jeudi 17 octobre 2013

A la cognée. "Et quelquefois j'ai comme une grande idée", de Ken Kesey Monde des livres du 18/10

A la cognée. "Et quelquefois j'ai comme une grande idée", de Ken Kesey

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Ken Kesey.
Gardez cette image en tête, ce doigt d'honneur défiant la foule qui gronde. Attaché à une perche, un bras humain sectionné à l'épaule flotte au vent, le majeur déplié. Cette scène saisissante ouvre et clôt Et quelquefois j'ai comme une grande idée, magistral roman du défi. Jusqu'à la ruine, jusqu'à la mort.
En France, l'Américain Ken Kesey (1935-2001), figure américaine de la contre-culture des années 1960, demeurait l'homme d'un seul roman : Vol au-dessus d'un nid de coucou (1962, réédité par Stock), récit inspiré par son expérience d'aide-soignant à l'asile de Menlo Park (Californie), dont les traitements incluaient les drogues psychédéliques. Milos Forman le porta magnifiquement à l'écran en 1975, décrochant cinq Oscars. Jack Nicholson y faisait s'évader des malades mentaux pour les emmener à la pêche...
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Et quelquefois j'ai comme une grande idée (Sometimes a Great Notion), de Ken Kesey, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Antoine Cazé, Monsieur Toussaint Louverture, 800 p., 24,50 euros.
Du même auteur vient d'être réédité Vol au-dessus d'un nid de coucou, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michel Deutsch et révisé par Virginie Buhl, Stock, "La osmopolite", 382 p., 23 €.

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