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Nirina Razaimiandrisoa Représentations de la société malgache dans les nouvelles d'un auteur malgache des années 30, Alfred Ramandiamanana (1888-1930).
La thèse
porte sur les représentations de la société malgache dans les nouvelles
d’un auteur des années 30, écrivant en malgache, Alfred RAMANDIAMANANA
(1886-1939). Ecrivain, poète et nouvelliste au début de l’époque
coloniale à Madagascar de 1906 à 1939, Ramandiamanana, nostalgique de
l’époque précoloniale va s’affilier à une société secrète nationaliste
découverte vers la fin de 1915 qui fut un mouvement intellectuel dont
les principaux objectifs étaient de préserver l’unité nationale et la
lutte pour le développement de Madagascar. Pendant presque trente ans il
a publié soit des poèmes, soit des textes d’analyses, soit des
nouvelles, dispersés dans les premiers journaux non confessionnels
malgaches du début du XXe siècle. D’où l’intérêt de s’interroger sur le
sens que prennent ses diverses formes d’écrits tout en les remettant
dans leur contexte historique.
La thèse se présente en deux volumes. Le volume I Analyse étudie
l’articulation entre l’histoire et le contexte politique ainsi que le
statut de la langue malgache par rapport à la langue française
introduite par la colonisation. Durant cette période de pacification
coloniale, la presse étant muselée par la censure, la répression étant
sévère, l’analyse porte sur les façons dont les intellectuels se sont
approprié la langue en intégrant la critique de la société coloniale et
de la société malgache de l’époque en utilisant un langage codé.
L’auteur utilise également le rire pour faire passer son message aux
lecteurs. Ses œuvres expriment l’engagement culturel de l’auteur.
Le deuxième volume comprend les 48 textes en malgache avec la traduction
française réalisée par Nirina Vololomaharo RAZAIMIANDRISOA. Le
vocabulaire utilisé, ainsi que le contexte d’écriture n’est pas toujours
connu du public actuel, des explications détaillées dans des notes de
bas de page sont fournies.
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