HOLDING AND BUSINESS
Necotrans/Getma se renforce en Guinée et en Angola
189 mots
9 décembre 2010
LETCON
601
Français
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Discret mais bien
implanté en Afrique en marge de ses concurrents Maersk et Bolloré, le
groupe Necotrans (logistique et manutention portuaire), fondé en 1985
par Richard Talbot, se restructure. Une nouvelle appellation du groupe,
qui outre Getma (80 agences dans 30 pays) comprend les filiales
Necotrans Aata (transport), AMT (logistique pétrolière) et NCT Trading
(distribution automobile), pourrait être annoncée d'ici quelques mois.
En interne, un nouvel organigramme a été échafaudé. Selon nos
informations, le directeur Afrique David Elbez, actuellement basé au
Togo avec compétence sur le Bénin, le Niger et le Mali, rejoindra la
direction stratégie et développement du siège, à Paris, le 1er janvier.
Getma mise également sur l'Angola, où il se serait associé à l'homme
d'affaires Vincent Miclet, patron d'Angodis. Enfin, sa présence
historique en Guinée devrait être renforcée après la victoire d'Alpha
Condé à la présidentielle du 7 novembre.
Il y a quelques mois,
Getma a recruté l'ex-ministre français de la coopération, Pierre-André
Wiltzer, ami de jeunesse du président guinéen…
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Qui va contrôler le port de Pointe-Noire ?
508 mots
16 octobre 2008
LETCON
550
Français
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Solidement implanté à
Abidjan, le groupe BolloréAfrica Logistics, qui a perdu le port de Dakar
au profit de Dubai Ports World, n'a pas l'intention de laisser échapper
la concession du terminal du port de Pointe-Noire, au Congo-B. Pour
deux raisons. La première est que son "allié" CMA CGM,
auquel il a vendu sa flotte de bateaux Delmas en 2005 (600 millions $),
est également soumissionnaire. La seconde est que son "frère ennemi"
Progosa (Jacques Dupuydauby) s'est installé, dans son dos, en République
démocratique du Congo (RDC), en prenant la gestion de l'Onatra (Office
national des transports, LC nº548). Enfin, on voit mal Denis Sassou
Nguesso faire de la peine à Vincent Bolloré, l'ami du président Nicolas
Sarkozy. Au Gabon voisin, Bolloré a créé une nouvelle structure, Gabon
Mining Logistics, pour mieux profiter des bienfaits futurs de la
présence des Chinois dans les mines (fer de Belinga).
En Centrafrique, on
avait prêté l'intention au groupe français de créer une compagnie de
fret aérien interafricain à partir de Bangui (longue piste pour gros
porteurs). Un projet totalement démenti à la "Tour Bolloré". Au
Cameroun, malgré les apparences, la messe n'est pas dite. Depuis 2003,
Progosa conteste l'attribution de la concession du terminal à conteneurs
du port de Douala à Bolloré. Un dossier suivi personnellement par le
président Paul Biya qui en a parlé avec Nicolas Sarkozy et a, ensuite,
reçu Vincent Bolloré lors de son dernier voyage à Paris. Un traitement
"judiciaire" de cette affaire, déconnecté du politique, n'est pas exclu.
En revanche, si Vincent Bolloré possède ses entrées à l'Elysée, Jacques
Dupuydauby a un allié "fortuné" en la personne du colonel Kadhafi, dont
la Libya Africa Investment Portfolio (LAP) va opérer avec Progosa (LC
nº545), et un allié "politique" : l'ancien président Jacques Chirac. A
l'exception notable de Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique de
l'Elysée avec lequel Jacques Dupuydauby a eu un différend personnel,
plusieurs collaborateurs du patron de Progosa, à l'instar de Rémy
Chardon, vice-président du groupe, sont des proches de Jacques Chirac.
L'ex-ministre de la coopération, Brigitte Girardin, vient même
d'accepter de présider la Fondation Progosa qui va soutenir des
opérations de la Fondation Chirac. A Conakry, c'est le groupe Getma
International (Richard Talbot) - dont l'allié en Afrique est l'italien
MSC - qui a réussi à tacler Bolloré. (Après avoir examiné le dossier, le
groupement Progosa-Bouygues
aurait renoncé à soumissionner : l'accès à un futur port en eau
profonde serait impossible). Les conditions de l'attribution de ce
marché à Getma sont cependant vivement contestées sur place, en
particulier par Getma Guinée de Jean-Jacques Grenier, devenu un
concurrent de son ex-patron. En Angola, Getma International bénéficierait de l'appui du Français Vincent Miclet,
très introduit dans le premier cercle du pouvoir, auprès du général
"Kopelipa", le chef de la maison militaire et du "Bureau de la
reconstruction". A suivre.
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La guerre de l'ombre de l'Angolagate
439 mots
24 janvier 2008
LETCON
533
Français
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Selon nos informations,
le général Helder Vieira Dias, dit Kopelipa, chef de la maison militaire
de la présidence angolaise, a été discrètement reçu à l'Elysée, le 7
janvier, par le secrétaire général Claude Guéant. L'homme fort du Palais
rose du président José Eduardo dos Santos "Zedu" était venu, à nouveau,
plaider pour un non-lieu ou, au moins, une levée de la plainte pour
trafic d'armes du ministère de la défense dans l'affaire de l'Angolagate
(vente de 750 millions $ d'armements à l'Angola en 1993). Une dizaine
de personnalités françaises ont été mises en examen pour avoir touché
des commissions. Principal protagoniste de cette affaire, Pierre Falcone
est considéré par "Zedu" comme son mandataire. Pour le protéger, le
chef de l'Etat angolais l'a nommé conseiller spécial et lui a donné un
passeport diplomatique.
L'équipe de l'Elysée a
bien expliqué au président angolais que c'était une affaire
franco-française et qu'aucun Angolais ne serait cité au moment du procès
prévu au mois de septembre 2008. Mais il semble que le message ait du
mal à passer… Après un premier voyage du secrétaire d'Etat Jean-Marie
Bockel, accompagné du conseiller Afrique de l'Elysée, Bruno Joubert, le
secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'est lui-même rendu, le
23 novembre, à Luanda pour clarifier l'affaire (LC nº529). Il a été reçu
par le président angolais en présence de Kopelipa et du tout-puissant
patron de la Sonangol, Manuel Vicente. Après l'éviction de l'ancien chef
des services secrets, Fernando Garcia Miala, très informé de
l'Angolagate, le duo Kopelipa-Vicente est l'équipe gagnante actuelle au
détriment de l'ambassadeur itinérant Elisio de Figueiredo, l'homme des
affaires réservées du président, ancien ambassadeur d'Angola à Paris.
Figueiredo est d'ailleurs toujours accrédité au Quai d'Orsay, où il a
ses entrées… Sur fond de rivalités au Palais rose, l'Angolagate risque
de "polluer" la visite du président français à Luanda. A Paris, Pierre
Falcone a toujours de nombreux soutiens dans les allées du pouvoir. Si
Total a appris depuis des années à se dégager des affaires politiques
franco-angolaises pour développer ses énormes gisements offshore,
plusieurs grands groupes français déjà implantés, comme Bolloré, Bouygues
et Castel, comptent bien "surfer" sur cette visite pour développer
leurs affaires, ainsi qu'EADS (vente d'hélicos, retrofit de bateaux
russes, surveillance électronique, etc.). Plusieurs intermédiaires
français sont déjà très actifs dans la perspective de nouveaux contrats
tels que Vincent Miclet (Angodis) et Hubert Baquet.
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POUVOIRS ET RESEAUX/POLITIQUE
Discret voyage du Medef
492 mots
5 juillet 2007
LETCON
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Après le "super" voyage de presse organisé par le groupe Total du 29 au 31 mai (voir LC nº520), c'est une délégation du Medef international conduite par Patrick Lucas ( Gras Savoye)
avec Jean Lavigne, un représentant du Conseil français des
investisseurs en Afrique (CIAN), qui séjournera à Luanda du 3 au
6 juillet.Les courageux qui devaient voler sur la TAAG (compagnie
angolaise inscrite sur la liste noire de l'Union européenne) ont une
"réunion de travail entre Français" prévue le jour de leur arrivée et de
leur installation à l'Hôtel Tropico. Ensuite, rencontre avec le premier
ministre Fernando da Piedades Dias dos Santos, avant un déjeuner avec
l'ambassadeur de France "partant", Guy Azaïs (il sera remplacé par
Francis Blondet qui est passé, comme Azaïs, par la direction de la
stratégie de la DGSE), le chef de la mission économique Michel Gelenine,
François Badoual, DGA de Total E&P Angola, et François Vatier, délégué pays Angola. Un must.
Sera sans doute également présent : Vincent Miclet,
l'homme d'affaires français le mieux introduit en ce moment au Palais
rose, en particulier auprès de "Kopelipa", le chef de la maison
militaire du président et nouvel homme fort de Luanda.Dans l'après-midi
du 4 juillet : rencontres avec le gouverneur de la Banque centrale et le
ministre des finances José Pedro de Morais. Le jeudi 5 juillet,
poursuite des entretiens avec des ministres angolais : Joao Miranda
(affaires étrangères), Afonso Pedro Canga (agriculture), Francisco
Higino Lopes Carneiro (travaux publics), Anguinaldo Jaime (vice-premier
ministre, coordination économique), Jonato Chingunji (hôtellerie et
tourisme)… avant un cocktail dînatoire offert par les administrateurs de
la TAAG, "dont le frère du président de la République". Faute de voir
"Zedu" himself ? Vendredi 6 juillet, petit-déjeuner de travail avec des
représentants du FMI et de l'Union européenne, ainsi qu'avec deux autres
ministres angolais (Afonso Pedro Canga, vice-ministre de l'agriculture,
et Joaquim Duarte de Costa David, ministre de l'industrie), avant des
entretiens individuels avec des autorités angolaises. A 17h30, cocktail
offert par la ministre chargée de la coopération, Irène Alexandre Da
Silva Neto, et l'ambassadeur d'Angola à Paris, Victor Lima, au bar de
plage Chill Out !Pas plus d'une vingtaine de patrons français fera ce
déplacement dont Serge Hattier ( Accor), Christian Louvet (ADER), Gilles de Matos (AGS Frasers Angola), Philippe Delleur ( Alstom Holdings), Zéphirin Diabré (Areva), Salah Saidoune (ATSP), Mathieu Cortadellas (BEEX), Michel Roussin (Bolloré), Christian Teutsch ( Bouygues
bâtiment), Vincent Guilbert (Veritas), Pascal Chauvel (Calyon), Valérie
Orhan (Centigon), Henri de Villeneuve (Cobasa), Alain Cassuto (Optorg),
Jean-Philippe Gouyet (EADS International), Philippe Baquet
(International Paint), Eric Roure (Krohne SA), Hussein Bourgi (Le
Comptoir export), Serge Kapnist (Natixis), Patrick Bret ( Port de Rouen)
et Olivier Greneche (Société générale). Retour prévu sur Paris dans la
nuit du vendredi 6 au samedi 7 juillet par la TAAG jusqu'à Lisbonne,
puis Air France.
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HOLDING AND BUSINESS
Cent fleurs pour Total en Angola
133 mots
5 avril 2007
LETCON
Français
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La compagnie pétrolière
qui vient d'inaugurer le champ de Dahlia du bloc 17 (220 000 b/j) ne
devrait pas pâtir de l'Angolagate dont le procès n'est pas prévu, selon
nos informations, avant début 2008. L'ambassadeur d'Angola à Paris,
Victor Lima, est venu aux "nouvelles" à l'Elysée la semaine dernière…
Paris va nommer dans les prochains jours un nouvel ambassadeur à Luanda,
Francis Blondet, un ex-diplomate de la direction de la stratégie de la
DGSE comme son prédécesseur, Guy Azaïs. Consigne : pas de vagues…
D'autant qu'un homme d'affaires français, Vincent Miclet, est aujourd'hui au mieux avec "Kopelipa", le chef de la maison militaire du président et le nouvel homme fort de Luanda.
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CLASSE AFFAIRES
Vincent Miclet - Angodis
60 mots
12 octobre 2006
LETCON
503
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Cet homme d'affaires est
l'intermédiaire qui monte dans le village franco-angolais. Introduit à
Luanda par les frères Feliciaggi, Vincent Miclet assure, via sa
société Angodis, une partie de l'approvisionnement de la garde
présidentielle angolaise. Il dispose de plusieurs avions dont un
Falcon 20 C-5 qui recherchait récemment un pilote.
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