lundi 27 janvier 2014

Robinson se pose en leader de l’opposition ///La France va plaider pour Madagascar ///Réouverture de la liste électorale //Les organisateurs dépassés


copié/collé des 4 articles du jour (27/01/14) Express Madagascar
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Robinson se pose en leader de l’opposition
jeanlouis
27.01.2014 | 7:52 ActualitésPolitique0
Le candidat malheureux au second tour de la présidentielle veut prendre les rênes de l’opposition. Une ambition qui pourrait être fortement concurrencée.
Un poste convoité. Son investiture fait, le statut de Hery Rajaonarimampianina, président de la République, fait désormais l’unanimité auprès de la classe politique. Robinson Jean Louis, candidat malheureux au second tour et Roland Ravatomanga, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, tous deux présents à Mahama­siana, se sont pliés à la décision de la Cour électorale spéciale (CES).
Dorénavant, les anciens contestataires des élections se tournent vers un autre objectif et comptent prendre les rênes de l’opposition. « Je compte mettre en place un comité national de coordination de l’opposition légale (CNCOL). Une entité que je dirigerai », a déclaré le docteur Robinson en marge de la cérémonie d’investiture de samedi, en ajoutant que « nous ferons une opposition intelligente, qui fera des suggestions au pouvoir et qui devrait être écoutée ».
En son alinéa 6, l’article 14 de la Constitution prévoit qu’« après chaque élection législative, les groupes politiques d’opposition désignent un chef de l’opposition (…) ». Selon les explications de Ranesa Firiana, juriste, « il n’est pas impératif que le chef de l’opposition soit un député, mais il dispose toutefois d’un bureau et d’un cabinet au sein de l’Assemblée nationale ». Robinson Jean Louis a pris part au second tour et en est sorti avec près de 47% des voix, il pourrait être logique qu’il devienne le leader de l’opposition.
Compétition
Les indiscrétions indiquent toutefois que d’autres anciens prétendants à la magistrature suprême, qui ont soutenu l’ancien candidat numéro 33 lors du scrutin du 20 décembre, lorgnent également le poste de chef de l’opposition. Etant donné la disposition constitutionnelle précédemment énoncée, la mise en place du CNCOL pourrait être une manière pour le leader du parti AVANA de devancer ses éventuels concurrents.
La seconde partie de l’alinéa 6 de l’article 14 de la loi fondamentale prévoit cependant qu’« à défaut d’accord, le chef du groupe politique d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors du vote est considéré comme chef de l’opposition officiel ». Dans la configuration provisoire de l’Assemblé nationale, la mouvance Ravalomanana dispose du plus grand nombre de députés parmi ceux que l’on pourrait considérer comme opposants. « S’il n’y a pas d’accord, ce sera ainsi à cette mouvance d’identifier le chef de l’opposition », a indiqué Ranesa Firiana, qui a souligné que « le chef de l’opposition ne peut pas résider en dehors de Madagascar ».
Aussi, Marc Ravalo­manana étant toujours en exil, Robinson Jean Louis pourrait être le favori de la mouvance Ravalomanana, étant donné qu’elle l’a soutenu durant les élections. Des ténors de cette formation politique argumentent pourtant que « ce n’est pas après près de deux mois au devant de l’arène politique que le docteur Robinson peut prétendre à être leader de l’opposition ».
D’après les textes, le Chef de l’opposition a le droit de prendre part aux réunions du bureau permanent de la Chambre basse. Lors des séances de questions-réponses avec le gouvernement, il a la primeur de la prise de parole et peut « répliquer » au Premier ministre. Chaque six mois, un débat diffusé sur les médias nationaux se tient entre le Chef de l’opposition et celui du gouvernement. D’un point de vue politique, le leader de l’opposition dispose ainsi d’un poids conséquent et de moyens pour faire valoir ses idées. Côté matériel et fiduciaire, il jouit du même avantage que le président de l’Assemblée nationale. Ce qui expliquerait la compétition à venir pour le poste.
Garry Fabrice Ranaivoson

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La France va plaider pour Madagascar
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27.01.2014 | 7:54 ActualitésPolitique0
Retour au devant de la scène. Lors d’une conférence de presse à la résidence de France à Ivandry, Yamina Benguigui, ministre délégué à la Francophonie au sein du ministère des Affaires étrangères français, a fait part de la volonté de son pays de plaider en faveur de Madagascar pour son retour dans le concert des nations.
« La France va être aux côtés de Madagascar pour plaider auprès des instances internationales et des bailleurs de fonds », a déclaré la ministre Benguigui. Dans ses propos, elle a notamment évoqué le fait que la France pourrait être l’intermédiaire de la Grande île pour rapporter ses aspirations auprès des instances internationales. Une démarche qui débutera par sa réintégration dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Aussi, d’après ce membre du gouvernement français, l’État malgache prendra part au sommet de l’OIF
en mars.
Le discours de Yamina Benguigui ne déroge pas à la ligne de conduite des autres représentants de la communauté internationale, qui ont tous fait part de leur intention de plaider en faveur de Madagascar auprès des entités supra-nationales. La teneur du discours de la ministre Benguigui  semble toutefois être empreinte d’une tentative de séduction, pour que la France puisse reprendre une place de choix dans les relations bilatérales de la Grande île, et tenter de devancer les autres pays qui ont rivalisé de charme samedi pour s’attirer les faveurs du nouveau chef de l’état.
Devant la presse à Ivandry, Yamina Benguigui a par ailleurs une nouvelle fois tenu à éclaircir le sens des propos qu’elle a tenus au micro de Radio France international jeudi. « La France n’entend pas à Madagascar, comme ailleurs, s’immiscer dans des affaires qui relèvent de l’ordre de la souveraineté nationale », a-t-elle déclaré.
Garry Fabrice Ranaivoson
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Réouverture de la liste électorale

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27.01.2014 | 8:13 ActualitésPolitique0
Une nouvelle opportunité pour ceux qui ont été omis de la liste électorale.  Ils peuvent se rendre auprès de leurs fokontany respectifs pour s’inscrire auprès de la Commission locale de recensement des électeurs (CLRE) jusqu’au 7 février. C’est la date prévue pour l’arrêtage provisoire de cette révision systématique annuelle. Selon le code électoral, la Commis­sion électorale nationale
indépendante peut procéder à cette opération chaque année, du 1er décembre au 15 avril. Après cette date, il y a ce qu’on appelle gel de la liste électorale, c’est à dire que, même ceux qui auront 18 ans après cette date ne pourront être intégrés dans la liste que durant la prochaine révision annuelle.
« Selon la loi, la révision annuelle et la refonte totale qui se font tous les dix ans sont les seules  possibilités qui permettent de toucher à la liste électorale. Comme son nom l’indique, la révision annuelle est l’amélioration d’une liste de base qui est déjà existante. Pour la refonte, il faudra repartir à zéro, c’est à dire recommencer par le recensement des électeurs », explique Fano Rakoton­dra­zaka, rapporteur général de la Com­mission électorale nationale indépendante pour la transition (Cenit).
L’opération de révision de la liste électorale se base beaucoup sur des travaux de documentation, pour recenser et intégrer ceux qui  viennent d’avoir 18 ans, par exemple. Mais ceux qui ne figuraient pas sur la liste durant les précédentes élections peuvent également venir et s’inscrire.
Procédure technique
Après le 7 février, la liste provisoire sera imprimée au niveau des districts, et sera  renvoyée auprès des fokontany pour que chaque électeur puisse faire la vérification nécessaire. « C’est l’étape la plus importante de cette révision. L’électeur pourra déjà vérifier s’il figure sur la liste, et surtout vérifier s’il n’y a pas de faute sur les informations le concernant », précise le rapporteur général.
Normalement, ce sera l’élection communale qui devra suivre la présidentielle et les législatives. Mais de nombreux points d’interrogation subsistent encore à l’heure actuelle concernant sa tenue. La Cenit, dans sa version actuelle, sera-t-elle encore en charge de son organisation, et quand aura-t-elle lieu   Les  décisions concernant ces points appartiendront au nouveau président de la République et à la future Assemblée nationale. En tout cas, selon les explications techniques des juristes, le cadre juridique existant est encore insuffisant pour la tenue de ce nouveau scrutin. Il faudra donc attendre la décision du futur nouveau gouvernement et la première session du futur nouveau parlement pour le compléter.
Mahefa Rakotomalala

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Les organisateurs dépassés


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27.01.2014 | 8:16 ActualitésPolitique0
Concours de circonstance   Pour les personnalités invitées, la journée d’investiture de Hery Rajao­narimampianina, président de la République, s’est terminé « par un banquet » au palais d’Etat d’Iavoloha. Un rendez-vous au goût amer pour certains convives.
Dès la matinée au stade de Mahamasina, il a été évident que les organisateurs des événements de la journée ont été dépassés. Les chaises pour les invités ont été par exemple insuffisantes dans les tribunes du stade municipal. En outre, aucune vérification d’invitation, ni fouille ne s’est fait à l’entrée du palais d’Iavoloha, à l’arrivée de la plupart des journalistes vers 14 heures 30. Il y a eu également une confusion entre ceux qui pouvaient ou pas prendre part au banquet donné par le Président.
Le gros des invités s’est ainsi rué vers le cocktail,
rapidement dilapidé. Selon les explications, « l’équipe du Hery Vaovaon’i Madagasikara n’a été informé qu’ils étaient en charge de l’organisation de la journée d’investiture que mercredi. Ils n’ont ainsi eu que deux jours pour tout prendre en main, alors que des invitations ont déjà été émises. Ce qui explique par exemple les chaises manquantes à Mahamasina. Pour Iavoloha, les responsables du protocole de la présidence ont déserté les lieux dans la matinée. Du coup tout a été désorganisé, même l’accueil des invités ».
Frustration
Probablement une conséquence de cette bavure organisationnelle, le Président de la République a annulé sa première conférence de presse. Selon les « consignes », avant le banquet, le nouveau maître des lieux devait donner sa première conférence de presse à quinze heures, en bas de l’escalier principal à l’intérieur du palais. Une conférence de presse de quinze à vingt minutes, et « les membres de la presse auront droit de poser six (6) questions environ », selon les directives.
« Etant donné tout ce qui a été dit dans son discours et les entretiens successifs du Président et ses invités, il se voit dans l’obligation de reporter la conférence de presse à un moment ultérieur », a rapporté Harry Laurent Raha­jason, ministre de la Communication. Un contre-temps qui a provoqué la frustration des journalistes locaux, venus uniquement pour l’entretien avec le Chef de l’Etat et déjà mécontents du fait que Hery Rajaonari­mampianina a réservé la primeur d’une interview à Radio France  internationale (RFI) mercredi.
Garry Fabrice Ranaivoson

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