Rajout Express du 12/10/2013
Incriminés dans les émeutes qui ont troublé Nosy Be, treize individus ont été transférés dans la capitale hier. Des personnes s'opposant à cette décision judiciaire menacent de se déchaîner, cette fois sur des nationaux.
La population agglutimée devant le bureau du district, le jour du drame
Incriminés dans les émeutes qui ont troublé Nosy Be, treize individus ont été transférés dans la capitale hier. Des personnes s'opposant à cette décision judiciaire menacent de se déchaîner, cette fois sur des nationaux.
Seth Andriamarohasina
Vendredi 11 octobre 2013
L’âme du journalisme :
Raheriniaina correspdt Antsiranana (Diana)
Visite de l’imprimerie du groupe l’Express de Madagascar.
Les
vingt élèves du collège Coquelicot ont visité les locaux de l’Express de
Madagascar où ils ont été accueillis par Lova Rabary Rakotondravony,
rédacteur en chef adjoint. Cette dernière leur a apporté d’amples
explications sur la technique de collecte d’informations, le rôle des
journalistes, le traitement des informations, la rédaction… Puis, ces
petites élites antsiranaises ont été reçues par Christian Rija
Rafidison, responsable de la production, après avoir été informées sur
la technique de la mise en page du journal. À cette occasion, ce
responsable leur a montré la plaque en aluminium, la flasheuse et lé
rotative, entre autres.
Pour compléter cette découverte du monde médiatique, les visiteurs ont continué leur aventure à la Radio Télévision Analamanga, et à la Radio et la Télévision nationales malgaches à Anosy. Ils ont découvert le dôme de la RTA, les plateaux des émissions Sosoa Maraina et Kianja de la TVM, le studio d’« ampitapitao » de la RNM, ainsi que les ruines des bâtiments brulés et saccagés lors de l’événement de 2009.
Pour compléter cette découverte du monde médiatique, les visiteurs ont continué leur aventure à la Radio Télévision Analamanga, et à la Radio et la Télévision nationales malgaches à Anosy. Ils ont découvert le dôme de la RTA, les plateaux des émissions Sosoa Maraina et Kianja de la TVM, le studio d’« ampitapitao » de la RNM, ainsi que les ruines des bâtiments brulés et saccagés lors de l’événement de 2009.
Raheriniaina
Mercredi 25 septembre 2013
Trente-cinq interpellations à Nosy Be
La
gendarmerie de Nosy Be a en fin de semaine, procédé à l'interpellation
de trente-cinq personnes, pour le lynchage d'un Français et d'un
Italien, jeudi. Des vidéos ont été réquisitionnées à la télévision
nationale et un caméraman a été entendu.---------------------------------
hors mis choix photo,a l'appui de l'article,qui nous semble trés spécieux,
nous allons récupérer article intégral de Ouest-France dans la mesure ou il apporte éléments info nouveaux, et, le mettrons en ligne pour journalistes gasy,
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Exclusif.-Apres-le-le-lynchage-a-Madagascar-l-enquete-rebondit-a-Angers_40774-2236593------49331-aud_actu.Htmhttp://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Exclusif.-Apres-le-le-lynchage-a-Madagascar-l-enquete-rebondit-a-Angers_40774-2236593------49331-aud_actu.Htm
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Arrestations à Nosy Be
Les arrestations se
multiplient à Nosy Be Helville après le lynchage d'un Français, d'un
Italien et d'un Malgache jeudi. Au total, une vingtaine de personnes ont
déjà été interpellées à Madirokely et Daresalama.
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Seth Andriamarohasina
Vonjy Radasimalala
le site du journal l'Express Madagascar est trés difficile d'accés aussi relayons nous leur dernier article sur Nosy Be
C'est bien entendu la source la plus sérieuse,seule?disposant d'un correspondant local à Antsiranana
Soupçonnés
dans une affaire de trafic d'organe, trois individus ont été roués de
coups puis jetés aux flammes. La foule s'est déchaînée sur eux après la
découverte du corps d'un enfant, dépourvu d’organes.
La mort
sur le bûcher pour trois présumés trafiquants d'organe. Hier vers 7
heures du matin, Gianfalla Roberto, un ressortissant italien jouissant
de la nationalité française et son prétendu complice français répondant
au nom de Thierry ont été torturés avant d'être jetés sur un brasier
sur une plage, près de l'embarcadère de Cratère, à l'est de l'île de
Nosy Be. À la tombée de la nuit aux alentours de 18heures, un certain
Zaidou, natif même de l'île au parfum, soupçonné d'être de mèche avec
ces deux Européens, a subi la même sentence antique. Appréhendé par le
fokonolona dans la banlieue d'Ambatozavavy, il a été conduit en pleine
ville, dans le quartier de Daresalama. Après avoir été lynché, il a
péri sous le supplice des flammes.
C'est le rapt de Mohamad, un petit garçon de huit ans qui a mis le feu aux poudres. Dépourvue de certains organes, la dépouille de cet enfant, disparu depuis vendredi, a été rejetée par la mer mercredi vers 23h30 du côté de Madirokely, non loin de l'embarcadère de Cratère où le bateau des deux ressortissants étrangers, victimes de vindicte populaire a jeté l'ancre, depuis une semaine.
Quelques heures plus tôt, une foule d'émeutiers s'est ruée vers le bateau pour l'inspecter lorsque des rumeurs, selon lesquelles le corps de l'enfant pourrait être caché à bord, ont fait le tour des environs. Depuis leur arrivée, le Français et l'Italien qui, aux dernières nouvelles, ne seraient pas répertoriés dans le registre du consul de l'Italie de l'île, auraient été plusieurs fois aperçus en train de déplacer de lourdes glacières.
Mercredi soir, après avoir surveillé le bateau, le fokonolona l'a fouillé de fond en comble sans pour autant mettre la main sur quoi que ce soit de compromettant. Les personnes qui l'ont investi ont même jeté un coup d'œil dans le frigo, mais celui-ci était vide selon les témoignages de Homady, un chef de famille résidant dans les parages. À l'entendre, une piste selon laquelle le corps du petit garçon a été jeté en mer, a gagné la peuplade de riverains qui avaient envahi les lieux. Ramené sur la plage par les vagues, la dépouille du gamin dont l'appareil génital, le nez, les yeux et les oreilles avaient été arrachés aurait glacé lorsqu'il a été découvert. Du coup, l'étau se serait resserré autour des deux étrangers. Cuisiné par les émeutiers, l'un des gardiens du bateau les ont conduits aux alentours de 5 heures du matin jusqu'à l'hôtel de ses patrons. Tombés dans les griffes des premiers, les deux suspects ont été aussitôt passés à tabac. Ils auraient fait des aveux et dénoncé leurs complices, qui se terrent à Andilana, à vingt kilomètres de la ville, avant qu'ils ne soient jetés au feu.
Trois ministres bloqués
Contraints de se cloîtrer dans leur camp après que sept de leurs maisons aient été incendiées avec un camion la veille, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues dans ces scènes de désolation. Montrés du doigt d'avoir caché Zaidou, ils ont enduré la colère de la population. « Deux morts et dix blessés ont été admis dans nos services pendant ces affrontements », affirme Julien Randrianarison, médecin chef de l'hôpital de Nosy Be. Dans les rangs du fokonolona, des bruits selon lesquels Zaidou a accepté de sacrifier ses deux fils dans ce prétendu trafic avant qu'il ne fasse machine arrière a circulé. Curieusement, Mohamad, celui de son frère Nono a été enlevé.
Inquiet quant à la sécurité des ressortissants français, le Quai d'Orsay a publié dans son site hier qu'il compte sur la justice malgache pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces évènements. Dans la foulée, il recommande à ceux, présents à Nosy Be, de ne pas se déplacer. L'école française de l'île est en revanche temporairement fermée. « Trois SMS de vigilance ont déjà été adressés à nos compatriotes qui se trouvent sur l'île. Par ailleurs, il est recommandé à ceux qui prévoient de s'y rendre de différer leur voyage», a quant à lui, indiqué Jérôme Bresson, premier conseiller auprès de l'ambassade France à Madagascar. Selon le site de la diplomatie française, près de 700 Français sont répertoriés dans l'île au parfum.
Hier en fin d'après-midi, le ministre des Affaires étrangères Ulrich Andriantiana et son homologue auprès de l'Intérieur Florent Rakotoarisoa se sont rendus à Nosy Be, accompagnés du général de division Randrianazary, secrétaire d'État auprès de la gendarmerie nationale. «La priorité est d'abord de rétablir l'ordre, ensuite s'ensuivront les enquêtes sur les homicides et les actes de vandalismes ayant été commis», lâche le numéro un de la gendarmerie.
Face à cette effervescence, un couvre feu a été décrété dans le district entre 21heures et 4 heures du matin.
Raheriniaina
C'est le rapt de Mohamad, un petit garçon de huit ans qui a mis le feu aux poudres. Dépourvue de certains organes, la dépouille de cet enfant, disparu depuis vendredi, a été rejetée par la mer mercredi vers 23h30 du côté de Madirokely, non loin de l'embarcadère de Cratère où le bateau des deux ressortissants étrangers, victimes de vindicte populaire a jeté l'ancre, depuis une semaine.
Quelques heures plus tôt, une foule d'émeutiers s'est ruée vers le bateau pour l'inspecter lorsque des rumeurs, selon lesquelles le corps de l'enfant pourrait être caché à bord, ont fait le tour des environs. Depuis leur arrivée, le Français et l'Italien qui, aux dernières nouvelles, ne seraient pas répertoriés dans le registre du consul de l'Italie de l'île, auraient été plusieurs fois aperçus en train de déplacer de lourdes glacières.
Mercredi soir, après avoir surveillé le bateau, le fokonolona l'a fouillé de fond en comble sans pour autant mettre la main sur quoi que ce soit de compromettant. Les personnes qui l'ont investi ont même jeté un coup d'œil dans le frigo, mais celui-ci était vide selon les témoignages de Homady, un chef de famille résidant dans les parages. À l'entendre, une piste selon laquelle le corps du petit garçon a été jeté en mer, a gagné la peuplade de riverains qui avaient envahi les lieux. Ramené sur la plage par les vagues, la dépouille du gamin dont l'appareil génital, le nez, les yeux et les oreilles avaient été arrachés aurait glacé lorsqu'il a été découvert. Du coup, l'étau se serait resserré autour des deux étrangers. Cuisiné par les émeutiers, l'un des gardiens du bateau les ont conduits aux alentours de 5 heures du matin jusqu'à l'hôtel de ses patrons. Tombés dans les griffes des premiers, les deux suspects ont été aussitôt passés à tabac. Ils auraient fait des aveux et dénoncé leurs complices, qui se terrent à Andilana, à vingt kilomètres de la ville, avant qu'ils ne soient jetés au feu.
Trois ministres bloqués
Contraints de se cloîtrer dans leur camp après que sept de leurs maisons aient été incendiées avec un camion la veille, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues dans ces scènes de désolation. Montrés du doigt d'avoir caché Zaidou, ils ont enduré la colère de la population. « Deux morts et dix blessés ont été admis dans nos services pendant ces affrontements », affirme Julien Randrianarison, médecin chef de l'hôpital de Nosy Be. Dans les rangs du fokonolona, des bruits selon lesquels Zaidou a accepté de sacrifier ses deux fils dans ce prétendu trafic avant qu'il ne fasse machine arrière a circulé. Curieusement, Mohamad, celui de son frère Nono a été enlevé.
Inquiet quant à la sécurité des ressortissants français, le Quai d'Orsay a publié dans son site hier qu'il compte sur la justice malgache pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces évènements. Dans la foulée, il recommande à ceux, présents à Nosy Be, de ne pas se déplacer. L'école française de l'île est en revanche temporairement fermée. « Trois SMS de vigilance ont déjà été adressés à nos compatriotes qui se trouvent sur l'île. Par ailleurs, il est recommandé à ceux qui prévoient de s'y rendre de différer leur voyage», a quant à lui, indiqué Jérôme Bresson, premier conseiller auprès de l'ambassade France à Madagascar. Selon le site de la diplomatie française, près de 700 Français sont répertoriés dans l'île au parfum.
Hier en fin d'après-midi, le ministre des Affaires étrangères Ulrich Andriantiana et son homologue auprès de l'Intérieur Florent Rakotoarisoa se sont rendus à Nosy Be, accompagnés du général de division Randrianazary, secrétaire d'État auprès de la gendarmerie nationale. «La priorité est d'abord de rétablir l'ordre, ensuite s'ensuivront les enquêtes sur les homicides et les actes de vandalismes ayant été commis», lâche le numéro un de la gendarmerie.
Face à cette effervescence, un couvre feu a été décrété dans le district entre 21heures et 4 heures du matin.
Raheriniaina
Seth Andriamarohasina et Vonjy Radasimalala
Vendredi 04 octobre 2013
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