samedi 11 juillet 2015

Reyna Josvah-Rabiaza , Nivo Andriamiharisoa , Julisse Rarafamilanto Pour la transparence et la bonne gouvernance : qu’est ce qui a été fait à Madagascar dans le cadre de la promotion de l’accès à l’information (2012-2014) ?
























http://library.ifla.org/1190/1/096-rabiaza-fr.pdf

Pour un pays en voie de développement comme Madagascar, qui a subi des crises sociopolitiques cycliques, prôner à atteindre la bonne gouvernance en général et la transparence en particulier est un grand défi à relever. Quelque part, cela sous-entend qu’il y a une mauvaise gouvernance. La transparence est alors l’un des concepts clés et à la fois un résultat pour arriver à la bonne gouvernance. La transparence va se refléter à travers un accès à l’information, plus précisément à un accès aux informations et aux documents administratifs, libre, large et équitable de la part des Autorités publiques, du Gouvernement et de l’Administration publique. Des actions ont été déjà entamées mais le chemin est encore long. Il a été difficile de convaincre et de faire connaître aux Autorités publiques de l’importance de diffuser et d’informer le public des informations administratives et des décisions prises. Le fait de ne pas bien connaître les rôles et les missions des professionnels de l’information documentaire est l’une des raisons du manque de reconnaissance et de valorisation du métier et de la place d’une bibliothèque, d’un service de documentation au sein des ministères publics. Face surtout à l’essor des TIC, le gouvernement et l’Administration publique estiment qu’un site web ou un service de communication ou de système d’information peut suffire largement pour informer le public. Or, d’un côté, de nombreuses localités n’ont pas encore accès ni à l’électricité et ni à l’internet. De l’autre côté, chaque service a son propre rôle et sa mission au sein du ministère. Et le type d’information à diffuser se différencie. 2 Cette communication donne les points importants, les perspectives et les recommandations tirées des activités réalisées dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance et la transparence à travers le projet sur l’accès à l’information. En effet, un autre défi est aussi à relever. Il s’agit d’interpeller et de sensibiliser le public et les citoyens de l’importance de s’informer des affaires publiques et les décisions prises par les Autorités publiques et de réagir pour qu’il y ait transparence et redevabilité de leur part. Comme l’information appartient au public, elle devrait donc revenir au public. Dans ce sens, la diffusion des informations administratives devrait être élargie mais ne plus rester en interne entre les agents ministériels.
Mots clés :
Bonne gouvernance, transparence, loi sur l’accès à l’information, mécanisme d’accès à l’information, culture de l’information, lutte contre la corruption, professionnels des bibliothèques, documents administratifs.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Accart, J-Ph., Rethy Marie-Pierre (2003). Le Métier de documentaliste. Paris, Electre-Le Cercle de la Librairie. Banque Mondiale. (2005), Le droit d’informer : Le rôle des médias dans le développement économique, De boeck et Nouveaux Horizon, 406 pp. Calenge B. (1999). Conduire une politique documentaire. Cercle de la librairie. 386 p. Caron, Daniel J. et Kellerhals, Andreas. Gestion documentaire, archivage et transparence : une relation équivoque?, in Pasquier, Martial (éd.). Le principe de transparence en Suisse et dans le monde. Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2013, p. 197-210. (JC 598 P957 2013, Québec) Delmas B. (1994). Une fonction nouvelle : genèse et développement des centres de documentation. In Histoire des bibliothèques françaises, Paris, Electre Cercle de la Librairie , tome 4, pp. 179-193. ISBN 2-7654-0510-7. Hosein G. (2004). Politique et société de l’information : Limitation et restriction de la circulation globale de l’information. In Limitation et restriction de la circulation globale de l’information. UNESCO. 47 pp. IFLA. (2012). Recommandations pour les bibliothèques administratives. In IFLA Professional Reports. N° 134. Sous la direction de Nancy Bolt et Suzanne Burge. Laflamme M. (1981). Le management : approche systémique. Théorie et cas. Gaëtan Morin éditeur. 397 pp. Le Coadic Y.-F. (1994). La science de l'information. Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, n° 2873. Le Moigne J.L. (1973). Les Systèmes d'information dans les organisations. Editions PUF. 237 pp. Livia Rapatel. (2011). Bibliothèques et sciences de l'information, quel dialogue ? 23ème entretiens du Centre Jacques Cartier. In BBF. T. 56, n° 3. Dossier : Le droit contre les bibliothèques ? Marrié M.C. (2001). Médias et citoyenneté. Coll. Questions contemporaines. Ed. L’Harmattan. 322 pp. Martin-Lagardette J-L. (2006). Information responsable. Un défi démocratique. Éditions Charles Léopold Mayer. 299 pp. Pasquier M. (dir. Sci.) ( 2011). Communication publique. De Boeck. 328 pp. Pasquier M., Villeneuve J.-P. (2005). Les stratégies des organisations publiques pour éviter l'accès à l'information. Medialex : Revue de droit de la communication, 4: 206-213. Pasquier, M. & Villeneuve, J.-P. (2006). Les entraves organisationnelles à la transparence administrative: une analyse comparée, In: A. Fluckiger, La mise en œuvre du principe de transparence dans l’administration, Geneva : Schulthess. Pope J. (2003). L'accès à l'information : qui y a droit et à quelle information ? In Rapport mondial sur la corruption 2003. Banque mondiale. Villeneuve, J.-P. & Pasquier, M. (2011). Les défis de la transparence administrative, réactions et dynamiques organisationnelles, In: Boisvert Y., L’éthique et le management public: chantiers, défis et enjeux, Montréal: Liber editions

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