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Rija Andriamoria : « Je fais mon business avec Facebook »
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http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/rija-andriamoria-je-fais-mon-business-avec-facebook-4080
Il est sans doute l’un des premiers utilisateurs de Facebook à Madagascar. Son compte a été ouvert en septembre 2007, à une époque où le réseau social est encore méconnu du grand public. « Je peux dire que Facebook est mon bureau. Depuis le réseau social, j’effectue une étude de comportement des utilisateurs à travers une application dédiée. Je fais mon business avec ce site. C’est pourquoi je passe 18 heures par jour sur ce site, à gérer l’identité numérique de mes clients », confie-t-il.Pour lui, Facebook est aussi un lieu d’apprentissage. « Je m’inspire des réalisations des autres. À travers celles-ci, je tire des leçons et essaie de transférer les compétences aux autres membres », raconte-t-il.
Rija Andriamoria maîtrise bien le réseau social du bout des doigts. Gestion d’identité numérique, gestion de réputation, digital marketing sont d’ailleurs ses domaines de compétences. Et tous ces temps passés sur Facebook, toutes ses compétences lui ont valu le coût. En 2012, il est repéré par les États-Unis et a reçu une bourse pour un stage au pays de l’Oncle Sam.
Lova Rafidiarisoa
Alisoa Rasoanaivo : « Entre Facebook et moi, c’est une question de feeling »
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Son compte est sans doute l’un des plus suivis à Madagascar. Juristes, artistes, hommes politiques, journalistes, célébrités figurent parmi ses 2 239 amis. Dès qu’elle met à jour son statut, aussitôt un interminable commentaire s’ensuit. La plupart d’entre eux traitent d’ailleurs de sujets d’actualité. « Je suis très accro à l’info. Je partage sur Facebook mon opinion sur la vie politique, les faits-divers et le civisme. Tout le monde pensait que je suis journaliste », confie-t-elle. « Un homme politique très célèbre m’a dit un jour qu’il suit les infos sur mon mur s’il rate la revue de presse et suit mes opinions sur un sujet en général », continue-t-elle.Alisoa Rasoanaivo est très active sur le réseau social. Depuis l’ouverture de son compte, en mars 2009, elle reste connectée en permanence. Elle s’y accroche. « Entre Facebook et moi, c’est une question de feeling avec objectivité », soutient-elle. Mais cela ne l’empêche pas de faire du réseautage professionnel ou personnel. « Il y a plusieurs catégories d’amis, et surtout ceux qui commentent mes publications. Il y a ceux qui s’intéressent uniquement à la politique, aux infos sociales comme la santé ou l’éducation, et sur mes engagements dans la vie sociale », lance-t-elle.
Depuis Facebook, la consultante en investissement sur les mines et tourisme a pu convaincre ses amis à participer activement dans ses engagements sociaux comme « des reboisements entre amis Facebookers », ou encore « le soutien aux victimes du dernier attentat d’Anosy ».
Lova Rafidiarisoa
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Facebook, l’outil qui a révolutionné l’internet
Facebook
disparaîtra-t-il un jour ? En tout les cas, le réseau social a réussi à
connecter plus d’un milliard de personnes dans le monde. Il a
révolutionné l’internet et son usage dans les foyers même à Madagascar. Qui aurait pu imaginer le succès de Facebook! Mark Zuckerberg, le fondateur lui-même n’y croit pas. Le trombinoscope qu’il avait initialement conçu pour les seuls étudiants de son université de Harvard, s’est transformé aujourd’hui en une entreprise mondiale affichant plus de 151 milliards de dollars de valeur boursière. Un réseau à plus d’un milliard d’utilisateurs.
Facebook a fêté ses 10 ans le mardi 4 février. «Quand je m’arrête sur les dix dernières années, je me pose une question: est-ce vraiment nous qui avons créé tout ceci », écrit-il sur sa page personnelle sur le premier réseau social mondial. «Je me rappelle encore : un jour ou deux après avoir lancé la première version de Facebook, on mangeait une pizza avec mes amis et je me disais alors que quelqu’un devait lancer un service comme celui-là à l’échelle du monde», se remémore le jeune milliardaire.
Et dix ans, ça se fête. La réussite de Facebook se traduit par sa popularité, par l’ascension fulgurante du nombre d’utilisateurs. Et voilà que le réseau social a aussi réalisé pour ces derniers de petites rétrospectives personnalisées (facebook.com/lookback) compilant, en musique et en une minute, leurs meilleures publications sur le réseau, les photos, statuts, etc.
Au début, The Facebook, le nom initial du projet, était réservé uniquement aux étudiants de Harvard. Et ce n’est que le 26 septembre 2006 que le réseau social s’ouvre à tous les internautes de 13 ans et plus dans le monde. Aujourd’hui, il semble l’un des grands acteurs de la toile qui a le mieux géré un changement majeur dans les habitudes de ses utilisateurs: le remplacement des ordinateurs traditionnels par des smartphones lors des connexions à internet. « C’est un outil qui a révolutionné l’internet. À Madagascar, bon nombre d’internautes surfent sur le net pour checker son compte Facebook, poster des photos, commenter les nouvelles des amis. C’est l’un des sites les plus visités depuis Madagascar », explique le gérant d’un cybercafé.
Incontournable durant la crise
Au cybercafé, au collège, au bureau, les internautes passent la plupart du temps sur Facebook. Le magazine américain Time a même développé une application capable d’estimer le temps dépensé sur Facebook. «C’est amusant comme outil. Je n’arrivais même pas à savoir que j’étais très actif sur Facebook et y passais beaucoup de temps », réplique un internaute.
Le site de Mark Zuckerberg est devenu un nouveau modèle économique. Nombreux sont les jeunes qui ont créé leurs business autour du réseau social. « Facebook est devenu une plateforme de ventes en ligne entre particuliers. Des groupes et pages ont vu le jour pour des bizna et ce, sans parler du métier de community manager. Le site social est devenu parfois même un site de rencontre pour certains », continue notre interlocuteur.
Au moment fort de la crise politique, le réseau social a tenu une place incontournable. Les informations se relayent très vite sur Facebook. Le partage de photos d’évènement devient une habitude des internautes. Et que les hommes politiques n’ont pas ignoré cet outil. Les candidats à la présidentielle ont chacun leurs pages fan. Les dernières statistiques montrent que la communauté Facebook à Madagascar compte près de 300 000 usagers.
Tout le monde raconte sa vie, expose sa vie privée sur un mur. Un mur qui n’est pas à l’abri des regards. Facebook est à son apogée, à son summum. Mais un mur peut s’effondrer un jour. Mais quand ?
Lova Rafidiarisoa
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