De la transition hâtive à la transition démocratique
jeudi 6 février 2014,http://www.madagascar-tribune.com/De-la-transition-hative-a-la,19617.html
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quasi immédiat
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Mapar se taille la part du lion
Des annulations de voix par la Cour électorale spéciale auraient profité à la plateforme Mapar qui gagnerait quatre sièges supplémentaires. Le scrutin dans quatre districts serait à refaire.
Un changement de donne en perspective après la proclamation des résultats officiels des législatives, ce jour, par la Cour électorale spéciale (CES). Selon nos informations, des annulations de voix dans certains bureaux de vote auraient profité à la plateforme Mapar (Miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina).
Cette formation politique proche de l’ancien président de la Transition aurait gagné quatre sièges supplémentaires, par rapport aux résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENIT). Elle passerait, donc, de 52 à 56 sièges, toujours selon une source avisée.
« Ces changements font suite à une application stricte de la loi qui a entraîné des annulations de voix. Il y a donc eu des changements de nom de gagnants pour certains districts, par rapport aux résultats provisoires, mais ils ne devront pas dépasser la dizaine », précise la même source. Celle-ci d’expliquer que les irrégularités ont surtout été constatées dans les localités reculées et que ce sont surtout les indépendants qui sont concernés par les annulations de voix.
Pour l’instant, des responsables au sein de la plateforme concernée affirment ne pas être au courant de ces informations. Mais si elles sont confirmées par la CES, qui va proclamer les résultats définitifs, ce jour, à son siège à Ambohidahy, elles sont susceptibles de bouleverser certains calculs politiques. Le MAPAR n’aura, ainsi, plus besoin que de 20 sièges en plus pour avoir la majorité absolue dans la future assemblée nationale.
Par ailleurs, les élections partielles devraient être organisées dans quatre districts. Il s’agirait de Marovoay, Sainte-Marie, Belo sur Tsiribihina et Ambanja.
Pas de surprise en vue
Une autre source a évoqué que le district d’Antsirabe I devrait également être concerné, mais cette information n’a pas pu être confirmée. En tout cas, selon les explications, la décision de réorganiser le scrutin ferait suite à des constats sur l’existence d’un trop grand nombre d’irrégularités qui ne permettent plus de désigner le vainqueur. « Lorsqu’il y a trop d’annulations de voix, il est préférable de réorganiser le scrutin au lieu de faire gagner un candidat avec très peu de points », précise notre interlocuteur.
Pour en revenir à la cérémonie de proclamation de ce jour, aucune autre grosse surprise ne devrait être attendue. Comme il fallait s’y attendre, la mouvance Ravalomanana ne boycottera plus le rendez-vous. Ses représentants seront présents au palais de la Haute Cour Constitutionnelle d’Ambohidahy, a indiqué Guy Rivo Andrianarisoa, porte-parole de cette tendance politique.
Comme ce fut le cas lors de la proclamation des résultats officiels du second tour de la Présidentielle, il y a quelques jours, les mesures de sécurité prises par les forces de l’ordre seront renforcées ce jour. Et ce, notamment autour du palais de la CES, à Ambohidahy, ainsi que dans les quartiers à risque de troubles. Les forces de l’ordre seront seulement mobilisées dans la capitale. « Il n’y a rien à craindre. Nous prenons nos responsabilités pour maintenir l’ordre et l’insécurité », a rassuré le colonel Florens Rakotomahanina.
Selon le résultat provisoire de la CENIT, le MAPAR avait déjà obtenu la majorité des sièges au niveau de la future Assemblée nationale. Vient ensuite la mouvance Ravalomanana, avec une vingtaine de suèges, suivi du Malagasy Miara-Miainga et du Iaraka isika.
Cette formation politique proche de l’ancien président de la Transition aurait gagné quatre sièges supplémentaires, par rapport aux résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENIT). Elle passerait, donc, de 52 à 56 sièges, toujours selon une source avisée.
« Ces changements font suite à une application stricte de la loi qui a entraîné des annulations de voix. Il y a donc eu des changements de nom de gagnants pour certains districts, par rapport aux résultats provisoires, mais ils ne devront pas dépasser la dizaine », précise la même source. Celle-ci d’expliquer que les irrégularités ont surtout été constatées dans les localités reculées et que ce sont surtout les indépendants qui sont concernés par les annulations de voix.
Pour l’instant, des responsables au sein de la plateforme concernée affirment ne pas être au courant de ces informations. Mais si elles sont confirmées par la CES, qui va proclamer les résultats définitifs, ce jour, à son siège à Ambohidahy, elles sont susceptibles de bouleverser certains calculs politiques. Le MAPAR n’aura, ainsi, plus besoin que de 20 sièges en plus pour avoir la majorité absolue dans la future assemblée nationale.
Par ailleurs, les élections partielles devraient être organisées dans quatre districts. Il s’agirait de Marovoay, Sainte-Marie, Belo sur Tsiribihina et Ambanja.
Pas de surprise en vue
Une autre source a évoqué que le district d’Antsirabe I devrait également être concerné, mais cette information n’a pas pu être confirmée. En tout cas, selon les explications, la décision de réorganiser le scrutin ferait suite à des constats sur l’existence d’un trop grand nombre d’irrégularités qui ne permettent plus de désigner le vainqueur. « Lorsqu’il y a trop d’annulations de voix, il est préférable de réorganiser le scrutin au lieu de faire gagner un candidat avec très peu de points », précise notre interlocuteur.
Pour en revenir à la cérémonie de proclamation de ce jour, aucune autre grosse surprise ne devrait être attendue. Comme il fallait s’y attendre, la mouvance Ravalomanana ne boycottera plus le rendez-vous. Ses représentants seront présents au palais de la Haute Cour Constitutionnelle d’Ambohidahy, a indiqué Guy Rivo Andrianarisoa, porte-parole de cette tendance politique.
Comme ce fut le cas lors de la proclamation des résultats officiels du second tour de la Présidentielle, il y a quelques jours, les mesures de sécurité prises par les forces de l’ordre seront renforcées ce jour. Et ce, notamment autour du palais de la CES, à Ambohidahy, ainsi que dans les quartiers à risque de troubles. Les forces de l’ordre seront seulement mobilisées dans la capitale. « Il n’y a rien à craindre. Nous prenons nos responsabilités pour maintenir l’ordre et l’insécurité », a rassuré le colonel Florens Rakotomahanina.
Selon le résultat provisoire de la CENIT, le MAPAR avait déjà obtenu la majorité des sièges au niveau de la future Assemblée nationale. Vient ensuite la mouvance Ravalomanana, avec une vingtaine de suèges, suivi du Malagasy Miara-Miainga et du Iaraka isika.
Mahefa Rakotomalala et Lova Emmanuel
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à chaud bréves
Déclaration de guerre
Lors d’une réunion qui s’est tenue hier à Iavoloha avec les responsables des entités en charge de la lutte contre le trafic de bois précieux, Hery Rajaonarimampianina, président de la République a déclaré la guerre contre le trafic de bois de rose, soulige le communiqué officiel de la réunion. Le rendez-vous d’hier a ainsi eu pour objet d’accorder les stratégies à mettre en oeuvre pour éradiquer le phénomène.
Lors d’une réunion qui s’est tenue hier à Iavoloha avec les responsables des entités en charge de la lutte contre le trafic de bois précieux, Hery Rajaonarimampianina, président de la République a déclaré la guerre contre le trafic de bois de rose, soulige le communiqué officiel de la réunion. Le rendez-vous d’hier a ainsi eu pour objet d’accorder les stratégies à mettre en oeuvre pour éradiquer le phénomène.
Rencontre
À Iavoloha hier, le Président de la République a indiqué n’avoir reçu la demande de rencontre des responsables des forces de l’ordre que mardi. Le chef suprême des armées a affirmé que cette réunion entre lui et les responsables de la sécurité aura lieu, sans aucune autre précision.
À Iavoloha hier, le Président de la République a indiqué n’avoir reçu la demande de rencontre des responsables des forces de l’ordre que mardi. Le chef suprême des armées a affirmé que cette réunion entre lui et les responsables de la sécurité aura lieu, sans aucune autre précision.
Initiative de loi
Selon les milieux avertis, la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (CENI-T) fera une proposition de texte au gouvernement pour proroger son mandat à l’organisation des élections communales. Le texte devrait être examiné lors du prochain conseil de gouvernement mardi.
Selon les milieux avertis, la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (CENI-T) fera une proposition de texte au gouvernement pour proroger son mandat à l’organisation des élections communales. Le texte devrait être examiné lors du prochain conseil de gouvernement mardi.
Lutte d’influence entre TGV et MAPAR
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/lutte-dinfluence-entre-tgv-et-mapar-4022
« Le Président Andry Rajoelina est le fondateur du TGV. Compte tenu du fait qu’il a repris son statut de simple citoyen, nous sommes aujourd’hui très heureux de pouvoir lui restituer la direction du parti, a annoncé hier Lanto Rakotomavo, Secrétaire national du parti orange lors d’une conférence de presse à la salle de réunion du Sénat à Anosy avant de lancer une bombe en annonçant que le TGV va soutenir le régime de Hery Rajaonarimampianina. « Nous sommes tous issus de la même grande famille. Notre alliance devrait être naturelle », a-t-elle précisé.
Lanto Rakotomavo semble ne plus vouloir entendre le nom du MAPAR ou plateforme de soutien à Andry Rajoelina. « Le TGV n’est pas membre de MAPAR. Je ne me souviens pas avoir signé un accord avec lui », a-t-elle poursuivi. Avec 49 sièges, le MAPAR devrait toutefois provisoirement constituer la majorité parlementaire en attendant le résultat officiel des législatives, prévu être proclamé par la Cour Electorale Spéciale ce jour, ainsi que la formation des alliances politiques. Selon la tendance politique actuelle, il est fort probable que le MAPAR constituera l’opposition au régime Rajaonarimampianina. Le parti du nouveau locataire d’Iavoloha, le Hery Vaovaon’ny Madagasikara, est en négociations avancées avec plusieurs entités dont la mouvance Ravalomanana, Malagasy Miara-Miainga et Iaraka isika en vue de former une alliance. Le Secrétaire national du TGV a enfoncé le clou quand elle a ironisé que le MAPAR n’est ni une plateforme ni un parti politique.
« Elle a fait son choix »
Le parti TGV est sorti de l’ombre du MAPAR. Cette déclaration de Lanto Rakotomavo laisse apparaitre la tension existant entre cette plateforme et le TGV, du moins entre elle et Lanto Rakotomavo. Le TGV peut se vanter d’être le parti qui avait permis en 2009 à Andry Rajoelina de devenir le Président de la transition tandis que le MAPAR quant à elle, a poussé Hery Rajaonarimampianina à devenir Président de la République.
« Andry Rajoelina est le Président fondateur du MAPAR. Il a mis en place ce groupement politique dans le but de rassembler les partis qui ont souhaité marcher avec lui. Le TGV ne fait pas partie du MAPAR. Ce dernier a soutenu Hery Rajaonarimampianina tandis que Lanto Rakotomavo avait persisté à se ranger derrière Edgard Razafindravahy. Obliger le Président Andry Rajoelina à quitter le MAPAR est une initiative contre-nature », assène Maharante Jean de Dieu sans exlure complètement une éventiuelle négociation esntres les deux entités.
Le coordinateur du MAPAR de souligner qu’il est encore trop tôt pour attribuer le statut de l’opposition à ce groupement politique.
Lova Emmanuel
Lanto Rakotomavo semble ne plus vouloir entendre le nom du MAPAR ou plateforme de soutien à Andry Rajoelina. « Le TGV n’est pas membre de MAPAR. Je ne me souviens pas avoir signé un accord avec lui », a-t-elle poursuivi. Avec 49 sièges, le MAPAR devrait toutefois provisoirement constituer la majorité parlementaire en attendant le résultat officiel des législatives, prévu être proclamé par la Cour Electorale Spéciale ce jour, ainsi que la formation des alliances politiques. Selon la tendance politique actuelle, il est fort probable que le MAPAR constituera l’opposition au régime Rajaonarimampianina. Le parti du nouveau locataire d’Iavoloha, le Hery Vaovaon’ny Madagasikara, est en négociations avancées avec plusieurs entités dont la mouvance Ravalomanana, Malagasy Miara-Miainga et Iaraka isika en vue de former une alliance. Le Secrétaire national du TGV a enfoncé le clou quand elle a ironisé que le MAPAR n’est ni une plateforme ni un parti politique.
« Elle a fait son choix »
Le parti TGV est sorti de l’ombre du MAPAR. Cette déclaration de Lanto Rakotomavo laisse apparaitre la tension existant entre cette plateforme et le TGV, du moins entre elle et Lanto Rakotomavo. Le TGV peut se vanter d’être le parti qui avait permis en 2009 à Andry Rajoelina de devenir le Président de la transition tandis que le MAPAR quant à elle, a poussé Hery Rajaonarimampianina à devenir Président de la République.
« Andry Rajoelina est le Président fondateur du MAPAR. Il a mis en place ce groupement politique dans le but de rassembler les partis qui ont souhaité marcher avec lui. Le TGV ne fait pas partie du MAPAR. Ce dernier a soutenu Hery Rajaonarimampianina tandis que Lanto Rakotomavo avait persisté à se ranger derrière Edgard Razafindravahy. Obliger le Président Andry Rajoelina à quitter le MAPAR est une initiative contre-nature », assène Maharante Jean de Dieu sans exlure complètement une éventiuelle négociation esntres les deux entités.
Le coordinateur du MAPAR de souligner qu’il est encore trop tôt pour attribuer le statut de l’opposition à ce groupement politique.
Lova Emmanuel
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Une armada de conseillers autour du Président
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/une-armada-de-conseillers-autour-du-president-4004
Le Chef de l’État sera entouré d’un bataillon de conseillers. Par ailleurs, la structure de la présidence de la République ne devrait pas connaître de révolution.
Tout le monde pourrait y trouver son compte. Le Chef de l’Etat prend soin de composer ses proches collaborateurs dans les prises de décisions. « Le Président de la République procèdera incessament à la nomination de ses conseillers. Si je ne me trompe ils seront au nombre de onze », a déclaré maître Henry Rabary-Njaka, conseiller spécial du Président de la République hier à Iavoloha, en marge de la cérémonie de remise par le Chef de l’Etat du prix de l’Alliance des leaders africains contre le paludisme (ALMA) au ministère de la Santé.
« La nomination des conseillers sera faite par vagues. Les onze prévus ne sont que la première, d’autres suivront », a soutenu maître Rabary-Njaka. Le Chef de l’État qui semble tâtonnner en ce début de mandat, s’entourerait ainsi d’une armada de conseillers pour l’encadrer au mieux dans ses prises de décision dans la conduite des affaires de l’État.
À l’instar de Henry Rabary-Njaka qui depuis le déplacement du Président de la République au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, a porté le titre de conseiller spécial du Chef de l’État, il est probable que
Hery Rajaonarimampianina priorise ses proches pour les postes de conseillers. Une hypothèse confirmée par Jaobarison Randrianarivony, ancien directeur de campagne du Chef de l’État. Le
nombre élevé de conseillers présidentiels pourrait en
outre être une manière de satisfaire la famille politique de l’homme fort de l’État, dont un grand nombre gonfle la file d’attente des postes influents.
Pas de révolution
Il est toutefois avisé que ceux qui composeront la légion de collaborateurs du Président de la République devra être de fines lames dans leur domaine de prédilection respectif. « Tous les membres du staff de la présidence, même les conseillers doivent être nommés en conseil des ministres », a expliqué Jean Eric Rakotoarisoa, juriste constitutionnaliste. À lui toutefois d’indiquer que le Président peut procéder à cette nomination avec le gouvernement actuel.
Une source informée rétorque cependant que cette procédure « n’est qu’une formalité d’usage ». Étant donné que le conseil des ministres prévu hier n’a pas eu lieu, les « onze » conseillers du chef de l’État devront ainsi patienter. En parallèle, le numéro un de la République semble prendre son temps dans la mise en place de la structure de la présidence.
« Cela se fera après la proclamation des résultats officiels des législatives », affirme certaines indiscrétions. Paul Rabary, un des proches du Chef de l’État soutient pour sa part que « personnellement je ne considère pas qu’il y a du retard sur ce sujet ».
Par ailleurs « il n’y aura pas de grandes révolutions dans l’organigramme de la présidence, mise à part la supression des FIS et du DST (Forces d’interventions spéciales et Direction de la sécurité du territoire, NDLR) » a conclu Henry Rabary-Njaka, sans plus de précision. Des indiscrétions avancent néanmoins que la configuration de l’équipe de la présidence, conseillers y compris, aura l’allure d’un « petit gouvernement » pour coordonner ou superviser certains ministères qui seront attribués à d’autres tendances politiques. Une façon de garder une certaine prééminence dans les prises de décision, en vue de l’ouverture.
Garry Fabrice Ranaivoson
Tout le monde pourrait y trouver son compte. Le Chef de l’Etat prend soin de composer ses proches collaborateurs dans les prises de décisions. « Le Président de la République procèdera incessament à la nomination de ses conseillers. Si je ne me trompe ils seront au nombre de onze », a déclaré maître Henry Rabary-Njaka, conseiller spécial du Président de la République hier à Iavoloha, en marge de la cérémonie de remise par le Chef de l’Etat du prix de l’Alliance des leaders africains contre le paludisme (ALMA) au ministère de la Santé.
« La nomination des conseillers sera faite par vagues. Les onze prévus ne sont que la première, d’autres suivront », a soutenu maître Rabary-Njaka. Le Chef de l’État qui semble tâtonnner en ce début de mandat, s’entourerait ainsi d’une armada de conseillers pour l’encadrer au mieux dans ses prises de décision dans la conduite des affaires de l’État.
À l’instar de Henry Rabary-Njaka qui depuis le déplacement du Président de la République au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, a porté le titre de conseiller spécial du Chef de l’État, il est probable que
Hery Rajaonarimampianina priorise ses proches pour les postes de conseillers. Une hypothèse confirmée par Jaobarison Randrianarivony, ancien directeur de campagne du Chef de l’État. Le
nombre élevé de conseillers présidentiels pourrait en
outre être une manière de satisfaire la famille politique de l’homme fort de l’État, dont un grand nombre gonfle la file d’attente des postes influents.
Pas de révolution
Il est toutefois avisé que ceux qui composeront la légion de collaborateurs du Président de la République devra être de fines lames dans leur domaine de prédilection respectif. « Tous les membres du staff de la présidence, même les conseillers doivent être nommés en conseil des ministres », a expliqué Jean Eric Rakotoarisoa, juriste constitutionnaliste. À lui toutefois d’indiquer que le Président peut procéder à cette nomination avec le gouvernement actuel.
Une source informée rétorque cependant que cette procédure « n’est qu’une formalité d’usage ». Étant donné que le conseil des ministres prévu hier n’a pas eu lieu, les « onze » conseillers du chef de l’État devront ainsi patienter. En parallèle, le numéro un de la République semble prendre son temps dans la mise en place de la structure de la présidence.
« Cela se fera après la proclamation des résultats officiels des législatives », affirme certaines indiscrétions. Paul Rabary, un des proches du Chef de l’État soutient pour sa part que « personnellement je ne considère pas qu’il y a du retard sur ce sujet ».
Par ailleurs « il n’y aura pas de grandes révolutions dans l’organigramme de la présidence, mise à part la supression des FIS et du DST (Forces d’interventions spéciales et Direction de la sécurité du territoire, NDLR) » a conclu Henry Rabary-Njaka, sans plus de précision. Des indiscrétions avancent néanmoins que la configuration de l’équipe de la présidence, conseillers y compris, aura l’allure d’un « petit gouvernement » pour coordonner ou superviser certains ministères qui seront attribués à d’autres tendances politiques. Une façon de garder une certaine prééminence dans les prises de décision, en vue de l’ouverture.
Garry Fabrice Ranaivoson
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