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Parlement – La course à la présidence engagée
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/parlement-la-course-a-la-presidence-engagee-4369
Christine Razanamhasoa sera le porte-fanion du Mapar pour la présidence de l’Assemblée nationale. La partie est cependant loin d’être gagnée.
Une autre paire de manches. Décidément, la plateforme des partisans de Andry Rajoelina (Mapar), ancien président de la Transition, semble vouloir quadriller tous les secteurs du pouvoir. Confiante du fait qu’elle sera capable d’atteindre la majorité absolue à l’Assemblée nationale, cette formation lorgne également la présidence de cette Chambre tout en matant les instances de cette institution.
L’information est confirmée, Christine Razanamahasoa, député Mapar élu à Ambatofinandrahana, sera la candidate de cette entité pour être présidente de l’Assemblée nationale. « Je ne démentirai pas cette information. C’est ce qu’ont décidé les membres », a déclaré l’intéressée jointe au téléphone hier. Le scénario relaté par l’ancienne garde des sceaux de la Transition est qu’il y a eu des déclarations d’intention, mais son vis-à-vis, à savoir Jean de Dieu Maharante, député Mapar élu à Toliara I, s’est désisté.
« Je me suis retiré pour préserver l’unité du Mapar, car nous aurions été obligés de passer par des primaires, ce qui aurait risqué de diviser notre formation. De plus, j’estime que ce sera une bonne chose pour l’image de notre plateforme de présenter une femme, au-delà de son expérience et de ses compétences », a expliqué le député Maharante. Si l’on attendait le nom d’un Premier ministre, la réunion du Mapar de ces derniers jours a abouti à l’identité de celle qui sera la prétendante au perchoir de Tsimbazaza.
Majorité absolue
« L’élection du président de la Chambre basse se fait par vote à bulletins secrets et à la majorité absolue des membres présents le jour de l’élection. Faute de quoi, un second tour sera prévu entre les deux qui ont récolté le plus grand nombre de voix », a soutenu Ranesa Firiana, juriste. Si le Mapar est proche de cette majorité absolue, la position des autres formations politiques et des indépendants qui ne se sont pas alignés, reste à voir.
Si une large majorité affirme avoir l’intention de répondre à la main tendue par Hery Rajaonarimampianina, président de la République, collaborer avec le Mapar reste toutefois utopique pour certains, surtout à l’Assemblée nationale. Pour l’instant, aucune autre formation, notamment celle ayant un nombre de députés conséquent, n’a présenté de prétendant à la présidence de cette Chambre.
« Nous attendons le 18 février (session spéciale de la Chambre basse) avant de nous prononcer. Là, nous verrons le réel rapport de force et ceux qui auront vraiment la majorité, car nous avons aussi des partis qui roulent avec nous », a déclaré Guy Rivo Randrianarisoa, député de la mouvance Ravalomanana. Malgré le fait que l’éventualité d’une coalition pour un second pôle à la Chambre basse peine pour l’instant à se concrétiser, il est probable qu’un front contre le Mapar se mobilise lors de l’élection du président de l’institution sise à Tsimbazaza, à la composition de son bureau permanent, et ses commissions.
Peser dans les instances de l’Assemblée nationale permettrait en effet d’influencer considérablement la politique de l’État, surtout dans les travaux de commission, où se déroulent les réels débats parlementaires selon certains anciens de cette Chambre, par exemple sur les amendements de texte. Le système de vote à bulletins secrets pourrait de plus renforcer le suspense. « Chaque député vote en son âme et conscience, pour l’intérêt général et non pour celui de sa formation », a expliqué le juriste Firiana.
A lui d’ajouter que « voter contre un membre de son entité politique d’origine n’est pas un motif de déchéance. Le système de vote secret ne permet pas de retracer celui qui a exprimé le suffrage. Dans le cas contraire, ce serait la sincérité du vote elle-même qui serait remise en question ». Malgré leur assurance, la partie n’est ainsi pas encore gagnée pour le Mapar, car il est probable qu’un candidat qui fasse l’unanimité à Tsimbazaza pointe son nez au dernier moment. De plus, il est de coutume à l’Assemblée nationale que les collaborations se fassent et se défassent au gré des intérêts des partis, qui supplantent malheureusement le plus souvent l’intérêt général.
Garry Fabrice Ranaivoso
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Le bois de rose malgache blanchi en Afrique de l’Est
http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/le%E2%80%88bois%E2%80%88de%E2%80%88rose%E2%80%88malgache%E2%80%88blanchi%E2%80%88en%E2%80%88afrique%E2%80%88de%E2%80%88lest-4362
Afin de présenter légalement le bois de rose malgache en Chine, les trafiquants font transiter leur marchandise dans certains pays d’Afrique de l’Est. Une combine qui accroît la pression dans la Grande île.
Entre le discours officiel des autorités et la réalité, il existe un fossé. Le trafic de bois de rose n’a jamais cessé, du moins pour le cas du Parc national Masoala, dans la région de SAVA, et ce malgré l’ordonnance adoptée en 2011 interdisant la coupe, le transport, l’exploitation et l’exportation des bois précieux. Au contraire, il a pris de l’ampleur au dernier trimestre de 2013, avant les élections.
Les trafiquants ont trouvé le moyen de contourner l’embargo décidé par les autorités auprès de la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction) pour bloquer l’exportation illicite du bois précieux. Plusieurs sources concordantes, aussi bien au niveau du gouvernement qu’auprès des trafiquants, confirment la destination finale vers la Chine.
Mais c’est au cours de l’itinéraire pris par des cargaisons que la situation évolue. Au lieu de passer par les ports officiels, les rondins sont embarqués dans des ports naturels du Cap-Est, dans le district d’Antalaha. Ils sont transportés par des boutres depuis la côte jusqu’aux grands bateaux ancrés au large. Les rondins de bois précieux transitent dans des pays de l’Afrique orientale avant de rallier la Chine.
Ce circuit a été évoqué lors de la réunion sur le bois de rose, le 4 février à Iavoloha, entre Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, et les membres du Comité de pilotage, censé gérer les stocks de bois précieux saisis. Une source officielle affirme détenir des « renseignements » sur le transit et sur le transbordement des marchandises sur d’autres bateaux.
Collaboration
Le Premier ministre Omer Beriziky, également ministre de l’Environnement et des forêts par intérim, confirme ce transit. « Tout cela nécessite une investigation approfondie», soutient-il.
Le transit en Afrique de l’Est est corroboré par des sources sur le terrain.
« Des dockers et des employés des trafiquants embarquent sur les grands bateaux afin de suivre la cargaison de leurs patrons et afin de s’assurer de l’arrivée de celle-ci en Afrique de l’Est », témoigne le proche collaborateur d’un trafiquant. « Des hommes de confiance des propriétaires prennent l’avion pour rallier l’Afrique orientale afin d’y suivre toutes les opérations avant l’expédition des bois vers la Chine », poursuit-il.
Le Premier ministre Omer Beriziky se pose des questions sur la raison du transit des grands bateaux transportant des bois de rose en Afrique de l’Est. « S’agit-il d’une manière de blanchir les bois précieux en provenance de Madagascar », se demande-t-il.
Jean-Claude Rabemanantsoa, directeur général de l’Environnement et des Forêts, subodore une stratégie visant à camoufler l’origine malgache des rondins de bois de rose. « Il en pousse également dans les pays d’Afrique orientale (…). En tout cas, les autorités chinoises sont fermes pour nous rassure que toutes les cargaisons arrivant en Chine sont en règle », rapporte-t-il.
Le directeur général évoque l’existence d’une collaboration entre la CITES Madagascar et celle d’Afrique du Sud. Ce qui ne semble pas encore le cas pour les autres pays suspectés. « On pourrait recourir à la coopération douanière », avance-t-il, pour gérer le dossier.
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Jean Omer Beriziky : « Il faut restaurer l’autorité de l’État »
http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/jean-omer-beriziky-il-faut-restaurer-lautorite-de-letat-4367
Pour le Premier
ministre, chargé de l’intérim du ministère de l’Environnement et des
forêts, le contexte politique de la Transition a contribué à
l’intensification du trafic de bois de rose.
Pourquoi l’administration a-t-elle du mal à engager la lutte contre le trafic du bois de rose ?
Tous ceux qui sont censés appliquer la loi sont complices avec les trafiquants des bois de rose. Sinon, comment expliquer la levée des barrages routiers alors que des camions transportant du bois de rose circulent Le nouveau chef de la région SAVA fait aujourd’hui des efforts, organise des réunions avec les responsables pour trouver des solutions afin de mettre un coup d’arrêt au trafic. Il cherche à trouver des solutions pour arrêter les trafics. Le personnel du ministère de l’Environnement et des forêts fait également ce qu’il peut, mais il est peu nombreux et on ne voit pas les résultats de ses activités. Si ça continue, il n’y aura plus de bois de rose à Madagascar. Les trafiquants élargissent leur champ d’activités, allant jusque dans les régions de la Sofia et de la Diana, à Vohémar, sur la route de Daraina.
Vous-même, que faites-vous à votre niveau
Des ordres sont donnés mais, peut-être, à cause de la situation politique qu’est la Transition, ils ne sont pas appliqués. Ils [les responsables concernés par la protection du bois de rose] préfèrent suivre des contre-ordres venus d’ailleurs car ceux-ci sont plus conformes à leurs intérêts personnels. Le trafic se fait en plein jour, au vu et au su de tout le monde, et impunément. Pour la question du transit en Afrique de l’Est, j’ai déjà évoqué le sujet avec l’ambassadeur d’Afrique du Sud.
Quelles solutions préconisez-vous pour faire face aux trafics
Le problème de gouvernance, pas seulement dans le cadre du trafic de bois précieux, a été noté. Avec un Président de la République élu, le problème de l’autorité de l’État doit pouvoir être résolu. Il faut surtout restaurer l’effectivité du pouvoir de l’administration. Et puis, le nouveau chef de l’État a déjà déclaré la guerre contre le trafic du bois de rose. Je me demande juste si les éléments des forces de l’ordre ont besoin d’indemnités pour protéger les personnes et leurs biens, ainsi que les richesses nationales.
Pourquoi l’administration a-t-elle du mal à engager la lutte contre le trafic du bois de rose ?
Tous ceux qui sont censés appliquer la loi sont complices avec les trafiquants des bois de rose. Sinon, comment expliquer la levée des barrages routiers alors que des camions transportant du bois de rose circulent Le nouveau chef de la région SAVA fait aujourd’hui des efforts, organise des réunions avec les responsables pour trouver des solutions afin de mettre un coup d’arrêt au trafic. Il cherche à trouver des solutions pour arrêter les trafics. Le personnel du ministère de l’Environnement et des forêts fait également ce qu’il peut, mais il est peu nombreux et on ne voit pas les résultats de ses activités. Si ça continue, il n’y aura plus de bois de rose à Madagascar. Les trafiquants élargissent leur champ d’activités, allant jusque dans les régions de la Sofia et de la Diana, à Vohémar, sur la route de Daraina.
Vous-même, que faites-vous à votre niveau
Des ordres sont donnés mais, peut-être, à cause de la situation politique qu’est la Transition, ils ne sont pas appliqués. Ils [les responsables concernés par la protection du bois de rose] préfèrent suivre des contre-ordres venus d’ailleurs car ceux-ci sont plus conformes à leurs intérêts personnels. Le trafic se fait en plein jour, au vu et au su de tout le monde, et impunément. Pour la question du transit en Afrique de l’Est, j’ai déjà évoqué le sujet avec l’ambassadeur d’Afrique du Sud.
Quelles solutions préconisez-vous pour faire face aux trafics
Le problème de gouvernance, pas seulement dans le cadre du trafic de bois précieux, a été noté. Avec un Président de la République élu, le problème de l’autorité de l’État doit pouvoir être résolu. Il faut surtout restaurer l’effectivité du pouvoir de l’administration. Et puis, le nouveau chef de l’État a déjà déclaré la guerre contre le trafic du bois de rose. Je me demande juste si les éléments des forces de l’ordre ont besoin d’indemnités pour protéger les personnes et leurs biens, ainsi que les richesses nationales.
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