ne faut ", insinue Vincent Florens qui, en 2013, a posé ouvertement la question, s'attirant les foudres des autorités. " Les pratiques sont juste lentes à évoluer ", rétorque Christine Griffiths. Le début d'un autre débat, et donc d'un autre festin des moustiques. " A Maurice, plusieurs écoles de pensée de la conservation s'affrontent, expliquera plus tard Stéphane Buord, directeur scientifique du Conservatoire botanique national de Brest. Il
y a la logique du gestionnaire, du forestier, du NPCS qui, dans son
parc, plante les espèces qui lui semblent intéressantes, la logique de
l'écologue qui réfléchit en termes de dynamiques lentes des milieux et,
enfin, il y a le Mauritian Wildlife Foundation qui tente de reconstruire des habitats ", comme
d'autres construisent des maisons avec un jeu de construction.
L'histoire de cette organisation non gouvernementale (ONG) commence dans
les années 1970 avec un coup de poker qui a fait entrer Maurice dans
l'histoire mondiale de la conservation. A l'époque, un oiseau de
proie, le faucon crécerelle de Maurice, est en phase d'extinction à
cause de l'insecticide DDT. Seuls quatre individus sont répertoriés,
dont une femelle. La décision, alors, est prise de récupérer leurs œufs
pour les faire éclore en incubateur, élever les oisillons et les faire
se reproduire en captivité. Un succès : un demi-millier d'individus
volettent aujourd'hui à Maurice. De quoi donner des ailes à certains qui
fondent le MWF en 1986 et sauvent de l'extinction d'autres oiseaux,
comme le pigeon des mares ou encore la perruche de Maurice. C'est par ce
biais que le MWF s'est par la suite posé la question des habitats,
appréhendés de façon singulière par l'ONG, notamment à l'île aux
Aigrettes. Ce plateau corallien de 25 hectares est posé sur le
lagon, à quelques minutes en bateau de Mahébourg, au sud-est de Maurice,
et sa gestion est déléguée au MWF depuis les années 1990. " Ce site était intéressant à plus d'un titre, explique Nicolas Zuël en descendant de son promontoire. D'abord, il contenait quelques ébènes blanches, une espèce végétale très menacée à Maurice. "
En outre, il était proche de la côte et avait des berges en forme de
surplomb, ce qui le rendait difficile d'accès pour les espèces invasives
de Maurice. En théorie, un simple travail de nettoyage et d'éradication
devait ainsi permettre de restaurer le milieu. En pratique, rien de tel
: l'écosystème originel ne reprenait jamais le dessus. Les graines d'ébènes blanches tombaient au sol, parfois germaient, mais mouraient dans la foulée. " L'écosystème paraissait vivant mais il n'était pas fonctionnel, continue le jeune Mauricien. Il lui manquait quelque chose. " Mais quoi ? La
réponse a été trouvée au terme d'une série d'observations : d'abord,
l'ébène blanche ainsi que d'autres espèces partageant le même habitat
sont hétérophiles, c'est-à-dire que les feuilles situées à proximité du
sol sont différentes en forme et en couleur de celles situées en
hauteur. Un trait évolutif qui apparaît souvent pour lutter contre les
brouteurs. Ensuite, dans une grotte de l'île, les chercheurs mettent au
jour les os datant de plusieurs milliers d'années d'une espèce de tortue
endémique de Maurice. Des tortues géantes sur la carapace desquelles,
ont raconté les Hollandais, huit à neuf personnes pouvaient s'asseoir
pour prendre leur repas... non sans avoir pris auparavant soin de les
déguster jusqu'à la dernière en 1844. De ce double constat est
née l'hypothèse que les tortues pourraient être nécessaires au
fonctionnement de l'écosystème mort-vivant de l'île aux Aigrettes. Faute
de pouvoir ressusciter les espèces disparues, le MWF songe à introduire
une espèce analogue capable de remplir la même fonction. Un plan très
discuté, mais que le MWF met à exécution en 2000. Quatre tortues
géantes des Seychelles sont alors introduites. " Un succès sans précédent, raconte Christine Griffiths, qui a effectué sa thèse sur le sujet. D'abord
parce que les tortues se sont mises à brouter les plantes invasives et
ensuite parce que, en mangeant les fruits mûrs tombés au sol, elles ont
permis la dissémination des graines qui ont germé mieux et plus vite. "" La preuve, intervient Nicolas Zuël, en désignant une touffe bien serrée de tiges, presque des troncs : elles sont issues d'une crotte de tortues. " Ces reptiles sont désormais au nombre de 21 sur l'île, tous introduits à l'âge adulte. L'expérience est si probante que des réintroductions de tortues sont en cours dans d'autres îles mauriciennes. " En théorie, elles pourraient être introduites sur l'île principale, poursuit Christine Griffiths. Mais c'est délicat à cause des vols observés dans les élevages. "
La présence des tortues ne règle pas tout puisque certaines plantes
invasives ne sont pas broutées. Comme les queues-de-rat qui forment des
parterres compacts qu'il faut arracher à la main. " Et puis d'autres espèces invasives poussent en haut de la canopée, hors de portée des tortues, poursuit Nicolas Zuël. Leurs graines sont apportées par les oiseaux venus de Maurice. " Qui côtoient ceux réintroduits par le MWF.
" Notre objectif est de reconstruire brique par brique l'écosystème de
cette île. Nous avançons en découvrant les problèmes au fur et à mesure.
"Après les tortues et autres reptiles, les passereaux, le
MWF travaille sur les oiseaux marins, dont le guano serait un bon
fertilisant. " Le problème, critique Vincent Florens, c'est
que des libertés sont prises avec l'écologie. Certaines espèces,
notamment des plantes indigènes d'intérêt surtout ornemental, n'ayant
jamais poussé dans cet îlot, y sont plantées, ce qui transforme
l'écosystème en jardin. Rien ne dit que ces introductions ne poseront
pas à terme des difficultés. " A ce jour, rien ne permet non plus
d'affirmer que l'écosystème sous perfusion de l'île aux Aigrettes
parviendra un jour à l'équilibre. Viviane Thivent
Le jardin de Pamplemousses
n'est pas un champ d'agrumes. Il s'agit d'un jardin d'acclimatation de
25 hectares créé au XVIIIe siècle par Pierre Poivre dans le nord de
l'île Maurice. Un lieu historique, le plus ancien jardin d'acclimatation
de l'hémisphère Sud, puisque c'est grâce à lui que le monopole sur les
épices des Hollandais a pu être levé. Aujourd'hui pourtant, le jardin,
qui abriterait 600 espèces d'arbres dont 80 de palmiers, n'est plus ce
qu'il était. Comme l'explique le paysagiste français Gilles Clément qui,
il y a une dizaine d'années, a été chargé par l'ambassade de France de
faire un diagnostic du site, " à l'époque, il n'y avait quasiment plus d'écriteaux pour les plantes, le choix des aménagements était très discutable. En somme, il s'agissait plus d'un lieu de promenade pour les touristes que d'un jardin botanique ".
Sans
parler de l'idée, régulièrement remise sur le tapis, de créer, au sein
du parc, un mausolée à la mémoire de Sir Seewoosagur Ramgoolam, le père
de la jeune nation mauricienne. " A cela s'ajoutent des problèmes de gestion d'espèces nuisibles ", souligne Vincent Florens, de l'université de Maurice. " Comme les termites ou des escargots aquatiques ", précise un guide du parc. Des escargots du genre Pomacea,
dont la prolifération dans les bassins du jardin a détruit les célèbres
nénuphars victorias. Aujourd'hui, seul un tiers de la surface de ces
bassins en est encore couvert. A ce jour, des plans de restauration sont
à l'étude, dont un projet français" de partenariat pour l'accueil des publics et la communication du jardin ", insiste l'ambassade de France. Aucune
décision n'a, pour l'heure, été prise. A noter que le site abrite aussi
un élevage de tortues géantes des Seychelles, une étrange manie à l'île
Maurice. V. T.
Le Conservatoire de Brest, providence des tropiques
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
• Mis à jour le
|
Par Viviane Thivent
D’ici à trois mois, Cylindrocline lorencei,
une plante endémique de Maurice mais éteinte depuis les années 1990,
pourrait être replantée sur l’île. Une résurrection que l’on doit à la
Bretagne, et plus particulièrement au Conservatoire botanique national
(CBN) de Brest. « Dans les années 1970, un
botaniste de notre conservatoire, Jean-Yves Lesouëf, s’est mis en tête
de récolter, un peu partout dans le monde, les graines de plantes
menacées d’extinction, ce qui était à l’époque une démarche très
novatrice », explique la biologiste Catherine Gautier. Dans ce contexte, il passa par Maurice et recueillit quelques graines de Cylindrocline
qu’il envoya à plusieurs jardins botaniques dans le monde. Aucun ne
parvint à faire germer ces graines, à l’exception du centre de Brest
dont les plants ne donnèrent toutefois pas de graines fertiles. TECHNIQUES DE MULTIPLICATION IN VITRO
Dans les années 1990, en utilisant des techniques de multiplication
in vitro, les chercheurs du CBN de Brest et de l’Institut national de la
recherche agronomique (INRA) de Ploudaniel (Finistère) ont réussi à
multiplier certaines cellules de la graine et à obtenir quelques plants
viables. « En 2008, lors d’un colloque organisé à la Réunion, nous
avons eu l’occasion de rencontrer des représentants du service de
conservation de l’île Maurice [NPCS], raconte Stéphane Buord, directeur scientifique du CBN de Brest. L’idée a alors germé d’orchestrer un retour. »
En 2011, une première salve de plants multipliés à Brest a été envoyée à
la pépinière Robinson de Maurice. Un financement participatif vient de
plus d’être lancé pour permettre un second envoi. En l’état, le CBN de Brest possède dans ses réserves de quoi
multiplier une trentaine d’espèces endémiques de Maurice, disparues ou
en voie d’extinction. Parmi elles, Dombeya mauritiana, dont il
ne restait que des boutures mâles, incapables de se reproduire, mais
pour laquelle, en appliquant un traitement hormonal adapté, des
chercheurs du CBN de Brest sont parvenus, en 1993, à créer des plantes
femelles qui, après pollinisation, ont engendré des graines. Une
approche intéressante qui, toutefois, ne fonctionne pas à tous les
coups. Ainsi les chercheurs des Jardins botaniques royaux de Kew, au
Royaume-Uni, ont-ils tenté à plusieurs reprises de sauver la plante la
plus rare du monde, un palmier (Hyophorbe amaricaulis) dont un pied mâle, malingre, est exhibé au Jardin botanique de Curepipe, au centre de Maurice. En vain, pour le moment.
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