Dadabe c'est un vrai "narvalo"
parlure, langage secret des forains ?
argot ,sabire ?
L’hébreux langue secrète des boutiquiers en Egypte
Les gasy s'y connaissent en matière de parlure ?
Trimo, trimobe, ogre? croque-mitaine ?
si vous bidouillez un peu " l'angliche" , nous vous communiquons par lien privé version anglaise (pdf sauvegarde perso ) ) du dernier livre de Stephen King "Joyland" trés facilement disponible
Dés que sortirons des versions audio book nous vous les propoesrons à titre privé
Pour mémoire nous avons fait cadeau à des gasy sur Mada de version audio texte d'un livre récent de S.K.
s'ils s'engageaient à mettre en ligne quelques pages traduites en gasy
cela n'a rien donné ,dommage ! toujours valable
Les obsessions de Stephen King
Le Monde.fr |
• Mis à jour le
|
Par François Angelier
Si l’on en croit les deux pulpeuses pin-up des fifties, une
brune, une rousse, ornant la couverture de l’édition américaine sortie
en juin 2013 chez Hard Case Crime (un petit label de Titan Books
spécialisé dans la réédition de classiques du polar anglo-saxon et
l’édition originale de textes noirs contemporains), Joyland, de Stephen King, serait un hommage fervent à la culture «pulp», au thriller «hard-boiled» et au film noir.
Dans l’édition française, le ton est différent. Les girls ont disparu pour laisser place à un décor gothique. Albin Michel nous invite à passer sous l’arche illuminée d’un inquiétant parc de loisirs où les attractions se dressent dans le crépuscule, telles de menaçantes machines de guerre. La vérité est au carrefour.
En publiant pour la seconde fois un roman chez Hard Case Crime, après Colorado Kid, paru en 2005, King a voulu saluer les ouvrages qu’il dévorait dans sa jeunesse : «Hard Case est un retour aux livres que j’aimais étant enfant. Nous habitions à la campagne et ma mère n’allait qu’une fois par semaine faire des courses à l’épicerie, confie-t-il. Moi, je me carapatais illico au drugstore Robert’s, où ils avaient deux présentoirs de polars en poche. Je me souviens de l’accroche d’un roman nommé Liz : “Elle touche le fond et rebondit encore plus bas”.»
Cet hommage prend la forme d’une intrigue où se croisent et s’épient, au cœur du parc de Joyland, croque-mitaine et pin-up, ados songeurs et serial killer, touristes hilares et Mike Ross, l’enfant infirme. Nous sommes en 1973. On trouve dans ce roman ce qui fait l’essence du monde selon King : des monstres, des enfants et l’univers devenu fou des classes moyennes.
Howie A l’horizon du roman, il y a Canobie Lake Park, un authentique parc plus que centenaire (il a ouvert en 1902), situé à Salem (New Hampshire), riche d’attractions et de souvenirs : Duke Ellington et Frank Sinatra se produisirent dans son théâtre; l’ouragan Carol pulvérisa, en 1954, ses montagnes russes.
King s’est inspiré de ce lieu pour bâtir Joyland, qu’il localise en bord de mer, à Heaven’s Bay, en Caroline du Nord. C’est en apparence un éden ludique, une terre promise pour estivants en goguette qui y goûtent, sous le regard de la mascotte locale, «Howie le chien gentil», une béatitude végétative.
Innocence passagère, car King nous dévoile vite l’envers du décor, sa machinerie grinçante : sous la fourrure synthétique des peluches géantes dansant le hokey pokey suent des figurants exténués. La cartomancienne est une veuve de Brooklyn qui n’a l’accent hongrois que seize semaines par an.
Les «Hollywood Girls», qui tirent le portrait des clients, fixent sans le savoir des silhouettes d’assassins. A Joyland, les salles de repos s’appellent des… «catacombes». Le parc d’attractions est, comme le palace de Shining, un lieu rêvé pour King, à la fois auteur naturaliste et conteur fantastique, en ce qu’il lui offre une forme concentrée de réalisme social et une véritable parade des mythes culturels.
Un espace, tout à la fois, d’ébats insouciants et de menaces latentes, familier et piégé. Dans Le Talisman (Robert Laffont, 1986), le vieux bluesman Speedy Parker, qui met le jeune héros sur la voie de la guérison magique, travaille dans un parc de loisirs; le héros de Dead Zone (Lattès, 1984), avant d’affronter la mort, teste ses pouvoirs dans une fête foraine.
Croque-mitaine Pas de Stephen King sans croque-mitaine, figure d’une laideur fabuleuse, tireur de ficelles gentiment angoissant, aussi rassurant qu’un mol oreiller bourré de plumes de vautour. L’ambiguïté des figures familières, à la fois rassurantes, attractives et maléfiques, est au cœur de son monde prosaïque et abyssal.
Qu’on se souvienne de Grippe-Sou le clown, un des avatars du démon dans Ça (Albin Michel, 1988), inspiré du serial killer John Wayne Gacy, ou des «gentils» vieillards vampiriques de Docteur Sleep (Albin Michel, 2013). Dans Joyland, il se nomme Bradley Easterbrook.
Le fondateur du parc est présenté comme un «Jésus de l’attraction» aux allures vampiriques : «Un grand vieillard incroyablement maigre… Sa longue figure pâle était couverte de verrues et de boutons, et se raser devait être une torture pour lui, mais il était rasé de près.»
Démiurge, il édicte la loi organique de cet éden planifié : «Vous êtes ici pour vendre du bonheur. En échange des dollars chèrement gagnés de vos clients, vous distribuerez de la joie.» Sorcier sardonique, il s’applique à faire des vacanciers «de bons gros lapins dodus qui ne demandent qu’à s’amuser, à bondir de manège en manège, de boutique en boutique».
«Parlure» Joyland a permis à King de se délecter de la «parlure» (carny language), le patois des forains, argot à usage interne qui fait crépiter les dialogues : «Je suis allé sur des sites Internet où l’on trouvait le parler forain», dit-il.
Dans cet idiolecte, fort bien rendu en français, les visiteurs payants sont des «ploucs» ou des «lapins», le mauvais payeur un «raquedal», celui qui n’aime pas faire la queue «un mouton bêlant» et celui qui exige un remboursement un «pétardier». Le chaland ainsi considéré, on comprend pourquoi les forains attendent avidement la dernière heure d’ouverture, dite «badaboum».
Le recours à l’argot ou au langage familier joue, chez King, dans le sens du réalisme sociologique, une pratique qui tout à la fois fond les personnages dans la masse, les singularise et rend encore plus fort leur possible mutation en figure hostile.
Fantôme Avant d’être un thriller fantastique, Joyland est un récit de formation, celle de Devin Jones, dit «Jonesy», irlandais de 1,86 m et «puceau de 20 ans» qui n’a pour affronter la vie qu’une vieille Ford, trois jeans, quatre slips, un cœur brisé par Wendy Keegan, le désir d’écrire pour le New Yorker.
Joyland n’est d’abord pour lui qu’un job d’été, un pis-aller, qui le contraint à résider chez miss Shoplaw, «une princesse de conte de Grimm vieillie». Mais, peu à peu, «les fantômes viennent à sa rencontre» et le réel tremble sur ses bases : contact avec l’au-delà et approche du sexe, ruses du métier, menaces de mort, expérience du mal et combat d’hommes.
Ce héros, futur écrivain raté, fait écho aux autres figures d’auteurs (et d’auteures) présentes chez King, depuis Ben Mears, dans Salem (Alta, 1979), écrivain qui revient, à ses risques et périls, dans la maison de son enfance, jusqu’à la mammy poétesse de Docteur Sleep, en passant par Mike Noonan, romancier stérilisé par la mort de sa femme, dans Sac d’os (Albin Michel 1999) ou Paul Sheldon, auteur torturé par sa lectrice fanatique Annie Wilkes (Misery, Albin Michel, 1989).
Maison de l’horreur Disciple de Poe et de sa Maison Usher, de Shirley Jackson et de la Maison du diable, King aime à localiser l’effroi, à le focaliser en un lieu : Overlook Hotel dans Shining, mais également Marsten House, dans Salem, ou la tanière du mal de Neibolt Street dans Ça.
Réputée «tunnel de pelotage», la Maison de l’horreur est la «poche de froid», «l’attraction obscure» de Joyland, le no fun land où, parmi les squelettes cliquetants, les zombies en caoutchouc et les pierres tombales en carton-pâte, Linda Gray a bel et bien été égorgée au rasoir, l’année 1969, par «l’homme à la casquette». Son spectre implorant hante, depuis, l’endroit.
Enfant Une image hante Stephen King : un enfant en chaise roulante jouant au cerf-volant sur une plage. Matrice de Joyland, elle a donné naissance à Mike Ross, gamin dystrophique, cloué à sa chaise, sur qui veille sa mère Annie, championne de tir et modèle de douceur.
Contrechamp du croque-mitaine, Mike est l’enfant médium du roman, figure obligée de l’univers romanesque de Stephen King. Les spectres viennent à lui et il suit les pensées d’autrui. Son tour sur la grande roue de Joyland est le cœur extatique du roman : «Maintenant, je sais ce que ressent mon cerf-volant.»
Les pouvoirs paranormaux semblent, chez King, ne pas être donnés pour rien : Danny Torrance (Shining, Docteur Sleep) est voyant mais alcoolique, Mike Ross anticipe l’avenir et lit les pensées d’autrui, mais c’est depuis sa chaise d’infirme condamné; héritiers tous deux du John Smith de Dead Zone, qui doit traverser le glacial tunnel du coma pour lire l’avenir.
Joyland, de Stephen King, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Océane Bies et Nadine Gassie, Albin Michel, 324 p., 21,90 €.
Dans l’édition française, le ton est différent. Les girls ont disparu pour laisser place à un décor gothique. Albin Michel nous invite à passer sous l’arche illuminée d’un inquiétant parc de loisirs où les attractions se dressent dans le crépuscule, telles de menaçantes machines de guerre. La vérité est au carrefour.
En publiant pour la seconde fois un roman chez Hard Case Crime, après Colorado Kid, paru en 2005, King a voulu saluer les ouvrages qu’il dévorait dans sa jeunesse : «Hard Case est un retour aux livres que j’aimais étant enfant. Nous habitions à la campagne et ma mère n’allait qu’une fois par semaine faire des courses à l’épicerie, confie-t-il. Moi, je me carapatais illico au drugstore Robert’s, où ils avaient deux présentoirs de polars en poche. Je me souviens de l’accroche d’un roman nommé Liz : “Elle touche le fond et rebondit encore plus bas”.»
Cet hommage prend la forme d’une intrigue où se croisent et s’épient, au cœur du parc de Joyland, croque-mitaine et pin-up, ados songeurs et serial killer, touristes hilares et Mike Ross, l’enfant infirme. Nous sommes en 1973. On trouve dans ce roman ce qui fait l’essence du monde selon King : des monstres, des enfants et l’univers devenu fou des classes moyennes.
Howie A l’horizon du roman, il y a Canobie Lake Park, un authentique parc plus que centenaire (il a ouvert en 1902), situé à Salem (New Hampshire), riche d’attractions et de souvenirs : Duke Ellington et Frank Sinatra se produisirent dans son théâtre; l’ouragan Carol pulvérisa, en 1954, ses montagnes russes.
King s’est inspiré de ce lieu pour bâtir Joyland, qu’il localise en bord de mer, à Heaven’s Bay, en Caroline du Nord. C’est en apparence un éden ludique, une terre promise pour estivants en goguette qui y goûtent, sous le regard de la mascotte locale, «Howie le chien gentil», une béatitude végétative.
Innocence passagère, car King nous dévoile vite l’envers du décor, sa machinerie grinçante : sous la fourrure synthétique des peluches géantes dansant le hokey pokey suent des figurants exténués. La cartomancienne est une veuve de Brooklyn qui n’a l’accent hongrois que seize semaines par an.
Les «Hollywood Girls», qui tirent le portrait des clients, fixent sans le savoir des silhouettes d’assassins. A Joyland, les salles de repos s’appellent des… «catacombes». Le parc d’attractions est, comme le palace de Shining, un lieu rêvé pour King, à la fois auteur naturaliste et conteur fantastique, en ce qu’il lui offre une forme concentrée de réalisme social et une véritable parade des mythes culturels.
Un espace, tout à la fois, d’ébats insouciants et de menaces latentes, familier et piégé. Dans Le Talisman (Robert Laffont, 1986), le vieux bluesman Speedy Parker, qui met le jeune héros sur la voie de la guérison magique, travaille dans un parc de loisirs; le héros de Dead Zone (Lattès, 1984), avant d’affronter la mort, teste ses pouvoirs dans une fête foraine.
Croque-mitaine Pas de Stephen King sans croque-mitaine, figure d’une laideur fabuleuse, tireur de ficelles gentiment angoissant, aussi rassurant qu’un mol oreiller bourré de plumes de vautour. L’ambiguïté des figures familières, à la fois rassurantes, attractives et maléfiques, est au cœur de son monde prosaïque et abyssal.
Qu’on se souvienne de Grippe-Sou le clown, un des avatars du démon dans Ça (Albin Michel, 1988), inspiré du serial killer John Wayne Gacy, ou des «gentils» vieillards vampiriques de Docteur Sleep (Albin Michel, 2013). Dans Joyland, il se nomme Bradley Easterbrook.
Le fondateur du parc est présenté comme un «Jésus de l’attraction» aux allures vampiriques : «Un grand vieillard incroyablement maigre… Sa longue figure pâle était couverte de verrues et de boutons, et se raser devait être une torture pour lui, mais il était rasé de près.»
Démiurge, il édicte la loi organique de cet éden planifié : «Vous êtes ici pour vendre du bonheur. En échange des dollars chèrement gagnés de vos clients, vous distribuerez de la joie.» Sorcier sardonique, il s’applique à faire des vacanciers «de bons gros lapins dodus qui ne demandent qu’à s’amuser, à bondir de manège en manège, de boutique en boutique».
«Parlure» Joyland a permis à King de se délecter de la «parlure» (carny language), le patois des forains, argot à usage interne qui fait crépiter les dialogues : «Je suis allé sur des sites Internet où l’on trouvait le parler forain», dit-il.
Dans cet idiolecte, fort bien rendu en français, les visiteurs payants sont des «ploucs» ou des «lapins», le mauvais payeur un «raquedal», celui qui n’aime pas faire la queue «un mouton bêlant» et celui qui exige un remboursement un «pétardier». Le chaland ainsi considéré, on comprend pourquoi les forains attendent avidement la dernière heure d’ouverture, dite «badaboum».
Le recours à l’argot ou au langage familier joue, chez King, dans le sens du réalisme sociologique, une pratique qui tout à la fois fond les personnages dans la masse, les singularise et rend encore plus fort leur possible mutation en figure hostile.
Fantôme Avant d’être un thriller fantastique, Joyland est un récit de formation, celle de Devin Jones, dit «Jonesy», irlandais de 1,86 m et «puceau de 20 ans» qui n’a pour affronter la vie qu’une vieille Ford, trois jeans, quatre slips, un cœur brisé par Wendy Keegan, le désir d’écrire pour le New Yorker.
Joyland n’est d’abord pour lui qu’un job d’été, un pis-aller, qui le contraint à résider chez miss Shoplaw, «une princesse de conte de Grimm vieillie». Mais, peu à peu, «les fantômes viennent à sa rencontre» et le réel tremble sur ses bases : contact avec l’au-delà et approche du sexe, ruses du métier, menaces de mort, expérience du mal et combat d’hommes.
Ce héros, futur écrivain raté, fait écho aux autres figures d’auteurs (et d’auteures) présentes chez King, depuis Ben Mears, dans Salem (Alta, 1979), écrivain qui revient, à ses risques et périls, dans la maison de son enfance, jusqu’à la mammy poétesse de Docteur Sleep, en passant par Mike Noonan, romancier stérilisé par la mort de sa femme, dans Sac d’os (Albin Michel 1999) ou Paul Sheldon, auteur torturé par sa lectrice fanatique Annie Wilkes (Misery, Albin Michel, 1989).
Maison de l’horreur Disciple de Poe et de sa Maison Usher, de Shirley Jackson et de la Maison du diable, King aime à localiser l’effroi, à le focaliser en un lieu : Overlook Hotel dans Shining, mais également Marsten House, dans Salem, ou la tanière du mal de Neibolt Street dans Ça.
Réputée «tunnel de pelotage», la Maison de l’horreur est la «poche de froid», «l’attraction obscure» de Joyland, le no fun land où, parmi les squelettes cliquetants, les zombies en caoutchouc et les pierres tombales en carton-pâte, Linda Gray a bel et bien été égorgée au rasoir, l’année 1969, par «l’homme à la casquette». Son spectre implorant hante, depuis, l’endroit.
Enfant Une image hante Stephen King : un enfant en chaise roulante jouant au cerf-volant sur une plage. Matrice de Joyland, elle a donné naissance à Mike Ross, gamin dystrophique, cloué à sa chaise, sur qui veille sa mère Annie, championne de tir et modèle de douceur.
Contrechamp du croque-mitaine, Mike est l’enfant médium du roman, figure obligée de l’univers romanesque de Stephen King. Les spectres viennent à lui et il suit les pensées d’autrui. Son tour sur la grande roue de Joyland est le cœur extatique du roman : «Maintenant, je sais ce que ressent mon cerf-volant.»
Les pouvoirs paranormaux semblent, chez King, ne pas être donnés pour rien : Danny Torrance (Shining, Docteur Sleep) est voyant mais alcoolique, Mike Ross anticipe l’avenir et lit les pensées d’autrui, mais c’est depuis sa chaise d’infirme condamné; héritiers tous deux du John Smith de Dead Zone, qui doit traverser le glacial tunnel du coma pour lire l’avenir.
Joyland, de Stephen King, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Océane Bies et Nadine Gassie, Albin Michel, 324 p., 21,90 €.
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François Angelier
Avec les montreurs d'ombres. Critique Agé de 61 ans, rescapé d’un cancer, Devin Jones épluche ses souvenirs. Ceux de 1973 sont sans doute les moins fanés. L’été de cette année-là, le cœur en miettes, il fut employé au parc d’attractions de Joyland. Epaulant une mère et son fils infirme, enquêtant sur un meurtre, il a découvert l’amitié, l’amour charnel, la violence perverse, la souffrance et la mort.
Joyland n’égale pas le voyage temporel de 22/11/1963 (Albin Michel, 2013), ni Docteur Sleep (Albin Michel, 2013), suite du mythique Shining (Alta, 1979). Mais il permet à Stephen King, outre une délectable virée dans le monde forain, de méditer sur les pratiques perverses des montreurs d’ombres, ludiques ou religieuses, et de nous souffler à l’oreille que le contraire du paradis n’est pas l’enfer, mais un éden loti, tarifé, et rentable.
Joyland, de Stephen King, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Océane Bies et Nadine Gassie, Albin Michel, 324 p., 21,90 €.
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