Sauvegarde de la présentation de l'émission de Philippe Calvi,sur France 5
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Le sort de Sakineh, condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre par le régime des mollahs, suscite l’émotion dans tout l’Occident. Mais malgré la mobilisation internationale, la vie de cette mère de famille iranienne, devenue un symbole, reste en suspens.
Depuis plusieurs semaines son nom, Sakineh Mohammadi Ashtiani, fait la Une de la presse internationale, et son sort bouleverse l’Occident. Cette mère de famille iranienne de 43 ans a été condamnée à la lapidation par la justice de son pays pour avoir eu, selon l’institution, deux relations amoureuses hors mariage et participé indirectement au meurtre de son mari. La révélation en juillet 2010 de son exécution prochaine est à l’origine d’une vaste mobilisation internationale.
En France, où l’émotion est forte, des intellectuels, des politiques ainsi que des grands noms du cinéma et de la littérature ont lancé le 16 août une pétition sur le site de la revue de Bernard-Henry Lévy, La Règle du jeu, qui a depuis été relayée par le quotidien Libération. "Il est urgent d’intervenir pour empêcher une mise à mort dont les observateurs de la scène iranienne ont tout lieu de redouter l’imminence (...) La vie d’une femme est en jeu", peut-on lire. Ce texte a été signé à ce jour par plus de 36 000 personnes, dont Elisabeth Badinter, Isabelle Adjani, Martine Aubry, Ségolène Royal, Rachida Dati, Frédéric Mitterrand et Jacques Chirac.
A l’Elysée, le président de la République, qui s’exprimait mercredi 25 août lors de la XVIIIe conférence des ambassadeurs, a affirmé que la France considérait qu’elle avait "la responsabilité" de Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Dans le même temps, dans un courrier adressé au chef de la diplomatie de l’Union européenne, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, a demandé à ses partenaires de l’UE d’envisager une menace de sanctions contre l’Iran. Ceci afin de faire pression sur Téhéran, à la fois à propos de Sakineh mais aussi de tous les opposants "privés de leurs droits les plus élémentaires : manifester, communiquer, s’exprimer".
Face à la mobilisation des pays occidentaux, le ministère iranien des Affaires étrangères a rappelé, samedi 28 août, que l’application de la peine avait été suspendue en juillet et que le verdict était "en cours d’examen". Depuis 1979, 150 exécutions par lapidation auraient été menées à leur terme, selon le Comité international contre la lapidation
Revue de presse ( onglet: sur le web )
•Le Monde
- "Kouchner appelle l’Union européenne à se mobiliser pour sauver Sakineh", avec AFP, 27 août 2010.
- "Sakineh : ’Ce verdict est en cours d’examen’ affirme l’Iran", avec AFP, 28 août 2010.
- "L’Iran désapprouve les insultes contre Carla Bruni", avec AFP, article du 31 août 2010.
- "La lapidation, ’preuve extrême de la logique de violence de l’islam’", par Abdennour Bidar, 31 août 2010.
Libération
- "Chaque jour, sauvons Sakineh : la lettre de Carla Bruni", par Carla Bruni-Sarkozy, 24 août 2010.
- Sauvons, Sakineh ! (dossier).
•Le Figaro
- "L’Europe se mobilise pour l’Iranienne condamnée à mort", par Flore Galaud, 16 août 2010.
- "Mosquée de Ground Zero : la polémique enfle", par Laure Mandeville, 23 août 2010.
- "Aux Etats-Unis, une campagne contre ’l’islamisation’", par Adèle Smith, 13 août 2010.