vendredi 4 octobre 2013

Rajout du 12/10/2013 : Express Madagascar fil info: faits divers // journal Malgache source la plus autorisée

Rajout Express du 12/10/2013
Incriminés dans les émeutes qui ont troublé Nosy Be, treize individus ont été transférés dans la capitale hier. Des personnes s'opposant à cette décision judiciaire menacent de se déchaîner, cette fois sur des nationaux.
La population agglutimée devant le bureau du district, le jour du drame
Incriminés dans les émeutes qui ont troublé Nosy Be, treize individus ont été transférés dans la capitale hier. Des personnes s'opposant à cette décision judiciaire menacent de se déchaîner, cette fois sur des nationaux. 
Incriminés dans les émeutes qui ont déchiré la ville de Nosy Be la semaine passée, treize suspects ont été transférés à Antananarivo, hier sur décision du parquet.
Sous forte escorte, ils ont quitté l'île aux Parfums dans la matinée, bien que le commandant du groupement de la gendarmerie de la région Diana ait été informé que des individus s’opposant à ce transfert, comploteraient des représailles contre des nationaux. Cette rumeur a été communiquée au procureur général de la Cour d'appel du tribunal à Antsiranana, mais la décision judiciaire a été maintenue pour raison de sécurité.
« Il est de notre devoir de protéger les citoyens et leurs biens. Pour ne pas faillir à notre devoir, nous n'avons pas droit à l'erreur. Aucune information ne doit être négligée. Si ces rumeurs sont fondées, nous avons suffisamment d'éléments pour intervenir en temps réel », a indiqué le colonel Jean Christophe Randria­manarina, commandant de la circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale à Antsiranana.
Le véhicule qui conduit les suspects est attendu ce jour. Deux d’entre eux sont mouillés dans le lynchage à mort d’un Italien, d’un Français et d'un Malgache.
Manifestation
En revanche, les onze autres sont soupçonnés d’avoir trempé dans une attaque de caserne de la gendarmerie et dans des actes de vandalisme dont des gendarmes ont fait les frais. Au total, dix maisons et un camion leur appartenant ont été la proie d’incendies criminels.
« Le calme est revenu à Nosy Be », a rassuré tant bien que mal le général de brigade Guy Bobin Randriamaro, 1er adjoint du commandant de la Gendarmerie nationale, lors d'une conférence de presse qu’il a donnée au Toby Ratsi­mandrava hier. Dans la foulée, il a annoncé l’arrivée hier, sur l’île aux Parfums, de deux experts de la gendarmerie française. « Un officier supérieur et un sous-officier sont sur place. Ils ont pour mission de séparer les dépouilles calcinées des deux Européens, lesquelles ont été mises dans un seul sac après le double homicide », a-t-il ajouté.
Alors que des proches et amis des défunts ont tenu une manifestation hier, devant l’ambassade de Madagascar à Paris, à Nosy Be, les résultats d’une autopsie pratiquée sur la dépouille d'un petit garçon de 8 ans dont la disparition a été à l'origine de ces émeutes, ont révélé que l'enfant a été tué avant d’être jeté à la mer.
La gendarmerie et la police mènent des enquêtes conjointes après ce séisme qui a secoué Nosy Be. Actuellement, elles travaillent sur quatre affaires dont le triple lynchage sur la plage de Madirokely et à Daresalama, l'attaque de la caserne de la gendarmerie à Ambonara, les agressions et les actes de vanda­­lisme contre des gendarmes et le rapt suivi de meurtre du gamin sur lequel une rumeur de « trafic d'organes» a délié les langues.
Pour le triple homicide, six autres suspects sont déjà identifiés. Le général Ran­driamaro a mis en avant que leurs adresses seraient con­nues. D’autres indices, seraient déjà entre les mains des enquêteurs. Mais ils se sont évanouis dans la nature. Après ces scènes de désolation, trente-sept individus ont été arrêtés, mais les charges ne sont fondées que pour les treize escortés dans la capitale hier.

Un parlementaire incriminé
Mouillé dans cette affaire, l'ancien membre du Conseil supérieur de la transition Joseph Yoland est placé en garde à vue à la section des recherches criminelles de la gendarmerie à Fiadanana depuis mardi. Hier, sa détention au siège de la gendarmerie a été prolongée pour les besoins de l'enquête.
« Joseph Yoland est propriétaire d'une radio à Nosy Be. Son intervention par téléphone, s’apparentant à des incitations au trouble de l'ordre public et à un soulèvement populaire contre les actions des forces de l'ordre a été diffusée à deux reprises sur sa chaîne, alors que toute l'île était déjà en effervescence», tonne l'adjoint du commandant de la gendarmerie. 
Seth Andriamarohasina

 L’âme du journalisme :
Raheriniaina correspdt Antsiranana (Diana)

Trente-cinq inter­pellations à Nosy Be
La gendarmerie de Nosy Be a en fin de semaine, procédé à l'interpellation de trente-cinq personnes, pour le lynchage d'un Français et d'un Italien, jeudi. Des vidéos ont été réquisitionnées à la télévision nationale et un caméraman a été entendu.
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hors mis choix photo,a l'appui de l'article,qui nous semble trés spécieux,
nous allons récupérer article intégral de Ouest-France dans la mesure ou il apporte éléments info nouveaux, et, le mettrons en ligne pour journalistes gasy,
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Exclusif.-Apres-le-le-lynchage-a-Madagascar-l-enquete-rebondit-a-Angers_40774-2236593------49331-aud_actu.Htmhttp://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Exclusif.-Apres-le-le-lynchage-a-Madagascar-l-enquete-rebondit-a-Angers_40774-2236593------49331-aud_actu.Htm
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Arrestations à Nosy Be
Les arrestations se multi­plient à Nosy Be Helville après le lynchage d'un Français, d'un Italien et d'un Malgache jeudi. Au total, une vingtaine de personnes ont déjà été interpellées à Madirokely et Daresalama.
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Raheriniaina: lien-)
Seth Andriamarohasina 
Vonjy Radasimalala
 le site du journal l'Express Madagascar est trés difficile d'accés aussi relayons nous leur dernier article sur Nosy Be
C'est bien entendu la source la plus sérieuse,seule?disposant d'un correspondant local à Antsiranana


Faits divers - NOSY-BE
Soupçonnés dans une affaire de trafic d'organe, trois individus ont été roués de coups puis jetés aux flammes. La foule s'est déchaînée sur eux après la découverte du corps d'un enfant, dépourvu d’organes.
La mort sur le bûcher pour trois présumés trafiquants d'organe. Hier vers 7 heures du matin, Gianfalla Roberto, un ressortissant italien jouissant de la nationalité française et son prétendu complice français répondant au nom de Thierry ont été torturés avant d'être jetés sur un brasier sur une plage, près de l'embarcadère de Cratère, à l'est de l'île de Nosy Be. À la tombée de la nuit aux alentours de 18heures, un certain Zaidou, natif même de l'île au parfum, soupçonné d'être de mèche avec ces deux Européens, a subi la même sentence antique. Appréhendé par le fokonolona dans la banlieue d'Ambatozavavy, il a été conduit en pleine ville, dans le quartier de Daresalama. Après avoir été lynché, il a péri sous le supplice des flammes.
C'est le rapt de Mohamad, un petit garçon de huit ans qui a mis le feu aux poudres. Dépourvue de certains organes, la dépouille de cet enfant, disparu depuis vendredi, a été rejetée par la mer mer­credi vers 23h30 du côté de Madirokely, non loin de l'embarcadère de Cratère où le bateau des deux ressortissants étrangers, victimes de vindicte populaire a jeté l'ancre, depuis une semaine.
Quelques heures plus tôt, une foule d'émeutiers s'est ruée vers le bateau pour l'inspecter lorsque des rumeurs, selon lesquelles le corps de l'enfant pourrait être caché à bord, ont fait le tour des environs. Depuis leur arrivée, le Français et l'Italien qui, aux dernières nouvelles, ne seraient pas répertoriés dans le registre du consul de l'Italie de l'île, auraient été plusieurs fois aperçus en train de déplacer de lourdes glacières.
Mercredi soir, après avoir surveillé le bateau, le fokonolona l'a fouillé de fond en comble sans pour autant mettre la main sur quoi que ce soit de compromettant. Les personnes qui l'ont investi ont même jeté un coup d'œil dans le frigo, mais celui-ci était vide selon les témoignages de Homady, un chef de famille résidant dans les parages. À l'entendre, une piste selon laquelle le corps du petit garçon a été jeté en mer, a gagné la peu­plade de riverains qui avaient envahi les lieux. Ramené sur la plage par les vagues, la dépouille du gamin dont l'appareil génital, le nez, les yeux et les oreilles avaient été arrachés aurait glacé lorsqu'il a été découvert. Du coup, l'étau se serait resserré autour des deux étrangers. Cuisiné par les émeutiers, l'un des gardiens du bateau les ont conduits aux alentours de 5 heures du matin jusqu'à l'hôtel de ses patrons. Tombés dans les griffes des premiers, les deux suspects ont été aussitôt passés à tabac. Ils auraient fait des aveux et dénoncé leurs complices, qui se terrent à Andilana, à vingt kilomètres de la ville, avant qu'ils ne soient jetés au feu.
Trois ministres bloqués
Contraints de se cloîtrer dans leur camp après que sept de leurs maisons aient été incendiées avec un camion la veille, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues dans ces scènes de désolation. Montrés du doigt d'avoir caché Zaidou, ils ont enduré la colère de la population. « Deux morts et dix blessés ont été admis dans nos services pendant ces affrontements », affirme Julien Randrianarison, médecin chef de l'hôpital de Nosy Be. Dans les rangs du fokonolona, des bruits selon lesquels Zaidou a accepté de sacrifier ses deux fils dans ce prétendu trafic avant qu'il ne fasse machine arrière a circulé. Curieusement, Mohamad, celui de son frère Nono a été enlevé.
Inquiet quant à la sécurité des ressortissants français, le Quai d'Orsay a publié dans son site hier qu'il compte sur la justice malgache pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces évènements. Dans la foulée, il recommande à ceux, présents à Nosy Be, de ne pas se déplacer. L'école française de l'île est en revanche temporairement fermée. « Trois SMS de vigilance ont déjà été adressés à nos compatriotes qui se trouvent sur l'île. Par ailleurs, il est recommandé à ceux qui prévoient de s'y rendre de différer leur voyage», a quant à lui, indiqué Jérôme Bresson, premier conseiller auprès de l'ambassade France à Madagascar. Selon le site de la diplomatie française, près de 700 Français sont répertoriés dans l'île au parfum.
Hier en fin d'après-midi, le ministre des Affaires étrangères Ulrich Andriantiana et son homologue auprès de l'Intérieur Florent Rakotoarisoa se sont rendus à Nosy Be, accompagnés du général de division Randrianazary, secrétaire d'État auprès de la gendarmerie nationale. «La priorité est d'abord de rétablir l'ordre, ensuite s'ensuivront les enquêtes sur les homicides et les actes de vandalismes ayant été commis», lâche le numéro un de la gendarmerie.
Face à cette effervescence, un couvre feu a été décrété dans le district entre 21heures et 4 heures du matin.

Raheriniaina
Seth Andriamarohasina et Vonjy Radasimalala

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