Andry Rajoelina éclipse Hery Rajaonarimampianina
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/andry-rajoelina-eclipse-hery-rajaonarimampianina-2874
Le président de la
Transition était sorti par la grande porte, hier. Il a appelé ses
partisans à se projeter dans le futur tout en affirmant qu’il sera
toujours là pour défendre les idées de la lutte qu’il a menée.
Deux images contrastes. Une première dans l’histoire de Madagascar, un Président sortant et son successeur ont fait une passation de pouvoir et de service. Hier, donc, Andry Rajoelina, président de la Transition, a tiré sa révérence pour céder la place à Hery Rajaonarimampianina, président de la République.
Pour sa dernière à Iavoloha, celui qui a été propulsé au pouvoir par la révolution populaire de 2009 a particulièrement soigné sa sortie. En présence de sa famille, du corps constitué des représentants de la communauté internationale et de bon nombre de ses partisans, ainsi que ses principaux collaborateurs durant la Transition, c’est avec les larmes aux yeux et une voix bouleversée qu’Andry Rajoelina a prononcé son dernier discours en tant que Chef d’État.
« Je vous remercie pour votre confiance. (…) Au revoir et à une prochaine fois », a déclaré le désormais ancien locataire d’Iavoloha pour conclure son allocution. Ses partisans venus en nombre ont accompagné sa sortie d’un « standing ovation ». La présence en masse des responsables militaires a, également, marqué la journée d’hier. Les officiers qui lui ont fait une haie d’honneur à sa sortie du palais d’État d’Iavoloha.
Décidément, Andry Rajoelina a été la vedette de la cérémonie d’hier. En témoigne la présence massive de ses partisans qui ont arboré des foulards et des badges orange à son effigie. Une omniprésence qui a occulté Hery Rajaonarimampianina, censé être l’autre star de l’événement. Face à l’émotion d’Andry Rajoelina et sa symbiose avec une large partie de l’assistance, le Président Rajaonarimampianina a semblé déphasé, enfoncé dans son siège, adoptant une posture sobre et affichant un sourire de circonstance.
Un au revoir
Le fait que le président de la Transition ait été le seul à prononcer un discours n’a pas équilibré la donne. La seule occasion pour lui de se manifester a été la remise de la « clé » marquant la transmission du pouvoir, suivie d’une poignée de main courtoise entre les deux hommes, si les journalistes se sont, particulièrement, attendus à une embrassade ou une accolade entre eux.
Le lapsus de la maîtresse de cérémonie, qui a invité Hery Rajaonarimampianina à quitter la salle de réception, avant de se rattraper en indiquant qu’il sera suivi par son prédécesseur, pour rejoindre le palais présidentiel, semble être révélateur du fait que la journée d’hier a été celui d’Andry Rajoelina. Par ailleurs, l’image traditionnelle du nouveau Président accompagnant son prédécesseur sur le parvis du palais présidentiel après la passation n’a pas été réalisée, Hery Rajaonarimampianina étant parti avant Andry Rajoelina.
À en croire la teneur de son discours, le départ du président de la Transition pourrait n’être qu’un au revoir. « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour Madagascar aujourd’hui. (…) Je redeviendrai un simple citoyen à partir de demain (aujourd’hui), mais n’oubliez pas que je ne serai jamais loin de vous. (…) Je vous assure que je défendrai sans cesse la lutte et les idées que nous partageons, qu’importent les obstacles », a-t-il attesté. Et d’ajouter « Je sais que plusieurs d’entre vous me font confiance. Ne soyez pas malheureux, allez de l’avant, c’est l’intérêt de Madagascar qui nous importe et projetons-nous dans le futur. Les liens qui nous unissent ne seront jamais brisés ».
Au président de la Transition de déclarer que « nombreuses sont les palabres, mais seuls les réalisations témoignent des travaux de chacun et permettent de les juger, surtout les dirigeants », se référant aux projets présidentiels et à la réalisation des élections, en affirmant que « nous avons atteint notre objectif ». Andry Rajoelina a déjà fait part de son ambition de faire un « come-back » à la présidence en 2018.
Pour l’instant, il retourne au statut de simple citoyen. En témoigne le fait que l’ancienne famille présidentielle a quitté le palais d’Iavoloha à bord de son 4×4 bleu, Andry Rajoelina au volant. Probablement pour marquer la fin d’une ère, ce même 4×4 bleu était le véhicule utilisé par le leader de la Révolution orange lors de ses descentes sur la place du 13 mai, en 2009.
Garry Fabrice Ranaivoson
MADAGASCAR
Deux images contrastes. Une première dans l’histoire de Madagascar, un Président sortant et son successeur ont fait une passation de pouvoir et de service. Hier, donc, Andry Rajoelina, président de la Transition, a tiré sa révérence pour céder la place à Hery Rajaonarimampianina, président de la République.
Pour sa dernière à Iavoloha, celui qui a été propulsé au pouvoir par la révolution populaire de 2009 a particulièrement soigné sa sortie. En présence de sa famille, du corps constitué des représentants de la communauté internationale et de bon nombre de ses partisans, ainsi que ses principaux collaborateurs durant la Transition, c’est avec les larmes aux yeux et une voix bouleversée qu’Andry Rajoelina a prononcé son dernier discours en tant que Chef d’État.
« Je vous remercie pour votre confiance. (…) Au revoir et à une prochaine fois », a déclaré le désormais ancien locataire d’Iavoloha pour conclure son allocution. Ses partisans venus en nombre ont accompagné sa sortie d’un « standing ovation ». La présence en masse des responsables militaires a, également, marqué la journée d’hier. Les officiers qui lui ont fait une haie d’honneur à sa sortie du palais d’État d’Iavoloha.
Décidément, Andry Rajoelina a été la vedette de la cérémonie d’hier. En témoigne la présence massive de ses partisans qui ont arboré des foulards et des badges orange à son effigie. Une omniprésence qui a occulté Hery Rajaonarimampianina, censé être l’autre star de l’événement. Face à l’émotion d’Andry Rajoelina et sa symbiose avec une large partie de l’assistance, le Président Rajaonarimampianina a semblé déphasé, enfoncé dans son siège, adoptant une posture sobre et affichant un sourire de circonstance.
Un au revoir
Le fait que le président de la Transition ait été le seul à prononcer un discours n’a pas équilibré la donne. La seule occasion pour lui de se manifester a été la remise de la « clé » marquant la transmission du pouvoir, suivie d’une poignée de main courtoise entre les deux hommes, si les journalistes se sont, particulièrement, attendus à une embrassade ou une accolade entre eux.
Le lapsus de la maîtresse de cérémonie, qui a invité Hery Rajaonarimampianina à quitter la salle de réception, avant de se rattraper en indiquant qu’il sera suivi par son prédécesseur, pour rejoindre le palais présidentiel, semble être révélateur du fait que la journée d’hier a été celui d’Andry Rajoelina. Par ailleurs, l’image traditionnelle du nouveau Président accompagnant son prédécesseur sur le parvis du palais présidentiel après la passation n’a pas été réalisée, Hery Rajaonarimampianina étant parti avant Andry Rajoelina.
À en croire la teneur de son discours, le départ du président de la Transition pourrait n’être qu’un au revoir. « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour Madagascar aujourd’hui. (…) Je redeviendrai un simple citoyen à partir de demain (aujourd’hui), mais n’oubliez pas que je ne serai jamais loin de vous. (…) Je vous assure que je défendrai sans cesse la lutte et les idées que nous partageons, qu’importent les obstacles », a-t-il attesté. Et d’ajouter « Je sais que plusieurs d’entre vous me font confiance. Ne soyez pas malheureux, allez de l’avant, c’est l’intérêt de Madagascar qui nous importe et projetons-nous dans le futur. Les liens qui nous unissent ne seront jamais brisés ».
Au président de la Transition de déclarer que « nombreuses sont les palabres, mais seuls les réalisations témoignent des travaux de chacun et permettent de les juger, surtout les dirigeants », se référant aux projets présidentiels et à la réalisation des élections, en affirmant que « nous avons atteint notre objectif ». Andry Rajoelina a déjà fait part de son ambition de faire un « come-back » à la présidence en 2018.
Pour l’instant, il retourne au statut de simple citoyen. En témoigne le fait que l’ancienne famille présidentielle a quitté le palais d’Iavoloha à bord de son 4×4 bleu, Andry Rajoelina au volant. Probablement pour marquer la fin d’une ère, ce même 4×4 bleu était le véhicule utilisé par le leader de la Révolution orange lors de ses descentes sur la place du 13 mai, en 2009.
Garry Fabrice Ranaivoson
Le nouveau président s’affranchira-t-il de la tutelle de TGV ?
Publié le mercredi 22 janvier 2014
Page visitée 153 fois
Publié le mercredi 22 janvier 2014
Page visitée 153 fois
Confirmée
le 17 janvier, l’élection du nouveau président malgache, Hery
Rajaonarimanpianina, comporte, politiquement, pour la Grande île, une
chance unique. En réussissant sa restauration démocratique, Madagascar
se forge désormais un nouvel avenir, un nouveau destin politique.
Certes, il faudra des années et des années au pays pour panser ses
plaies et se relever de ses ruines après l’interminable crise politique
qu’il a traversée.
Le nouveau président est tenté de se poser en continuateur de la haine que se vouent les deux fils maudits de la scène politique malgache
Et l’économie malgache s’est écroulée. Le nouveau président doit tirer profit de la marge de liberté et d’indépendance que lui offre sa légitimité démocratique, pour incarner la nouvelle ambition de la Grande île sur la scène internationale. Malheureusement, dès sa première sortie médiatique et publique, hier sur RFI, il s’est montré, à travers ses propos, inélégant et obscur. Pourtant, l’histoire le condamne à travailler dans l’intérêt supérieur du pays. Pour ce faire, il doit être au-dessus de la mêlée, c’est-à-dire rassembler tous les Malgaches autour d’une réelle volonté politique de réconciliation. Or, il semble tenté, vis-à-vis du camp de l’ex-président Ravalomanana, par une sorte de nietzschéisme politique, qui vise à ressasser le passé pour le passé. Certes, il a raison de souligner que sa priorité consiste à s’attaquer d’abord au sort des Malgaches. Mais, à l’entendre, dès qu’on évoque le nom de Ravalomanana, le nouveau président semble prêt à sortir son revolver. A l’heure actuelle, après la noble défaite électorale du candidat qu’il soutenait, Robinson Jean-Louis, en quoi Marc Ravalomanana continue-t-il de représenter un danger pour Madagascar ?
En vérité, le nouveau président est tenté de se poser en continuateur de la haine que se vouent les deux fils maudits de la scène politique malgache. Mais il suffit de lui rappeler que, sans le soutien et les moyens logistiques et financiers de l’Etat qu’il a su capter, grâce à l’influence occulte de TGV, tout montre que son élection serait impossible. De même, Robinson Jean-Louis a réussi à réunir autour de son nom, 47% des voix d’une partie du peuple malgache.
Ce qu’il faut craindre, c’est que le nouveau président ne nous invente une version malgache du jeu de la poupée russe, en nommant TGV comme Premier ministre
Hery Rajao ne peut pas ne pas en tenir compte, s’il veut se vouer sincèrement à la tâche politique fondamentale de redressement du pays. En tant que nouveau chef d’Etat, il doit fixer aux Malgaches un cap nouveau, bâtir une politique du futur. Les Malgaches ne l’ont pas élu pour qu’il soit le clone politique de TGV dont on ne sera jamais las de dénoncer le rôle nocif dans l’histoire politique malgache. Et, ce qu’il faut craindre, c’est que le nouveau président ne nous invente une version malgache du jeu de la poupée russe, en nommant TGV comme Premier ministre. Un tel scénario ne fera qu’accentuer l’inquiétude et l’angoisse d’une majorité des Malgaches, craignant de voir le pays sombrer, de nouveau, dans l’abîme politique.
Cela dit, la complexité de la vie politique malgache n’interdit pas l’espoir d’une lucidité retrouvée de la part du nouveau président. Cet homme peu connu, peut, à l’épreuve du pouvoir et de la réalité malgache, nous surprendre. Rien n’indique qu’il ne prendra pas, dans les jours à venir, une initiative politique forte, en tendant sincèrement la main au camp Ravalomanana. S’il le fait, il aura été fidèle à la promesse politique qu’il avait faite durant la campagne présidentielle qu’une fois élu, il serait le président de tous les Malgaches. Et, quand il affirme que l’une de ses priorités serait de « mettre en place un Etat de droit » afin de « rétablir la confiance entre la population et ses dirigeants », il semble donc conscient du fait, qu’à l’heure actuelle, Madagascar est une nation déchirée, épuisée, sur tous les plans.
Justement, l’Etat de droit dont il parle ne peut se réduire à « une République de copains et de camarades revanchards ». L’Etat de droit, Etat nouveau sur la Grande île, ne peut exister que dans la mesure où Hery Rajao montre qu’il est le tenant d’une nouvelle vision politique pour son pays. L’Etat de droit vise à transcender ici, les passions partisanes et les intérêts particuliers. Quant à la confiance entre les dirigeants et le peuple malgache, elle ne sera effective que si le nouvel exécutif réussit à faire surgir un personnel politique nouveau. Car les Malgaches rêvent d’un exécutif stable, efficace, après avoir été jusqu’au bout d’une longue nuit politique.
Très clairement, le nouveau Président malgache n’a pas le choix : il est condamné à s’affranchir de la tutelle de TGV, un homme qui conserve toujours une certaine foi mystique dans son étoile. A défaut, sa gouvernance sera instable, faible et ridicule. S’il échoue à s’affranchir de la tutelle de TGV, il paraît évident qu’il ne peut se montrer capable de communiquer à toute la nation malgache sa volonté politique annoncée d’une réelle réconciliation entre tous les fils et toutes les filles de la Grande île. Hery Rajao ne doit donc pas décevoir : il a été investi de la confiance du pays et non de son seul parti, ni de TGV. A Madagascar, tout doit changer. Ce qui passe par l’entrée des vaincus dans le nouveau Madagascar.
Le nouveau président est tenté de se poser en continuateur de la haine que se vouent les deux fils maudits de la scène politique malgache
Et l’économie malgache s’est écroulée. Le nouveau président doit tirer profit de la marge de liberté et d’indépendance que lui offre sa légitimité démocratique, pour incarner la nouvelle ambition de la Grande île sur la scène internationale. Malheureusement, dès sa première sortie médiatique et publique, hier sur RFI, il s’est montré, à travers ses propos, inélégant et obscur. Pourtant, l’histoire le condamne à travailler dans l’intérêt supérieur du pays. Pour ce faire, il doit être au-dessus de la mêlée, c’est-à-dire rassembler tous les Malgaches autour d’une réelle volonté politique de réconciliation. Or, il semble tenté, vis-à-vis du camp de l’ex-président Ravalomanana, par une sorte de nietzschéisme politique, qui vise à ressasser le passé pour le passé. Certes, il a raison de souligner que sa priorité consiste à s’attaquer d’abord au sort des Malgaches. Mais, à l’entendre, dès qu’on évoque le nom de Ravalomanana, le nouveau président semble prêt à sortir son revolver. A l’heure actuelle, après la noble défaite électorale du candidat qu’il soutenait, Robinson Jean-Louis, en quoi Marc Ravalomanana continue-t-il de représenter un danger pour Madagascar ?
En vérité, le nouveau président est tenté de se poser en continuateur de la haine que se vouent les deux fils maudits de la scène politique malgache. Mais il suffit de lui rappeler que, sans le soutien et les moyens logistiques et financiers de l’Etat qu’il a su capter, grâce à l’influence occulte de TGV, tout montre que son élection serait impossible. De même, Robinson Jean-Louis a réussi à réunir autour de son nom, 47% des voix d’une partie du peuple malgache.
Ce qu’il faut craindre, c’est que le nouveau président ne nous invente une version malgache du jeu de la poupée russe, en nommant TGV comme Premier ministre
Hery Rajao ne peut pas ne pas en tenir compte, s’il veut se vouer sincèrement à la tâche politique fondamentale de redressement du pays. En tant que nouveau chef d’Etat, il doit fixer aux Malgaches un cap nouveau, bâtir une politique du futur. Les Malgaches ne l’ont pas élu pour qu’il soit le clone politique de TGV dont on ne sera jamais las de dénoncer le rôle nocif dans l’histoire politique malgache. Et, ce qu’il faut craindre, c’est que le nouveau président ne nous invente une version malgache du jeu de la poupée russe, en nommant TGV comme Premier ministre. Un tel scénario ne fera qu’accentuer l’inquiétude et l’angoisse d’une majorité des Malgaches, craignant de voir le pays sombrer, de nouveau, dans l’abîme politique.
Cela dit, la complexité de la vie politique malgache n’interdit pas l’espoir d’une lucidité retrouvée de la part du nouveau président. Cet homme peu connu, peut, à l’épreuve du pouvoir et de la réalité malgache, nous surprendre. Rien n’indique qu’il ne prendra pas, dans les jours à venir, une initiative politique forte, en tendant sincèrement la main au camp Ravalomanana. S’il le fait, il aura été fidèle à la promesse politique qu’il avait faite durant la campagne présidentielle qu’une fois élu, il serait le président de tous les Malgaches. Et, quand il affirme que l’une de ses priorités serait de « mettre en place un Etat de droit » afin de « rétablir la confiance entre la population et ses dirigeants », il semble donc conscient du fait, qu’à l’heure actuelle, Madagascar est une nation déchirée, épuisée, sur tous les plans.
Justement, l’Etat de droit dont il parle ne peut se réduire à « une République de copains et de camarades revanchards ». L’Etat de droit, Etat nouveau sur la Grande île, ne peut exister que dans la mesure où Hery Rajao montre qu’il est le tenant d’une nouvelle vision politique pour son pays. L’Etat de droit vise à transcender ici, les passions partisanes et les intérêts particuliers. Quant à la confiance entre les dirigeants et le peuple malgache, elle ne sera effective que si le nouvel exécutif réussit à faire surgir un personnel politique nouveau. Car les Malgaches rêvent d’un exécutif stable, efficace, après avoir été jusqu’au bout d’une longue nuit politique.
Très clairement, le nouveau Président malgache n’a pas le choix : il est condamné à s’affranchir de la tutelle de TGV, un homme qui conserve toujours une certaine foi mystique dans son étoile. A défaut, sa gouvernance sera instable, faible et ridicule. S’il échoue à s’affranchir de la tutelle de TGV, il paraît évident qu’il ne peut se montrer capable de communiquer à toute la nation malgache sa volonté politique annoncée d’une réelle réconciliation entre tous les fils et toutes les filles de la Grande île. Hery Rajao ne doit donc pas décevoir : il a été investi de la confiance du pays et non de son seul parti, ni de TGV. A Madagascar, tout doit changer. Ce qui passe par l’entrée des vaincus dans le nouveau Madagascar.
« Le Pays »
titre modifié :
http://www.courrierinternational.com/article/2014/01/24/un-scenario-a-la-poutine-medvedev
MADAGASCAR Un scénario à la Poutine-Medvedev ?
Le nouveau président Hery Rajaonarimampianina en
compagnie de son prédecesseur Andry Rajoelina le 18 décembre dernier
(Photo AFP/Alexander Joe)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire