http://tinyurl.com/3slstmn
Malgré son ampleur, le phénomène polymorphe des violences envers les femmes est mal connu tout particulièrement dans les pays du Sud. A Madagascar, une étude sur la violence conjugale envers les femmes (ELVICA) a été menée à Antanarivo en 2007. L’enquête renseigne notamment sur la prévalence et la fréquence des violences physiques : au cours des 12 mois précédant l’enquête, 43% des femmes (de 15-59 ans en union) ont été victimes de violence conjugale. Les femmes les plus vulnérables sont les plus jeunes et les moins éduquées. Le niveau de scolarisation diminue le risque d’être violentée mais seulement si celui-ci reste inférieur à celui du conjoint. Seul un revenu « élevé » semble réellement jouer un rôle « protecteur » pour la femme. La violence conjugale révèle un des aspects des principes qui régissent les relations entre les genres à Antananarivo : dans la sphère privée, la femme reste subordonnée à son conjoint. La violence conjugale est une des manifestations de l’enjeu spécifique que constitue encore le contrôle du corps et de l’autonomie des femmes dans la société malgache.
http://tinyurl.com/3cps9xd
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