vendredi 31 janvier 2014

http://www.lexpressmada.com/ du 31 janv – Les Forces armées sur le rang/// Iavoloha – Un stock considérable de bois précieux découvert //Rajaonarimampianina passe le test //


Primature – Les Forces armées sur le rang
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/primature-les-forces-armees-sur-le-rang-3512

DSC_9498
31.01.2014 | 8:57 ActualitésPolitique0
Toujours prêtes. La question du profil et de l’identité du futur Premier ministre est le sujet brûlant de ce début de mandat de Hery Rajaonari­mampianina, président de la République, sans parler de la modalité de désignation. Questionné sur le sujet hier, André Lucien Rakoto­arimasy, ministre des Forces armées, a affirmé à Soanierana, en marge de la présentation de vœux des responsables des forces armées, que cette entité ne s’opposerait pas à la désignation de l’un des leurs à
ce poste.
« Nous ne faillirons pas à cette responsabilité, si les dirigeants considèrent que c’est ce qu’il y a de mieux pour la
nation », a répondu aux journalistes, le général Rakoto­arimasy sur la question d’une éventuelle nomination d’un militaire à la primature. Voir un militaire à Mahazoarivo n’est pas chose nouvelle dans l’histoire de la République malgache. La conjoncture politique et juridique pourrait, cependant, écarter cette éventualité.
Premier ministrables
L’article 54 de la Constitu­tion soutient que c’est le parti du groupe de parti majoritaire à l’Assemblée nationale qui présente le Premier ministre. Provisoirement, c’est à la Plateforme des partisans du Président Rajoelina (Mapar) qui jouit de ce statut. Les probables Premiers ministrables sont légions dans les rangs de cette formation, à commencer par l’ancien Chef de la Transition et certains de ses anciens lieutenants à Ambohi­tso­rohitra.
« Il est peu probable que nous présentions un militaire à la primature », a affirmé une source au sein du Mapar. La communauté internationale attend la mise en place effective d’un gouvernement d’ouverture et « démocratique » avant d’ouvrir les vannes. Au micro de Radio France internationale (RFI) le 22 janvier, le président Rajaonari­mampianina a déclaré à propos de son chef de gouvernement que « c’est le président  qui décide. Je vais décider pour le bien du pays ».
Garry Fabrice Ranaivoson
-------------
Iavoloha – Un stock considérable de bois précieux découvert
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/iavoloha-un-stock-considerable-de-bois-precieux-decouvert-3510
iavoloha
31.01.2014 | 8:34 ActualitésPolitique0
Cinq conteneurs de bois de rose ont été inventoriés dans le domaine du palais d’État d’Iavoloha. Le contenu de cinq autres scellés reste inconnu, ainsi que celui d’un hangar suspicieux.
Des trouvailles suspectes. « Nous faisons, ce jour, l’inventaire physique du palais d’État d’Iavoloha », a déclaré Jaobarison Randria­narivony, membre de l’équipe de Hery Rajaonari­mam­pianina, président de la République, hier. Un inventaire fait sous l’assistance de responsables au sein du ministère de l’Environnement et de représentants du Comité de pilotage de la lutte contre le trafic de bois précieux.
Lors de cette démarche, un important dépôt de bois précieux a été découvert dans l’enceinte du domaine présidentiel. « L’état des dépôts que nous allons vous communiquer est celui de notre dernière visite en 2008 », a indiqué Jean Claude Rabemanantsoa, directeur général au sein du ministère de l’Environnement. Les chiffres communiqués par Hanitriniaina Razafitsia­lonina, technicienne auprès de ce département, en 2008, mentionnent 1949 rondins de bois d’ébène répertoriés, auxquels s’ajoutent 878 bois de rose.
Cinq conteneurs renfermant environ 41,650 m3 de bois précieux, plus trois-cent planches de palissandre, 103 rondins et 9.705 traverses de cette même variété ont, également, été répertoriés « lors de la période fin 2008-début 2009 », a souligné la technicienne Razafitsialonina. Elle de préciser qu’en cette période, « il n’y a eu que cinq conteneurs de bois précieux » dans le domaine d’Iavoloha. Lors du dénombrement d’hier, il a cependant été constaté la présence de cinq autres conteneurs, portes soudées, dont les contenus sont pour l’instant inconnus.
Selon les explications du directeur Rabemanantsoa, « les stocks déposés à Iavoloha remontent à la période avant 2008. Les lots saisis en 2005 ont été les premiers à avoir été transférés à Iavoloha ». Ce responsable de la protection des forêts auprès du ministère de l’Environnement affirme, par ailleurs, que, « après 2008, les produits illicites de bois précieux saisis ont été soit déposés au ministère-même, soit au R3A (Régiment d’artillerie anti-aérienne, ndlr), ou encore au RTS (Régiment de transmission et de service, ndlr), à Fiadanana ».
Suspicion
En 2008, deux phases de vente par appel d’offres pour les bois précieux déposés à Iavoloha ont été effectuées. « Les chiffres donnés tout à l’heure ont été ceux qui restaient après cette vente », a précisé le directeur. Mis à part les cinq conteneurs mystérieux, un hangar dont les portes sont également soudées, a été constaté, hier. Une certaine suspicion semble s’être ressentie dans le ton des propos des intervenants d’hier.
Si l’on se réfère aux déclarations des représentants du ministère de l’Environnement, les cinq conteneurs scellés et toute éventuelle augmentation du nombre des stocks de bois précieux à Iavoloha pourraient concerner la période transitoire. La plupart des bois précieux consignés à Iavoloha sont déposés à même le sol, à l’air libre et en état de dégradation avancée. « Il nous faut d’abord terminer le constat avant de pouvoir vous donner la situation des bois précieux d’Iavo­loha », a soutenu le directeur Rabe­manantsoa.
L’équipe du Président Rajaonarimampianina aurait effectué une démarche en justice pour avoir l’autorisation d’ouvrir, en présence d’huissier, le hangar et les conteneurs scellés afin de connaître leur contenu. Des découvertes insolites ont, par ailleurs, été faites dans le domaine d’Iavoloha. L’on y a, par exemple, trouvé un squelette complète de dinosaure, dont la présence dans un palais présidentiel intrigue, ou encore plusieurs tracteurs décarcassés dont l’existence, selon les affirmations de Jaobarison Randria­narivony, « remonte à la période d’avant 2009 ». Du temps de Marc Ravalomanana, ex-Président, donc.
Garry Fabrice Ranaivoson
----------------
Rajaonarimampianina passe le test
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/rajaonarimampianina-passe-le-test-3511

IMG_2920
31.01.2014 | 8:45 ActualitésPolitique0
Le Président de la République, vedette du sommet de l’Union afri­caine. Réintégration officielle de Madagascar dans la SADC.
Une entrée en fanfare. Si l’on en croit les informations émanant d’Addis-Abeba, l’on peu considérer la première sortie officielle sur la scène internationale de Hery Rajaonarimampianiana, président de la République comme réussie. Il aurait fait l’unanimité auprès de ses homologues africains.
« Les responsabilités qui attendent un Chef d’État sont grandes, mais je ne reculerai pas car c’est l’amour de la patrie qui m’anime. Vous pouvez faire confiance au peuple Malgache, puisque, malgré maintes tentatives de le diviser, par les élections, il a prouvé sa volonté de sortir de la crise. En témoigne la présence de Robinson Jean Louis (ex candidat à la présidentielle, NDLR) à la cérémonie d’investiture », tels ont été les premiers mots du Chef d’État à la tribune de l’UA d’après les récits de maître Henry Rabary-Njaka, conseiller spécial du Président de République, qui fait partie de sa délégation.
« En somme, nous pouvons dire (hier, NDLR) que le président Rajaonarimampianina était la vedette du sommet et le peuple malgache la star », a déclaré  l’avocat d’un ton jouissif. Pour sa première participation à la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation continentale, le locataire d’Ambohi­tsorohitra était le premier à avoir été invité à prendre la parole. Dans son discours, le Président a, entre autres, exposé les grands axes de sa politique tournant autour de la sécurité, le travail, la lutte contre la corruption, la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable.
Dans son allocution, le Chef d’État a ainsi émis le souhait qu’une « conférence internationale réunissant les bailleurs de fonds et partenaires économiques de Madagascar se tienne au plus tard dans trois mois, pour étudier la manière de voir comment redresser Madagascar le plus tôt possible », a indiqué Henry Rabary-Njaka. Hier matin, le président Rajao­nari­mampianina a également pris part à une réunion extraordinaire des pays africains et ceux de la Commu­nauté des Etats d’Afrique austral (SADC). « Première surprise de la journée » selon le conseiller spécial.
Rencontres à la chaine
« Le Chef d’État a été reçu par un standing ovation », a-t-il affirmé. C’est durant cette réunion qu’a été communiquée la pleine réintégration de Madagascar au sein de la SADC. Toujours d’après les récits de maître Rabary-Njaka, Hery Rajaonarimampianina a enchainé les rencontres
bilatéraux hier. Il s’est entre autres entretenu avec le commissaire européen pour le Développement. À l’occasion il a reçu une invitation « verbale » pour le sommet de l’Union européenne en avril. Le Président s’est également entretenu avec Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale.
À en croire les récits de son conseiller spécial, la première journée dans la capitale éthiopienne fut chargée pour le président Rajaonari­mampianina. Visiblement, aucune fausse note n’a été enregistrée pour cette première prestation sur la scène internationale. Certaines indiscrétions ont indiqué que cette bonne performance était également due au travail en amont effectué par l’équipe de diplomates du ministère des Affaires étrangères, qui a préparé le terrain. Le sommet de l’Union africaine
prendra fin ce jour. Hery Rajaonari­mampianina ren­trera samedi. En principe, il devrait tenir un point de presse à son arrivée à Ivato.
Garry Fabrice Ranaivoson

jeudi 30 janvier 2014

Vingt cinq ans de Faribolana Sandratra Maminirina Rado http://www.lexpressmada.com du 13 janv 2014


Vingt cinq ans de Faribolana Sandratra
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/1452-1452
http://www.africultures.com/php/index.php?nav=murmure&no=14258
sandratra
13.01.2014 | 6:50 Actualités, Culture0
Le Faribolana Sandratra a était en fête, samedi matin au CGM Analakely. L’association des poètes malgaches s’est réunie pour se souhaiter une bonne année. Le moment a également été choisi pour célébrer le 25ème anniversaire de l’association Sandratra. Plusieurs de ses membres et les chefs de file, comme Nalisoa Ravalitera et Ranöe étaient présents. Plusieurs certificats ont été décernés par l’association aux journalistes et partenaires durant ces années d’existence. La fête de la poésie et des poètes, en fait.
Sur scène, plusieurs poètes se sont succédés avec la musique enivrante de Lalanto. Nofy a rendu hommage à Elie Rajaonarison, l’un des membres fondateurs du Faribolana Sandratra. « C’est Elie, le titre de la poésie. Je lui ai emprunté beaucoup de
textes », rappelle t-il. Un autre membre de l’association a fait de même pour Randja Zanami­hoatra, également membre fondateur, devant une assistance médusée. Entre le passé et le présent, l’histoire de Sandratra possède beaucoup de liens historiques et émotionnels partagés.
Actuellement présidé par Solofo José, voix célèbre des théâtres radiophoniques de la radio nationale, trois
autres présidents l’ont précédé. À commencer par Elie Rajaonarison, le premier président, et Rado Ramaherison. Même si la poésie est au  cœur de cette association, elle a déjà produit des films « An’iza aho   », Ombon’ady et « Jabajaba ».
Actuellement, plusieurs villes de Madagascar telles que Toamasina, Vatomandry, Ambaton­drazaka, Toliary … possèdent des ramifications, Dans le domaine du média, « Ambioka» est sorti en décembre 1997. Une initiative louable, car faisant partie des rares parutions à traiter simplement de littérature. C’est l’une des fiertés de l’association qui sort tous les mois. La célébration du 25ème anniversaire du Faribolana Sandratra est prévue s’étaler sur deux ans. Vers la fin de l’inauguration au CGM à Analakely, samedi matin, le traditionnel « koba » a été coupé et partagé par les dirigeants de l’association, pour marquer la communion entre les membres.

http://www.lexpressmada.com articles du 30 janv // FIS et la DST dissoutes //Chemin glissant pour Hery ///

FIS et la DST dissoutes
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/les%E2%80%88fis%E2%80%88et%E2%80%88la%E2%80%88dst%E2%80%88dissoutes-3412



LYLISON + ANDRY RAJOELINA
30.01.2014 | 9:07 Actualités, Politique0
Le conseil des  ministres d’hier a décidé le démantèlement des FIS et de la DST. Une  manière de rompre définitivement avec la Transition.
Un grand coup. L’adoption du décret portant organisation de la présidence de la République a fait partie de l’ordre du jour du premier conseil des ministres dirigé par Hery Rajaonari­mampianina, président de la République, au palais d’État d’Iavoloha hier. Les Forces d’intervention spéciales (FIS) et la Direction de la sécurité du territoire (DST) ont été « supprimées ».
L’argument officiel pour motiver la décision de démanteler ces entités est que « ces deux organes étaient nécessaires uniquement pour la gouvernance de la Transition ». Selon Harry Laurent Raha­jason, ministre de la Commu­nication, la DST avait pour mandat de s’occuper des affaires qui pouvaient mettre en danger la sécurité du territoire et des institutions de l’État. Le colonel René  Roland Lylison, commandant de la FIS, explique pour sa part que son service a été mis en place « en période de crise, afin de maintenir l’ordre public, éviter la guerre civile et les affrontements entre
militaires ».
Le ministre de la Commu­nication a souligné que ces deux entités spécifiques ont été instituées pour la Transition. « Étant donné que nous sommes actuellement dans une République, il appartient aux organisations normales de prendre le relais », a-t-il déclaré. Durant la Transition, les FIS notamment ont multiplié les coups d’éclat, comme l’arrestation des leaders de la mouvance Ravalomanana à l’hôtel Carlton Anosy, en 2009.
Une action musclée lors de laquelle des personnalités telles que Manandafy Rakoto­nirina ont été exposées en sous-vêtement ou en robe de chambre devant la presse.
Les FIS se sont également illustrées lors de la mutinerie de certains officiers et sous-officiers de la Force d’inter- vention de la Gendarmerie nationale (FIGN) en 2010, où un des leurs était tombé au combat. Sous le co-commandement du colonel Lylison et du lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina à ses débuts, les Forces d’intervention spéciales ont souvent été considérées par l’opinion comme le bras armé de la Haute autorité de la Transition (HAT) qui, en 2009 et 2010, tentait tant bien que mal d’asseoir son pouvoir.
Un raccourci qui pourrait être motivé par le fait que les deux officiers ont été parmi les figures militaires qui ont porté au pouvoir Andry Rajoelina, président de la HAT à l’époque.
Réconciliation
La DST quand à elle s’est retrouvée au devant de la scène notamment lors de l’attentat contre le véhicule présidentiel au marais Masay en 2011 et lors des multiples opérations coup de poing contre les trafiquants de bois précieux entre autres. La DST et les FIS ont maintes fois fait l’objet de critiques de la part de l’opinion, mais aussi de leurs pairs au sein des forces de l’ordre pour des interventions dans des affaires échappant à leur compétence, souvent controversées et opaques.
« Le président de la Répu­blique est le chef suprême des armées. En tant que militaires, nous exécutons ses ordres et nous plions à ses décisions. Nous avons pu éviter la guerre civile. L’on peut dire que notre mission est accomplie. Il est logique que notre service ne soit plus requis », a déclaré le colonel Lylison d’un ton conciliant, joint au téléphone hier.
Les FIS, particulièrement, ont déjà essuyé des critiques de la part d’un diplomate étranger œuvrant à Mada­gascar. Jean Marc Chataigner, ancien ambassadeur de France, qui les a pointées du doigt en évoquant le flou qui entoure sa création et ses interventions qu’il a considérées comme hors des ca­dres juridiques. Au-delà de la question organisationnelle, la suppression des FIS et de la DST pourrait être une manière pour le nouveau régime de marquer sa volonté de rompre avec la période transitoire.
Lors du conseil des ministres d’hier, Hery Rajaona­rimampianina a aligné les points fondamentaux de sa gouvernance, « la réconciliation nationale, non négociable, et l’observation des Droits de l’Homme ».
La suppression des deux branches armées de la présidence de la Transition pourrait être un premier pas pour concrétiser ces priorités. Un geste fort également à l’endroit, particulièrement, de la mouvance Ravalomanana, en vue de la « réconciliation ».

mercredi 29 janvier 2014

Les 9 consignes du Président ! /// Addis-Abeba – Rajaonarimampianina à la tribune /// Primature – Andry Rajoelina hors course ? G F Ranaivoson /// La mouvance Ravalomanana vire de bord Lova Emmanuel ///http://www.lexpressmada.com /// Entourage : le verre à moitié vide du Président Rajaonarimampianina par @Ndimby_A


Les 9 consignes du Président ! 

 http://www.orange.mg/actualite/9-consignes-president

Politique | 29/01/2014

Hery Rajaonarimampianina a dirigé ce 29 janvier 2014 son premier Conseil des Ministres au palais d'Etat à Iavoloha. Le nouvel homme fort de Madagascar en a profité pour donner des mesures, en confirmation de celles appliquées auparavant, pour être observées jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement :

1)°- De l’interdiction de toute désaffectation, mutation totale ou partielle, ou traitement de dossiers d’acquisition de terrains d’Etat au profit d’une tierce personne
Toute désaffectation, mutation totale ou partielle, ou traitement de dossiers d’acquisition ou de transfert de terrains affectés à l’Etat au profit d’une tierce personne demeure proscrite afin de préserver les patrimoines affectés à des services publics pour l’accomplissement de leurs missions.
2)°- Des engagements de dépenses de plus de 200 000 000 Ariary
Les engagements de dépenses de plus de deux cent millions d’Ariary (200 000 000 Ariary) doivent recevoir l’autorisation du Président de la République et du Premier Ministre. Cette mesure répond à l’optimisation de l’utilisation des ressources de l’Etat. Ainsi, l’utilisation des deniers publics devra correspondre à la réalité des dépenses. De ce fait, la Présidence de la République se réserve le droit de demander tout document qui lui serait utile pour procéder aux contrôles effectifs des dépenses de chaque Département ministériel. La présentation d’un dossier d’engagement ne signifie pas son approbation automatique.
3)°- De l’octroi de licences
Tout octroi de licences (mines, pêche, télécommunications, audiovisuelles ainsi que toute autre catégorie de licence) demeure interdit. Une telle mesure vise à préserver l’intégrité des ressources naturelles de l’Etat et à remettre les règlementations touchant chaque secteur en conformité avec l’environnement actuel.
4)°- Des contrats de dettes d’un Organisme dépendant de l’Administration malagasy
Aucun Organisme, dépendant de l’Administration malagasy, ne peut contracter de dettes, intérieures ou extérieures, sans l’autorisation expresse du Président de la République et du Premier Ministre.
5)°-  De l’interdiction d’ouverture et d’utilisation des comptes de dépôt par les Ministères
Les mesures, prescrivant l’interdiction d’ouverture et d’utilisation des comptes de dépôt au sein des Ministères, sont maintenues.
6)°- De l’acquisition de matériels roulants
Tout projet d’acquisition de matériels roulants par les Ministères doit avoir l’autorisation expresse du Président de la République.
7)°- De l’interdiction d’adoption de Textes touchant les avantages de divers Corps
Aucun projet de Textes ne peut être entrepris en ce qui concerne la création ou les modifications des dispositions relatives aux régimes particuliers ou aux avantages d’un Corps de fonctionnaires de l’Etat.
8)°- De la nomination aux Hauts emplois de l’Etat
Sauf motifs majeurs, il ne doit pas être procédé à des nominations aux Hauts emplois de l’Etat.
9)°- De la demande d’exonérations
Les demandes d’exonérations des droits et taxes douaniers sur importation de dons doivent être soumises en Conseil des Ministres.
Par ailleurs, le Président de la République a indiqué que les Membres du Gouvernement peuvent mener des missions à l’extérieur, à la charge de l’Etat malagasy, si ces missions s’avèrent utiles et nécessaires au développement du pays, étant entendu que Madagascar doit absolument marquer sa présence et sa contribution au niveau international.
De même, le Président de la République a rappelé que, dans le cadre de la mise en place de l’Etat de droit, c’est – à – dire de la mise en œuvre de l’autorité de l’Etat, la Loi et le Droit doivent absolument être appliqués à l’encontre de tous, sans distinction aucune.
Pour conclure, le Président de la République a aligné les deux principaux points fondamentaux de sa gouvernance, à mettre en œuvre :
  • Réconciliation nationale, non négociable
  • Observation des Droits de l’homme.
 --------------------
Addis-Abeba – Rajaonarimampianina à la tribune
 http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/addis-abeba-rajaonarimampianina-a-la-tribune-3282
IMG_2354
29.01.2014 | 9:11 Actualités, Politique0
Le Président de la République prononcera un discours au sommet de l’Union africaine. La prestation du Chef de l’Etat sera attendue.
Une présence attendue. Hery Rajaonarimam­pianina, président de la République fera ses premiers pas auprès des instances internationales en sa qualité de Chef d’État, au sommet de l’Union africaine (UA) qui a débuté le 24 janvier et prendra fin le 31 à Addis-Abeba.
Sauf changement, le
locataire d’Ambohitsirohitra rejoindra la capitale de l’Ethiopie ce jour pour
prendre part à la conférence des Chefs d’État prévu se tenir les 30 et 31 janvier. Quelques jours après la réintégra­tion de Madagascar dans l’orga­nisation continentale, la prestation du
président Rajaonari­mam­pianina est attendue. Selon une source informée, le numéro un malgache tiendra un discours devant ses homologues africains.
Allocution décisive
« L’allocution aura surtout des allures de remerciement à l’UA et à la Communauté des États d’Afrique australe (SADC), pour sa contribution au processus de sortie de crise à Mada­gascar. Il réaffirmera également la volonté de la Grande île de reprendre pleinement part aux activités de toutes les instances de l’organisation. Le Président abordera également le thème du sommet concernant l’agricu­lture et la sécurité alimentaire. Et lancera un appel à l’UA et par la même occasion, au reste de la communauté internationale pour reprendre une
coopé­ration normale avec Mada­gascar », a expliqué la source avisée.
L’orientation de la diplomatie de Madagascar par rapport à l’Union africaine durant ces cinq prochaines années devrait également être abordée par le Président. Pour cette première sortie internationale en sa qualité de Chef d’État, Hery Rajao­narimampianina sera
accompagné par Ulrich Randriantiana, ministre des Affaires étrangère. Il sera aussi entouré d’une équipe de diplomates chevronnés issue de ce département, une manière de s’assurer qu’il n’y aura aucune fausse note.
Garry Fabrice Ranaivoson
 --------------------
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/a-chaud-11-3280
a chaud :

Accueil chaleureux
La délégation malgache, préparant le terrain pour la venue du Président Rajaonarimampianina, a été accueillie sous les applaudissements, notamment de Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, lors de la cérémonie d’ouverture du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, lundi. L’organisation a levé toutes les sanctions contre Madagascar. L’UA exhorte, également, le nouveau Président de la République de Madagascar et les autres acteurs malgaches à œu­vrer pour la promotion de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme, afin de consolider les acquis importants enregistrés.
Réorganisation
Le Conseil de gouvernement qui s’est déroulé hier, au palais d’État de Mahazoarivo, a adopté un décret portant réorganisation de l’École nationale de la magistrature et des greffes. Cette mesure concerne, entre autres, l’organisation pédagogique et le système d’évaluation de performance. La mise en place d’un système d’évaluation successif des acquis entre la phase de la scolarité, du stage et des examens de fin d’études et d’aptitude a été décidée. Cette réforme a, donc, pour objectif de motiver les élèves à se perfectionner pour qu’ils soient à la hauteur de leur titre tout en leur donnant les moyens et opportunités nécessaires à cet effet. Par ailleurs, dans un souci d’objectivité, l’application de la règle de l’anonymat pour les tests et les épreuves subis par les élèves a été adopté.
Conseil des ministres
Selon certaines indiscrétions, avant de rejoindre Addis-Abeba pour assister au sommet de l’Union africaine, ce jour, le Président Rajaonarimampianina pourrait conduire son premier Conseil des ministres. Le Chef de l’État a reconduit le gouvernement dirigé par Omer Beriziky, tout de suite après sa démission, samedi.
-------------------------

Entourage : le verre à moitié vide du Président Rajaonarimampianina

http://www.madagascar-tribune.com/Entourage-le-verre-a-moitie-vide,19572.html

mercredi 29 janvier 2014, par 
 @Ndimby_A

Après la revue de la partie à moitié pleine du verre du Président Rajaonarimampianina, en voici la partie à moitié vide. Problématique de l’entourage, ou entourage problématique ? De l’avis de ceux qui l’ont connu avant 2009, Hery Rajaonarimampianina est un homme humble, sympathique et intelligent. S’il ne s’était agi que de cet homme-là, j’aurais affirmé sans hésiter qu’il a le potentiel pour être un grand Président. Mais entre-temps, cet homme est devenu Ministre des Finances, et on ne sait pas quelle évolution cela a amené sur son sens des valeurs, de l’humilité et de l’ouverture d’esprit. Et la question se pose avec plus d’acuité depuis son accession à la magistrature suprême.
De plus, et c’est sans doute l’aspect le plus inquiétant, il y a la question de son entourage personnel dans lequel il y a des hommes assurément indignes de confiance, mais qui ont grandement contribué à son succès. Comment oserait-il s’en détacher, sans prendre le risque de s’en faire des ennemis dangereux ? En outre, sa victoire va encourager les ATT (Akama Taitra Tampoka) qui vont tout à coup l’assurer de leur soutien indéfectible, et lui proposer leur aide « désintéressée » : les 3.500 hauts-emplois de l’État font déjà saliver beaucoup de rapaces. Face à cet afflux d’amitiés soudaines, Hery Rajaonarimampianina ferait bien de se méfier dans ses choix, et ne pas trop favoriser le népotisme et les jeux de réseaux. Certaines de ses amitiés récentes ou anciennes traînent, non plus des casseroles, mais de véritables batteries de cuisine. Or, comment faire vivre son image de Hery Vaovao avec des gens au passé et au passif conséquents ? Rappelons-lui la règle d’or : on ne fait pas de nouveaux meubles avec de vieilles planches.
Il y a autour du nouveau Président des hommes de valeur réellement neufs, intègres, compétents et qui ont envie de faire des choses pour ce pays, avec une mention spéciale pour Jaobarison Randrianarivony, son directeur de campagne, qui fut journaliste économique à Madagascar-Tribune dans sa version papier, avant de fonder Media Consulting. Mais on constate aussi que depuis que sa victoire est devenue une évidence, il y a certains individus (souvent les mêmes) que l’on voit s’arranger pour être systématiquement dans le cadrage dès qu’un appareil photo ou une caméra se pointe sur Hery Rajaonarimampianina. En faisant ainsi les intéressants, ces gens veulent montrer qu’ils en sont très proches, apparaître comme incontournables et se donner de l’importance par le biais de ce message non verbal envers leurs propres interlocuteurs. Le pieux Hery Rajaonarimampianina devrait donc réciter chaque jour la fameuse prière de Voltaire : « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quand à mes ennemis, je m’en charge ! »

Des amis qui ne sentent pas la rose, sauf celle des bois...

Nous avions déjà eu l’occasion de mentionner un adage pour parler d’un ami proche du Président de la transition (PT) Andry Rajoelina : « Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es ». On pourrait le rappeler à Hery Rajaonarimampianina pour qu’il gère ses fréquentations, au moment où il affirme que le retour à l’état de Droit sera sa priorité. Dans le contexte actuel, et avec le genre d’entourage qui se profile, on va se demander s’il aura la latitude et la volonté de mettre fin au trafic du bois de rose, au racket d’entreprises minières, à la politisation de l’armée, à la corruption généralisée. Car s’il s’attaque à ces chantiers, dans lesquels certains de ses proches (et qui furent proches du PT) sont impliqués, il va se retrouver face à des ennemis sans scrupules et puissants, avec les risques que cela suppose.
Par exemple, on s’aperçoit que des noms épinglés noir sur blanc dans les rapports internationaux concernant les trafics du bois de rose (lire par exemple cet article de Mongabay daté d’Octobre 2012 au sujet du fameux rapport rédigé par Hery Randriamalala et Zhou Liu [1]), ont été élus députés dans certaines régions du nord-est de l’île. Il ne manquerait plus qu’un trafiquant de bois précieux soit nommé Ministre de l’Environnement ou des Forêts, en récompense de services rendus pendant la campagne. Ou encore Président de l’Assemblée nationale, avec la haute main sur les textes de lois qui passent (et qui ne passent pas...). En tous cas, quand on lit en détail cet article de Mongabay, qui est l’une des sources les plus respectées d’information sur l’environnement à l’échelle planétaire, on se dit que tous ceux qui espèrent un assainissement de ce secteur avec l’arrivée de l’équipe Rajaonarimampianina risquent de se faire des cheveux blancs pour encore longtemps.
Cela nous permet d’aborder le cas du budget de campagne de Hery Rajaonarimampianina, évalué par RFI à 43 millions de dollars. Comme nous le rappelions dans l’éditorial « L’argent qui n’a pas d’odeur », il y a des questions qui se posent : d’où vient cet argent, qui le lui a fourni, et quelles sont les contreparties de ce financement ? Questions essentielles, dans la mesure où en politique comme ailleurs, tout investisseur s’attend à assurer la rentabilité de sa mise. S’il veut vraiment faire le « Vaovao  », en rupture avec tous ceux qui l’ont précédé, il devrait être transparent au sujet de ses fonds de compagne, au lieu de se réfugier dans la formule creuse : « avy amin’ny namana ».
Toujours sur le plan du Hery Vaovao qui devrait joindre la parole aux actes, je me demande avec curiosité si le buffet qui a suivi l’investiture a fait l’objet d’un appel d’offres réglementaire, eu égard au montant du marché (60.000 Ar/personne, avec 4000 invités), ou bien si son attribution au traiteur A&C est juste le fruit d’un copinage de gré à gré, dans la lignée habituelle constatée dans les marchés publics depuis 2009. Enfin, on ne peut passer sous silence cette histoire de discours plagié qui fait le buzz du moment. Au delà de l’épiphénomène anecdotique qui ne mérite pas non plus qu’on en cague une pendule qui pèse des tonnes, il y a des questions de fond qui se posent. Si le Président n’apprend pas à faire le tri entre tous ceux qui veulent taper l’incruste dans son entourage (pour répondre à leur propre envie de gloire, de prestige ou de fortune), il risque de se retrouver plus souvent qu’à son tour à devoir gérer de tels collaborateurs véreux [2]. A mes yeux, cette histoire de discours plagié ne montre que deux choses : l’intrusion d’aventuriers sans scrupules jusque dans le premier cercle du Président, et le manque de rigueur dans le recrutement des collaborateurs présidentiels. Pas rassurant, si ces tordus malhonnêtes peuvent aussi avoir la main sur les dossiers concernant le développement de Madagascar. Après le plagiat du discours de Rajoelina à l’ONU en 2009, voilà donc que la pratique ancienne se retrouve dans l’équipe Vaovao. Mauvais présage de la continuité de l’État dans ce qu’elle a de pire ?
Ceci étant dit, même si le verre est à demi-vide, il faut bien commencer la reconstruction du pays quelque part. Charge à chacun de choisir comment il va participer à la quatrième République : en tant qu’acteur pour tenter de capitaliser la partie pleine afin de la faire grandir peu à peu ; opposant républicain ; ou simple spectateur. Pour ma part, je ne vois pas au nom de quoi tout le monde se précipiterait pour le soutenir ou travailler avec lui, dans la mesure où, dans toute démocratie, il faut des opposants et un contre-pouvoir. Dans ce sens, je reste donc à disposition de la démocratie. Ceux qui vous veulent du bien ne sont pas toujours ceux qui vous cirent les pompes, mais aussi ceux qui vous servent de miroir fidèle et non déformant.
Ceci étant dit, une des égalités stupides, souvent véhiculée par les griots à pince depuis 5 ans, est celle-ci : « Anti-Rajoelina = Pro-Ravalomanana ». Il y a une autre égalité qui est tout aussi stupide : « Anti-Rajoelina = Anti-Rajaonarimampianina ». Comme dit l’adage, les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Si Rajaonarimampianina a le courage d’affronter Rajoelina, il va regrouper autour de lui bien au-delà de son quart d’électorat. Et je ne trouverai pas déshonorant de le ménager, et si besoin est, de l’appuyer, au nom de la traditionnelle période de grâce durant laquelle on laisse le nouveau Président prendre ses marques, et surtout au nom d’une amélioration du fameux TSZ3R [3] de l’Oncle Georges : TSZ3R-ESPR, Et Surtout Pas Rajoelina, qui me rappelle trop le personnage de ce clip de Sareraka.

Notes

[1] Randriamalala, Hery ; Liu, Zhou, « Bois de rose de Madagascar : Entre démocratie et protection de la nature », Madagascar Conservation & Development 5,1 : 11-22. Supplementary Material, mars 2010.
[2] L’artiste du copié-collé était un avocat qui faisait partie des trois français proches de Robert Bourgi et de la Françafrique (Patrick Leloup, Philippe Leclerc, Ann-Philippe de la Giraudière), et qui avaient accompagné Rajoelina chez Kadhafi en mai 2009. De là à penser que ce plagiat pourrait être un petit cadeau téléguidé par Rajoelina pour discréditer Rajaonarimampianina, il y a un pas que je ne m’empêcherai pas de franchir si nécessaire. Et si c’était effectivement un coup monté, alors c’était bien joué. Il suffit de voir à quelle vitesse le pot aux roses a été éventé, comme si quelqu’un s’était préparé d’avance dans les coulisses à révéler le plagiat. Car qui aurait eu le réflexe de farfouiller dans tous les discours de Sarkozy et Obama pour vérifier s’il n’y avait pas des similitudes, et de le faire en quelques heures ?
[3] Tout Sauf Zafy Ravalomanana Ratsiraka Rajoelina
  -----------------------
 

Madagascar: Hery Rajaonarimampianina préside son premier Conseil des ministres 

 http://www.rfi.fr/afrique/20140129-madagascar-hery-rajaonarimampianina-preside-son-premier-conseil-ministres

----------------------------

 Primature – Andry Rajoelina hors course ?
rajoelina
29.01.2014 | 8:31 Actualités, Politique0
Un autre scénario. Hery Rajaonarimampianina, président de la République compte sur un envol de l’économie pour redresser le pays. Ce qui nécessite l’afflux des aides et des investissements. La communauté internationale, notamment les occidentaux, attend, cependant, de lui un gouvernement d’ouverture et « démocratique » avant d’amorcer la reprise de la coopération. L’issue de la conjoncture actuelle pourrait redessiner l’arène politique.
La tendance actuelle laisse prévoir que Andry Rajoelina, ancien président de la Transition, reste en pole position dans le choix de la plateforme de ses partisans (Mapar) pour être le Premier ministre. Le point 4 de l’article 25 de la charte africaine de la démocratie dispose cependant que « les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État ».
Il est probable alors que la communauté internationale soit réticente à l’idée d’un Rajoelina à la primature, elle qui requiert un gouvernement « démocratique ». Ce serait, en outre, une continuité logique du « ni…ni ». L’Union africaine (UA) n’a pourtant pas tardé à réintégrer Madagascar. « Une position favorable de cette insitution continentale entraînerait l’accord des autres instances internationales », a indiqué une source ministérielle.
Par ailleurs, un rapprochement est constaté entre le président de la République et d’autres entités politiques telles que la mouvance Ravalomanana et le Malagasy miara-miainga (MMM), ainsi que d’autres partis ayant été aux côtés de Robinson Jean Louis, au second tour de la présidentielle. S’ajoutent à ceux-là les indépendants, des électrons libres dont la position reste au stade de supputations. L’éventualité de la création d’un groupe parlementaire fort d’obédience Rajaonarimampiania semble sérieuse.
Nouvelle posture
La procédure de nomination du Premier ministre ne fait pas l’unanimité. Certains juristes requièrent la saisine de la Hautre cour constitutionnelle pour interprétation, afin de mettre tout le monde d’accord. Selon l’article 72 alinéa 4 de la Constitution, « la déchéance d’un député peut être prononcée (…) s’il dévie de la ligne de conduite de son groupe parlementaire ».  Un chef de gouvernement présenté par le groupe parlementaire majoritaire au sein de la Chambre basse pourrait ainsi jouer en faveur du locataire d’Ambo­hi­tsorohitra.
Le fait que Andry Rajoe­lina soit leur leader et s’opposer à la politique de Marc Ravalomanana, ancien président, font partie des principes du Mapar. Écarter l’ancien président de la Transition et une collaboration étroite du Chef d’État avec la mouvance Ravalo­manana pourrait amener la plateforme orange à adopter une nouvelle posture
politique. « Je défendrais sans cesse la lutte et les idées que nous partageons qu’importe les obstacles », a déclaré
Andry Rajoelina à ses partisans à Iavoloha vendredi.
L’alinéa 6 de l’article 14 de la Constitution prévoit que les groupes politiques de l’opposition désignent leur chef après chaque élection législative. « A défaut d’accord, le chef du groupe politique d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors du vote est considéré comme chef de l’opposition officiel», souligne la seconde partie de cette disposition. Ce qui est largement à la portée du Mapar. Andry Rajoelina, en tant que leader des opposants, pourrait faire consensus surtout au niveau international. De plus, ce statut lui permettrait de rester au devant de la scène politique en vue de la présidentielle de 2018.
Garry Fabrice Ranaivoson
----------------------
 La mouvance Ravalomanana vire de bord


 http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/la-mouvance-ravalomanana-vire-de-bord-3268
IMG_6185
29.01.2014 | 8:30 Actualités, Politique0
La conjoncture politique nous a souvent réservé des surprises. Cette fois-ci, elle est de taille et pourrait ravir quelques-uns et frustrer d’autres.
La mouvance de l’ancien Président, Marc Ravalo­manana, prépare le terrain pour une éventuelle ou future alliance, c’est selon, avec le parti Hery vaovaon’i Madagasikara (HVM), du nouveau Président, Hery Rajaonarimampianina. Toutes les mesures accompagnatrices de ce brusque changement de cap sont désormais entreprises par les leaders de cette tendance politique.
À commencer par la préparation psychologique entamée au niveau de ses ailes dures. Sur la place du Magro Behorika, ces derniers jours, les discours des leaders du mouvement des Zanak’i Dada ont introduit petit à petit cette probable cohabitation avec le HVM.
Stanislas Zafilahy, à la fois un des hommes de confiance de Marc Ravalo­manana et incontestable leader de la manifestation au Magro Behoririka, a confié, lors d’un entretien privé, que les manifestants sur cette place reconnaissaient la victoire de Hery Rajaonarimam­pianina lors de la présiden­tielle de 2013, mais dénoncent, en même temps, les fraudes commises pendant la campagne. « Mais c’est la Cour électorale spéciale qui a tranché sur cette victoire. Cette décision est irrévocable. En plus, la Communauté internationale l’a reconnue », s’est-il justifié par rapport à cette position.
Reconnaissance
Le Dr Jean Louis Robin­son a décidé de faire cavalier seul en abandonnant son potentiel appui lors de la dernière présidentielle. Il s’est autoproclamé leader de l’opposition au nouveau régime de Hery Rajaonari­mam­pianina. Le président du parti AVANA n’est plus en odeur de sainteté auprès des partisans de Marc Ravalomanana, notamment auprès des manifestants du Magro Behoririka. Certains leaders de cette tendance politique ont même avoué que le divorce était déjà consommé entre le camp de l’ex-Président et celui du parti AVANA.
Ironie de la situation, certains partisans de Marc Ravalomanana crient à la trahison du Dr Jean Louis Robinson alors que leur mouvance est sur le point de négocier avec le HVM. Si l’alliance entre les deux entités se concrétise, idem pour le plan du Dr Jean Louis Robinson, les alliés d’hier deviendront les rivaux de demain. Une circonstance  devenue familière à l’opinion publique.
Selon des indiscrétions, Marc Ravalomanana en personne féliciterait Hery Rajaonarimam­pianina pour sa victoire à la course à la Magistrature suprême. Par ailleurs, des sources officieuses ont confié que les négociations menées avec le HVM auraient obtenu l’aval de l’ancien locataire d’Ambohi­tsorohitra.
Les apparitions successives, ces derniers temps, de Botozaza Pierrot et de Roland Ravatomanga, respectivement ministre et chef de délégation de la mouvance Ravalo­manana, aux côtés du nouveau Président montrent l’existence d’une entente déjà trouvée entre les deux camps, estiment les observateurs. Attendre et voir !
Lova Emmanuel

mardi 28 janvier 2014

Présidt Hery et JLR d'accord selon Mgr Odon Razanakolona /// Gouvernement démocratique contre levée des sanctions Lova Emmanuel /// Un loup dans la bergHery : édito Sylvain Ranjalahy ///Madagascar présidera la COI /// Rajaonarimampianina évasif /// Edgard Razafindravahy : « Ce n’est plus le moment de s’entre déchirer » ///

 
Le président Hery Rajaonarimampianina et Jean Louis Robinson

Sur la même longueur d’onde, selon Mgr Odon Razanakolona

 http://www.madagascar-tribune.com/Sur-la-meme-longueur-d-onde-selon,19583.html

mardi 28 janvier 2014

Mgr Odon Razanakolona se réjouit de la présence de Jean Louis Robinson et de son épouse à Mahamasina. L’archevêque d’Antananarivo révèle dans les informations de radio Don Bosco de ce lundi 27 janvier, qu’il a invité les deux finalistes lors de la présidentielle à une rencontre à trois. Le candidat Jean Louis Robinson a honoré la cérémonie de prestation de serment et d’investiture de son tombeur, Hery Rajoanarimampianina, car les deux hommes sont en train de respecter ce qu’ils avaient convenu devant le chef de l’Église catholique et membre du FFKM. Le prélat a réussi à les convaincre de la nécessité de l’apaisement politique et sociale pour que le peuple puisse vivre en paix et dans la sécurité. La rencontre avait été organisée par le chef de l’Église catholique dans la capitale ce jeudi 23 janvier 2014.
D’après Mgr Odon Razanakolona, qui en a pris l’initiative dans le cadre du processus de réconciliation, la rencontre a été prometteuse car les deux personnalités ont reconnu qu’un tel apaisement constitue une valeur et un bien commun auxquels aspire le peuple. Ce samedi 25 janvier, le discours du président élu et investi a rejoint les principes admis par les deux personnalités devant le chef de l’Église catholique quelques jours plus tôt.
Le prélat a expliqué la méthode d’approche qui consistait à persuader que les dissensions et les regards en chien de faïence sont largement suffisants et qu’il est temps d’y mettre fin et de réfléchir ensemble au devenir de la nation et à son développement. Ils se sont persuadés l’un et l’autre que les piques et offensives électorales sont révolues et ont fait leur temps. Dorénavant, il faut trouver les voies et moyens du retour à la normalité, à une vie sereine pour que le peuple puisse travailler dans le calme et la sérénité. Les deux personnalités se sont alors mises d’accord sur les objectifs et les principes et Mgr Odon Razanakolona leur a exprimé sa reconnaissance pour le dialogue, pour les échanges, leur compréhension et l’esprit de tolérance mutuelle manifesté par chacun d’eux.
En tout cas, le président Hery Rajaonarimampianina a avoué à la radio Don Bosco, que des dialogues ont déjà eu lieu à l’initiative de son aîné et concurrent, Jean Louis Robinson, qui lui a proposé des rencontres en vue de cette recherche de la concorde et de l’apaisement. Initiative partagée, remarque-t-il. Il précise que l’idée était de regarder et de chercher ensemble comment, dans le cas de l’un et l’autre, parvenir à cet apaisement et à cette réconciliation.
Recueilli par Valis
 -----------------------
Gouvernement démocratique contre levée des sanctions
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/gouvernement%E2%80%88democratique%E2%80%88contre%E2%80%88levee%E2%80%88des%E2%80%88sanctions-3146
IMG_2051
28.01.2014 | 8:36 Actualités, Politique0
Les États-Unis attendent encore le franchissement de nouvelles étapes dans le processus de démocratisation à Madagascar, pour lever toutes leurs sanctions. L’Union africaine, elle, a pris les devants.
Les États-Unis ont décidé de ne pas encore lever leurs sanctions à l’encontre de Madagascar, en dépit de l’élection du nouveau président de la Répu­blique. Le gouvernement américain attend de la part de la partie malgache plus d’actions destinées à instaurer la normalité démocratique à Madagascar, avant d’accorder pleinement sa confiance au nouveau régime.
« Notre position est similaire à celle adoptée par l’Union européenne par rapport au retour des coopérations avec le gouvernement malgache et à la levée des sanctions. L’élection et l’investiture du nouveau Président constituent déjà deux étapes franchies. Il y en a encore d’autres », a indiqué hier Eric Wong en marge de la célébration de la fête nationale indienne au Carlton Madagascar.
Et le chargé d’affaires américain de souligner que Washington attend la proclamation des résultats officiels des élections législatives, ainsi que la formation d’un gouvernement à Madagascar. « Il faut mettre en place un gouvernement démocratique. Puis, en principe, nous devrions lever les sanctions contre la Grande île », a-t-il poursuivi sans préciser la forme de ce qu’il appelle un « gouvernement démocratique ».
À ce sujet, l’Union Euro­péenne a été plus explicite. Dans son message destiné à Hery Rajaonarimam­pianina, José Manuel Barosso a indiqué que les élections « représentent une opportunité pour permettre l’évolution de l’État de droit, l’apaisement et la réconciliation, le redressement et le développement » du pays. Puis, le président de la Commission européenne de lancer « un appel en faveur de cette réconciliation qui pourrait se concrétiser par l’ouverture aux forces politiques démocratiques et la mise en place d’une gouvernance respectueuse de l’intérêt général au bénéfice de tous les citoyens malgaches ».
Tourner la page
Les États-Unis souhaitent tourner entièrement la page de cinq années de relation tendue avec le régime de Transition. « Nous n’avons eu aucune collaboration officielle avec Andry Rajoelina et son régime », a admis notre interlocuteur. Actuellement, les États-Unis ont officiellement annoncé leur souhait de collaborer avec le régime de Hery Rajaonarimampia­nina qui n’est autre qu’un ancien ténor de la Haute autorité de la Transition. Pour confirmer ce soutien à Hery Rajaonarimampianina et couper court à la rumeur selon laquelle les Américains auraient hésité à reconnaitre la victoire du candidat du Hery vaovaon’i Madagasi­kara, Eric Wong a confié que Linda Thomas-Greenfield, sous-secrétaire d’État pour les affaires africaines, avait déjà appelé Hery Rajaonari­mampianina pour le féliciter. Et ce, le 21 janvier dernier. Autrement dit, bien avant la publication – tardive – des communiqués officiels.
Lova Emmanuel
 -----------------------------
Un loup dans la bergHery
http://www.lexpressmada.com/blog/opinions/un-loup-dans-la-berghery-3151
28.01.2014 | 8:37 Editorial, Opinions0
Plutôt à plaindre qu’à blâmer. Comme Andry Rajoelina, que l’un de ses vilains conseillers avait fait réciter un discours du président du Luxembourg à la tribune des Nations-unies en 2009, le nouveau Président de la République s’est fait aussi prendre en plagiant à son insu à la fois Sarkhozy et Obama. Eh oui ! les champions de kabary ne sont pas à l’abri du ridicule quand on laisse le
soin de s’en occuper à un autre selon l’exigence du statut d’un Président. Son discours après son investiture était d’une qualité telle qu’il dépassait de loin son prédécesseur en pareille circonstance. Il faut s’attendre à ce que le scandale soit mis sur Cd et vendu partout dans quelques jours. Quand le piratage se fait au sommet de l’État, toute repression devient impossible.
Il faut remonter loin dans les belles années du progressisme et du pédantisme de Didier Ratsiraka, qui ne se prive pas quand l’occasion se présente aujourd’hui, de retrouver des grands mots et des grands discours de cette qualité.
Ils sont restés des discours que la génération d’après ne prend même pas la peine de lire. Il faut dire qu’ils étaient excessivement longs et qu’il fallait des semaines sinon des mois à la Rnm et la Tvm pour les bassiner à l’époque.
Il y a donc un poseur de peau de banane professionnel dans le staff présidentiel. C’est le risque quand on veut jouer l’ouverture à fond la caisse. Les tout-venant arrivent à s’infiltrer dans l’équipe pour y semer le désordre. Encore heureux qu’il se soit contenté de poser une peau de banane mais les dégâts sont déjà incommensurables pour le Président dont l’inexpé­rience à ce niveau le dispute à la simplicité sinon à la naïveté. Il a suffisamment montré durant la campagne électorale et les débats télévisés son talent d’orateur pour qu’on puisse penser qu’il est incapable de rédiger un discours original et inédit.Il est impératif qu’il fasse le ménage dés à présent pour éviter le pire sinon il risque de lire un discours d’Andrianam­poinimerina à la tribune de l’Union Africaine cette semaine.
C’est un bon test pour lui avant la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement. On ne lui veut pas que du bien. On a vu pendant ces cinq ans de Transition qu’un gouvernement de consensus a toutes les peines du monde pour fonctionner comme il faut, qu’un Premier ministre de consensus est tout sauf une autorité respectée. Un gouverne­ment où il y aura toutes les tendances, toutes les ethnies, tous les bords ne lui facilitera pas la tâche. Avec dix-huit technocrates, le Général Ramanantsoa avait dû abdiquer au bout de deux ans.
L’attentat à la grenade de samedi est un avertissement pur et simple de ce que sera son mandat quel que ce soit son auteur. Les bâtons dans les roues seront légion, les grains de sable dans l’engrenage seront monnaie courante, les cheveux dans la soupe seront sa tasse de thé. Son désir d’indépendance, son voeu de liberté ne lui apporte­ront pas que du bonheur. Les coups viendront de toutes parts, à l’intérieur de son propre camp comme en dehors. On le prendra surtout au..mot
Sylvain Ranjalahy
 
----------------
Madagascar – Inde – Une coopération centrée sur l’échange d’expérience
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/madagascar-inde-une-cooperation-centree-sur-lechange-dexperience-3150
28.01.2014 | 9:23 Actualités, Politique0
Un modèle à prendre en compte. Hier a été célébré à Anosy le 64e anniversaire de la République de l’Inde. L’occasion pour Manju Seth, ambassadrice indienne à Madagascar, de faire part de la satisfaction de sa nation pour la concrétisation des élections et la prise de fonction de Hery Rajaonari­mampianina, président de la République.
Dans son discours, la diplomate Seth a fait un bilan des relations entre l’Inde et Madagascar. « La stratégie d’approche de l’Inde est de partager son savoir-faire en matière de développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud », a-t-elle déclaré. Le renforcement de capacité pour les étudiants Malgaches fait entre autres partie des domaines de coopération importante entre la République indienne et Madagascar.
Sur le plan commercial, les échanges entre les deux pays s’élèvent à 228.530.000 dollars, « enregistrant une hausse progressive, ces dernières années », a indiqué Manju Seth. Pour sa part, Ulrich Andriatina, ministre des Affaires étrangère, a rappelé dans ses propos les priorités du Chef de l’État. « L’Inde peut nous faire bénéficier de sa riche expérience de pays émergent, et les relations historiques entre nos deux pays offrent des potentiels économiques énormes », a déclaré le chef de la diplomatie Malgache.
L’Inde a recouvré son indépendance le 15 août 1947, et est devenu une République le 26 janvier 1950. La coopération entre Madagascar et l’Inde a débuté en 1954, lorsque cet État d’Asie du Sud-Est a établit un consulat dans la Grande île, puis une ambassade en 1960, après le retour à l’indépendance de Madagascar.
Garry Fabrice Ranaivoson
 
Rajaonarimampianina évasif






28.01.2014 | 9:25 ActualitésPolitique0
Le Président de la République reste discret sur sa politique d’ouverture. Une question qui pourrait cependant redessiner l’image politique.
Vers un volte-face   En visite dans la ville de Toliara, hier pour inaugurer des infrastructures sanitaires et démarrer un chantier
routier, Hery Rajaonari­mampianina, président de la République, a profité de l’occasion pour accorder un point de presse aux journalistes présents.
« Je reste ferme sur ma volonté de mettre en place un gouvernement d’ouverture. Actuellement, je suis en train de voir avec qui je pourrais collaborer, de même avec les formations politiques que vous avez énoncé (Mouvance Ravalo­manana et Mapar, NDLR). Je vous demande d’attendre »,
a déclaré à la presse le
Chef de l’État. Le locataire d’Ambohitsirohitra reste toutefois évasif sur la démarche qu’il va adopter.
La présence de Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana à Toliary, aux côtés du Président de la République, pourrait être un signe avant-coureur d’une éventuelle coopération et concrétisation de cette main tendue. Joint au téléphone, Roland Ravatomanga a confirmé qu’il y a eu un « début de discussion » entre les deux hommes. « Nous sommes prêt à collaborer s’il y a une concordance d’organisation technique et un minimum de consensus politique », a affirmé le leader local de la mouvance Ravalo­manana. Cette entité politique qui requiert l’application des dispositions de la Feuille de route, notamment le retour au pays de Marc Ravalo­manana.
D’autres appuis
Les partisans du président Rajoelina (Mapar) ne rechignent pas à collaborer avec la mouvance de l’ancien Chef d’État.
Les membres de cette plateforme restent cependant hostiles à un éventuel rapatriement de l’exilé d’Afrique du Sud. L’ouverture prônée par Hery Rajaonari­mampiana est pourtant une manière de séduire la communauté internationale et ainsi attirer les investisseurs, lui qui base sa politique de redressement du pays sur l’économie.
Pour mettre en pratique ses objectifs, le locataire d’Ambohitsirohitra devra trouver la parade pour gérer le cas Ravalomanana. Ne disposant pas de député, un bras de fer avec le Mapar ne lui serait pas favorable. L’éventualité que le Président de la République s’appuie sur d’autres formations politiques n’est pas à écarter. Un accord avec la mouvance Ravalomanana, disposant provisoirement d’une vingtaine de députés, pourrait être une option pour donner au Chef de l’État l’assise politique nécessaire à son entreprise.
Les indiscrétions ont par ailleurs concédé l’existence d’un entretien entre le Prési­dent et Hajo Andrianai­narivelo, chef de file de l’association « Malagasy miara mianga » (MMM). Autre formation politique à disposer d’un nombre non négligeable de députés, selon les résultats provisoires. Joint au téléphone, Richard Fienena, directeur de campagne du MMM, s’est réjoui de l’existence d’une concordance entre le discours du Chef de l’État et le programme de son association. « Si la collaboration est nécessaire pour le bien du pays, pourquoi pas   », a-t-il indiqué. Sans compter les indépendants indécis.
Garry Fabrice Ranaivoson

-----------------
Edgard Razafindravahy : « Ce n’est plus le moment de s’entre déchirer »








razafindravahy
28.01.2014 | 10:02 ActualitésPolitique0
Les dernières actualités chaudes ne laissent pas indifférent l’ancien Pds d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy. Il estime que le moment n’est plus aux querelles à n’en plus finir.
« Je suis séduit par le discours du président de la Répu­blique. C’est un discours très positif qui a beaucoup de ressemblances avec mon programme». Edgard Razafin­dravahy, au même titre que d’autres candidats malheureux à la présidentielle, était présent à la cérémonie d’investi­ture de Hery Rajaonari­mampianina samedi à Mahamasina. Un signe de ses prédispositions à collaborer avec le nouveau président dont il n’a jamais contesté la victoire. « Les trois axes de son programmme, en l’occurrence la sécurité, la Justice et la lutte contre la corruption faisaient partie de mon cheval de bataille pendant la campagne électorale. Je suis donc prêt à donner un coup de main pour l’aider à accomplir cette mission qui n’est pas gagnée d’avance », souligne-t-il. Edgard Razafindravahy a bien évidemment ses idées pour concrétiser ses objectifs dont il a développé les détails lors de la campagne électorale. Il avait avançé par exemple l’instauration d’une justice foraine pour freiner la corruption dans les jugements ou encore la privatisation sur appel d’offre international,comme cela se fait ailleurs, de la douane pour limiter les trafics.
Des propositions réalistes et réalisables pour peu qu’on ait une réelle volonté de venir à bout de tous ces maux. Ce que Rajaonari­mampianina semble disposé à faire à en juger son discours d’une profondeur et d’une percussion telle qu’on n’en a jamais entendu depuis dix ans. « J’espère et j’ai la conviction, qu’il aura la sagesse pour réussir son challenge. 
Le pays a surtout besoin de sagesse pour redresser la barre et sortir de cette impasse », avance-t-il.
Razafindravahy est conscient que sans une solidarité de toutes les bonnes volontés, il est difficile d’y parvenir. « Il est temps de rassembler toutes les forces, de réunir toutes les énergies pour remporter tous les défis qui se dressent en face de nous : Ne perdons pas du temps à nous chamailler. Ce n’est plus le temps de s’entredéchirer pour un strapontin », suggère-t-il.
Médiation
Allusion sans doute au bras de fer entre le nouveau président et le président du Mapar dans la nomination du Premier ministre ainsi qu’à l’attentat à la grenade qui a secoué la capitale samedi. « Les deux hommes sont mes amis de longue date. Je les connaîs bien. Je pense qu’ils sont assez intelligents pour trouver un terrain d’entente. Mais je répète que personne n’a intérêt à se dresser l’un contre l’autre. Je suis prêt à offrir ma médiation pour arranger les différends comme je l’ai déjà fait auparavant avant la campagne du second tour. Sinon le pays court un risque grave si la corde se tend davantage ». Edgard Razafindravahy veut éviter coûte que coûte un clash et est prêt à s’engager jusqu’au bout pour qu’on n’en arrive pas à la rupture, au nom du fihavanana et de l’apaisement prôné par le Président. « On peut bien apporter sa contribution au développement, son rayonnement même en dehors de l’appareil d’État. Le poste de Premier ministre n’est donc pas une fin en soi », recommande-t-il pour tenter de désamorcer cette nouvelle crise. Il en fait une  affaire personnelle. Une médiation malgacho-malgache.
---------------------------------

Madagascar présidera la COI





28.01.2014 | 8:45 ActualitésPolitique0
Ce n’est plus qu’une question de temps. Mada­gascar retrouvera bientôt sa place au sein de la Commis­sion de l’océan Indien. C’est l’une des conséquences de l’élection du nouveau président, qui permet au pays de revenir dans l’ordre constitutionnel. Selon Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, la Grande île pourrait assurer la présidence de l’organisation dès le mois de mars.
Ce retour à la normalité institutionnelle permettra alors à Madagascar de prendre en mars prochain, la présidence du Conseil de la COI, à la suite de l’Union des Comores. Après avoir arrimé son appui à la Grande Îe durant les moments difficiles, cette organisation régionale se réjouit de l’élan d’espoir et d’optimisme que représente ce nouveau départ pour Madagascar.
La COI réunit cinq pays de la région océan Indien occidental appelé Indian­océanie, dont l’Union des Comores, Madagascar, La Réunion, Maurice et les Seychelles. Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitié et de solidarité entre ses populations, et de bâtir des projets régionaux de développement durable, destinés à les protéger, améliorer leurs conditions de vie et préserver les ressources naturelles dont elles dépendent fortement. Cette année, la COI organisera une réunion internationale de bailleurs de fonds et relancera le projet de sécurité alimentaire dont Mada­gascar sera le grenier.
Rija Ratovomahefa