vendredi 7 février 2014

7/02/14 Revue presse http://www.lexpressmada.com/// Mapar-Indépendants dans un mouchoir/// 7 février – Le futur Premier ministre en toile de fond /// Les indépendants se positionnent // Une partie à deux en vue

 

Les mauvaises habitudes

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vendredi 7 février 2014, 
Jean Pierre Domenichini
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Mapar-Indépendants dans un mouchoir
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07.02.2014 | 8:15 Actualités, Politique0
Les résultats définitifs des législatives ont mis le Mapar et les indépendants dos à dos.
La Cour électorale spéciale (CES) a proclamé hier, comme prévu, au palais de la Haute cour constitutionnelle d’Ambo­hidahy les résultats officiels des élections législatives. Entre le résultat provisoire publié par la CENIT le 3 janvier et celui officiel de la CES, le nombre de sièges gagnés par le Mapar (Miaraka
amin’ny Prezida Rajoelina) demeure inchangé : quarante-neuf. Ce groupement politique qui soutient Andry Rajoelina est donc la première force politique à Madagascar. Vient ensuite la mouvance Ravalomanana avec 19 députés. Elle a perdu un siège car la CENIT lui a attribué 20 députés. À la troisième place, le VPMMM de Hajo Andrianainarivelo qui a vu le nombre  de ses députés inchangé (14). À la quatrième place, on retrouve l’Hiaraka Isika de Camille Vital avec cinq sièges. La CENIT lui en a accordé sept. Une position qu’il partage avec le Leader Fanilo (cinq aussi).
Les candidats indépendants, quant à eux, ont obtenu 43 sièges. Ils constituent la convoitise du Mapar et de ses rivaux. A priori, ce sont les futurs principaux pôles des débats à Tsimbazaza. Mais il est bien évident que beaucoup d’indépendants vont découvrir un « père adoptif »,  moyennant un intéressement. La loi du plus offrant déterminera comme d’habitude le camp où se trouvera un indépendant.
En tout, la CES a reçu 609 requêtes. Parmi elles, celles déposées par des électeurs tendant à la disqualification de la liste Mapar au niveau national, ou de l’annulation totale des voix obtenues par cette liste sur l’ensemble du territoire national, considérant également qu’elles ont été déclarées irrecevables.
Annulations
Dans la région Sofia, Jonah Parfait Prezaraly est déclaré « disqualifié » par la CES. Dans cette localité, la victoire revient à Lylyette René de Roland, proche parente d’un certain colonel Lylison René de Roland, qui a représenté le Mapar.
À Antsiranana I, le candidat Papa Soulé est déclaré inéligible car il demeure exigible d’impôts locaux vis-à-vis de la commune urbaine d’Antsiranana. Les deux postes y sont attribués à Maha­zoasy Mananjara Freddie Richard (MDM, ou Mientana ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) et Rahelihanja Jocelyne (Mapar). La CES a procédé à l’annulation totale des opérations électorales dans les circonscriptions de Marovoay, Sainte-Marie, Belo sur Tsiribihana et Ambanja.
Par ailleurs, il y a également eu annulation des voix obtenues par trois candidats.  À Ankazoabo-Sud, le candidat Mara Niarisy (VPMM-MM) a vu ses voix annulées dans les communes d’Ankazoabo-Sud, Fotivolo, Tandrano et Berenty. Il y est toutefois sorti vainqueur avec 16,65% des suffrages exprimés. Dans la même localité, les voix obtenues par le candidat indépendant Vonjy Albert sont également annulées. Il y est classé troisième avec 14,94%.
Lova Emmanuel
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7 février – Le futur Premier ministre en toile de fond
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/7-fevrier-le-futur-premier-ministre-en-toile-de-fond-4090
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07.02.2014 | 8:05 Actualités, Politique0
La commémoration de la journée sanglante de 2009 aura une forte connotation politique. La position du nouveau Président, Hery Rajaonarimampianina, sera attendue.
Bis repetita… Une commémoration d’envergure de la journée du 7 février 2009 est prévue aujourd’hui. Une date à marquer d’une pierre blanche pour les militants de la révolution orange qui a porté au pouvoir Andry Rajoelina, comme président de la Transition.
Pour la première commémoration de la journée sanglante de 2009 dans ce nouveau régime, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands. Le programme prévoit la tenue d’un culte œcuménique au gymnase couvert de Mahamasina, suivi d’une « grande marche » pour rejoindre Ambohitso­rohitra, afin de déposer des gerbes de fleurs sur la stèle commémorative des victimes. Plusieurs personnalités politiques ont été conviées à l’événement.
« Le président Rajoelina sera présent », a confirmé Augustin Andriamananoro, vice-président de la plateforme de ses partisans (Mapar), hier à Ambohidahy. Les militants de cette formation politique seront également de la partie, ainsi que des députés nouvellement élus, notamment des indépendants. Cette forte affluence d’acteurs politiques laisse entrevoir que la teneur de l’événement va au-delà du devoir de mémoire.
Incommodante
Certaines indiscrétions confirment qu’au lendemain de la proclamation des résultats définitifs de la députation, elle servira pour Andry Rajoelina et consorts, à démontrer leur capital sympathie. Une manière de signifier leur « force » au pouvoir.
Les mêmes informations laissent entendre que, « si grande affluence il y a », l’assis­tance présente scandera le nom de l’ancien président de la Transition pour être « présenté Premier ministre ». Une stratégie déjà appliquée par l’entourage de l’ex-chef d’État avant la présidentielle, lors de ses prestations publi­ques, notamment en provinces. En ce temps, Andry Rajoelina qui, à maintes reprises, a affirmé ne pas avoir l’intention de se présenter, a finalement sauté le pas. La raison évoquée, à part le contexte politique de l’époque, était « la réponse à l’appel de la population ». À Ambohidahy hier, Augustin Andriama­nanoro a déclaré que « nous présenterons le Premier ministre après le 7 février ». La coïncidence intrigue.
Hery Rajaonarimam­pianina, président de la République, fait partie des invités. Une sollicitation incommodante pour l’homme fort de l’État. Sa position sera significative. Prendre part à la commémoration pourrait être interprété par une partie de l’opinion et certains des ténors de ses éventuels alliés politiques comme un attachement du locataire d’Iavoloha aux leaders du précédent régime. Une absence, qui sera forcément remarquée, concrétiserait cependant sa volonté de rompre avec la Transition et ses principaux acteurs. Ce que le chef d’État dément cependant jusqu’ici.
Par ailleurs, la forme donnée à la commémoration d’aujourd’hui ne semble pas faire que des ravis auprès des alliés de l’ex-président de la Transition. Benjamin Vaovao, ancien membre de la Haute autorité de la Transition (HAT), qui a interpellé la presse hier à Ambohi­dahy, déplore un certain « deux poids, deux mesures ». L’homme politique a soutenu que « nous, les tenants du pouvoir transitoire, n’avons pas autorisé les manifestations populaires. Je ne remets pas en cause le culte et le dépôt de gerbes, mais juste la grande marche. Nous avons interdit des initiatives similaires. Si l’on procède ainsi pour le 7 février, l’on devrait également le faire pour toutes les autres dates sanglantes de l’histoire, comme le 13 mai 1972. »
Lors d’une conférence de presse hier à Ankadilalana, le colonel Florens Rakoto­mahanina, commandant de l’État-major mixte opérationnel de la région Analamanga (EMMO-REG) a affirmé que l’événement d’aujourd’hui était autorisé. Les organisateurs sont toutefois sommés de s’assurer qu’il n’y ait aucun débordement. La sécurité aux alentours du palais d’Ambo- hitsorohitra sera également strictement renforcée, ainsi que celle des rues marchandes aux alentours.
Garry Fabrice Ranaivoson
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Les indépendants se positionnent
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/les-independants-se-positionnent-4093
 
07.02.2014 | 8:03 Actualités, Politique0
Chacun sa stratégie. Les députés indépendants nouvellement élus sont au centre des jeux de séduction pour les alliances politiques au sein de l’Assemblée
nationale. Certains d’entre eux ont confirmé leur prise de position, tandis que d’autres préfèrent entretenir le flou.
« Nous allons soutenir le président Rajaonarimam­pianina », affirme Siteny Randrianasoloniaiko, élu à Toliara I. Joint au téléphone hier, le parlementaire nouvellement élu s’est targué d’avoir « plus d’une trentaine d’indépendants » au sein de l’association dont il est  l’un des leaders. En face, une autre entité qui s’est baptisée le Groupe parlementaire spécial (GPS), avec comme coordonnateur général Harijaona Randriari­malala, député élu à Atsimondrano, affirme être composée d’une vingtaine d’indépendants.
« Pour pouvoir mettre en pratique notre politique de développement, nous sommes obligés de nous rassembler », a reconnu le député Randriari­malala, lors d’une conférence de presse à Behoririka, hier. « Faire partie de la majorité est plus efficace », a-t-il par ailleurs défendu. Le leader du GPS s’est pourtant gardé d’indiquer avec quelle formation politique représentée au palais de Tsimbazaza ils vont s’aligner. Une stratégie qui pourrait s’expliquer par les désidératas du GPS, être représenté au sein du gouvernement ou encore présider des commissions parlementaires.
« Le concept d’opposition est défini par rapport à la majorité parlementaire. Celui qui sera mis en minorité devrait en principe être l’opposant », a expliqué le professeur Jean Eric Rakotoarisoa, juriste constitutionnaliste.
Garry Fabrice Ranaivoson
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Une partie à deux en vue
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/une-partie-a-deux-en-vue-4092
07.02.2014 | 8:00 Actualités, Politique0
Entre deux. Les résultats officiels des législatives connus, les tractations en
vue des alliances devraient s’intensifier. La tendance actuelle laisse présager que l’on pourrait se diriger vers une Assemblée « bipolaire ».
« L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection, pour procéder à la constitution de son bureau, et à la formation des commissions », dispose l’article 78 de la Constitution.
L’évolution de la conjoncture indique que la plateforme des partisans du président Rajoelina (Mapar), arrivée en tête de la députation, devrait être l’une des principales forces politiques au sein de la Chambre basse.
L’article 54 de la Constitu­tion prévoit que le parti ou groupe de partis majoritaire à la Chambre basse « présentera » le Premier ministre, sans plus de précision. Les membres de cette formation reconnaissent cependant la nécessité d’une majorité comme condition de la solidité du Premier ministre et de son équipe. L’article 103 de la loi fondamentale
prévoit que les députés peuvent voter une motion de censure à l’encontre du gouvernement.
Disposer d’un fort effectif à Tsimbazaza leur facilitera par ailleurs l’adoption d’éventuelles initiatives de loi. Avant même la sortie des résultats provisoires des législatives, Mapar s’est mis à la chasse aux indépendants pour étoffer ses rangs.
Politique efficace
Les députés sans attaches sont au centre des jeux de séduction. Une source avisée affirme qu’entre autres, la mouvance Ravalomanana, l’association « Malagasy Miara Miainga » (MMM) ou encore « Hiaraka Isika » et des indépendants s’organiseront au sein d’un groupe parlementaire. « Notre objectif est de soutenir le président Rajaonari­mampianina (président de la République, NDLR) et nulle autre entité », a affirmé cette source. Une alliance qui, si elle se concrétise, pourrait peser de tout son poids au sein de l’Assemblée nationale.
Avoir le soutien de la majorité des députés assurerait au Président de la République de disposer d’une certaine latitude dans la conduite de son programme. Cela lui confèrerait également plus de poids politique et faciliterait les prises de décisions, comme par exemple la composition du gouvernement, premier dossier ardent pour le Chef de l’État.  L’article 72 de la Constitution interdit aux députés d’adhérer à un groupe de partis ou parti politique autre que celui au nom duquel il s’est fait élire, « sous peine de déchéance ». La même sanction est prévue pour ceux qui « dévient de la ligne de conduite de son groupe parlementaire ».
Garry Fabrice Ranaivoson

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