salama,
je viens de voir ,avec ma petite fille un film qui ne franchira jamais la censure tatillonne de "Youtube"
Et, ce en cachette de son atolaya de pére
La derniére fois que je l'ai eu dans mes griffes , nous sommes allés voir en 3D un film d'animation, "Arrietty le petit monde des chapardeurs" au grand dam de ses parents qui mettent un point d'horreur, a ce qu'elle ne regarde jamais la télé, Elle n'en est pas morte , mais cela a fait un petit drame
J'AVAIS PU VOIR LE FILM DE wENDERS ? SUR UNE DANSEUSE D'UNE INSOUTENABLE OBSCeNIT2 POUR UN VIEUX CROUTON DANS MON GENRE
De jeunes gens devant moi s'étaient échinés a ne pas chausser les lunettes , prévues pour, cinéphilespuristes, MDR,
Toujours est il , que au dela du principe de la 3D, parfait pour un spectacle de danse, le fait qu'il soit gonflé en 3D, ou bien filmé ,directement enen 3D, comme pour le film de Wenders, se voit immédiatement, avec des lunettes bien sur, ( on vous demande 1 euro, et ,vous les gardez avec vous )
De toute maniére cette histoire de 3D marchera , pour la seule raison que ca n'a été rapiddement développé , que pour limiter le piratage!!
Ma petite fille pianote avec les touches de mon ordi portable, tout en jurant sur la web cam, que l'on n'est pas retourné au cinoche,a son dragon de pére
vivant dans une ferme,elle est trés familiére avec les vaches,qui lui mangent dans la main,
et, elle a promis de ne pas répéter la façon dont Fiona donne le biberon, a son bezo, Elle verse de son biberon, un lait délicieux ,dans un gant de ménage, percé de petit trous au bout des doigts , de maniére a ce que le bébé puisse téter au pis d'une vache sorti tout droit d'un film de P. Etaix
odieux d'irresponsabilité, et, l'on ne vous dit pas tout,....
Je connais bien la ville du Havre et , suis amusé de la série de films qui s'y tourne
dimanche 29 mai 2011
vendredi 27 mai 2011
Marie-Hélène Bérard -Légitimité des normes environnementales dans la gestion locale de la forêt à Madagascar -
Légitimité des normes environnementales dans la gestion locale de la forêt à Madagascar
Marie-Hélène Bérard
Canadian Journal of Law and Society, Volume 26, Number 1, 2011, pp. 89-111 (Article)
Marie-Hélène Bérard
Canadian Journal of Law and Society, Volume 26, Number 1, 2011, pp. 89-111 (Article)
jeudi 26 mai 2011
Rúnar Rúnarsson -Eldfjall ,Volcano -Danemark - Islande 2011
Rúnar Rúnarsson -Eldfjall ,Volcano -Danemark - Islande / fict. vostf 2011 Couleur 99 min
Dadabe, au FMI?
Quinzaine des réalisateurs au forum des images
Ce film islandais est térriblement , à la mode,
amour chez les papy, suicide, euthanasie fin de vie
aucune chance de franchir la censure puritaine de "youtube" et autre "facebook"
Philippe Ramos - Jeanne captive Fr 2011
Valérie Mréjen et Bertrand Schefer -En ville -Fr 2011
Dominique Abel, Bruno Romy, Fiona Gordon - La fée - Bel 2011
Bouli Lanners Géants (Les) Bel 2011
Gust Van Den Berghe - Blue Bird Bel 2011
--------------------------
La guerre des sexes , "la bataille du sperme " Par Thierry Lodé
http://ecologieevolutive.fr.gd/
----------------------------
Un Certain Regard à Paris :
LA RÉTROSPECTIVE DES FILMS DE LA SÉLECTION
UN CERTAIN REGARD EST PROGRAMMÉE
DU 25 AU 31 MAI 2011 AU REFLET MÉDICIS
------------------------
Markovics Karl - Atmen Autriche 2011
Autre film sur un sujet trés tendance, dans l'air du temps,
Malgrés tout ,moins dogmatique que le dernier film des fréres Dardennes,
Sujet, galvaudé , s'il en est, les mauvauses méres, histoire des nouveaux péres , pas toujours a la hauteur,
En bref, malgrés tout avec un soupçon d'épaisseur psycho , des personnages, qui fait totalement défaut ( les Dardennes de + en + se rapproche de Gus Van San , méme avec un peu de musique , et, de soleil!! )
Avec le film Eldjall, nos coups de coeur,
-------------
Malgrés toute notre sollicitude pour le film de Mréjen, nous avons été considérablement ennuyé par ces bavardages
Bien entendu,le film de Ramos "Jeanne la captive" que nous aimerions, voir commenté par des historiens autorisés , méme s'il nous a bcp plu. Par contre son numéro ,pour la présentation , :pitoyable , à se rouler par terre!! (N'est pas Gad qui veut )
Dadabe, au FMI?
Quinzaine des réalisateurs au forum des images
Ce film islandais est térriblement , à la mode,
amour chez les papy, suicide, euthanasie fin de vie
aucune chance de franchir la censure puritaine de "youtube" et autre "facebook"
Philippe Ramos - Jeanne captive Fr 2011
Valérie Mréjen et Bertrand Schefer -En ville -Fr 2011
Dominique Abel, Bruno Romy, Fiona Gordon - La fée - Bel 2011
Bouli Lanners Géants (Les) Bel 2011
Gust Van Den Berghe - Blue Bird Bel 2011
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La guerre des sexes , "la bataille du sperme " Par Thierry Lodé
http://ecologieevolutive.fr.gd/
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Un Certain Regard à Paris :
LA RÉTROSPECTIVE DES FILMS DE LA SÉLECTION
UN CERTAIN REGARD EST PROGRAMMÉE
DU 25 AU 31 MAI 2011 AU REFLET MÉDICIS
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Markovics Karl - Atmen Autriche 2011
Autre film sur un sujet trés tendance, dans l'air du temps,
Malgrés tout ,moins dogmatique que le dernier film des fréres Dardennes,
Sujet, galvaudé , s'il en est, les mauvauses méres, histoire des nouveaux péres , pas toujours a la hauteur,
En bref, malgrés tout avec un soupçon d'épaisseur psycho , des personnages, qui fait totalement défaut ( les Dardennes de + en + se rapproche de Gus Van San , méme avec un peu de musique , et, de soleil!! )
Avec le film Eldjall, nos coups de coeur,
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Malgrés toute notre sollicitude pour le film de Mréjen, nous avons été considérablement ennuyé par ces bavardages
Bien entendu,le film de Ramos "Jeanne la captive" que nous aimerions, voir commenté par des historiens autorisés , méme s'il nous a bcp plu. Par contre son numéro ,pour la présentation , :pitoyable , à se rouler par terre!! (N'est pas Gad qui veut )
dimanche 22 mai 2011
coming in : négre de Sarko? " Libre "
"Ticket d’entrée"
De Joseph Macé-Scaron
http://tinyurl.com/443afzw
http://www.france5.fr/la-grande-librairie/?page=videos&id_article=5225
-------------------------------
L'autobiographie , "Libre " est publiée en 2001, par Nicolas Sarkozy
----------------------------
Jeux d'épreuves
émission littéraire de France cul, animée par Joseph Macé-Scaron
---------------------
L'actualité littéraire des critiques , qui n'hésitent pas a tremper leur plume, est soutenue:
Daniel Mendelsohn :" Si beau, si fragile"
L'étreinte fugitive, 2009
autre bo bo New-Yorkais, celui là, ardent défenseur de l'homoparentalité
----------------------------
Dans un tout autre genre, plus.. sage, critique au journal Libé
Robert Maggiori
Le métier de critique - Journalisme et philosophie", Seuil 2011
----------------
Jean-Pierre Otte :
dispo en "pdf" pour étudiants malgaches impécunieux
" Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes" Julliard 2011
Résumé : Un groupe de personnes d'horizons différents se réunissent tous les mois ( Haut Quercy !! ) pour partager une passion commune : les livres. On y aborde des sujets aussi héteroclites que la téléportation ou l'utopie, on s'y remémore des récits d'aventures dans des contrées exotiques, on y cite des auteurs aussi divers que Julien Gracq, Gilles Deleuze ou John Cage.
"La Sexualité d’un plateau de fruits de mer", Julliard, 2001
------------------------
Alain CORBIN, chez Flammarion,
« Les conférences de Morterolles ».
----------------------------
Nicolas Fargues
Alain Veinstein reçoit Nicolas Fargues pour son roman Tu verras (P.O.L)
De Joseph Macé-Scaron
http://tinyurl.com/443afzw
http://www.france5.fr/la-grande-librairie/?page=videos&id_article=5225
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L'autobiographie , "Libre " est publiée en 2001, par Nicolas Sarkozy
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Jeux d'épreuves
émission littéraire de France cul, animée par Joseph Macé-Scaron
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L'actualité littéraire des critiques , qui n'hésitent pas a tremper leur plume, est soutenue:
Daniel Mendelsohn :" Si beau, si fragile"
L'étreinte fugitive, 2009
autre bo bo New-Yorkais, celui là, ardent défenseur de l'homoparentalité
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Dans un tout autre genre, plus.. sage, critique au journal Libé
Robert Maggiori
Le métier de critique - Journalisme et philosophie", Seuil 2011
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Jean-Pierre Otte :
dispo en "pdf" pour étudiants malgaches impécunieux
" Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes" Julliard 2011
Résumé : Un groupe de personnes d'horizons différents se réunissent tous les mois ( Haut Quercy !! ) pour partager une passion commune : les livres. On y aborde des sujets aussi héteroclites que la téléportation ou l'utopie, on s'y remémore des récits d'aventures dans des contrées exotiques, on y cite des auteurs aussi divers que Julien Gracq, Gilles Deleuze ou John Cage.
"La Sexualité d’un plateau de fruits de mer", Julliard, 2001
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Alain CORBIN, chez Flammarion,
« Les conférences de Morterolles ».
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Nicolas Fargues
Alain Veinstein reçoit Nicolas Fargues pour son roman Tu verras (P.O.L)
vendredi 20 mai 2011
La toile des sites de rencontres en France -Topographie d’un nouvel espace social en ligne -Marie Bergström - Réseaux 2011/2 (n° 166)
La toile des sites de rencontres en France -Topographie d’un nouvel espace social en ligne -
Marie Bergström -
Réseaux 2011/2 (n° 166)
----------
Sites de rencontre. Nouveaux territoires sexuels, nouvelles frontières
Marie Bergström
http://www.poli-revue.fr/Revue_Poli/numero_4.html
----------------
L’Observatoire sociologique du changement
est un centre de recherche
de Sciences Po et du CNRS (UMR 7049)
------------------------
Philosophie des jeux vidéo" par Mathieu Triclot.
Edit. "Zone"
Géographie ludique de la France. Approche spatiale des pratiquants et des fédérations des jeux institutionnels
Manouk Borzakian1
---------------------------
Bibliothécaires et jeunes publics face au numérique
-------------------------------
http://sejed.revues.org/index6764.html
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=22288438
Sociabilités et travail de l’apparence au collège
AuteurAurélia Mardon
Glevarec hervé sur "google book"
-----------------------------------------
l’éditorial de Clive Thompson dans le magazine américain Wired
Buddy System, “le système pote”.
Marie Bergström -
Réseaux 2011/2 (n° 166)
----------
Sites de rencontre. Nouveaux territoires sexuels, nouvelles frontières
Marie Bergström
http://www.poli-revue.fr/Revue_Poli/numero_4.html
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L’Observatoire sociologique du changement
est un centre de recherche
de Sciences Po et du CNRS (UMR 7049)
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Philosophie des jeux vidéo" par Mathieu Triclot.
Edit. "Zone"
Géographie ludique de la France. Approche spatiale des pratiquants et des fédérations des jeux institutionnels
Manouk Borzakian1
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Bibliothécaires et jeunes publics face au numérique
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La culture de la chambre : préadolescence et culture contemporaine dans l'espace familial /
Hervé Glévarec ;
Ministère de la culture et de la communication. Département des études, de la prospective et des statistiques.
http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2010-1-page-19.htmhttp://sejed.revues.org/index6764.html
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=22288438
Sociabilités et travail de l’apparence au collège
AuteurAurélia Mardon
Glevarec hervé sur "google book"
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l’éditorial de Clive Thompson dans le magazine américain Wired
Buddy System, “le système pote”.
jeudi 19 mai 2011
Incursion dans le détroit -Bénéteau, marcel/martineau - p.u. Laval
http://www.archambault.ca/incursion-dans-le-detroit-ACH002572555-fr-pr
OK , pdf, interrogeable ou word ?
dans 3 semaines,sur votre mail, sans façon!!
------------------
Alceste comme outil de traitement d’entretiens semi-directifs : essai et critiques pour un usage en sociologie
Monique Dalud-Vincent
Max, Reinert : logiciel" alceste"
version logiciel libre :
http://repere.no-ip.org/logiciel/iramuteq
bien entendu, le corpus d'interviews , sur lequel a travaillé Josy Cassagnaud,( 22 ° est limité , et sans doute ne justifie pas approche avec logiciel "Alceste"
Peut étre concevable , sur des contenus plus vastes, blogs, compte "Face book" ou bien forum discussion
----------------------------------------
Culture hip-hop, jeunes des cités et politiques publiques
Éditions La Dispute
http://www.irma.asso.fr/Culture-hip-hop-jeunes-des-cites
http://www.gabrielperi.fr/Editions-La-Dispute
------------------------------
Les jeunes et l'agencement des sexes
La Dispute, édit., 2007
Faure, Sylvia
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/cassagnaud-josy-rites-de-mayotte-ou.html
OK , pdf, interrogeable ou word ?
dans 3 semaines,sur votre mail, sans façon!!
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Alceste comme outil de traitement d’entretiens semi-directifs : essai et critiques pour un usage en sociologie
Monique Dalud-Vincent
Max, Reinert : logiciel" alceste"
version logiciel libre :
http://repere.no-ip.org/logiciel/iramuteq
bien entendu, le corpus d'interviews , sur lequel a travaillé Josy Cassagnaud,( 22 ° est limité , et sans doute ne justifie pas approche avec logiciel "Alceste"
Peut étre concevable , sur des contenus plus vastes, blogs, compte "Face book" ou bien forum discussion
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Culture hip-hop, jeunes des cités et politiques publiques
Éditions La Dispute
http://www.irma.asso.fr/Culture-hip-hop-jeunes-des-cites
http://www.gabrielperi.fr/Editions-La-Dispute
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Les jeunes et l'agencement des sexes
La Dispute, édit., 2007
Faure, Sylvia
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/cassagnaud-josy-rites-de-mayotte-ou.html
Numéro de : "Agora débats/jeunesse", ISSN 1268-5666, n° 41, 3e trimestre 2006
/ numéro coord. par Sylvia Faure, Chantal de Linares
-------------
/ Sylvia Faure et Marie-Carmen Garcia
------------
Danses des villes et danses d'école
: le hip hop : proécdures de l'inventivité quotidienne des "danses urbaines" confrontées aux modalités d'apprentissage lors de leur insertion en milieu scolaire : rapport final Université Lumière Lyon 2, Groupe de recherche sur la socialisation (UMR CNRS) ; [rédigé par] Sylvia Faure et Marie-Carmen Garcia
--------------
------------------
Blogs, jeunes et vidéos, la responsabilité des adultes
Serge Tisseron
---------------------------
De l’animal numérique au robot de compagnie : quel avenir pour l’intersubjectivité ?
Serge Tisseron
-----------------------------
The Teen Plague
Frédéric Bisson
---------------------
La création adolescente
Yves Morhain
Blogs, jeunes et vidéos, la responsabilité des adultes
Serge Tisseron
---------------------------
De l’animal numérique au robot de compagnie : quel avenir pour l’intersubjectivité ?
Serge Tisseron
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The Teen Plague
Frédéric Bisson
---------------------
La création adolescente
Yves Morhain
Frégni René "La fiancée des corbeaux "
Frégni René "La fiancée des corbeaux " , Gallimard, 2011
dipo en "pdf" ( word , pour les intimes ) si vous , étes sans le sou a Tana , ou ailleurs
dipo en "pdf" ( word , pour les intimes ) si vous , étes sans le sou a Tana , ou ailleurs
samedi 14 mai 2011
" Zazalahy tsy voa " Céline Sciamma - "tomboy" 2011?
Le film que vous ne verrez jamais dans le réseau des alliances françaises de Madagascar !!
J'ignorais , ctte expression "tomboy" , et, comme le souhaite sans doute ,la jeune dame qui l'a piraté, j'ai mis un temps certain , a comprendre , le piége
Bien qu'ayant déja réalisé un film ,qui lui aurait permis de prétendre, a des considérations, elle a fait le choix d'un film, a la sauvage, comis avec un simple appareil photo, ( a la mode : Canon ) ,des moyens dérisoires, le tout bouclé en 15 jours,
résultat, :génial!! de sensibilité , de finesse, mettant en cause le lieu commun : réaliser un film avec des enfants est laborieux
Nous nous hasardons à traduire , son seul titre en malgache, au risque de traumatiser tous les péres "Houlder" qui sévissent toujours dans l'océan indien,...
Nous vous adresssons ,le "pdf" de l'oeuvre de cet auteur
Sciamma Céline - Tomboy - Fr 2011
---------------
PAULHAN Jean - HAIN-TENY mérinas - Théme de la déclaration d'amour
J'ignorais , ctte expression "tomboy" , et, comme le souhaite sans doute ,la jeune dame qui l'a piraté, j'ai mis un temps certain , a comprendre , le piége
Bien qu'ayant déja réalisé un film ,qui lui aurait permis de prétendre, a des considérations, elle a fait le choix d'un film, a la sauvage, comis avec un simple appareil photo, ( a la mode : Canon ) ,des moyens dérisoires, le tout bouclé en 15 jours,
résultat, :génial!! de sensibilité , de finesse, mettant en cause le lieu commun : réaliser un film avec des enfants est laborieux
Nous nous hasardons à traduire , son seul titre en malgache, au risque de traumatiser tous les péres "Houlder" qui sévissent toujours dans l'océan indien,...
Nous vous adresssons ,le "pdf" de l'oeuvre de cet auteur
Sciamma Céline - Tomboy - Fr 2011
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PAULHAN Jean - HAIN-TENY mérinas - Théme de la déclaration d'amour
Madagascar était déjà peuplée il y a 4 000 ans !!
Salama,
Cette publication scientifique, était déja annoncée, depuis , 3 mois, et, attendue,
Publication sous le patronnage de l'Académie des sciences de Madagascar
http://www.em-consulte.com/article/286159
http://tinyurl.com/3nhez2p
copié collé,sans corrections de l'article précédent, que m'ont réclamé 3 étudiants malgaches..
J'ai pour habitude , de sauvegarder, ce que je butine, sous forme de dossiers ( . mhtml ) sauvegarde de la page compléte, en format texte, ( html )ce qui permet de l'interroger avec "Copernic" sur mon ordi perso, et, d'autre part cela me permet, de les communiquer ,a qui cela intérésse , en dehors de toute connexion internet,
La sauvegarde de l'article complet, avec photo, fait exactement 1,4 Mo ( mieux qu'en "pdf" original, qui fait 0,8 Mo ,mais pas interrogeable),
que je peux faire parvenir ( piéce jointe )a tout étudiant ayant un mail en .mg ( malgache )
Bien entendu il faut supposer que je ne suis pas le plus brillant hackers, de Mada !!
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/les-plus-anciennes-traces-dactivites.html
Pour l'article du journal " Jeune Afrique" je ne le mettrai en ligne pour quelques jours seulement, la semaine prochaine
Je suis un peu branque question poids des fichiers, et, 4 pages mises en "pdf" en 600 ppp, cela fait à peu prés 1 Mo la page, que je ne diffuse qu'a des amis malgaches , pour ne pas nuire a ce journal, que nous apprécions
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/jeune-afrique-n2626080511-grande.html
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Cette publication scientifique, était déja annoncée, depuis , 3 mois, et, attendue,
Publication sous le patronnage de l'Académie des sciences de Madagascar
http://www.em-consulte.com/article/286159
http://tinyurl.com/3nhez2p
copié collé,sans corrections de l'article précédent, que m'ont réclamé 3 étudiants malgaches..
J'ai pour habitude , de sauvegarder, ce que je butine, sous forme de dossiers ( . mhtml ) sauvegarde de la page compléte, en format texte, ( html )ce qui permet de l'interroger avec "Copernic" sur mon ordi perso, et, d'autre part cela me permet, de les communiquer ,a qui cela intérésse , en dehors de toute connexion internet,
La sauvegarde de l'article complet, avec photo, fait exactement 1,4 Mo ( mieux qu'en "pdf" original, qui fait 0,8 Mo ,mais pas interrogeable),
que je peux faire parvenir ( piéce jointe )a tout étudiant ayant un mail en .mg ( malgache )
Bien entendu il faut supposer que je ne suis pas le plus brillant hackers, de Mada !!
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/les-plus-anciennes-traces-dactivites.html
Pour l'article du journal " Jeune Afrique" je ne le mettrai en ligne pour quelques jours seulement, la semaine prochaine
Je suis un peu branque question poids des fichiers, et, 4 pages mises en "pdf" en 600 ppp, cela fait à peu prés 1 Mo la page, que je ne diffuse qu'a des amis malgaches , pour ne pas nuire a ce journal, que nous apprécions
http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/jeune-afrique-n2626080511-grande.html
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jeudi 12 mai 2011
Renewing Ranobe for Tomorrow: An Integrated Approach to Sustainable Development in Madagascar -Lau, Olivia
http://deepblue.lib.umich.edu/handle/2027.42/83529
-Mots clés: Madagascar , Ranobe ,sustainable development
Issue Date: Apr-2011
Résumé: The Spiny Forest in southwest Madagascar is home to a 90% endemic array of species and the village of Ranobe. Climate change and deforestation through charcoal production, agricultural use, and development, have degraded 43% of land cover in the last decade. This project collaborated with Ho Avy, a local nonprofit, to design a sustainable development plan for the community. The plan is based on five key perspectives: 1) land use/land cover change management, 2) energy potential, 3) water and health, 4) food security, and 5) economic growth. The plan recommends increased education, shifting incentives, and investment in renewable technologies to be implemented in Ranobe to improve the health of the region’s population and unique environment.
-Mots clés: Madagascar , Ranobe ,sustainable development
Issue Date: Apr-2011
Résumé: The Spiny Forest in southwest Madagascar is home to a 90% endemic array of species and the village of Ranobe. Climate change and deforestation through charcoal production, agricultural use, and development, have degraded 43% of land cover in the last decade. This project collaborated with Ho Avy, a local nonprofit, to design a sustainable development plan for the community. The plan is based on five key perspectives: 1) land use/land cover change management, 2) energy potential, 3) water and health, 4) food security, and 5) economic growth. The plan recommends increased education, shifting incentives, and investment in renewable technologies to be implemented in Ranobe to improve the health of the region’s population and unique environment.
Jérôme BalletI, Pascal LopezII et Ndriana RahagaIII -L’exportation de bois précieux (Dalbergia et Diospyros) « illégaux » de Madagascar : 2009 et après ?
http://www.ajol.info/index.php/mcd/article/viewFile/63141/51005
RÉSUMÉ
L’exploitation illégale de bois de rose a connu une expansion forte en 2009 à la suite de deux arrêtés interministériels auto-risant l’exportation de bois précieux. Les parcs nationaux ont été spécifiquement affectés par cette exploitation. Il est extrêmement difficile de connaître la situation réelle de l’exploitation mais aussi des exportations malgré les autorisations temporaires. Cet article présente et analyse des informations circulant sur ces exportations « illégales ». Il analyse également des solutions de régulation du trafic. Il fait plus particulièrement un parallèle entre la régulation du trafic d’ivoire et la régulation du trafic de bois précieux à Madagascar. Il conclut que la procédure de saisie avec revente par adjudication a peu de chances de s’avérer efficace. Comme le cas du trafic d’ivoire a montré que l’interdiction et la saisie ont plutôt pour effet de modifier les circuits du trafic plutôt que de le freiner, la seule solution envisageable à terme est le développement d’une filière certifiée en gestion durable pour les bois précieux. L’European Union Due Diligence Regulation et le Lacey Act aux États - Unis constituent des moyens de pression qui poussent à la création de ce type de filière.
-----------------------------
http://www.herpconbio.org/Volume_6/Issue_1/Durkin_etal_2011.pdf
RÉSUMÉ
L’exploitation illégale de bois de rose a connu une expansion forte en 2009 à la suite de deux arrêtés interministériels auto-risant l’exportation de bois précieux. Les parcs nationaux ont été spécifiquement affectés par cette exploitation. Il est extrêmement difficile de connaître la situation réelle de l’exploitation mais aussi des exportations malgré les autorisations temporaires. Cet article présente et analyse des informations circulant sur ces exportations « illégales ». Il analyse également des solutions de régulation du trafic. Il fait plus particulièrement un parallèle entre la régulation du trafic d’ivoire et la régulation du trafic de bois précieux à Madagascar. Il conclut que la procédure de saisie avec revente par adjudication a peu de chances de s’avérer efficace. Comme le cas du trafic d’ivoire a montré que l’interdiction et la saisie ont plutôt pour effet de modifier les circuits du trafic plutôt que de le freiner, la seule solution envisageable à terme est le développement d’une filière certifiée en gestion durable pour les bois précieux. L’European Union Due Diligence Regulation et le Lacey Act aux États - Unis constituent des moyens de pression qui poussent à la création de ce type de filière.
-----------------------------
http://www.herpconbio.org/Volume_6/Issue_1/Durkin_etal_2011.pdf
mercredi 11 mai 2011
Les plus anciennes traces d’activités anthropiques de Madagascar sur des ossements d’hippopotames subfossiles d’Anjohibe (Province de Mahajanga) Dominique Gommery a, , Beby Ramanivosoa b, Martine Faure c, d, Claude Guérin c, Patrice Kerloc’h b, Frank Sénégas a, Hervé Randrianantenaina b
http://www.em-consulte.com/article/286159
http://tinyurl.com/3nhez2p
"Les plus anciennes traces d’activités anthropiques de Madagascar sur des ossements d’hippopotames subfossiles d’Anjohibe (Province de Mahajanga)"
Oldest evidence of human activities in Madagascar on subfossil hippopotamus bones from Anjohibe (Mahajanga Province)
Dominique Gommery a, , Beby Ramanivosoa b, Martine Faure c, d, Claude Guérin c, Patrice Kerloc’h b, Frank Sénégas a, Hervé Randrianantenaina b
a UPR 2147 du CNRS, 44, rue de l’Amiral-Mouchez, 75014 Paris, France
b Mozea Akiba, UFR sciences, université de Mahajanga, BP 652, Mahajanga 401, Madagascar
c UMR 5276 du CNRS, laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement, université Claude Bernard-Lyon I, ENS Lyon, 27-43, boulevard du 11-Novembre-1918, 69622 Villeurbanne cedex, France
d Faculté d’anthropologie, université Lumière-Lyon 2, 5, avenue Pierre-Mendès-France, 69676 Bron cedex, France
Résumé
La colonisation de Madagascar par l’homme reste un important débat scientifique. Les plus anciens témoignages étaient datés de quelques siècles, avant ou après notre ère, pour des gisements situés dans le Sud-Ouest de Madagascar. Les découvertes d’Anjohibe, plus vieilles d’environ 1500ans, montrent une colonisation ancienne du Nord-Ouest de l’île. Cette région est plus proche que les sites du Sud-Ouest des deux points d’accostage possibles pour les trajets les plus courts en provenance d’Afrique ou d’Asie. Il ne s’agit pas d’objets archéologiques classiques, mais de traces de découpe pratiquées sur des os d’hippopotames nains subfossiles. Ces observations montrent qu’il y a eu une cohabitation entre l’homme et les faunes éteintes subfossiles, qui a duré beaucoup plus longtemps qu’envisagé jusqu’à présent.
Abstract
The colonization of Madagascar by man is an active subject of scientific debate. Until recently the oldest evidence of humans on the island dated to a few centuries BC or AD from sites located in the South-West of Madagascar. The discoveries at Anjohibe, about 1500years older, indicate an early colonization of the North-West of the island. This region is closer than two of the shortest routes from Africa or Asia. The discoveries are not archaeological artefacts but cut marks on bones of subfossil dwarf hippopotami. These observations indicate that the coexistence of humans with extinct subfossil faunas has been much longer than previously thought.
Mots clés : Madagascar, Traces de découpe, Peuplement humain, Co-existence homme-subfossiles
Keywords : Madagascar, Cut marks, Human colonization, Human-subfossil coexistence
Si vous étes étudiant sur Madagascar, totalité vde l'article , disponible (word )
http://tinyurl.com/3nhez2p
"Les plus anciennes traces d’activités anthropiques de Madagascar sur des ossements d’hippopotames subfossiles d’Anjohibe (Province de Mahajanga)"
Oldest evidence of human activities in Madagascar on subfossil hippopotamus bones from Anjohibe (Mahajanga Province)
Dominique Gommery a, , Beby Ramanivosoa b, Martine Faure c, d, Claude Guérin c, Patrice Kerloc’h b, Frank Sénégas a, Hervé Randrianantenaina b
a UPR 2147 du CNRS, 44, rue de l’Amiral-Mouchez, 75014 Paris, France
b Mozea Akiba, UFR sciences, université de Mahajanga, BP 652, Mahajanga 401, Madagascar
c UMR 5276 du CNRS, laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement, université Claude Bernard-Lyon I, ENS Lyon, 27-43, boulevard du 11-Novembre-1918, 69622 Villeurbanne cedex, France
d Faculté d’anthropologie, université Lumière-Lyon 2, 5, avenue Pierre-Mendès-France, 69676 Bron cedex, France
Résumé
La colonisation de Madagascar par l’homme reste un important débat scientifique. Les plus anciens témoignages étaient datés de quelques siècles, avant ou après notre ère, pour des gisements situés dans le Sud-Ouest de Madagascar. Les découvertes d’Anjohibe, plus vieilles d’environ 1500ans, montrent une colonisation ancienne du Nord-Ouest de l’île. Cette région est plus proche que les sites du Sud-Ouest des deux points d’accostage possibles pour les trajets les plus courts en provenance d’Afrique ou d’Asie. Il ne s’agit pas d’objets archéologiques classiques, mais de traces de découpe pratiquées sur des os d’hippopotames nains subfossiles. Ces observations montrent qu’il y a eu une cohabitation entre l’homme et les faunes éteintes subfossiles, qui a duré beaucoup plus longtemps qu’envisagé jusqu’à présent.
Abstract
The colonization of Madagascar by man is an active subject of scientific debate. Until recently the oldest evidence of humans on the island dated to a few centuries BC or AD from sites located in the South-West of Madagascar. The discoveries at Anjohibe, about 1500years older, indicate an early colonization of the North-West of the island. This region is closer than two of the shortest routes from Africa or Asia. The discoveries are not archaeological artefacts but cut marks on bones of subfossil dwarf hippopotami. These observations indicate that the coexistence of humans with extinct subfossil faunas has been much longer than previously thought.
Mots clés : Madagascar, Traces de découpe, Peuplement humain, Co-existence homme-subfossiles
Keywords : Madagascar, Cut marks, Human colonization, Human-subfossil coexistence
Si vous étes étudiant sur Madagascar, totalité vde l'article , disponible (word )
Jeune Afrique n°2626/08/05/11 : Grande interview , Andry Rajoelina, "Prolonger la transition serait une injustice "
Jeune Afrique n°2626/08/05/11 : Grande interview , Andry Rajoelina, "Prolonger la transition serait une injustice
Page 44 à 50,
sauvegarde perso disponible en "pdf"pour ceux qui ont ma photo au pied de leur lit !!
sauvegarez l'article en ligne actuellement, car il risque fort de ne pas étre maintenu en ligne
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110509110045/
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samedi 7 mai 2011
AHAMADI Saïd dit RAOS -Mayotte et la France de 1841 à 1912. La colonisation de Mayotte ou le tremplin de l'expansion française dans l'océan indien occidental-
vendredi 6 mai 2011
"Le numérique, une chance pour l'édition " Darnton Robert, Harvard University Library
Culture professionnelle : Culture numérique ,
C/C :
"A signaler sur le site Bibliosession un cours universitaire complet de Sylvère Mercier, niveau IUT, consacré à la lecture numérique : panorama détaillé des outils de lecture selon 3 axes : format, contenu, support. Une réflexion aussi sur le livre numérique comme interface sociale. En complément de ce cours vous pouvez aussi lire dans le Télérama n°3192 à l’occasion du Salon du livre l’article "Le numérique une chance pour l’édition" : Interview de Robert Darnton, responsable des bibliothèques de Harvard qui plaide en faveur d’une bibliothèque mondiale numérisée, s’interroge sur le choix des textes proposés, souligne le danger du monopole et engage une réflexion sur la conservation des données."
Dispo en pdf, pour les étudiants malgaches désargentés
Robert Darnton -
Apologie du livre Demain,aujourd'hui, hier ,
Gallimard essai
C/C :
"A signaler sur le site Bibliosession un cours universitaire complet de Sylvère Mercier, niveau IUT, consacré à la lecture numérique : panorama détaillé des outils de lecture selon 3 axes : format, contenu, support. Une réflexion aussi sur le livre numérique comme interface sociale. En complément de ce cours vous pouvez aussi lire dans le Télérama n°3192 à l’occasion du Salon du livre l’article "Le numérique une chance pour l’édition" : Interview de Robert Darnton, responsable des bibliothèques de Harvard qui plaide en faveur d’une bibliothèque mondiale numérisée, s’interroge sur le choix des textes proposés, souligne le danger du monopole et engage une réflexion sur la conservation des données."
Dispo en pdf, pour les étudiants malgaches désargentés
Robert Darnton -
Apologie du livre Demain,aujourd'hui, hier ,
Gallimard essai
Pichard Paul-Antoine - Mines d'ordures - édit :
http://www.paulantoinepichard.com/
http://tinyurl.com/5vumyp8
http://tinyurl.com/6cfzq94
"Un petit chiot de quelques jours pleurait dans les ordures,
échappé d'unj sac percé.J'ai appelé un gamin pour lui montrer.
Il l'a pris et balancé de toutes ses forces contre un talus.
J'ai été surpris de la violence de son geste ,avant de réaliser
qu'il venait simplement d'éliminer son premier concurrent...
Un chien érrant. "
légende de la photo page 65, Antananarivo, 2003
Souligné par Alika mirenireny
Dipo en pdf, pour tout étudiant à Madagascar
http://tinyurl.com/5vumyp8
http://tinyurl.com/6cfzq94
"Un petit chiot de quelques jours pleurait dans les ordures,
échappé d'unj sac percé.J'ai appelé un gamin pour lui montrer.
Il l'a pris et balancé de toutes ses forces contre un talus.
J'ai été surpris de la violence de son geste ,avant de réaliser
qu'il venait simplement d'éliminer son premier concurrent...
Un chien érrant. "
légende de la photo page 65, Antananarivo, 2003
Souligné par Alika mirenireny
Dipo en pdf, pour tout étudiant à Madagascar
"Abris cabanes et autres refuges " Balestra R. , Charles C., Roux R.
Inspection académique des Alpes maritimes ,
Festival Arts Plastiques Enfants , 2006
Référence citée abondemment dans :
Le banga de Mayotte comme rite de passage
http://tinyurl.com/6ew5q25
De meme que l'étude canadienne sur l'importance du "portable" comme nouveau rite de passage de la jeunesse adolescente
Culture mobile: les nouvelles pratiques de communication
Par André H. Caron,Letizia Caronia
Festival Arts Plastiques Enfants , 2006
Référence citée abondemment dans :
Le banga de Mayotte comme rite de passage
http://tinyurl.com/6ew5q25
De meme que l'étude canadienne sur l'importance du "portable" comme nouveau rite de passage de la jeunesse adolescente
Culture mobile: les nouvelles pratiques de communication
Par André H. Caron,Letizia Caronia
Moov Madagascar poursuit en justice un blogueur malgache " Maniac Geek"// Face book et harcelement
Toibibou Ali Mohammed, La transmission de l’islam aux Comores 1933-2000, Paris, L’Harmattan, 2008
http://tinyurl.com/6xg286k
Présentation de Blanchy Sophie
Ce livre d’un jeune Comorien doctorant en histoire n’est pas le premier sur l’islam comorien, mais il retient l’attention par la manière concrète dont il situe la transmission des connaissances et des pratiques dans le contexte social et historique. Celui-ci couvre notamment la période coloniale (1886-1975) et un bref régime marxiste (1975-1978). L’islam, religion présente dans l’archipel depuis neuf siècles, est décrit à travers les écoles religieuses et leur enseignement dans la ville de Mbeni, tenue pour un de ses centres. La transmission du savoir se fait au sein d’affiliations qui se développent en réseaux, créant ou renforçant des liens sociaux que ce livre permet de mieux comprendre grâce à la mise en scène de nombreuses personnalités religieuses.
Des entreprises novatrices témoignent des projets éducatifs de leurs fondateurs et des problèmes spécifiques à une époque ou à un domaine : niveau de l’éducation religieuse et de celle de la langue arabe, baisse de la pratique, encadrement des jeunes, formation supérieure des maîtres eux-mêmes, relations avec d’autres centres de l’islam. L’école coranique al-Azhar, créée en 1933, rompt avec un modèle éducatif millénaire. Puis l’association Ansar, qualifiée de véritable « police religieuse », se crée vingt ans plus tard pour contrôler et encourager la pratique, et limiter les dépenses coutumières du Grand mariage. La ville de Mbeni est sévère : le rituel infâmant du gungu, réservé aux fautes graves comme l’inceste, sera encore appliqué en 1998 à un habitant de Mbeni persistant à négliger la prière. Ansar se transforme en association de la « solidarité islamique » et, sous le régime révolutionnaire de 1975-1978, crée un centre islamique, vite contraint à fermer. L’association se tourne alors vers l’aide sociale, puis vers l’enseignement avec un collège, en 1991, et un lycée, en 1996, classé au troisième rang des résultats au baccalauréat derrière deux écoles privées, tandis que le système éducatif public est sinistré. Face à cette équipe dont certains membres, diplômés des universités arabo-islamiques, ne sont pas insensibles à l’idéologie wahhabite, la fondation, en 1993, de l’école coranique al-Arqam se situe dans la continuité d’al-Azhar où avait été formé son dirigeant. On y trouve l’écho des débats qui agitent le monde éducatif et les familles sur la gestion du plurilinguisme, l’enseignement de la langue arabe en préalable à celui des textes religieux ou l’expression de l’autorité parentale.
L’enseignement du tafsīr (commentaire du Coran), degré plus élevé encore que le cours supérieur du fiqh (jurisprudence, pratique), est réservé au petit nombre qui maitrise parfaitement la langue arabe. C’est avec le retour des diplômés, surtout ceux revenant de Médine, dans les années quatre-vingt, que les leçons de tafsīr du mois de ramadan se sont généralisées dans les mosquées de l’île. Les premières leçons de tafsīr furent données à Mbeni, dès 1926, par Ahmad Qamardine, personnage au sujet duquel l’auteur de ce livre prépare une thèse d’histoire. Cultivé et polyglotte, traducteur pour le Gouvernement colonial de Madagascar et dépendances, représentant des différentes communautés sunnites de la colonie, Qamardine a étudié le tafsīr pendant six mois à Maurice, auprès des imams saoudiens qui dirigeaient la Grande mosquée de Port-Louis, avant d’aller donner sa première leçon dans sa ville de Mbeni. À cause de leur forte tradition d’étude de l’islam scripturaire, les gens de Mbeni se montrèrent les plus réticents à l’accueil des confréries musulmanes – l’auteur cite des fiançailles rompues parce que le jeune homme avait participé à un dayira.
Cette chronique de l’expansion et de la transmission de l’islam révèle la place d’une esthétique de la voix dans la pratique comorienne. Un compositeur chanteur de qasida (poème) reçoit en mariage la fille aînée d’un sharîf ému par sa prestation. Les hymnes confrériques ou les lectures des maulid (naissance du Prophète) sont une occasion d’identifier des voix exceptionnelles chez les jeunes. C’est ainsi que fut remarqué celui qui est actuellement muezzin à la Mosquée de Paris. Partout, les Comoriens brillent dans l’art du tajwīd (récitation psalmodiée du Coran).
Les portraits de maîtres et de savants donnent une image vivante et chaleureuse de ces musulmans humanistes et tolérants, ouverts autant sur l’Orient que sur l’Occident. Ces biographies s’inscrivent dans les rythmes migratoires qui scandent l’histoire des Comores : Zanzibar, Madagascar, aujourd’hui la France où la communauté organise l’éducation religieuse de ses jeunes. Le radicalisme de certaines universités arabo-islamiques, où vont se former de nombreux Comoriens, provoque quelques tensions entre les savants eux-mêmes. Mais l’islam comorien s’est gardé de ce danger, comme il n’a cessé de dénoncer les dépenses abusives du système d’échange du Grand mariage.
Ce livre fait dialoguer de manière très heureuse les données issues des enquêtes et celles des archives coloniales ou des références utilisées, dont on apprécie la variété, pour dresser un tableau inscrit dans la durée, non pas d’un islam abstrait, mais des personnes et des réseaux familiaux et régionaux qui le (re)produisent et le transmettent. On peut se demander finalement si la ville de Mbeni, emblématique de cet islam comorien, en est aussi représentative ou s’il agit d’un cas particulier. D’autres villes apparaissent, cependant, liées à Mbeni par les affiliations religieuses et les alliances matrimoniales.
L’éclairage porté, ici, sur la force des réseaux religieux majoritairement masculins, en particulier ceux des sharîf, patrilinéaires, amène à s’interroger sur leur articulation avec les matrilignages et avec le système d’âge. En effet, la société de la Grande Comore est matrilinéaire et organisée en classes d’âge masculines dans chaque cité, deux institutions que l’auteur aurait dû présenter d’emblée afin de mettre en valeur l’intérêt de son propos. Les réseaux qu’il décrit s’appuient sur le lien père-fils et maître-élève, ce dernier devenant rapidement un lien beau-père/gendre, alors que la relation entre oncle et neveu est au centre de la transmission dans l’organisation matrilinéaire et matrilocale.
On regrette les défauts de l’édition : mot ou phrase manquants (pp. 59, 132), imprécisions et mal-dits, photos déformées ou sans légende, etc. La bibliographie ne reprend pas tous les travaux cités, et la liste des enregistrements ne distingue pas clairement ceux faits par l’auteur des autres.
POUR CITER CET ARTICLESophie Blanchy « Toibibou Ali Mohammed, La transmission de l'islam aux Comores (1933-2000) », Archives de sciences sociales des religions 4/2009 (n° 148), p. 76-342.
URL : www.cairn.info/revue-archives-de-sciences-sociales-des-religions-2009-4-page-76.htm.
Présentation de Blanchy Sophie
Ce livre d’un jeune Comorien doctorant en histoire n’est pas le premier sur l’islam comorien, mais il retient l’attention par la manière concrète dont il situe la transmission des connaissances et des pratiques dans le contexte social et historique. Celui-ci couvre notamment la période coloniale (1886-1975) et un bref régime marxiste (1975-1978). L’islam, religion présente dans l’archipel depuis neuf siècles, est décrit à travers les écoles religieuses et leur enseignement dans la ville de Mbeni, tenue pour un de ses centres. La transmission du savoir se fait au sein d’affiliations qui se développent en réseaux, créant ou renforçant des liens sociaux que ce livre permet de mieux comprendre grâce à la mise en scène de nombreuses personnalités religieuses.
Des entreprises novatrices témoignent des projets éducatifs de leurs fondateurs et des problèmes spécifiques à une époque ou à un domaine : niveau de l’éducation religieuse et de celle de la langue arabe, baisse de la pratique, encadrement des jeunes, formation supérieure des maîtres eux-mêmes, relations avec d’autres centres de l’islam. L’école coranique al-Azhar, créée en 1933, rompt avec un modèle éducatif millénaire. Puis l’association Ansar, qualifiée de véritable « police religieuse », se crée vingt ans plus tard pour contrôler et encourager la pratique, et limiter les dépenses coutumières du Grand mariage. La ville de Mbeni est sévère : le rituel infâmant du gungu, réservé aux fautes graves comme l’inceste, sera encore appliqué en 1998 à un habitant de Mbeni persistant à négliger la prière. Ansar se transforme en association de la « solidarité islamique » et, sous le régime révolutionnaire de 1975-1978, crée un centre islamique, vite contraint à fermer. L’association se tourne alors vers l’aide sociale, puis vers l’enseignement avec un collège, en 1991, et un lycée, en 1996, classé au troisième rang des résultats au baccalauréat derrière deux écoles privées, tandis que le système éducatif public est sinistré. Face à cette équipe dont certains membres, diplômés des universités arabo-islamiques, ne sont pas insensibles à l’idéologie wahhabite, la fondation, en 1993, de l’école coranique al-Arqam se situe dans la continuité d’al-Azhar où avait été formé son dirigeant. On y trouve l’écho des débats qui agitent le monde éducatif et les familles sur la gestion du plurilinguisme, l’enseignement de la langue arabe en préalable à celui des textes religieux ou l’expression de l’autorité parentale.
L’enseignement du tafsīr (commentaire du Coran), degré plus élevé encore que le cours supérieur du fiqh (jurisprudence, pratique), est réservé au petit nombre qui maitrise parfaitement la langue arabe. C’est avec le retour des diplômés, surtout ceux revenant de Médine, dans les années quatre-vingt, que les leçons de tafsīr du mois de ramadan se sont généralisées dans les mosquées de l’île. Les premières leçons de tafsīr furent données à Mbeni, dès 1926, par Ahmad Qamardine, personnage au sujet duquel l’auteur de ce livre prépare une thèse d’histoire. Cultivé et polyglotte, traducteur pour le Gouvernement colonial de Madagascar et dépendances, représentant des différentes communautés sunnites de la colonie, Qamardine a étudié le tafsīr pendant six mois à Maurice, auprès des imams saoudiens qui dirigeaient la Grande mosquée de Port-Louis, avant d’aller donner sa première leçon dans sa ville de Mbeni. À cause de leur forte tradition d’étude de l’islam scripturaire, les gens de Mbeni se montrèrent les plus réticents à l’accueil des confréries musulmanes – l’auteur cite des fiançailles rompues parce que le jeune homme avait participé à un dayira.
Cette chronique de l’expansion et de la transmission de l’islam révèle la place d’une esthétique de la voix dans la pratique comorienne. Un compositeur chanteur de qasida (poème) reçoit en mariage la fille aînée d’un sharîf ému par sa prestation. Les hymnes confrériques ou les lectures des maulid (naissance du Prophète) sont une occasion d’identifier des voix exceptionnelles chez les jeunes. C’est ainsi que fut remarqué celui qui est actuellement muezzin à la Mosquée de Paris. Partout, les Comoriens brillent dans l’art du tajwīd (récitation psalmodiée du Coran).
Les portraits de maîtres et de savants donnent une image vivante et chaleureuse de ces musulmans humanistes et tolérants, ouverts autant sur l’Orient que sur l’Occident. Ces biographies s’inscrivent dans les rythmes migratoires qui scandent l’histoire des Comores : Zanzibar, Madagascar, aujourd’hui la France où la communauté organise l’éducation religieuse de ses jeunes. Le radicalisme de certaines universités arabo-islamiques, où vont se former de nombreux Comoriens, provoque quelques tensions entre les savants eux-mêmes. Mais l’islam comorien s’est gardé de ce danger, comme il n’a cessé de dénoncer les dépenses abusives du système d’échange du Grand mariage.
Ce livre fait dialoguer de manière très heureuse les données issues des enquêtes et celles des archives coloniales ou des références utilisées, dont on apprécie la variété, pour dresser un tableau inscrit dans la durée, non pas d’un islam abstrait, mais des personnes et des réseaux familiaux et régionaux qui le (re)produisent et le transmettent. On peut se demander finalement si la ville de Mbeni, emblématique de cet islam comorien, en est aussi représentative ou s’il agit d’un cas particulier. D’autres villes apparaissent, cependant, liées à Mbeni par les affiliations religieuses et les alliances matrimoniales.
L’éclairage porté, ici, sur la force des réseaux religieux majoritairement masculins, en particulier ceux des sharîf, patrilinéaires, amène à s’interroger sur leur articulation avec les matrilignages et avec le système d’âge. En effet, la société de la Grande Comore est matrilinéaire et organisée en classes d’âge masculines dans chaque cité, deux institutions que l’auteur aurait dû présenter d’emblée afin de mettre en valeur l’intérêt de son propos. Les réseaux qu’il décrit s’appuient sur le lien père-fils et maître-élève, ce dernier devenant rapidement un lien beau-père/gendre, alors que la relation entre oncle et neveu est au centre de la transmission dans l’organisation matrilinéaire et matrilocale.
On regrette les défauts de l’édition : mot ou phrase manquants (pp. 59, 132), imprécisions et mal-dits, photos déformées ou sans légende, etc. La bibliographie ne reprend pas tous les travaux cités, et la liste des enregistrements ne distingue pas clairement ceux faits par l’auteur des autres.
POUR CITER CET ARTICLESophie Blanchy « Toibibou Ali Mohammed, La transmission de l'islam aux Comores (1933-2000) », Archives de sciences sociales des religions 4/2009 (n° 148), p. 76-342.
URL : www.cairn.info/revue-archives-de-sciences-sociales-des-religions-2009-4-page-76.htm.
Histoire de Mayotte, département français -
Martin Jean -
Histoire de Mayotte, département français -
les Indes savantes, Paris. Coll. Etudes Asie
Année 2010
http://www.lesindessavantes.com/index.html
http://www.franceculture.com/oeuvre-histoire-de-mayotte-departement-francais-de-jean-martin.html
http://www.franceculture.com/emission-les-enjeux-internationaux-outre-mer-departementalisation-de-mayotte-2011-04-08.html
http://www.franceculture.com/emission-le-magazine-de-la-redaction-mayotte-le-choix-de-la-france-2011-03-05.html
Comment écrire l’histoire de Mayotte ?
Isabelle DENIS, doctorante
Histoire de Mayotte, département français -
les Indes savantes, Paris. Coll. Etudes Asie
Année 2010
http://www.lesindessavantes.com/index.html
http://www.franceculture.com/oeuvre-histoire-de-mayotte-departement-francais-de-jean-martin.html
http://www.franceculture.com/emission-les-enjeux-internationaux-outre-mer-departementalisation-de-mayotte-2011-04-08.html
http://www.franceculture.com/emission-le-magazine-de-la-redaction-mayotte-le-choix-de-la-france-2011-03-05.html
Comment écrire l’histoire de Mayotte ?
Isabelle DENIS, doctorante
Sophie Blanchy - Le tambavy des bébés à Madagascar : du soin au rituel d’ancestralité"du soins au rite dans l'enfance
http://tinyurl.com/3gsvxft
PLAN DE L'ARTICLE
•Les plantes11
•Un héritage ancestral du lignage
•Les conditions rituelles
•Le déroulement du rituel
•Le développement de la personne
•Maladies et autres tambavy
•Tambavy et charme ancestral
•Alliance, filiation et ancestralité
PLAN DE L'ARTICLE
•Les plantes11
•Un héritage ancestral du lignage
•Les conditions rituelles
•Le déroulement du rituel
•Le développement de la personne
•Maladies et autres tambavy
•Tambavy et charme ancestral
•Alliance, filiation et ancestralité
jeudi 5 mai 2011
Cassagnaud J. --Le banga de Mayotte comme rite de passage-Monique Dalud-Vincent-Faure, Sylvia -
Construction identitaire et interculturalité dans le monde Indo-océanique
Par Y.-S. Live,J.-F. Hamon
Contribution de Cassagnaud J. page 333
et, aussi:
" Le banga de Mayotte comme rite de passage "
Auteur(s) : Cassagnaud, Josy (1954-....). Auteur
Date(s) : DL 2006 ,Pays : France
Editeur : Paris : Connaissances et savoirs, DL 2006
---------Jeux et enjeux de langues pour les jeunes de Mayotte
-------------
Quel habitat pour Mayotte: architecture et mode de vie
Par Monique Richter
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http://sainagasydadabe.blogspot.com/2011/05/ahamadi-said-dit-raos-mayotte-et-la.html
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Alceste comme outil de traitement d’entretiens semi-directifs : essai et critiques pour un usage en sociologie
Monique Dalud-Vincent
Max, Reinert : logiciel" alceste"
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Culture hip-hop, jeunes des cités et politiques publiques
Éditions La Dispute
Les jeunes et l'agencement des sexes
La Dispute, édit., 2007
Faure, Sylvia
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Régis Airault - Survenir adolescent dans l’entre-deux culturel : l’exemple des bangas de Mayotte -Enfances & Psy 2007
http://tinyurl.com/3gl4tnq
Premières lignes
« La vie sans amour c’est comme un slipe sans lastic. »Il n’y a pas que les individus qui soient agités par des crises d’iden- tité : les sociétés le sont également, et l’exemple de Mayotte, île française du bout de l’ailleurs, ancrée entre l’Afrique de l’Est et Madagascar, en est l’illustration.Cette île est un cas à part dans les Territoires d’outre-mer....
----------------
http://tinyurl.com/3egu7kx
CONCLUSION
En créant « La maison du jouir », Gauguin ne fait rien d’autre que construire son banga : peut-être n’a-t-il pas eu cet espace à l’adolescence ? « Les ministères de l’impossible, les châteaux-pièges, les châteaux-plaisir », ces maisons du jouir que l’on rencontre à la périphérie des villages mahorais l’auraient enchanté. Car ça rend vraiment heureux tous ces bangas : ça vous transporte dans une autre temporalité.
Il va sans dire que cette richesse traditionnelle ne doit pas disparaître, comme le prédisent certains oiseaux de mauvais augure, et ne disparaîtra pas. Au contraire, face à la modernité, il y a recrudescence des « Tam-Tam Diables », les cérémonies des Djinn, et les bangas fleurissent partout dans la campagne[
[24] Cf. « Le banga », p. 197-220, « Les “Madjinni”...
Même dans les nouvelles architectures « modernes », on voit pousser, au sein de l’enclos du jardin[25] Le Shandza. ...
un espace qui sera consacré à l’adolescent : le banga ressurgit même s’il n’est parfois plus en pisé, mais en tôles décorées : « Le banga double tôle. »
Car ce n’est pas une simple lubie mahoraise : cet espace correspond à une nécessité chez le jeune humain ; c’est un lieu psychique qui prend forme. Et même si l’on doit renoncer à certaines traditions, on ne renonce pas comme ça au banga, à la liberté. SFR ne s’y trompe pas : il y a quelques jours, j’ai vu à la télévision, une publicité pour les portables dans laquelle un jeune appelle sa copine depuis son banga en pisé perdu dans la forêt et sur la façade duquel vient s’inscrire « SFR » en dessous de « Paradis d’amour ».
Nous avons confiance, car partout dans Mayotte, au coin de chaque village, de chaque rue, il y aura toujours un adolescent penché à sa fenêtre, la radio à fond, qui sera fier de vous accueillir dans son « Château Banga » à lui.
Si vous le croisez sur votre chemin de vie, n’hésitez pas : entrez, après avoir dit les formules de politesse : « Odi, je peux ? Caribou, bienvenue
Premières lignes
« La vie sans amour c’est comme un slipe sans lastic. »Il n’y a pas que les individus qui soient agités par des crises d’iden- tité : les sociétés le sont également, et l’exemple de Mayotte, île française du bout de l’ailleurs, ancrée entre l’Afrique de l’Est et Madagascar, en est l’illustration.Cette île est un cas à part dans les Territoires d’outre-mer....
----------------
http://tinyurl.com/3egu7kx
CONCLUSION
En créant « La maison du jouir », Gauguin ne fait rien d’autre que construire son banga : peut-être n’a-t-il pas eu cet espace à l’adolescence ? « Les ministères de l’impossible, les châteaux-pièges, les châteaux-plaisir », ces maisons du jouir que l’on rencontre à la périphérie des villages mahorais l’auraient enchanté. Car ça rend vraiment heureux tous ces bangas : ça vous transporte dans une autre temporalité.
Il va sans dire que cette richesse traditionnelle ne doit pas disparaître, comme le prédisent certains oiseaux de mauvais augure, et ne disparaîtra pas. Au contraire, face à la modernité, il y a recrudescence des « Tam-Tam Diables », les cérémonies des Djinn, et les bangas fleurissent partout dans la campagne[
[24] Cf. « Le banga », p. 197-220, « Les “Madjinni”...
Même dans les nouvelles architectures « modernes », on voit pousser, au sein de l’enclos du jardin[25] Le Shandza. ...
un espace qui sera consacré à l’adolescent : le banga ressurgit même s’il n’est parfois plus en pisé, mais en tôles décorées : « Le banga double tôle. »
Car ce n’est pas une simple lubie mahoraise : cet espace correspond à une nécessité chez le jeune humain ; c’est un lieu psychique qui prend forme. Et même si l’on doit renoncer à certaines traditions, on ne renonce pas comme ça au banga, à la liberté. SFR ne s’y trompe pas : il y a quelques jours, j’ai vu à la télévision, une publicité pour les portables dans laquelle un jeune appelle sa copine depuis son banga en pisé perdu dans la forêt et sur la façade duquel vient s’inscrire « SFR » en dessous de « Paradis d’amour ».
Nous avons confiance, car partout dans Mayotte, au coin de chaque village, de chaque rue, il y aura toujours un adolescent penché à sa fenêtre, la radio à fond, qui sera fier de vous accueillir dans son « Château Banga » à lui.
Si vous le croisez sur votre chemin de vie, n’hésitez pas : entrez, après avoir dit les formules de politesse : « Odi, je peux ? Caribou, bienvenue
mercredi 4 mai 2011
Relations de genre et violence conjugale à Antananarivo (Madagascar)Gastineau B., Gathier L., Rakotovao I.Série Population-Santé. Document de recherche n° 17. Laboratoire Population-Environnement-Développement, 2010
http://tinyurl.com/3slstmn
Malgré son ampleur, le phénomène polymorphe des violences envers les femmes est mal connu tout particulièrement dans les pays du Sud. A Madagascar, une étude sur la violence conjugale envers les femmes (ELVICA) a été menée à Antanarivo en 2007. L’enquête renseigne notamment sur la prévalence et la fréquence des violences physiques : au cours des 12 mois précédant l’enquête, 43% des femmes (de 15-59 ans en union) ont été victimes de violence conjugale. Les femmes les plus vulnérables sont les plus jeunes et les moins éduquées. Le niveau de scolarisation diminue le risque d’être violentée mais seulement si celui-ci reste inférieur à celui du conjoint. Seul un revenu « élevé » semble réellement jouer un rôle « protecteur » pour la femme. La violence conjugale révèle un des aspects des principes qui régissent les relations entre les genres à Antananarivo : dans la sphère privée, la femme reste subordonnée à son conjoint. La violence conjugale est une des manifestations de l’enjeu spécifique que constitue encore le contrôle du corps et de l’autonomie des femmes dans la société malgache.
http://tinyurl.com/3cps9xd
Malgré son ampleur, le phénomène polymorphe des violences envers les femmes est mal connu tout particulièrement dans les pays du Sud. A Madagascar, une étude sur la violence conjugale envers les femmes (ELVICA) a été menée à Antanarivo en 2007. L’enquête renseigne notamment sur la prévalence et la fréquence des violences physiques : au cours des 12 mois précédant l’enquête, 43% des femmes (de 15-59 ans en union) ont été victimes de violence conjugale. Les femmes les plus vulnérables sont les plus jeunes et les moins éduquées. Le niveau de scolarisation diminue le risque d’être violentée mais seulement si celui-ci reste inférieur à celui du conjoint. Seul un revenu « élevé » semble réellement jouer un rôle « protecteur » pour la femme. La violence conjugale révèle un des aspects des principes qui régissent les relations entre les genres à Antananarivo : dans la sphère privée, la femme reste subordonnée à son conjoint. La violence conjugale est une des manifestations de l’enjeu spécifique que constitue encore le contrôle du corps et de l’autonomie des femmes dans la société malgache.
http://tinyurl.com/3cps9xd
Les traductions de la Bible et l'évolution du malgache contemporain », Archives de sciences sociales des religions 3/2009 (n° 147),
http://tinyurl.com/3bva4t2
Résumé
La traduction de la Bible a exercé une influence profonde sur la constitution et la fixation d’une langue malgache moderne. Le processus de scripturalisation a commencé dans une période missionnaire, qui a coïncidé avec la formation d’un pouvoir d’État (1818-1895). L’histoire des traductions et révisions de la Bible en malgache montre la place fondatrice qu’a occupée l’entreprise de traduction protestante pour la langue nationale. Les choix faits alors n’ont plus été remis en cause ; ils se retrouvent dans la traduction catholique (1938) et inspirent encore la traduction œcuménique (1991-2005). Toutes restent fidèles à un « langage biblique » désormais fixé. C’est sans doute pourquoi la traduction œcuménique n’a pas reçu un accueil très favorable. Paradoxalement, le recul de l’œcuménisme institutionnel se concilie avec l’association des deux traditions, protestante et catholique, fréquente dans les occasions coutumières. Là où le sociologue pouvait être tenté de chercher un syncrétisme, on voit plutôt une association et une négociation entre des traditions qui restent distinctes.
Madagascar, langue nationale, écritures saintes, mission, traduction.
Résumé
La traduction de la Bible a exercé une influence profonde sur la constitution et la fixation d’une langue malgache moderne. Le processus de scripturalisation a commencé dans une période missionnaire, qui a coïncidé avec la formation d’un pouvoir d’État (1818-1895). L’histoire des traductions et révisions de la Bible en malgache montre la place fondatrice qu’a occupée l’entreprise de traduction protestante pour la langue nationale. Les choix faits alors n’ont plus été remis en cause ; ils se retrouvent dans la traduction catholique (1938) et inspirent encore la traduction œcuménique (1991-2005). Toutes restent fidèles à un « langage biblique » désormais fixé. C’est sans doute pourquoi la traduction œcuménique n’a pas reçu un accueil très favorable. Paradoxalement, le recul de l’œcuménisme institutionnel se concilie avec l’association des deux traditions, protestante et catholique, fréquente dans les occasions coutumières. Là où le sociologue pouvait être tenté de chercher un syncrétisme, on voit plutôt une association et une négociation entre des traditions qui restent distinctes.
Madagascar, langue nationale, écritures saintes, mission, traduction.
Sophie Blanchy - Vierge, Mère ou Reine?Apparitions mariales à Madagascar -Archives de sciences sociales des religions - 2010/2 (n° 150)
http://tinyurl.com/3hz64xa
Résumé
Les premières apparitions mariales, survenues récemment à Madagascar, fournissent matière à une réflexion sur les représentations des êtres divins et sur l’indigénisation du christianisme, présent depuis près de deux siècles sur les Hautes terres. Les trois facettes du personnage de Marie, généralement mis en valeur dans les discours et les pratiques chrétiennes, sont examinées dans leur rapport aux conceptions locales de la sainteté féminine et dans le contexte historique du développement des Églises et des relations entre religieux et politique.
divinité, ancêtres, rois, christianisme, Marie, apparitions, indigénisation
Résumé
Les premières apparitions mariales, survenues récemment à Madagascar, fournissent matière à une réflexion sur les représentations des êtres divins et sur l’indigénisation du christianisme, présent depuis près de deux siècles sur les Hautes terres. Les trois facettes du personnage de Marie, généralement mis en valeur dans les discours et les pratiques chrétiennes, sont examinées dans leur rapport aux conceptions locales de la sainteté féminine et dans le contexte historique du développement des Églises et des relations entre religieux et politique.
divinité, ancêtres, rois, christianisme, Marie, apparitions, indigénisation
Une anaphore nue en malgache - Revue québécoise de linguistique Vol 31, 2002 - Ileana Paul - Université Western Ontario
Méme si les "anaphores" se mettent a étre nue ,
http://www.erudit.org/revue/rql/2002/v31/n2/009312ar.html
Résumé
Cet article porte sur l’anaphore malgache tena ‘corps’. Il est démontré que cette anaphore est un nominal «nu». À cause de sa forme, la distribution de tena est assez restreinte et contraste avec la distribution d’un autre élément supposément anaphorique, ny tenany ‘son corps’. Ce dernier n’est pas une anaphore, en effet, mais a la distribution et l’interprétation d’un nominal complexe qui contient un pronom possessif.
-----------------------------
Malagasy clause structure - PDF Document (9 M)
This thesis explores the nature of voice in Malagasy, a language spoken in Madagascar. In chapter 2, it is claimed that different passives promote arguments from different structural positions. Evidence is provided for a particular position, [Spec, v2P], where a certain class of elements ("displaced themes") may be generated. One particular passive, the a-prefix, promotes to subject elements in this position. In chapter 3, arguments are presented in favour of a structural analysis of circumstantial topic (CT). CT morphology licenses all arguments of the verb. Due to a requirement that all clauses have a subject (the Extended Projection Principle), some element other than a DP structurally Case marked by the verb must raise to subject. Finally, chapter 4 addresses the left periphery in the Malagasy clause, in particular the structural positions of topic and focus.
--------------------------------
http://tinyurl.com/4ywk63o
The Malagasy Genitive :
Malagasy Existentials: A Syntactic Account of Specificity
http://www.linguistics.ucla.edu/publications/opl_17.pdf#page=51
http://www.linguistics.ucla.edu/publications/opl_17.pdf#page=112
http://www.ling.uni-potsdam.de/~thiersch/Malagasy/malgasy_20adverbs.pdf
http://www.jstor.org/pss/3623267
http://works.bepress.com/ileanapaul/31/
Multiple Topics: Evidence from Malagasy
http://www.erudit.org/revue/rql/2002/v31/n2/009312ar.html
Résumé
Cet article porte sur l’anaphore malgache tena ‘corps’. Il est démontré que cette anaphore est un nominal «nu». À cause de sa forme, la distribution de tena est assez restreinte et contraste avec la distribution d’un autre élément supposément anaphorique, ny tenany ‘son corps’. Ce dernier n’est pas une anaphore, en effet, mais a la distribution et l’interprétation d’un nominal complexe qui contient un pronom possessif.
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Malagasy clause structure - PDF Document (9 M)
This thesis explores the nature of voice in Malagasy, a language spoken in Madagascar. In chapter 2, it is claimed that different passives promote arguments from different structural positions. Evidence is provided for a particular position, [Spec, v2P], where a certain class of elements ("displaced themes") may be generated. One particular passive, the a-prefix, promotes to subject elements in this position. In chapter 3, arguments are presented in favour of a structural analysis of circumstantial topic (CT). CT morphology licenses all arguments of the verb. Due to a requirement that all clauses have a subject (the Extended Projection Principle), some element other than a DP structurally Case marked by the verb must raise to subject. Finally, chapter 4 addresses the left periphery in the Malagasy clause, in particular the structural positions of topic and focus.
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http://tinyurl.com/4ywk63o
The Malagasy Genitive :
Malagasy Existentials: A Syntactic Account of Specificity
http://www.linguistics.ucla.edu/publications/opl_17.pdf#page=51
http://www.linguistics.ucla.edu/publications/opl_17.pdf#page=112
http://www.ling.uni-potsdam.de/~thiersch/Malagasy/malgasy_20adverbs.pdf
http://www.jstor.org/pss/3623267
http://works.bepress.com/ileanapaul/31/
Multiple Topics: Evidence from Malagasy
Bénédicte Gastineau Madagascar. De la permissivité au tabou (du XVIIIe siècle à nos jours) Les Jeunes et la sexualité 2010
http://tinyurl.com/3qy324j
Conclusion
Il est certes difficile de rendre compte avec précision des représentations et des comportements autour de la sexualité des jeunes à Madagascar avant le XXe siècle, les sources disponibles les récits des voyageurs et des missionnaires européens étant à interpréter à la lumière des référents culturels de leurs auteurs. Les textes permettent tout de même de dégager quelques grandes lignes des comportements sexuels des jeunes : une certaine précocité de la sexualité et la pratique d'une sexualité avant l'union. Les normes entourant la sexualité des jeunes, à Madagascar comme en Afrique en général, sont en constante redéfinition. Il existe aujourd'hui, comme probablement dans les siècles passés, une grande diversité de situations. Tolérée, voire encouragée dans certaines régions, la sexualité des adolescents est taboue dans d'autres. Quels que soient la région ou le contexte culturel, il apparaît que filles et garçons ne sont pas égalitaires devant les risques liés à la sexualité. Dans les régions où les filles sont encouragées à avoir une vie sexuelle précocement, on attend surtout d'elles qu'elles soient fertiles. Or une grossesse puis un enfant dont elles assument souvent seules la charge compromettent leur scolarité et leur avenir professionnel. Pour les garçons, sexualité et procréation restent relativement déconnectées.
Dans les régions où la sexualité des adolescents est stigmatisée, les inégalités entre filles et garçons ne sont pas moins importantes. Si la norme de l'abstinence est facilement transgressée par les garçons sans trop de risques, les filles qui ne s'y conformeraient pas prennent, elles, de nombreux risques : réprobation sociale, grossesses non désirées, infections sexuellement transmissibles
Conclusion
Il est certes difficile de rendre compte avec précision des représentations et des comportements autour de la sexualité des jeunes à Madagascar avant le XXe siècle, les sources disponibles les récits des voyageurs et des missionnaires européens étant à interpréter à la lumière des référents culturels de leurs auteurs. Les textes permettent tout de même de dégager quelques grandes lignes des comportements sexuels des jeunes : une certaine précocité de la sexualité et la pratique d'une sexualité avant l'union. Les normes entourant la sexualité des jeunes, à Madagascar comme en Afrique en général, sont en constante redéfinition. Il existe aujourd'hui, comme probablement dans les siècles passés, une grande diversité de situations. Tolérée, voire encouragée dans certaines régions, la sexualité des adolescents est taboue dans d'autres. Quels que soient la région ou le contexte culturel, il apparaît que filles et garçons ne sont pas égalitaires devant les risques liés à la sexualité. Dans les régions où les filles sont encouragées à avoir une vie sexuelle précocement, on attend surtout d'elles qu'elles soient fertiles. Or une grossesse puis un enfant dont elles assument souvent seules la charge compromettent leur scolarité et leur avenir professionnel. Pour les garçons, sexualité et procréation restent relativement déconnectées.
Dans les régions où la sexualité des adolescents est stigmatisée, les inégalités entre filles et garçons ne sont pas moins importantes. Si la norme de l'abstinence est facilement transgressée par les garçons sans trop de risques, les filles qui ne s'y conformeraient pas prennent, elles, de nombreux risques : réprobation sociale, grossesses non désirées, infections sexuellement transmissibles
Bénédicte Gastineau , Clotilde Binet --Mariage, fécondité et autonomie conjugale à Madagascar - Autrepart 2008/3 (n° 47)
http://tinyurl.com/3h9qnwc
Résumé
Cet article traite des modalités de la constitution et la dynamique des couples en milieu rural à Madagascar. Il examine plus particulièrement le rôle de la famille sur le choix du conjoint et la naissance du premier enfant. L’analyse de données quantitatives et qualitatives collectées au niveau d’une commune rurale des Hautes Terres montre d’une part que les jeunes femmes et hommes ont une grande autonomie dans le choix de leur conjoint, d’autre part que le contrôle familial sur la fécondité du couple – principalement la naissance du premier enfant – reste très fort. Les changements socio-économiques tels que le développement des migrations et de la scolarisation, la saturation foncière ou la monétarisation de l’économie ont permis aux couples d’acquérir une certaine autonomie vis-à-vis de leur famille. Le mariage n’a plus d’enjeu collectif, tandis que la procréation reste sous le contrôle familial au point qu’un couple n’ayant pas fait rapidement la preuve de sa fertilité peut être fortement incité à rompre.
Mots-clés
Madagascar, démographie, relations familiales, nuptialité, fécondité
Résumé
Cet article traite des modalités de la constitution et la dynamique des couples en milieu rural à Madagascar. Il examine plus particulièrement le rôle de la famille sur le choix du conjoint et la naissance du premier enfant. L’analyse de données quantitatives et qualitatives collectées au niveau d’une commune rurale des Hautes Terres montre d’une part que les jeunes femmes et hommes ont une grande autonomie dans le choix de leur conjoint, d’autre part que le contrôle familial sur la fécondité du couple – principalement la naissance du premier enfant – reste très fort. Les changements socio-économiques tels que le développement des migrations et de la scolarisation, la saturation foncière ou la monétarisation de l’économie ont permis aux couples d’acquérir une certaine autonomie vis-à-vis de leur famille. Le mariage n’a plus d’enjeu collectif, tandis que la procréation reste sous le contrôle familial au point qu’un couple n’ayant pas fait rapidement la preuve de sa fertilité peut être fortement incité à rompre.
Mots-clés
Madagascar, démographie, relations familiales, nuptialité, fécondité
After Daewoo? Large scale land acquisition in Madagascar -Rivo Andrianirina Ratsialonana - Landry Ramarojohn- Perrine Burnod - André Teyssier le 6 Janvier 2011-observatoire-foncier.mg
Jean-Bernard Véron - L’Afrique post-indépendances : 50 ans de crises ?L’exemple de Madagascar - Afrique contemporaine 2010/3 (n°235)
http://tinyurl.com/3ooxljv
Résumé
Madagascar en est à sa quatrième crise politique depuis l’indépendance. Bien que différentes les unes des autres, elles ont un certain nombre de traits communs, au nombre desquels des affrontements circonscrits à une petite élite politico-économique pour la conquête du pouvoir et, a contrario, la quasi-exclusion des populations malgaches. Il convient également de noter que, sous la crise politique, couve une crise structurelle de type économique et social qui est le fruit des échecs de développement de la Grande Île.
Mots-clés
Madagascar, crise, indépendance, politique, économie, élite politique, développement, indépendance
Résumé
Madagascar en est à sa quatrième crise politique depuis l’indépendance. Bien que différentes les unes des autres, elles ont un certain nombre de traits communs, au nombre desquels des affrontements circonscrits à une petite élite politico-économique pour la conquête du pouvoir et, a contrario, la quasi-exclusion des populations malgaches. Il convient également de noter que, sous la crise politique, couve une crise structurelle de type économique et social qui est le fruit des échecs de développement de la Grande Île.
Mots-clés
Madagascar, crise, indépendance, politique, économie, élite politique, développement, indépendance
Optimisation socio-économique et écologique des systèmes d'élevage (Menabe central, Madagascar) = Socio-economical and ecological optimisation of livestock systems (Central Menabe, Madagascar) SOLOMALALA Ny Riana
http://tinyurl.com/43mrsx6
Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
(1) École supérieure des sciences agronomiques Département des Eaux et Forêts BP 3044, 101 Antananarivo, MADAGASCAR
(2) ITES GFD - Groupe de foresterie pour le développement ETHZ Universitätstrasse 22, 8092 Zürich, SUISSE
(3) École polytechnique fédérale de Lausanne Laboratoire des systèmes écologiques Institut fédéral de recherches WSL Site Lausanne EPFL ENAC IIE ECOS GR B2 417 (Bâtiment GR) Station 2, 1015 Lausanne, SUISSE
Résumé / Abstract
La forêt dense sèche du Menabe central, côte ouest de Madagascar, disparaît à un taux de 1 % par année. Les pratiques de culture sur brûlis font que la forêt est principalement convertie en terrains agricoles dont certains, une fois abandonnés, sont recyclés en pâturages. En maintenant les anciennes zones boisées en savanes ouvertes, les pâtures participent à la dégradation forestière. S'insérant dans un contexte de conservation de la biodiversité et de respect des besoins des populations locales, cette étude présente: i) les pressions de pâture et ii) un diagnostic de la gestion et de l'économie traditionnelle du petit et du grand élevage. La méthodologie utilisée relève des sciences naturelles (végétation des pâturages, biomasse), de l'agriculture (pression de pâture) et des sciences socio-économiques (enquêtes, questionnaires, affectation de scores). La plupart des pâturages étudiés sont dominés par des espèces pyrophytes et sont en situation de surpâturage durant la saison sèche. Cela conduit à une dégradation de la végétation et des sols, que seule une gestion spatio-temporelle adaptée des pâturages pourrait freiner. Le rôle local du grand élevage est à la fois social et économique, selon l'ethnie des éleveurs. Au Menabe central, un système traditionnel de grand élevage est économiquement rentable uniquement si la commercialisation du lait représente plus de la moitié des revenus totaux ; cependant, seulement 7 % des éleveurs vendent parfois du lait. L'intensification du système pastoral passe donc par l'optimisation de la filière laitière. Selon la coutume locale, la vente de produits du petit élevage est plus fréquente que celle des produits du grand élevage. En effet, 73 % des éleveurs vendent au moins un animal par année, et 23 % des ménages éleveurs vendent des œufs. Le développement de cette filière nécessiterait cependant un appui à l'amélioration sanitaire, en particulier celui des poules.
Revue / Journal Title
Sécheresse ISSN 1147-7806
Source / Source
2010, vol. 21, no3, pp. 211-218 [8 page(s) (article)] (15 ref.)
Mots-clés français / French Keywords
Océan Indien; Iles Océan Indien; Madagascar; Saison sèche; Espèce; Diagnostic; Pâture; Pâturage; Naturel; Science; Utilisation; Méthodologie; Petit; Economie; Gestion; Pression; Population; Diversité espèce; Conservation; Contexte; Soufre; Dégradation; Savane; Zone forestière; Agriculture; Culture itinérante; Forêt; Bétail; Système production; Elevage extensif; Ecologie; Facteur socioéconomique; Optimisation;
Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
(1) École supérieure des sciences agronomiques Département des Eaux et Forêts BP 3044, 101 Antananarivo, MADAGASCAR
(2) ITES GFD - Groupe de foresterie pour le développement ETHZ Universitätstrasse 22, 8092 Zürich, SUISSE
(3) École polytechnique fédérale de Lausanne Laboratoire des systèmes écologiques Institut fédéral de recherches WSL Site Lausanne EPFL ENAC IIE ECOS GR B2 417 (Bâtiment GR) Station 2, 1015 Lausanne, SUISSE
Résumé / Abstract
La forêt dense sèche du Menabe central, côte ouest de Madagascar, disparaît à un taux de 1 % par année. Les pratiques de culture sur brûlis font que la forêt est principalement convertie en terrains agricoles dont certains, une fois abandonnés, sont recyclés en pâturages. En maintenant les anciennes zones boisées en savanes ouvertes, les pâtures participent à la dégradation forestière. S'insérant dans un contexte de conservation de la biodiversité et de respect des besoins des populations locales, cette étude présente: i) les pressions de pâture et ii) un diagnostic de la gestion et de l'économie traditionnelle du petit et du grand élevage. La méthodologie utilisée relève des sciences naturelles (végétation des pâturages, biomasse), de l'agriculture (pression de pâture) et des sciences socio-économiques (enquêtes, questionnaires, affectation de scores). La plupart des pâturages étudiés sont dominés par des espèces pyrophytes et sont en situation de surpâturage durant la saison sèche. Cela conduit à une dégradation de la végétation et des sols, que seule une gestion spatio-temporelle adaptée des pâturages pourrait freiner. Le rôle local du grand élevage est à la fois social et économique, selon l'ethnie des éleveurs. Au Menabe central, un système traditionnel de grand élevage est économiquement rentable uniquement si la commercialisation du lait représente plus de la moitié des revenus totaux ; cependant, seulement 7 % des éleveurs vendent parfois du lait. L'intensification du système pastoral passe donc par l'optimisation de la filière laitière. Selon la coutume locale, la vente de produits du petit élevage est plus fréquente que celle des produits du grand élevage. En effet, 73 % des éleveurs vendent au moins un animal par année, et 23 % des ménages éleveurs vendent des œufs. Le développement de cette filière nécessiterait cependant un appui à l'amélioration sanitaire, en particulier celui des poules.
Revue / Journal Title
Sécheresse ISSN 1147-7806
Source / Source
2010, vol. 21, no3, pp. 211-218 [8 page(s) (article)] (15 ref.)
Mots-clés français / French Keywords
Océan Indien; Iles Océan Indien; Madagascar; Saison sèche; Espèce; Diagnostic; Pâture; Pâturage; Naturel; Science; Utilisation; Méthodologie; Petit; Economie; Gestion; Pression; Population; Diversité espèce; Conservation; Contexte; Soufre; Dégradation; Savane; Zone forestière; Agriculture; Culture itinérante; Forêt; Bétail; Système production; Elevage extensif; Ecologie; Facteur socioéconomique; Optimisation;
PEYRUSAUBES D. --Le film du temps en Imerina (Madagascar) : dialogue entre lecture paysanne et lecture « scientifique »-- EchoGéo, 2010, Issue 11
http://echogeo.revues.org/11667
Décrypter la climatologie d’un espace géographique consiste habituellement en l’interprétation de recherches à partir de corpus de statistiques et d’observations instrumentales. Mais une autre source de connaissances est celle des savoirs des populations locales. Cette posture est appliquée à la région de l’Imerina, sur les Hautes Terres de Madagascar. Ainsi, une double approche climatologique est expérimentée : l’une, à partir des connaissances vernaculaires paysannes, l’autre, via une classique étude statistique. La confrontation de ces deux lectures montre une intéressante complémentarité entre les sources. Et, dans un contexte de changement climatique et de développement durable, être à l’écoute des savoirs et savoir-faire locaux relève d’une posture scientifique plus moderne que jamais.
Mots-clés :climatologie, saisons, savoirs locaux, calendriers, Madagascar.
Si vous souhaitez l'article complet, unpetit signe , si vous étes étudiant boursier sur Mada
Décrypter la climatologie d’un espace géographique consiste habituellement en l’interprétation de recherches à partir de corpus de statistiques et d’observations instrumentales. Mais une autre source de connaissances est celle des savoirs des populations locales. Cette posture est appliquée à la région de l’Imerina, sur les Hautes Terres de Madagascar. Ainsi, une double approche climatologique est expérimentée : l’une, à partir des connaissances vernaculaires paysannes, l’autre, via une classique étude statistique. La confrontation de ces deux lectures montre une intéressante complémentarité entre les sources. Et, dans un contexte de changement climatique et de développement durable, être à l’écoute des savoirs et savoir-faire locaux relève d’une posture scientifique plus moderne que jamais.
Mots-clés :climatologie, saisons, savoirs locaux, calendriers, Madagascar.
Si vous souhaitez l'article complet, unpetit signe , si vous étes étudiant boursier sur Mada
RAKOTONARIVO, Andonirina - La solidarité intergénérationnelle en milieu rural malgache Le rôle des personnes âgées dans la migration -Autrepart 2010/1 (n° 53)
http://tinyurl.com/3sr4m6x
À Sandrandahy, zone rurale pauvre des Hautes Terres de Madagascar, la migration favorise l’émergence de solidarités entre parents âgés et migrants, mettant en lumière le rôle important des personnes âgées restant au village. Ces dernières sont des acteurs à part entière du processus de migration, et leur rôle est incontournable à la fois pour permettre le départ en migration et assurer la continuité des activités du ménage en l’absence des jeunes et des adultes. Des arrangements de résidence sont conclus entre les migrants et leurs parents âgés, et ces derniers sont au cœur des tractations menées auprès des membres de la communauté, afin de rendre les ressources du réseau migratoire communautaire accessibles aux candidats à l’émigration. D’autre part, les personnes âgées sont celles à qui incombent l’exploitation des terres, l’entretien du patrimoine et le maintien du prestige social des familles en l’absence des adultes et des jeunes qui émigrent. Ces derniers les soutiennent financièrement dans ce rôle à travers des transferts monétaires à destination de ces parents âgés. Cette entraide mutuelle, dans le cadre de la situation migratoire, met à jour un des aspects de la solidarité intergénérationnelle en milieu rural malgache.
Mots-clés
Migration, Solidarité, Personnes âgées, Structure familiale, Transferts migratoires, Obligations sociales, Réseau social
À Sandrandahy, zone rurale pauvre des Hautes Terres de Madagascar, la migration favorise l’émergence de solidarités entre parents âgés et migrants, mettant en lumière le rôle important des personnes âgées restant au village. Ces dernières sont des acteurs à part entière du processus de migration, et leur rôle est incontournable à la fois pour permettre le départ en migration et assurer la continuité des activités du ménage en l’absence des jeunes et des adultes. Des arrangements de résidence sont conclus entre les migrants et leurs parents âgés, et ces derniers sont au cœur des tractations menées auprès des membres de la communauté, afin de rendre les ressources du réseau migratoire communautaire accessibles aux candidats à l’émigration. D’autre part, les personnes âgées sont celles à qui incombent l’exploitation des terres, l’entretien du patrimoine et le maintien du prestige social des familles en l’absence des adultes et des jeunes qui émigrent. Ces derniers les soutiennent financièrement dans ce rôle à travers des transferts monétaires à destination de ces parents âgés. Cette entraide mutuelle, dans le cadre de la situation migratoire, met à jour un des aspects de la solidarité intergénérationnelle en milieu rural malgache.
Mots-clés
Migration, Solidarité, Personnes âgées, Structure familiale, Transferts migratoires, Obligations sociales, Réseau social
Marie Morelle et Catherine Fournet-Guérin - Les nuits tananariviennes : citadinités et marginalités en construction -Cybergeo : European Journal of Geography
http://cybergeo.revues.org/2560?lang=fr
La capitale malgache est marquée par une profonde atonie nocturne. Comment expliquer ce sommeil qui frappe la plus grande ville de l’île, et qui plus est la seule véritable métropole économique du pays ? Il y a là un véritable paradoxe, dont un essai d’explication constituera le premier fil directeur de cet article. Ce calme nocturne ne doit pas pour autant masquer la présence dans la rue de familles et d’enfants qui y vivent et survivent de jour comme de nuit, second axe développé ici. Ainsi s’intéresser à la nuit tananarivienne, c’est aussi poser la question de la construction de la citadinité et des temporalités de la ville, à la fois par rapport à ceux qui semblent revendiquer la légitimité de leur statut de citadin et ceux qui en sont désignés comme exclus.
La capitale malgache est marquée par une profonde atonie nocturne. Comment expliquer ce sommeil qui frappe la plus grande ville de l’île, et qui plus est la seule véritable métropole économique du pays ? Il y a là un véritable paradoxe, dont un essai d’explication constituera le premier fil directeur de cet article. Ce calme nocturne ne doit pas pour autant masquer la présence dans la rue de familles et d’enfants qui y vivent et survivent de jour comme de nuit, second axe développé ici. Ainsi s’intéresser à la nuit tananarivienne, c’est aussi poser la question de la construction de la citadinité et des temporalités de la ville, à la fois par rapport à ceux qui semblent revendiquer la légitimité de leur statut de citadin et ceux qui en sont désignés comme exclus.
Catherine Fournet-Guérin - Madagascar, île immobile ? Paradoxes, contrainte et essor des mobilités dans un pays du Sud- Espace populations sociétés , 2010/2-3
http://eps.revues.org/index4131.html
Pour qui connaît mal Madagascar, cette île isolée au sud-est de l’Afrique peut apparaître comme « immobile » tant les processus de mobilités n’y sont pas spectaculaires. Or la réalité est tout autre si l’on s’intéresse non plus seulement aux grands indicateurs statistiques mondiaux mais aux pratiques des habitants de la Grande Île à différentes échelles. Le pays connaît bien une émigration d’élites originale et accueille des migrants, certes peu nombreux, mais qui traduisent son insertion dans des flux mondialisés, comme l’illustre le cas des commerçants chinois. À l’échelle nationale, se développent de nombreux fronts pionniers (ruées) liés à des cultures exportatrices (crevettes, litchis) ou à des gisements de pierres précieuses qui créent des mobilités intenses et des recompositions spatiales, tout en impliquant des acteurs migrants étrangers. Les migrations permanentes ou saisonnières sont également très nombreuses et contribuent à redessiner la répartition ethnique du peuplement. Enfin, les villes sont le lieu d’intenses mobilités, intra-urbaines tout comme entre villes et campagnes, qui souvent portent la marque des difficultés économiques structurelles mais aussi révèlent des stratégies d’adaptation pour surmonter ces crises. L’approche multiscalaire ainsi menée pour Madagascar pourrait permettre de mieux considérer le cas de pays du Sud peu connus, en apparence en marge des mobilités liées notamment à la mondialisation, mais en fait pleinement concernés par ces processus de transformation des espaces et des sociétés.
Pour qui connaît mal Madagascar, cette île isolée au sud-est de l’Afrique peut apparaître comme « immobile » tant les processus de mobilités n’y sont pas spectaculaires. Or la réalité est tout autre si l’on s’intéresse non plus seulement aux grands indicateurs statistiques mondiaux mais aux pratiques des habitants de la Grande Île à différentes échelles. Le pays connaît bien une émigration d’élites originale et accueille des migrants, certes peu nombreux, mais qui traduisent son insertion dans des flux mondialisés, comme l’illustre le cas des commerçants chinois. À l’échelle nationale, se développent de nombreux fronts pionniers (ruées) liés à des cultures exportatrices (crevettes, litchis) ou à des gisements de pierres précieuses qui créent des mobilités intenses et des recompositions spatiales, tout en impliquant des acteurs migrants étrangers. Les migrations permanentes ou saisonnières sont également très nombreuses et contribuent à redessiner la répartition ethnique du peuplement. Enfin, les villes sont le lieu d’intenses mobilités, intra-urbaines tout comme entre villes et campagnes, qui souvent portent la marque des difficultés économiques structurelles mais aussi révèlent des stratégies d’adaptation pour surmonter ces crises. L’approche multiscalaire ainsi menée pour Madagascar pourrait permettre de mieux considérer le cas de pays du Sud peu connus, en apparence en marge des mobilités liées notamment à la mondialisation, mais en fait pleinement concernés par ces processus de transformation des espaces et des sociétés.
Cassagnaud Josy - Rites de Mayotte ou chronique d'une mort annoncée ? - connaissances-savoirs.com : 2010
Rites de Mayotte ou chronique d'une mort annoncée ?
/Josy Cassagnaud
Auteur : Cassagnaud, Josy (1954-....).
Goguel d'Allondans, Thierry (1957-....). Préface
Date: DL 2010
Langue(s) : français
Editeur: Paris : Connaissances et savoirs, DL 2010
http://www.connaissances-savoirs.com/
Google scholar:
http://tinyurl.com/674k2pq
Google-books
http://tinyurl.com/6evtpxh
/Josy Cassagnaud
Auteur : Cassagnaud, Josy (1954-....).
Goguel d'Allondans, Thierry (1957-....). Préface
Date: DL 2010
Langue(s) : français
Editeur: Paris : Connaissances et savoirs, DL 2010
http://www.connaissances-savoirs.com/
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Google-books
http://tinyurl.com/6evtpxh
mardi 3 mai 2011
Boubacar Boris Diop -Murambi, le livre des ossements -
http://www.zulma.fr/livre-murambi-le-livre-des-ossements-572001.html
Boubacar Boris Diop et Marie-Violaine Brincard , sur " France culture"
http://tinyurl.com/6f9xg84
Boubacar Boris Diop, a été invité dans émission de Laure Adler, "Tropismes" du 16/04/2011
Pas arrivé a pécho,
Rachid SANTAKI
Émission Tropismes du 30 avril : Laure Adler reçoit Rachid SANTAKI pour son ouvrage Les hommes s’habillent en caillera paru aux éditions Moisson Rouge
Boubacar Boris Diop et Marie-Violaine Brincard , sur " France culture"
http://tinyurl.com/6f9xg84
Boubacar Boris Diop, a été invité dans émission de Laure Adler, "Tropismes" du 16/04/2011
Pas arrivé a pécho,
Rachid SANTAKI
Émission Tropismes du 30 avril : Laure Adler reçoit Rachid SANTAKI pour son ouvrage Les hommes s’habillent en caillera paru aux éditions Moisson Rouge
Françoise Dumas-Champion, Le Mariage des cultures à l’île de la Réunion. Préface de Philippe Beaujard. Paris, Karthala, 2008
http://tinyurl.com/6h7ot34
Faisant suite à de longues années auprès des Masa du Tchad et des Koma du Cameroun, Françoise Dumas-Champion a, depuis maintenant près de vingt ans, engagé des recherches sur l’île de la Réunion parmi les métis de la « société des plantations » et, principalement, parmi ceux « qui s’adonnent à des cultes malgache ». Avec Le Mariage des cultures, elle nous expose les résultats d’une anthropologie religieuse des Réunionnais centrée sur les descendants d’esclaves et d’engagés résidant toujours aux abords des usines sucrières, surtout dans le sud de l’île, qu’elle a côtoyés pendant trois années (1991-1994), puis régulièrement entre 1997 et 2005, en étendant ses lieux d’enquête à toute l’île. Dans la mesure où ces Réunionnais manifestent une « pluri-religiosité », le lecteur tirera de ce livre une connaissance plus générale de l’ensemble des rituels pratiqués à la Réunion dans leurs variantes « ethniques ». C’est d’ailleurs justement l’interrogation de ce remarquable cumul identitaire exprimé par le religieux qui charpente l’ouvrage.
L’actuelle île de la Réunion est restée vierge d’occupation humaine jusqu’au xviie siècle, siècle à partir duquel elle a été peuplée sur près de trois cents ans par des colons venus d’Europe et des esclaves d’origines diverses (Madagascar, Afrique de l’Est, Comores, Zanzibar), puis par des « engagés » d’Inde du Sud après l’abolition de l’esclavage, et du sud de Madagascar dans les années 1930. L’apport démographique africain (Makwa, Swahili et Yao) est, d’après l’auteure, le plus important dans la durée. Avec les esclaves malgaches essentiellement issus de la côte est de la grande île, ces descendants d’Afrique sont appelés les Kaf (de « Cafres »). L’arrivée d’engagés dravidiens dans la seconde moitié du xixe siècle (Malbar) renforce cette identité kaf, certaines incompatibilités religieuses étant exacerbées par la revendication d’autochtonie des seconds par rapport aux premiers. Le manque général de femmes a favorisé la polyandrie et l’intermariage (également incité par la division ethnique opérée par les colons), générant très tôt un métissage global, qui caractérise la très grande majorité des Réunionnais jusqu’à aujourd’hui. L’auteure met d’ailleurs en garde contre certaines essentialisations ethniques perceptibles ici ou là dans les productions scientifiques locales. Elle préfère quant à elle questionner ces revendications identitaires – qui se sont accrues depuis les années 1970 – en relation avec la situation du métissage : « Comment la population “mélangée” des plantations pense ses origines plurielles ? » (p. 17).
Le couple antagoniste Kaf / Malbar est lui-même subordonné à un autre clivage hérité de la stratification sociale en esclaves/engagés de religions diverses et colons catholiques. Selon une logique identitaire de « naturalisation », le catholicisme est pourtant devenu au début du xxe siècle la « religion mère » de la grande majorité des Réunionnais Le principe dumontien d’« englobement des contraires » aurait donc pu ici être mobilisé à l’endroit du catholicisme réunionnais, et de son Dieu unique dans son œuvre de création… des autres religions. Mais cet universalisme inclusif s’oppose à un universalisme exclusif représenté sur le territoire réunionnais par les Kréol, « métis proches des Blancs
Cet enchâssement de deux antagonismes culturels, exprimés dans les religions, paraît se surajouter à la réalité sociale du métissage, pourtant, les deux grilles interprétatives sont mises en rapport dans le processus d’identification de l’individu. Ainsi cette structuration identitaire religieuse est-elle renforcée par un discours phénotypique, quasiment « obsessif », qui cherche à occulter une part de l’héritage biologique de l’individu en mettant l’accent sur certains caractères, à commencer par la couleur de peau, dans la lignée des typologies racialistes en vigueur à l’époque coloniale. Le fait de l’ascendance multiple posant immanquablement la question de l’identité de l’enfant, son entourage sera à l’affût de signes « diacritiques » qui établissent celle-ci. Certains caractères physiques mettant en évidence un héritage biologique sont ainsi parfois corrélés avec des troubles mis sur le compte de l’emprise d’esprits particuliers, dont les interdits ont été transgressés. L’expression « sang y accorde » exprime et légitime ce croisement significatif entre éléments des palettes phénotypique et pathologique. La ressemblance avec un grand-parent vient confirmer l’élection, non pas par son esprit, mais par « les esprits de la nature » qui possédaient cette personne de son vivant. Cette filiation s’opère à G+2 indépendamment du sexe, offrant ainsi quatre possibilités, multipliées par le nombre d’esprits qui possédaient les grands-parents. La reconnaissance définitive de ce couple ancêtre-génie (gra moun-bébête) qui protégera l’enfant et fixera son identité à partir d’une latitude ainsi définie peut survenir à l’issue d’un fastidieux tâtonnement. Le signe privilégié par les Réunionnais est l’entrelacement des cheveux (seve mayé), dont la forme et la position crânienne indiquent la nature de l’esprit qui en est l’auteur. La coupe rituelle avalise cette relation.
Cette « quête d’une identité unique qui est d’autant plus voulue que le métissage semble la mettre en péril » (p. 40) ne contraint pas pour autant une personne à rester cantonnée dans un « système religieux » kaf ou malgas, puisque l’enquête met au contraire en évidence une « pluri-religiosité » générale. Françoise Dumas-Champion explique cette apparente contradiction par la combinaison du métissage et du culte ancestral : puisque les ancêtres doivent être honorés selon les prescriptions de leur propre tradition, l’individu métis opte pour un cumul des pratiques. Cette hypothèse explicative met en avant les apports bantou et malgache dans la « pensée religieuse » réunionnaise. L’auteure insiste ainsi dans le premier chapitre sur « L’empreinte de l’Afrique sur la culture réunionnaise », puis sur les « Traits communs à l’Afrique bantoue et à Madagascar », avant de plonger le lecteur dans cinq chapitres consacrés aux pratiques rituelles essentiellement chez les descendants de Malgaches. En effet, elle a constaté que « le modèle rituel malgache s’est imposé » (p. 67) à la Réunion, à la faveur d’une contribution démographique et culturelle constante de ce voisinage. Le cœur de l’ouvrage est ainsi composé de cinq chapitres découpant comme suit l’activité rituelle : culte des ancêtres (chap. II), rites funéraires et transmission des esprits (chap. III), culte annuel en l’honneur des ancêtres malgaches (chap. IV), possession (chap. V), « Objets et lieux ; transmission, consécration, désacralisation » (chap. VI). Tout en présentant ces données, l’auteure souligne les origines d’éléments rituels détectés dans la littérature ethnologique des racines culturelles des migrants. Cependant, un nouveau problème se pose : comment peut-on à la fois revendiquer une identité spécifique et cumuler des pratiques construites en opposition ?
Les deux derniers chapitres composent finalement un ensemble plus analytique intitulé « Métissages rituels », dans lequel Françoise Dumas-Champion entend mettre en évidence « une pensée religieuse réunionnaise unifiée » permettant un cumul des diverses pratiques rituelles par-delà leurs différences. Dans un premier temps (chap. VII), elle compare les religions malgas et malbar, les deux principales « religions traditionnelles », chez lesquelles elle décèle « un grand nombre de valeurs communes qui ont facilité les emprunts dans un sens comme dans l’autre » (p. 241), « emprunts et passerelles » qu’elle décrit. Dans un second temps (chap. VIII), elle introduit le catholicisme à la « place dominante » et discerne « Les catégories religieuses consensuelles » communes à l’ensemble des religions, avant de présenter les « Croyances communes [aux “religions traditionnelles”] catholicisées ».
On pourrait s’étonner au terme de la lecture de l’ouvrage de l’économie d’un positionnement théorique par rapport aux diverses approches développées en anthropologie quant à la créativité rituelle. La seule référence en ce sens survient en conclusion avec l’évocation des travaux de Serge Gruzinski, « qui démonte les processus de logiques métisses » (p. 279). Les « mécanismes de métissages » analysés à la manière de cet historien de l’Amérique latine constituent en effet le dernier paradigme largement consensuel, après les critiques successives du « syncrétisme » et du « bricolage », et l’émergence des concepts de « créolité » et de « branchements » au début de la dernière décennie. Cependant, au creux de ce bel empilement de métaphores s’est joué un débat anthropologique et épistémologique auquel on aurait pu souhaiter que Le Mariage des cultures prenne part, en s’appuyant sur son ethnographie originale de la société de plantation de la Réunion La conception des notions de « systèmes religieux », « catégories religieuses », « emprunts et passerelles » (etc.) aurait ainsi relativement gagné en précision, et sans doute permis de poser les problèmes théoriques que soulève la production d’identité collective dans la créativité religieuse. Cependant, l’ambition de ce minutieux travail de généalogie rituelle, qui met concrètement en évidence la combinaison originale de la différenciation et de l’homogénéisation au sein du multiculturalisme réunionnais, en fera une étape indispensable des recherches futures, qu’elles soient plus historiques, sociologiques ou cognitivistes. Le travail méticuleux de Françoise Dumas-Champion sur les Réunionnais des plantations apporte de plus la primeur d’une ethnographie de première importance, notamment à la problématique de la construction des identités collectives, parmi d’autres interrogations anthropologiques que la lecture indiquée de l’ouvrage ne manquera pas d’alimenter.
Thomas Mouzard
Faisant suite à de longues années auprès des Masa du Tchad et des Koma du Cameroun, Françoise Dumas-Champion a, depuis maintenant près de vingt ans, engagé des recherches sur l’île de la Réunion parmi les métis de la « société des plantations » et, principalement, parmi ceux « qui s’adonnent à des cultes malgache ». Avec Le Mariage des cultures, elle nous expose les résultats d’une anthropologie religieuse des Réunionnais centrée sur les descendants d’esclaves et d’engagés résidant toujours aux abords des usines sucrières, surtout dans le sud de l’île, qu’elle a côtoyés pendant trois années (1991-1994), puis régulièrement entre 1997 et 2005, en étendant ses lieux d’enquête à toute l’île. Dans la mesure où ces Réunionnais manifestent une « pluri-religiosité », le lecteur tirera de ce livre une connaissance plus générale de l’ensemble des rituels pratiqués à la Réunion dans leurs variantes « ethniques ». C’est d’ailleurs justement l’interrogation de ce remarquable cumul identitaire exprimé par le religieux qui charpente l’ouvrage.
L’actuelle île de la Réunion est restée vierge d’occupation humaine jusqu’au xviie siècle, siècle à partir duquel elle a été peuplée sur près de trois cents ans par des colons venus d’Europe et des esclaves d’origines diverses (Madagascar, Afrique de l’Est, Comores, Zanzibar), puis par des « engagés » d’Inde du Sud après l’abolition de l’esclavage, et du sud de Madagascar dans les années 1930. L’apport démographique africain (Makwa, Swahili et Yao) est, d’après l’auteure, le plus important dans la durée. Avec les esclaves malgaches essentiellement issus de la côte est de la grande île, ces descendants d’Afrique sont appelés les Kaf (de « Cafres »). L’arrivée d’engagés dravidiens dans la seconde moitié du xixe siècle (Malbar) renforce cette identité kaf, certaines incompatibilités religieuses étant exacerbées par la revendication d’autochtonie des seconds par rapport aux premiers. Le manque général de femmes a favorisé la polyandrie et l’intermariage (également incité par la division ethnique opérée par les colons), générant très tôt un métissage global, qui caractérise la très grande majorité des Réunionnais jusqu’à aujourd’hui. L’auteure met d’ailleurs en garde contre certaines essentialisations ethniques perceptibles ici ou là dans les productions scientifiques locales. Elle préfère quant à elle questionner ces revendications identitaires – qui se sont accrues depuis les années 1970 – en relation avec la situation du métissage : « Comment la population “mélangée” des plantations pense ses origines plurielles ? » (p. 17).
Le couple antagoniste Kaf / Malbar est lui-même subordonné à un autre clivage hérité de la stratification sociale en esclaves/engagés de religions diverses et colons catholiques. Selon une logique identitaire de « naturalisation », le catholicisme est pourtant devenu au début du xxe siècle la « religion mère » de la grande majorité des Réunionnais Le principe dumontien d’« englobement des contraires » aurait donc pu ici être mobilisé à l’endroit du catholicisme réunionnais, et de son Dieu unique dans son œuvre de création… des autres religions. Mais cet universalisme inclusif s’oppose à un universalisme exclusif représenté sur le territoire réunionnais par les Kréol, « métis proches des Blancs
Cet enchâssement de deux antagonismes culturels, exprimés dans les religions, paraît se surajouter à la réalité sociale du métissage, pourtant, les deux grilles interprétatives sont mises en rapport dans le processus d’identification de l’individu. Ainsi cette structuration identitaire religieuse est-elle renforcée par un discours phénotypique, quasiment « obsessif », qui cherche à occulter une part de l’héritage biologique de l’individu en mettant l’accent sur certains caractères, à commencer par la couleur de peau, dans la lignée des typologies racialistes en vigueur à l’époque coloniale. Le fait de l’ascendance multiple posant immanquablement la question de l’identité de l’enfant, son entourage sera à l’affût de signes « diacritiques » qui établissent celle-ci. Certains caractères physiques mettant en évidence un héritage biologique sont ainsi parfois corrélés avec des troubles mis sur le compte de l’emprise d’esprits particuliers, dont les interdits ont été transgressés. L’expression « sang y accorde » exprime et légitime ce croisement significatif entre éléments des palettes phénotypique et pathologique. La ressemblance avec un grand-parent vient confirmer l’élection, non pas par son esprit, mais par « les esprits de la nature » qui possédaient cette personne de son vivant. Cette filiation s’opère à G+2 indépendamment du sexe, offrant ainsi quatre possibilités, multipliées par le nombre d’esprits qui possédaient les grands-parents. La reconnaissance définitive de ce couple ancêtre-génie (gra moun-bébête) qui protégera l’enfant et fixera son identité à partir d’une latitude ainsi définie peut survenir à l’issue d’un fastidieux tâtonnement. Le signe privilégié par les Réunionnais est l’entrelacement des cheveux (seve mayé), dont la forme et la position crânienne indiquent la nature de l’esprit qui en est l’auteur. La coupe rituelle avalise cette relation.
Cette « quête d’une identité unique qui est d’autant plus voulue que le métissage semble la mettre en péril » (p. 40) ne contraint pas pour autant une personne à rester cantonnée dans un « système religieux » kaf ou malgas, puisque l’enquête met au contraire en évidence une « pluri-religiosité » générale. Françoise Dumas-Champion explique cette apparente contradiction par la combinaison du métissage et du culte ancestral : puisque les ancêtres doivent être honorés selon les prescriptions de leur propre tradition, l’individu métis opte pour un cumul des pratiques. Cette hypothèse explicative met en avant les apports bantou et malgache dans la « pensée religieuse » réunionnaise. L’auteure insiste ainsi dans le premier chapitre sur « L’empreinte de l’Afrique sur la culture réunionnaise », puis sur les « Traits communs à l’Afrique bantoue et à Madagascar », avant de plonger le lecteur dans cinq chapitres consacrés aux pratiques rituelles essentiellement chez les descendants de Malgaches. En effet, elle a constaté que « le modèle rituel malgache s’est imposé » (p. 67) à la Réunion, à la faveur d’une contribution démographique et culturelle constante de ce voisinage. Le cœur de l’ouvrage est ainsi composé de cinq chapitres découpant comme suit l’activité rituelle : culte des ancêtres (chap. II), rites funéraires et transmission des esprits (chap. III), culte annuel en l’honneur des ancêtres malgaches (chap. IV), possession (chap. V), « Objets et lieux ; transmission, consécration, désacralisation » (chap. VI). Tout en présentant ces données, l’auteure souligne les origines d’éléments rituels détectés dans la littérature ethnologique des racines culturelles des migrants. Cependant, un nouveau problème se pose : comment peut-on à la fois revendiquer une identité spécifique et cumuler des pratiques construites en opposition ?
Les deux derniers chapitres composent finalement un ensemble plus analytique intitulé « Métissages rituels », dans lequel Françoise Dumas-Champion entend mettre en évidence « une pensée religieuse réunionnaise unifiée » permettant un cumul des diverses pratiques rituelles par-delà leurs différences. Dans un premier temps (chap. VII), elle compare les religions malgas et malbar, les deux principales « religions traditionnelles », chez lesquelles elle décèle « un grand nombre de valeurs communes qui ont facilité les emprunts dans un sens comme dans l’autre » (p. 241), « emprunts et passerelles » qu’elle décrit. Dans un second temps (chap. VIII), elle introduit le catholicisme à la « place dominante » et discerne « Les catégories religieuses consensuelles » communes à l’ensemble des religions, avant de présenter les « Croyances communes [aux “religions traditionnelles”] catholicisées ».
On pourrait s’étonner au terme de la lecture de l’ouvrage de l’économie d’un positionnement théorique par rapport aux diverses approches développées en anthropologie quant à la créativité rituelle. La seule référence en ce sens survient en conclusion avec l’évocation des travaux de Serge Gruzinski, « qui démonte les processus de logiques métisses » (p. 279). Les « mécanismes de métissages » analysés à la manière de cet historien de l’Amérique latine constituent en effet le dernier paradigme largement consensuel, après les critiques successives du « syncrétisme » et du « bricolage », et l’émergence des concepts de « créolité » et de « branchements » au début de la dernière décennie. Cependant, au creux de ce bel empilement de métaphores s’est joué un débat anthropologique et épistémologique auquel on aurait pu souhaiter que Le Mariage des cultures prenne part, en s’appuyant sur son ethnographie originale de la société de plantation de la Réunion La conception des notions de « systèmes religieux », « catégories religieuses », « emprunts et passerelles » (etc.) aurait ainsi relativement gagné en précision, et sans doute permis de poser les problèmes théoriques que soulève la production d’identité collective dans la créativité religieuse. Cependant, l’ambition de ce minutieux travail de généalogie rituelle, qui met concrètement en évidence la combinaison originale de la différenciation et de l’homogénéisation au sein du multiculturalisme réunionnais, en fera une étape indispensable des recherches futures, qu’elles soient plus historiques, sociologiques ou cognitivistes. Le travail méticuleux de Françoise Dumas-Champion sur les Réunionnais des plantations apporte de plus la primeur d’une ethnographie de première importance, notamment à la problématique de la construction des identités collectives, parmi d’autres interrogations anthropologiques que la lecture indiquée de l’ouvrage ne manquera pas d’alimenter.
Thomas Mouzard
Aubert Olivier - Apogée de l'économie dématérialisée: Travailleurs du cybersexe - Monde Diplo mai 2011
Travailleurs du cybersexe
par Olivier Aubert
http://tinyurl.com/6e9sr24
Installés face à la webcam de leur ordinateur, et le plus souvent en musique, ils travaillent, reliés au réseau Internet. Rémunérés au pourcentage sur le temps de connexion payant, de leur bout de trottoir numérique, ils tentent d'appâter le client pour qu'il vienne les rejoindre sur leur « chat » privé.
Alvin Cooper,Sex and the Internet: Aguidebook for Clinicians,Brunner-Routeledge New-York 2002,
Gilbert Wondracek, Thorsten Holz, Christian Platzer - Is the Internet for Porn? An Insight Into the Online Adult Industry - séminaire WEIS 2010 ?Harvard University, 7/8 juin 2010
par Olivier Aubert
http://tinyurl.com/6e9sr24
Installés face à la webcam de leur ordinateur, et le plus souvent en musique, ils travaillent, reliés au réseau Internet. Rémunérés au pourcentage sur le temps de connexion payant, de leur bout de trottoir numérique, ils tentent d'appâter le client pour qu'il vienne les rejoindre sur leur « chat » privé.
Alvin Cooper,Sex and the Internet: Aguidebook for Clinicians,Brunner-Routeledge New-York 2002,
Gilbert Wondracek, Thorsten Holz, Christian Platzer - Is the Internet for Porn? An Insight Into the Online Adult Industry - séminaire WEIS 2010 ?Harvard University, 7/8 juin 2010
Enquête sur la sexualité en France - Pratiques, genre et santé -Nathalie BAJOS, Michel BOZON - La Découverte 2008
http://tinyurl.com/6h7zzbd
Le paysage de la sexualité est en pleine transformation. L’enquête « Contexte de la sexualité en France », réalisée en 2006, a pris la mesure de ces changements et a relevé un véritable défi scientifique et éthique. Les pratiques et les relations sexuelles, le plaisir et les désaccords entre partenaires y ont été explorés à divers âges, ainsi que les représentations de la sexualité et les conditions de vie.
Douze mille personnes ont accepté de participer à cette recherche et de parler de leurs différents partenaires, de leurs pratiques sexuelles, hétérosexuelles et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies, de leurs difficultés sexuelles, du recours au viagra… Les enjeux de santé liés à la sexualité, tels que les infections sexuellement transmissibles et l’infection à VIH en particulier, sont aussi abordés, de même que les retentissements des problèmes de santé sur la vie sexuelle.
La question de l’asymétrie persistante en matière de sexualité entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’ouvrage. Celle-ci est une des expressions des inégalités entre sexes qui prévalent dans le monde social (travail, famille, vie publique). Et l’opposition normative, sans cesse reformulée, entre une sexualité affective et un désir sexuel impérieux produit des exigences contradictoires qui rendent plus difficile l’adoption de pratiques préventives, notamment pour les femmes.
L’ouvrage s’adresse à tous celles et ceux, chercheurs, notamment en sciences sociales et humaines, professeurs, étudiants, acteurs politiques, médecins, psychologues, et citoyens qui s’intéressent à la sexualité et à la santé.
Le paysage de la sexualité est en pleine transformation. L’enquête « Contexte de la sexualité en France », réalisée en 2006, a pris la mesure de ces changements et a relevé un véritable défi scientifique et éthique. Les pratiques et les relations sexuelles, le plaisir et les désaccords entre partenaires y ont été explorés à divers âges, ainsi que les représentations de la sexualité et les conditions de vie.
Douze mille personnes ont accepté de participer à cette recherche et de parler de leurs différents partenaires, de leurs pratiques sexuelles, hétérosexuelles et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies, de leurs difficultés sexuelles, du recours au viagra… Les enjeux de santé liés à la sexualité, tels que les infections sexuellement transmissibles et l’infection à VIH en particulier, sont aussi abordés, de même que les retentissements des problèmes de santé sur la vie sexuelle.
La question de l’asymétrie persistante en matière de sexualité entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’ouvrage. Celle-ci est une des expressions des inégalités entre sexes qui prévalent dans le monde social (travail, famille, vie publique). Et l’opposition normative, sans cesse reformulée, entre une sexualité affective et un désir sexuel impérieux produit des exigences contradictoires qui rendent plus difficile l’adoption de pratiques préventives, notamment pour les femmes.
L’ouvrage s’adresse à tous celles et ceux, chercheurs, notamment en sciences sociales et humaines, professeurs, étudiants, acteurs politiques, médecins, psychologues, et citoyens qui s’intéressent à la sexualité et à la santé.
Is the Internet for Porn? An Insight Into the Online Adult Industry --Gilbert Wondracek, Thorsten Holz, Christian Platzer,
The online adult industry is among the most profitable business
branches on the Internet, and its web sites attract large
amounts of visitors and traffic. Nevertheless, no study has
yet characterized the industry’s economical and securityrelated
structure. As cyber-criminals are motivated by financial
incentives, a deeper understanding and identification
of the economic actors and interdependencies in the
online adult business is important for analyzing securityrelated
aspects of this industry.
In this paper, we provide a survey of the different economic
roles that adult web sites assume, and highlight their
economic and technical features. We provide insights into
security flaws and potential points of interest for cybercriminals.
We achieve this by applying a combination of
automatic and manual analysis techniques to investigate the
economic structure of the online adult industry and its business
cases. Furthermore, we also performed several experiments
to gain a better understanding of the flow of visitors
to these sites and the related cash flow, and report on the
lessons learned while operating adult web sites on our own.
http://tinyurl.com/64ou9ls
branches on the Internet, and its web sites attract large
amounts of visitors and traffic. Nevertheless, no study has
yet characterized the industry’s economical and securityrelated
structure. As cyber-criminals are motivated by financial
incentives, a deeper understanding and identification
of the economic actors and interdependencies in the
online adult business is important for analyzing securityrelated
aspects of this industry.
In this paper, we provide a survey of the different economic
roles that adult web sites assume, and highlight their
economic and technical features. We provide insights into
security flaws and potential points of interest for cybercriminals.
We achieve this by applying a combination of
automatic and manual analysis techniques to investigate the
economic structure of the online adult industry and its business
cases. Furthermore, we also performed several experiments
to gain a better understanding of the flow of visitors
to these sites and the related cash flow, and report on the
lessons learned while operating adult web sites on our own.
http://tinyurl.com/64ou9ls
lundi 2 mai 2011
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