...
C’est donc une nouvelle recherche collective [23][23] Étienne Le Roy (dir.), La mobilisation de la terre...
qui sonne le tocsin à partir de la fin des années 1980, dans le
contexte d’une mobilisation de chercheurs autour de quelques réformes
foncières emblématiques, les Comores à partir de 1986, le Mali, de 1991 à
1998 et Madagascar à la même époque. C’est en particulier en 1995, au retour de « terrains » dans le centre-ouest de Madagascar,
qu’a lieu une rencontre-confrontation à Paris avec Elinor Ostrom sur
les Communs et qui conduira, pour notre part, à proposer au gouvernement
malgache
la loi GELOSE (1996) – pour « Gestion locale sécurisée » par délivrance
d’un droit de propriété à l’échelle communale moins sécurisé que le
titre de propriété privée. C’est aussi en 1996, en publiant La sécurisation foncière en Afrique [24][24] Étienne Le Roy, Alain Karsenty et Alain Bertrand, La...,
qu’on fait entrer formellement la question des communs fonciers dans
les débats scientifiques francophones. Mais de manière biaisée, sous
l’appellation de communaux, en reproduisant sans esprit critique la
terminologie que tentait d’imposait alors le néo-libéralisme [25][25] Une deuxième édition de l’ouvrage, en 2016, revient....
27
Enfin, en 2011 et après d’autres publications, La terre de l’autre [26][26] Étienne Le Roy, La terre de l’autre, une anthropologie... identifie
la double face de la révolution des Communs, au sens astronomique comme
redécouverte de formules archaïques et comme rupture avec les principes
du capitalisme, dont la sacro-sainte propriété privée. Restait à
comprendre si ces approches des Communs sont contradictoires ou
complémentaires. Pour cela, il faut entrer dans leur logique propre
avant d’examiner leur confrontation au Marché.
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