Le président Hery Rajaonarimampianina et Jean Louis Robinson
Sur la même longueur d’onde, selon Mgr Odon Razanakolona
http://www.madagascar-tribune.com/Sur-la-meme-longueur-d-onde-selon,19583.html
mardi 28 janvier 2014
Mgr
Odon Razanakolona se réjouit de la présence de Jean Louis Robinson et
de son épouse à Mahamasina. L’archevêque d’Antananarivo révèle dans les
informations de radio Don Bosco de ce lundi 27 janvier, qu’il a invité
les deux finalistes lors de la présidentielle à une rencontre à trois.
Le candidat Jean Louis Robinson a honoré la cérémonie de prestation de
serment et d’investiture de son tombeur, Hery Rajoanarimampianina, car
les deux hommes sont en train de respecter ce qu’ils avaient convenu
devant le chef de l’Église catholique et membre du FFKM. Le prélat a
réussi à les convaincre de la nécessité de l’apaisement politique et
sociale pour que le peuple puisse vivre en paix et dans la sécurité. La
rencontre avait été organisée par le chef de l’Église catholique dans la
capitale ce jeudi 23 janvier 2014.
D’après Mgr Odon Razanakolona, qui en a pris l’initiative dans le cadre du processus de réconciliation, la rencontre a été prometteuse car les deux personnalités ont reconnu qu’un tel apaisement constitue une valeur et un bien commun auxquels aspire le peuple. Ce samedi 25 janvier, le discours du président élu et investi a rejoint les principes admis par les deux personnalités devant le chef de l’Église catholique quelques jours plus tôt.
Le prélat a expliqué la méthode d’approche qui consistait à persuader que les dissensions et les regards en chien de faïence sont largement suffisants et qu’il est temps d’y mettre fin et de réfléchir ensemble au devenir de la nation et à son développement. Ils se sont persuadés l’un et l’autre que les piques et offensives électorales sont révolues et ont fait leur temps. Dorénavant, il faut trouver les voies et moyens du retour à la normalité, à une vie sereine pour que le peuple puisse travailler dans le calme et la sérénité. Les deux personnalités se sont alors mises d’accord sur les objectifs et les principes et Mgr Odon Razanakolona leur a exprimé sa reconnaissance pour le dialogue, pour les échanges, leur compréhension et l’esprit de tolérance mutuelle manifesté par chacun d’eux.
En tout cas, le président Hery Rajaonarimampianina a avoué à la radio Don Bosco, que des dialogues ont déjà eu lieu à l’initiative de son aîné et concurrent, Jean Louis Robinson, qui lui a proposé des rencontres en vue de cette recherche de la concorde et de l’apaisement. Initiative partagée, remarque-t-il. Il précise que l’idée était de regarder et de chercher ensemble comment, dans le cas de l’un et l’autre, parvenir à cet apaisement et à cette réconciliation.
Recueilli par Valis
D’après Mgr Odon Razanakolona, qui en a pris l’initiative dans le cadre du processus de réconciliation, la rencontre a été prometteuse car les deux personnalités ont reconnu qu’un tel apaisement constitue une valeur et un bien commun auxquels aspire le peuple. Ce samedi 25 janvier, le discours du président élu et investi a rejoint les principes admis par les deux personnalités devant le chef de l’Église catholique quelques jours plus tôt.
Le prélat a expliqué la méthode d’approche qui consistait à persuader que les dissensions et les regards en chien de faïence sont largement suffisants et qu’il est temps d’y mettre fin et de réfléchir ensemble au devenir de la nation et à son développement. Ils se sont persuadés l’un et l’autre que les piques et offensives électorales sont révolues et ont fait leur temps. Dorénavant, il faut trouver les voies et moyens du retour à la normalité, à une vie sereine pour que le peuple puisse travailler dans le calme et la sérénité. Les deux personnalités se sont alors mises d’accord sur les objectifs et les principes et Mgr Odon Razanakolona leur a exprimé sa reconnaissance pour le dialogue, pour les échanges, leur compréhension et l’esprit de tolérance mutuelle manifesté par chacun d’eux.
En tout cas, le président Hery Rajaonarimampianina a avoué à la radio Don Bosco, que des dialogues ont déjà eu lieu à l’initiative de son aîné et concurrent, Jean Louis Robinson, qui lui a proposé des rencontres en vue de cette recherche de la concorde et de l’apaisement. Initiative partagée, remarque-t-il. Il précise que l’idée était de regarder et de chercher ensemble comment, dans le cas de l’un et l’autre, parvenir à cet apaisement et à cette réconciliation.
Recueilli par Valis
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Gouvernement démocratique contre levée des sanctions
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/gouvernement%E2%80%88democratique%E2%80%88contre%E2%80%88levee%E2%80%88des%E2%80%88sanctions-3146
Les États-Unis
attendent encore le franchissement de nouvelles étapes dans le processus
de démocratisation à Madagascar, pour lever toutes leurs sanctions.
L’Union africaine, elle, a pris les devants.
Les États-Unis ont décidé de ne pas encore lever leurs sanctions à l’encontre de Madagascar, en dépit de l’élection du nouveau président de la République. Le gouvernement américain attend de la part de la partie malgache plus d’actions destinées à instaurer la normalité démocratique à Madagascar, avant d’accorder pleinement sa confiance au nouveau régime.
« Notre position est similaire à celle adoptée par l’Union européenne par rapport au retour des coopérations avec le gouvernement malgache et à la levée des sanctions. L’élection et l’investiture du nouveau Président constituent déjà deux étapes franchies. Il y en a encore d’autres », a indiqué hier Eric Wong en marge de la célébration de la fête nationale indienne au Carlton Madagascar.
Et le chargé d’affaires américain de souligner que Washington attend la proclamation des résultats officiels des élections législatives, ainsi que la formation d’un gouvernement à Madagascar. « Il faut mettre en place un gouvernement démocratique. Puis, en principe, nous devrions lever les sanctions contre la Grande île », a-t-il poursuivi sans préciser la forme de ce qu’il appelle un « gouvernement démocratique ».
À ce sujet, l’Union Européenne a été plus explicite. Dans son message destiné à Hery Rajaonarimampianina, José Manuel Barosso a indiqué que les élections « représentent une opportunité pour permettre l’évolution de l’État de droit, l’apaisement et la réconciliation, le redressement et le développement » du pays. Puis, le président de la Commission européenne de lancer « un appel en faveur de cette réconciliation qui pourrait se concrétiser par l’ouverture aux forces politiques démocratiques et la mise en place d’une gouvernance respectueuse de l’intérêt général au bénéfice de tous les citoyens malgaches ».
Tourner la page
Les États-Unis souhaitent tourner entièrement la page de cinq années de relation tendue avec le régime de Transition. « Nous n’avons eu aucune collaboration officielle avec Andry Rajoelina et son régime », a admis notre interlocuteur. Actuellement, les États-Unis ont officiellement annoncé leur souhait de collaborer avec le régime de Hery Rajaonarimampianina qui n’est autre qu’un ancien ténor de la Haute autorité de la Transition. Pour confirmer ce soutien à Hery Rajaonarimampianina et couper court à la rumeur selon laquelle les Américains auraient hésité à reconnaitre la victoire du candidat du Hery vaovaon’i Madagasikara, Eric Wong a confié que Linda Thomas-Greenfield, sous-secrétaire d’État pour les affaires africaines, avait déjà appelé Hery Rajaonarimampianina pour le féliciter. Et ce, le 21 janvier dernier. Autrement dit, bien avant la publication – tardive – des communiqués officiels.
Lova Emmanuel
Les États-Unis ont décidé de ne pas encore lever leurs sanctions à l’encontre de Madagascar, en dépit de l’élection du nouveau président de la République. Le gouvernement américain attend de la part de la partie malgache plus d’actions destinées à instaurer la normalité démocratique à Madagascar, avant d’accorder pleinement sa confiance au nouveau régime.
« Notre position est similaire à celle adoptée par l’Union européenne par rapport au retour des coopérations avec le gouvernement malgache et à la levée des sanctions. L’élection et l’investiture du nouveau Président constituent déjà deux étapes franchies. Il y en a encore d’autres », a indiqué hier Eric Wong en marge de la célébration de la fête nationale indienne au Carlton Madagascar.
Et le chargé d’affaires américain de souligner que Washington attend la proclamation des résultats officiels des élections législatives, ainsi que la formation d’un gouvernement à Madagascar. « Il faut mettre en place un gouvernement démocratique. Puis, en principe, nous devrions lever les sanctions contre la Grande île », a-t-il poursuivi sans préciser la forme de ce qu’il appelle un « gouvernement démocratique ».
À ce sujet, l’Union Européenne a été plus explicite. Dans son message destiné à Hery Rajaonarimampianina, José Manuel Barosso a indiqué que les élections « représentent une opportunité pour permettre l’évolution de l’État de droit, l’apaisement et la réconciliation, le redressement et le développement » du pays. Puis, le président de la Commission européenne de lancer « un appel en faveur de cette réconciliation qui pourrait se concrétiser par l’ouverture aux forces politiques démocratiques et la mise en place d’une gouvernance respectueuse de l’intérêt général au bénéfice de tous les citoyens malgaches ».
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Les États-Unis souhaitent tourner entièrement la page de cinq années de relation tendue avec le régime de Transition. « Nous n’avons eu aucune collaboration officielle avec Andry Rajoelina et son régime », a admis notre interlocuteur. Actuellement, les États-Unis ont officiellement annoncé leur souhait de collaborer avec le régime de Hery Rajaonarimampianina qui n’est autre qu’un ancien ténor de la Haute autorité de la Transition. Pour confirmer ce soutien à Hery Rajaonarimampianina et couper court à la rumeur selon laquelle les Américains auraient hésité à reconnaitre la victoire du candidat du Hery vaovaon’i Madagasikara, Eric Wong a confié que Linda Thomas-Greenfield, sous-secrétaire d’État pour les affaires africaines, avait déjà appelé Hery Rajaonarimampianina pour le féliciter. Et ce, le 21 janvier dernier. Autrement dit, bien avant la publication – tardive – des communiqués officiels.
Lova Emmanuel
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Un loup dans la bergHery
http://www.lexpressmada.com/blog/opinions/un-loup-dans-la-berghery-3151
Plutôt à plaindre qu’à blâmer.
Comme Andry Rajoelina, que l’un de ses vilains conseillers avait fait
réciter un discours du président du Luxembourg à la tribune des
Nations-unies en 2009, le nouveau Président de la République s’est fait
aussi prendre en plagiant à son insu à la fois Sarkhozy et Obama. Eh oui
! les champions de kabary ne sont pas à l’abri du ridicule quand on
laisse le
soin de s’en occuper à un autre selon l’exigence du statut d’un Président. Son discours après son investiture était d’une qualité telle qu’il dépassait de loin son prédécesseur en pareille circonstance. Il faut s’attendre à ce que le scandale soit mis sur Cd et vendu partout dans quelques jours. Quand le piratage se fait au sommet de l’État, toute repression devient impossible.
Il faut remonter loin dans les belles années du progressisme et du pédantisme de Didier Ratsiraka, qui ne se prive pas quand l’occasion se présente aujourd’hui, de retrouver des grands mots et des grands discours de cette qualité.
Ils sont restés des discours que la génération d’après ne prend même pas la peine de lire. Il faut dire qu’ils étaient excessivement longs et qu’il fallait des semaines sinon des mois à la Rnm et la Tvm pour les bassiner à l’époque.
Il y a donc un poseur de peau de banane professionnel dans le staff présidentiel. C’est le risque quand on veut jouer l’ouverture à fond la caisse. Les tout-venant arrivent à s’infiltrer dans l’équipe pour y semer le désordre. Encore heureux qu’il se soit contenté de poser une peau de banane mais les dégâts sont déjà incommensurables pour le Président dont l’inexpérience à ce niveau le dispute à la simplicité sinon à la naïveté. Il a suffisamment montré durant la campagne électorale et les débats télévisés son talent d’orateur pour qu’on puisse penser qu’il est incapable de rédiger un discours original et inédit.Il est impératif qu’il fasse le ménage dés à présent pour éviter le pire sinon il risque de lire un discours d’Andrianampoinimerina à la tribune de l’Union Africaine cette semaine.
C’est un bon test pour lui avant la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement. On ne lui veut pas que du bien. On a vu pendant ces cinq ans de Transition qu’un gouvernement de consensus a toutes les peines du monde pour fonctionner comme il faut, qu’un Premier ministre de consensus est tout sauf une autorité respectée. Un gouvernement où il y aura toutes les tendances, toutes les ethnies, tous les bords ne lui facilitera pas la tâche. Avec dix-huit technocrates, le Général Ramanantsoa avait dû abdiquer au bout de deux ans.
L’attentat à la grenade de samedi est un avertissement pur et simple de ce que sera son mandat quel que ce soit son auteur. Les bâtons dans les roues seront légion, les grains de sable dans l’engrenage seront monnaie courante, les cheveux dans la soupe seront sa tasse de thé. Son désir d’indépendance, son voeu de liberté ne lui apporteront pas que du bonheur. Les coups viendront de toutes parts, à l’intérieur de son propre camp comme en dehors. On le prendra surtout au..mot
Sylvain Ranjalahy
soin de s’en occuper à un autre selon l’exigence du statut d’un Président. Son discours après son investiture était d’une qualité telle qu’il dépassait de loin son prédécesseur en pareille circonstance. Il faut s’attendre à ce que le scandale soit mis sur Cd et vendu partout dans quelques jours. Quand le piratage se fait au sommet de l’État, toute repression devient impossible.
Il faut remonter loin dans les belles années du progressisme et du pédantisme de Didier Ratsiraka, qui ne se prive pas quand l’occasion se présente aujourd’hui, de retrouver des grands mots et des grands discours de cette qualité.
Ils sont restés des discours que la génération d’après ne prend même pas la peine de lire. Il faut dire qu’ils étaient excessivement longs et qu’il fallait des semaines sinon des mois à la Rnm et la Tvm pour les bassiner à l’époque.
Il y a donc un poseur de peau de banane professionnel dans le staff présidentiel. C’est le risque quand on veut jouer l’ouverture à fond la caisse. Les tout-venant arrivent à s’infiltrer dans l’équipe pour y semer le désordre. Encore heureux qu’il se soit contenté de poser une peau de banane mais les dégâts sont déjà incommensurables pour le Président dont l’inexpérience à ce niveau le dispute à la simplicité sinon à la naïveté. Il a suffisamment montré durant la campagne électorale et les débats télévisés son talent d’orateur pour qu’on puisse penser qu’il est incapable de rédiger un discours original et inédit.Il est impératif qu’il fasse le ménage dés à présent pour éviter le pire sinon il risque de lire un discours d’Andrianampoinimerina à la tribune de l’Union Africaine cette semaine.
C’est un bon test pour lui avant la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement. On ne lui veut pas que du bien. On a vu pendant ces cinq ans de Transition qu’un gouvernement de consensus a toutes les peines du monde pour fonctionner comme il faut, qu’un Premier ministre de consensus est tout sauf une autorité respectée. Un gouvernement où il y aura toutes les tendances, toutes les ethnies, tous les bords ne lui facilitera pas la tâche. Avec dix-huit technocrates, le Général Ramanantsoa avait dû abdiquer au bout de deux ans.
L’attentat à la grenade de samedi est un avertissement pur et simple de ce que sera son mandat quel que ce soit son auteur. Les bâtons dans les roues seront légion, les grains de sable dans l’engrenage seront monnaie courante, les cheveux dans la soupe seront sa tasse de thé. Son désir d’indépendance, son voeu de liberté ne lui apporteront pas que du bonheur. Les coups viendront de toutes parts, à l’intérieur de son propre camp comme en dehors. On le prendra surtout au..mot
Sylvain Ranjalahy
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Madagascar – Inde – Une coopération centrée sur l’échange d’expérience
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/madagascar-inde-une-cooperation-centree-sur-lechange-dexperience-3150
Un modèle à prendre en compte.
Hier a été célébré à Anosy le 64e anniversaire de la République de
l’Inde. L’occasion pour Manju Seth, ambassadrice indienne à Madagascar,
de faire part de la satisfaction de sa nation pour la concrétisation des
élections et la prise de fonction de Hery Rajaonarimampianina,
président de la République.
Dans son discours, la diplomate Seth a fait un bilan des relations entre l’Inde et Madagascar. « La stratégie d’approche de l’Inde est de partager son savoir-faire en matière de développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud », a-t-elle déclaré. Le renforcement de capacité pour les étudiants Malgaches fait entre autres partie des domaines de coopération importante entre la République indienne et Madagascar.
Sur le plan commercial, les échanges entre les deux pays s’élèvent à 228.530.000 dollars, « enregistrant une hausse progressive, ces dernières années », a indiqué Manju Seth. Pour sa part, Ulrich Andriatina, ministre des Affaires étrangère, a rappelé dans ses propos les priorités du Chef de l’État. « L’Inde peut nous faire bénéficier de sa riche expérience de pays émergent, et les relations historiques entre nos deux pays offrent des potentiels économiques énormes », a déclaré le chef de la diplomatie Malgache.
L’Inde a recouvré son indépendance le 15 août 1947, et est devenu une République le 26 janvier 1950. La coopération entre Madagascar et l’Inde a débuté en 1954, lorsque cet État d’Asie du Sud-Est a établit un consulat dans la Grande île, puis une ambassade en 1960, après le retour à l’indépendance de Madagascar.
Garry Fabrice Ranaivoson
Dans son discours, la diplomate Seth a fait un bilan des relations entre l’Inde et Madagascar. « La stratégie d’approche de l’Inde est de partager son savoir-faire en matière de développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud », a-t-elle déclaré. Le renforcement de capacité pour les étudiants Malgaches fait entre autres partie des domaines de coopération importante entre la République indienne et Madagascar.
Sur le plan commercial, les échanges entre les deux pays s’élèvent à 228.530.000 dollars, « enregistrant une hausse progressive, ces dernières années », a indiqué Manju Seth. Pour sa part, Ulrich Andriatina, ministre des Affaires étrangère, a rappelé dans ses propos les priorités du Chef de l’État. « L’Inde peut nous faire bénéficier de sa riche expérience de pays émergent, et les relations historiques entre nos deux pays offrent des potentiels économiques énormes », a déclaré le chef de la diplomatie Malgache.
L’Inde a recouvré son indépendance le 15 août 1947, et est devenu une République le 26 janvier 1950. La coopération entre Madagascar et l’Inde a débuté en 1954, lorsque cet État d’Asie du Sud-Est a établit un consulat dans la Grande île, puis une ambassade en 1960, après le retour à l’indépendance de Madagascar.
Garry Fabrice Ranaivoson
Rajaonarimampianina évasif
Le Président de la République reste discret sur sa politique d’ouverture. Une question qui pourrait cependant redessiner l’image politique.
Vers un volte-face En visite dans la ville de Toliara, hier pour inaugurer des infrastructures sanitaires et démarrer un chantier
routier, Hery Rajaonarimampianina, président de la République, a profité de l’occasion pour accorder un point de presse aux journalistes présents.
« Je reste ferme sur ma volonté de mettre en place un gouvernement d’ouverture. Actuellement, je suis en train de voir avec qui je pourrais collaborer, de même avec les formations politiques que vous avez énoncé (Mouvance Ravalomanana et Mapar, NDLR). Je vous demande d’attendre »,
a déclaré à la presse le
Chef de l’État. Le locataire d’Ambohitsirohitra reste toutefois évasif sur la démarche qu’il va adopter.
La présence de Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana à Toliary, aux côtés du Président de la République, pourrait être un signe avant-coureur d’une éventuelle coopération et concrétisation de cette main tendue. Joint au téléphone, Roland Ravatomanga a confirmé qu’il y a eu un « début de discussion » entre les deux hommes. « Nous sommes prêt à collaborer s’il y a une concordance d’organisation technique et un minimum de consensus politique », a affirmé le leader local de la mouvance Ravalomanana. Cette entité politique qui requiert l’application des dispositions de la Feuille de route, notamment le retour au pays de Marc Ravalomanana.
D’autres appuis
Les partisans du président Rajoelina (Mapar) ne rechignent pas à collaborer avec la mouvance de l’ancien Chef d’État.
Les membres de cette plateforme restent cependant hostiles à un éventuel rapatriement de l’exilé d’Afrique du Sud. L’ouverture prônée par Hery Rajaonarimampiana est pourtant une manière de séduire la communauté internationale et ainsi attirer les investisseurs, lui qui base sa politique de redressement du pays sur l’économie.
Pour mettre en pratique ses objectifs, le locataire d’Ambohitsirohitra devra trouver la parade pour gérer le cas Ravalomanana. Ne disposant pas de député, un bras de fer avec le Mapar ne lui serait pas favorable. L’éventualité que le Président de la République s’appuie sur d’autres formations politiques n’est pas à écarter. Un accord avec la mouvance Ravalomanana, disposant provisoirement d’une vingtaine de députés, pourrait être une option pour donner au Chef de l’État l’assise politique nécessaire à son entreprise.
Les indiscrétions ont par ailleurs concédé l’existence d’un entretien entre le Président et Hajo Andrianainarivelo, chef de file de l’association « Malagasy miara mianga » (MMM). Autre formation politique à disposer d’un nombre non négligeable de députés, selon les résultats provisoires. Joint au téléphone, Richard Fienena, directeur de campagne du MMM, s’est réjoui de l’existence d’une concordance entre le discours du Chef de l’État et le programme de son association. « Si la collaboration est nécessaire pour le bien du pays, pourquoi pas », a-t-il indiqué. Sans compter les indépendants indécis.
Garry Fabrice Ranaivoson
Vers un volte-face En visite dans la ville de Toliara, hier pour inaugurer des infrastructures sanitaires et démarrer un chantier
routier, Hery Rajaonarimampianina, président de la République, a profité de l’occasion pour accorder un point de presse aux journalistes présents.
« Je reste ferme sur ma volonté de mettre en place un gouvernement d’ouverture. Actuellement, je suis en train de voir avec qui je pourrais collaborer, de même avec les formations politiques que vous avez énoncé (Mouvance Ravalomanana et Mapar, NDLR). Je vous demande d’attendre »,
a déclaré à la presse le
Chef de l’État. Le locataire d’Ambohitsirohitra reste toutefois évasif sur la démarche qu’il va adopter.
La présence de Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana à Toliary, aux côtés du Président de la République, pourrait être un signe avant-coureur d’une éventuelle coopération et concrétisation de cette main tendue. Joint au téléphone, Roland Ravatomanga a confirmé qu’il y a eu un « début de discussion » entre les deux hommes. « Nous sommes prêt à collaborer s’il y a une concordance d’organisation technique et un minimum de consensus politique », a affirmé le leader local de la mouvance Ravalomanana. Cette entité politique qui requiert l’application des dispositions de la Feuille de route, notamment le retour au pays de Marc Ravalomanana.
D’autres appuis
Les partisans du président Rajoelina (Mapar) ne rechignent pas à collaborer avec la mouvance de l’ancien Chef d’État.
Les membres de cette plateforme restent cependant hostiles à un éventuel rapatriement de l’exilé d’Afrique du Sud. L’ouverture prônée par Hery Rajaonarimampiana est pourtant une manière de séduire la communauté internationale et ainsi attirer les investisseurs, lui qui base sa politique de redressement du pays sur l’économie.
Pour mettre en pratique ses objectifs, le locataire d’Ambohitsirohitra devra trouver la parade pour gérer le cas Ravalomanana. Ne disposant pas de député, un bras de fer avec le Mapar ne lui serait pas favorable. L’éventualité que le Président de la République s’appuie sur d’autres formations politiques n’est pas à écarter. Un accord avec la mouvance Ravalomanana, disposant provisoirement d’une vingtaine de députés, pourrait être une option pour donner au Chef de l’État l’assise politique nécessaire à son entreprise.
Les indiscrétions ont par ailleurs concédé l’existence d’un entretien entre le Président et Hajo Andrianainarivelo, chef de file de l’association « Malagasy miara mianga » (MMM). Autre formation politique à disposer d’un nombre non négligeable de députés, selon les résultats provisoires. Joint au téléphone, Richard Fienena, directeur de campagne du MMM, s’est réjoui de l’existence d’une concordance entre le discours du Chef de l’État et le programme de son association. « Si la collaboration est nécessaire pour le bien du pays, pourquoi pas », a-t-il indiqué. Sans compter les indépendants indécis.
Garry Fabrice Ranaivoson
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Edgard Razafindravahy : « Ce n’est plus le moment de s’entre déchirer »
Les dernières actualités chaudes ne laissent pas indifférent l’ancien Pds d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy. Il estime que le moment n’est plus aux querelles à n’en plus finir.
« Je suis séduit par le discours du président de la République. C’est un discours très positif qui a beaucoup de ressemblances avec mon programme». Edgard Razafindravahy, au même titre que d’autres candidats malheureux à la présidentielle, était présent à la cérémonie d’investiture de Hery Rajaonarimampianina samedi à Mahamasina. Un signe de ses prédispositions à collaborer avec le nouveau président dont il n’a jamais contesté la victoire. « Les trois axes de son programmme, en l’occurrence la sécurité, la Justice et la lutte contre la corruption faisaient partie de mon cheval de bataille pendant la campagne électorale. Je suis donc prêt à donner un coup de main pour l’aider à accomplir cette mission qui n’est pas gagnée d’avance », souligne-t-il. Edgard Razafindravahy a bien évidemment ses idées pour concrétiser ses objectifs dont il a développé les détails lors de la campagne électorale. Il avait avançé par exemple l’instauration d’une justice foraine pour freiner la corruption dans les jugements ou encore la privatisation sur appel d’offre international,comme cela se fait ailleurs, de la douane pour limiter les trafics.
Des propositions réalistes et réalisables pour peu qu’on ait une réelle volonté de venir à bout de tous ces maux. Ce que Rajaonarimampianina semble disposé à faire à en juger son discours d’une profondeur et d’une percussion telle qu’on n’en a jamais entendu depuis dix ans. « J’espère et j’ai la conviction, qu’il aura la sagesse pour réussir son challenge.
Le pays a surtout besoin de sagesse pour redresser la barre et sortir de cette impasse », avance-t-il.
Razafindravahy est conscient que sans une solidarité de toutes les bonnes volontés, il est difficile d’y parvenir. « Il est temps de rassembler toutes les forces, de réunir toutes les énergies pour remporter tous les défis qui se dressent en face de nous : Ne perdons pas du temps à nous chamailler. Ce n’est plus le temps de s’entredéchirer pour un strapontin », suggère-t-il.
Médiation
Allusion sans doute au bras de fer entre le nouveau président et le président du Mapar dans la nomination du Premier ministre ainsi qu’à l’attentat à la grenade qui a secoué la capitale samedi. « Les deux hommes sont mes amis de longue date. Je les connaîs bien. Je pense qu’ils sont assez intelligents pour trouver un terrain d’entente. Mais je répète que personne n’a intérêt à se dresser l’un contre l’autre. Je suis prêt à offrir ma médiation pour arranger les différends comme je l’ai déjà fait auparavant avant la campagne du second tour. Sinon le pays court un risque grave si la corde se tend davantage ». Edgard Razafindravahy veut éviter coûte que coûte un clash et est prêt à s’engager jusqu’au bout pour qu’on n’en arrive pas à la rupture, au nom du fihavanana et de l’apaisement prôné par le Président. « On peut bien apporter sa contribution au développement, son rayonnement même en dehors de l’appareil d’État. Le poste de Premier ministre n’est donc pas une fin en soi », recommande-t-il pour tenter de désamorcer cette nouvelle crise. Il en fait une affaire personnelle. Une médiation malgacho-malgache.
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Madagascar présidera la COI
Ce n’est plus qu’une question de temps. Madagascar retrouvera bientôt sa place au sein de la Commission de l’océan Indien. C’est l’une des conséquences de l’élection du nouveau président, qui permet au pays de revenir dans l’ordre constitutionnel. Selon Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, la Grande île pourrait assurer la présidence de l’organisation dès le mois de mars.
Ce retour à la normalité institutionnelle permettra alors à Madagascar de prendre en mars prochain, la présidence du Conseil de la COI, à la suite de l’Union des Comores. Après avoir arrimé son appui à la Grande Îe durant les moments difficiles, cette organisation régionale se réjouit de l’élan d’espoir et d’optimisme que représente ce nouveau départ pour Madagascar.
La COI réunit cinq pays de la région océan Indien occidental appelé Indianocéanie, dont l’Union des Comores, Madagascar, La Réunion, Maurice et les Seychelles. Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitié et de solidarité entre ses populations, et de bâtir des projets régionaux de développement durable, destinés à les protéger, améliorer leurs conditions de vie et préserver les ressources naturelles dont elles dépendent fortement. Cette année, la COI organisera une réunion internationale de bailleurs de fonds et relancera le projet de sécurité alimentaire dont Madagascar sera le grenier.
Rija Ratovomahefa
Ce retour à la normalité institutionnelle permettra alors à Madagascar de prendre en mars prochain, la présidence du Conseil de la COI, à la suite de l’Union des Comores. Après avoir arrimé son appui à la Grande Îe durant les moments difficiles, cette organisation régionale se réjouit de l’élan d’espoir et d’optimisme que représente ce nouveau départ pour Madagascar.
La COI réunit cinq pays de la région océan Indien occidental appelé Indianocéanie, dont l’Union des Comores, Madagascar, La Réunion, Maurice et les Seychelles. Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitié et de solidarité entre ses populations, et de bâtir des projets régionaux de développement durable, destinés à les protéger, améliorer leurs conditions de vie et préserver les ressources naturelles dont elles dépendent fortement. Cette année, la COI organisera une réunion internationale de bailleurs de fonds et relancera le projet de sécurité alimentaire dont Madagascar sera le grenier.
Rija Ratovomahefa
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