Jean-Luc RAHARIMANANA -
La part de la perte -
Culture Sud - °159/juillet-septembre 2005
mercredi 30 septembre 2009
Magali Nirina MARSON - Madagascar ou l’insularité paradoxale - Cultures Sud n° 143
Magali Nirina MARSON -
Madagascar ou l’insularité paradoxale -
Cultures Sud n° 143
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Madagascar ou l’insularité paradoxale -
Cultures Sud n° 143
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vendredi 18 septembre 2009
MANO SOLO / fazasoma.org/
Coup de ..coeur, de Mano Solo,plaidant pour une asso: fazasoma
au cours de l'émission de Philippe Lefait,"les mots de minuit" du 16/09/09,
en principe a l'ecoute encore une semaine,
nécéssite installation"real player" en principe,
http://desmotsdeminuit.france2.fr/common/playerVideo.php
,zappez à la 94 °minute,pour ne pas rater ça,
un bijou,de tendresse, dans un gant de ..boxeur ..
cerise sur le gateau,l'accordéoniste qui accompagne Mano Solo,sur album '"Rentrer au port" à sortir, s'appelle.. Régis Gisavo,zappez à la 20 ° 30 minute,
Tout ce beau monde à l'Olympia le 12/11/09
Pour Manana ce sera le 07/11/09
si vous étes intéréssé par l'un des cd de Gisavo, ou de Erick Manana, 'et que vous étes étudiant à Mada ,faites moi signe,voir commentaire
rappel ;dernier cd Greame Allwright,avec participation d'Erick Manana,et de nombreux musiciens malgaches
au cours de l'émission de Philippe Lefait,"les mots de minuit" du 16/09/09,
en principe a l'ecoute encore une semaine,
nécéssite installation"real player" en principe,
http://desmotsdeminuit.france2.fr/common/playerVideo.php
,zappez à la 94 °minute,pour ne pas rater ça,
un bijou,de tendresse, dans un gant de ..boxeur ..
cerise sur le gateau,l'accordéoniste qui accompagne Mano Solo,sur album '"Rentrer au port" à sortir, s'appelle.. Régis Gisavo,zappez à la 20 ° 30 minute,
Tout ce beau monde à l'Olympia le 12/11/09
Pour Manana ce sera le 07/11/09
si vous étes intéréssé par l'un des cd de Gisavo, ou de Erick Manana, 'et que vous étes étudiant à Mada ,faites moi signe,voir commentaire
rappel ;dernier cd Greame Allwright,avec participation d'Erick Manana,et de nombreux musiciens malgaches
RANDRIAMAMONJY Frédéric interviewé par Serge Henri Rodin -- CCAC Antananarivo 19/09/09 10h30
Présentation des livres d’histoire de Madagacar,de Frédéric Randriamamonjy (traduction en français)
par Professeur Narivelo Rajaonarimanana ( linguiste , INALCO ),sur site de référence sur culture malgache ‘Haisoratra »
Serge Henri Rodin,recevra ,Frederic Randriamamonjy,ce samedi,19/09/09 au CCAC d’Antananarivo,
Présentation de Serge Henri Rodin,sur site « sklunk »à l’occasion de la sortie de son livre
« Caprice de la lune » ( 2000 édit Grand Océan ) ,,nouvelle dans recueil: "Chroniques de Madagascar",chez "Sépia"
par Professeur Narivelo Rajaonarimanana ( linguiste , INALCO ),sur site de référence sur culture malgache ‘Haisoratra »
Serge Henri Rodin,recevra ,Frederic Randriamamonjy,ce samedi,19/09/09 au CCAC d’Antananarivo,
Présentation de Serge Henri Rodin,sur site « sklunk »à l’occasion de la sortie de son livre
« Caprice de la lune » ( 2000 édit Grand Océan ) ,,nouvelle dans recueil: "Chroniques de Madagascar",chez "Sépia"
mercredi 16 septembre 2009
RATSIMBAZAFY Ernest - Savika -
RATSIMBAZAFY Ernest -
Deux pratiques traditionnelles de combat à Madagascar [Texte imprimé] : Savika du Betsiléo et Moraingy du Menabe : significations historiques, sociales et culturelles /
UNE VISION ANTHROPOLOGIQUE DES PRATIQUES PHYSIQUES TRADITIONNELLES :
VERS UNE « PATRIMONIALISATION » DU SAVIKA.
sur "daily motion" posté par :RAJEFRA
Deux pratiques traditionnelles de combat à Madagascar [Texte imprimé] : Savika du Betsiléo et Moraingy du Menabe : significations historiques, sociales et culturelles /
UNE VISION ANTHROPOLOGIQUE DES PRATIQUES PHYSIQUES TRADITIONNELLES :
VERS UNE « PATRIMONIALISATION » DU SAVIKA.
sur "daily motion" posté par :RAJEFRA
MATHOU Jacques - Les tortues de Barren -2006 -" Coup de projecteur "Festival film insulaire Ile de Groix,2007 "
Les tortues de Barren
Réalisation : Jacques Mathou
Son : Dimitri Kulhman
Images J. Mathou et F. Pinosch
Montage : Tatiana Andrews
Production : France Mexique Cinéma
France / 2006 / 52’ / Tourné à Madagascar
L’archipel des îles Barren, à l’ouest de Madagascar, est un lieu de prédilection pour cinq espèces de tortues marines qui sont menacées de disparition à l’échelle de la planète. Dans cette région du monde, elles sont pêchées depuis des siècles et leurs nids pillés. Objets d’un commerce illicite mais très lucratif, leurs chairs et leurs oeufs sont très appréciés des populations locales. Un projet de « gestion durable » des tortues marines a été mis en place avec des pêcheurs Vezhos.
in: Coup de projecteur "Festival film insulaire Ile de Groix " année 2007
http://www.filminsulaire.com/2009/-" coup de coeur ":Luc Bongrand,"les nomades du lagon" 2008
http://www.filminsulaire.com/2009/
Cette année le festival de cinéma de l'ile de Groix s'intérésse au Sri Lanka
pour autant,il ne délaisse pas Madagascar,et figure parmis ses coups de coeur, le film de L. Bongrand
Les nomades du lagon
Réalisation : luc Bongrand
Images : Richard Prost
Son : Christophe David
Montage : Corinne Lapassade
Production : France Mexique Cinéma
France / 2008 / 52’ / Tourné à Madagascar
Sur la côte ouest de Madagscar vit un peuple de grands voyageurs : les Vezo, littéralement « ceux qui rament ». Leur territoire est composé de l’immense lagon qui longe le canal du Mozambique, d’Itampolo à Majunga sur près de 800 kilomètres. Avec les Moken de Birmanie, les Sama des Philippines, ce sont les derniers nomades peuplant les mers du monde.
Isolés du reste du pays, en marge de la société, les Vezo sont très attachés à un mode de vie traditionnel fait de grands espaces et de liberté. Pêcheurs, chasseurs et cueilleurs, les Vezo vivent au rythme des saisons, des lunes et des marées, en parfaite symbiose avec la mer qu’ils parcourent en boutre et en pirogue.
Pour ce peuple qui vit encore selon le mode de ses ancêtres, le surnaturel fait partie du quotidien.
Cette année le festival de cinéma de l'ile de Groix s'intérésse au Sri Lanka
pour autant,il ne délaisse pas Madagascar,et figure parmis ses coups de coeur, le film de L. Bongrand
Les nomades du lagon
Réalisation : luc Bongrand
Images : Richard Prost
Son : Christophe David
Montage : Corinne Lapassade
Production : France Mexique Cinéma
France / 2008 / 52’ / Tourné à Madagascar
Sur la côte ouest de Madagscar vit un peuple de grands voyageurs : les Vezo, littéralement « ceux qui rament ». Leur territoire est composé de l’immense lagon qui longe le canal du Mozambique, d’Itampolo à Majunga sur près de 800 kilomètres. Avec les Moken de Birmanie, les Sama des Philippines, ce sont les derniers nomades peuplant les mers du monde.
Isolés du reste du pays, en marge de la société, les Vezo sont très attachés à un mode de vie traditionnel fait de grands espaces et de liberté. Pêcheurs, chasseurs et cueilleurs, les Vezo vivent au rythme des saisons, des lunes et des marées, en parfaite symbiose avec la mer qu’ils parcourent en boutre et en pirogue.
Pour ce peuple qui vit encore selon le mode de ses ancêtres, le surnaturel fait partie du quotidien.
MALLET Julien --Tsapiky, une jeune musique de Madagascar - Ancêtres, cassettes et bals-poussières (avec CD) (Le) -Karthala édit
lundi 14 septembre 2009
Joël ANDRIANTSIMBAZOVINA entretienavec Thomas Hallier & Aurélie Stolfique( 04/12/08) : Le projet d'un "dictionnaire des droits de l'homme
Sur site: "nonfiction.fr "
Cet entretien est en sept parties.
•"Il n'est pas péjoratif d'être 'droit-de-l'hommiste' "
•"La seule idéologie qui puisse réguler le monde"
•L'universalité des droits de l'homme
•"On peut être déçu mais il faut être patient"
•La protection des droits de l'homme au niveau européen
•Sarkozy et les droits de l'homme
-------------------
Le Pr "Joël Andriantsimbazovina " selon "wikipédia,
semble "avoir démissionné le 10 février 2009 de sa fonction de vice-président de l'Université de La Rochelle chargé de l'action internationale et européenne pour se consacrer à la défense du principe constitutionnel d'indépendance des universitaires et d'une conception humaniste du service public de l'université."
"Madagascar-tribune .com " du 08/09/09
Lettre ouverte de Joël Andriantsimbazovina
Professeur droit public Université La Rochelle
"Sortir du débat stérile sur l’unilatéralité et préparer des institutions démocratiques et stables à Madagascar "
Notons que les articles du journal Tribune ,sont ouverts aux commentaires
"Madagascar-tribune .com " du 011/09/09
Lettre ouverte de Joël Andriantsimbazovina
Professeur droit public Université La Rochelle
Lettre ouverte à Messieurs les présidents Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana, Albert Zafy
Pensez-vous au peuple Malagasy et à sa souffrance ?
Article repris dans 2 blogs:
-- fijery.wordpress.com :
blog de l'un des éditorialistes du journal "Tribune" " Ndimby A" ayant pris un peu de recul,dans ses activitées journalistiques,bénévoles
Article,avec ses commentaires,parus dans blog de Ndimby
--shadow-madagascar.net :
Article modifié sur blog "Shadow"
Autre article de Joël Andriantsimbazovina sur blog de Shadow :
PENSEZ-VOUS AU PEUPLE MALAGASY ET A SA SOUFFRANCE ?
Lettre ouverte à Messieurs les présidents Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana, Albert Zafy
Cet entretien est en sept parties.
•"Il n'est pas péjoratif d'être 'droit-de-l'hommiste' "
•"La seule idéologie qui puisse réguler le monde"
•L'universalité des droits de l'homme
•"On peut être déçu mais il faut être patient"
•La protection des droits de l'homme au niveau européen
•Sarkozy et les droits de l'homme
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Le Pr "Joël Andriantsimbazovina " selon "wikipédia,
semble "avoir démissionné le 10 février 2009 de sa fonction de vice-président de l'Université de La Rochelle chargé de l'action internationale et européenne pour se consacrer à la défense du principe constitutionnel d'indépendance des universitaires et d'une conception humaniste du service public de l'université."
"Madagascar-tribune .com " du 08/09/09
Lettre ouverte de Joël Andriantsimbazovina
Professeur droit public Université La Rochelle
"Sortir du débat stérile sur l’unilatéralité et préparer des institutions démocratiques et stables à Madagascar "
Notons que les articles du journal Tribune ,sont ouverts aux commentaires
"Madagascar-tribune .com " du 011/09/09
Lettre ouverte de Joël Andriantsimbazovina
Professeur droit public Université La Rochelle
Lettre ouverte à Messieurs les présidents Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana, Albert Zafy
Pensez-vous au peuple Malagasy et à sa souffrance ?
Article repris dans 2 blogs:
-- fijery.wordpress.com :
blog de l'un des éditorialistes du journal "Tribune" " Ndimby A" ayant pris un peu de recul,dans ses activitées journalistiques,bénévoles
Article,avec ses commentaires,parus dans blog de Ndimby
--shadow-madagascar.net :
Article modifié sur blog "Shadow"
Autre article de Joël Andriantsimbazovina sur blog de Shadow :
PENSEZ-VOUS AU PEUPLE MALAGASY ET A SA SOUFFRANCE ?
Lettre ouverte à Messieurs les présidents Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana, Albert Zafy
Herwann Asseh & Rudi Rehava : " 2.4 H" --spectacle danse hip-hop---vendredi 2 & samedi 3 octobre | 20 h 30:Francophonies en Limousin 2009
Herwann Asseh/Rudi Rehava
2.4 H
France, Madagascar
Production : compagnie Moral Soul
Coproduction l’Ambassade de France à Madagascar / Service de Coopération et d’Action Culturelle
Avec le soutien du Centre Culturel Français Albert Camus, du Quartz – Scène Nationale de Brest, de la Ville de Brest et du Conseil Général du Finistère
Présenté par les Francophonies en Limousin en partenariat avec les Centres Culturels
Chorégraphie Herwann Asseh, Rudi Rehava
Danseurs Marko L. Raholintsoa,
Hélène Rakotondrabe, Laura Rakotozafison,
Julie Iarisoa, Bienvenu Randrianirina,
Didi Rakotozafison
Costumes Haingo Ratsimbazafy
Quand le chorégraphe Herwann Asseh a découvert
e dynamisme, l’inventivité et la qualité des danseurs
malgaches, il a proposé à Rudi Rehava, chorégraphe
pionnier du hip-hop à Madagascar de parcourir l’île
et de sélectionner six danseurs pour créer ensemble,
2.4 H.
Culture hip-hop, danses contemporaine et traditionnelle
s’entrecroisent sur le plateau. Six danseurs (deux filles
et quatre garçons), qui allient la prouesse technique à
la présence artistique, nous livrent leurs sentiments à
travers des ambiances qui racontent
2.4 H
France, Madagascar
Production : compagnie Moral Soul
Coproduction l’Ambassade de France à Madagascar / Service de Coopération et d’Action Culturelle
Avec le soutien du Centre Culturel Français Albert Camus, du Quartz – Scène Nationale de Brest, de la Ville de Brest et du Conseil Général du Finistère
Présenté par les Francophonies en Limousin en partenariat avec les Centres Culturels
Chorégraphie Herwann Asseh, Rudi Rehava
Danseurs Marko L. Raholintsoa,
Hélène Rakotondrabe, Laura Rakotozafison,
Julie Iarisoa, Bienvenu Randrianirina,
Didi Rakotozafison
Costumes Haingo Ratsimbazafy
Quand le chorégraphe Herwann Asseh a découvert
e dynamisme, l’inventivité et la qualité des danseurs
malgaches, il a proposé à Rudi Rehava, chorégraphe
pionnier du hip-hop à Madagascar de parcourir l’île
et de sélectionner six danseurs pour créer ensemble,
2.4 H.
Culture hip-hop, danses contemporaine et traditionnelle
s’entrecroisent sur le plateau. Six danseurs (deux filles
et quatre garçons), qui allient la prouesse technique à
la présence artistique, nous livrent leurs sentiments à
travers des ambiances qui racontent
mercredi 9 septembre 2009
RAHARIMANANA Jean-Luc - "Hors-champs" France Culture , Laure Adler 09/09/1947
RAHAMINANANA Jean-Luc
Hors champs « émission de France Culture de Laure Adler 09/09/2009
Sauvegarde sur »médiafire » émission de Laure Adler
« Théatre contemporain.net » vidéos
Raharimanana :Les Cauchemars du gecko,
Raharimanana sur "remue.net"
Raharimanana sur site "ile en ile"
"47" sur "daily motion"
Raharimanana : Avignon,bilan mitigé (les Inrocks , "extermine" Raha)
jeudi 30 juillet 2009
jeudi 9 juillet 2009
samedi 4 juillet 2009
mercredi 1 juillet 2009
Les Enjeux internationaux -France culture:Madagascar
émission du vendredi 27 mars 2009
Madagascar
Invités
Didier Galibert. Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
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émission du mardi 17 février 2009
Madagascar
lien vers page France culture,émission en écoute
Comment expliquer la nouvelle et meurtrière aggravation de la situation politique et sociale à Madagascar ?
La vie politique à Madagascar est loin d’être stabilisée, au regard non seulement des récents évènements hélas meurtriers (plus d’une centaine de morts par répression, depuis la mi-janvier) mais aussi du passé. En tout cas, les successions et alternances sont souvent mouvementées, à épisodes ou contestées. Un bémol heureux : l’armée est réputée ne pas entretenir de penchants putschistes.Cela est d’autant plus dommageable que « La grande Ile » est riche (riz, vanille, crevettes, girofle) et qu’elle a un potentiel touristique remarquable.Comment interpréter les secousses actuelles, quels sont les acteurs principaux (le président et le maire de Tananarive, tous deux richissimes), quels sont les jeux d’acteurs aussi ? Les Eglises (dont les protestantes) jouent-elles un rôle notable ? Quels scénarios de sortie d’un conflit fort personnalisé, grâce à quelles éventuelles médiations ?
Invités
Didier Galibert. Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
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copié/collé des biblio de ces 2 émissions
Laure Mouroux
L'aventure Iredec à Madagascar : du militantisme à la marchandisation du développement
L'Harmattan - 2008
L'Iredec - Institut de recherches et d'application des méthodes de développement communautaire - a longtemps occupé, au sein de la société civile malgache, une position particulière.Il fut créé à Antsirabe en 1985 par des hommes d'Église, bientôt rejoints par des ingénieurs agronomes, pour appuyer les projets de développement rural. Sa forme associative lui permit de coller au plus près de l'organisation sociale malgache, représentée par le fokontany, la communauté de base.Conformément à ses statuts, l'Iredec s'attacha en priorité à la formation générale et professionnelle des agriculteurs et des paysans afin de leur permettre de mieux maîtriser leur activité. Puis, son rôle s'amplifia à mesure qu'il se dégageait de ses origines religieuses et devenait plus militant : le système de riziculture intensive, le compostage, les pharmacies communautaires, les bibliothèques villageoises ou encore le projet de médecins de campagne sont quelques-unes des actions dans lesquelles l'Iredec s'engagea à fond.En 1993, la nécessité d'élargir le rayon d'action de l'Iredec au-delà du cercle des communautés villageoises entraîna un changement de méthodes et d'organisation. Des théoriciens du développement rejoignirent l'association, des professionnels furent recrutés et des partenariats furent instaurés, aussi bien avec des ONG étrangères qu'avec des experts privés locaux. Le nombre et l'importance des projets augmentèrent considérablement.Mais à l'aube du IIIe millénaire, l'heure est à la libéralisation de l'aide au développement, avec sa logique de résultat à court terme. L'Iredec ne put pas se résoudre au changement de principes et de méthodes que cela supposait. Bien que sollicité, il n'eut bientôt plus les moyens de ses ambitions.À travers l'histoire mouvementée de cette association pas comme les autres et des personnalités qui l'ont animée, c'est toute l'évolution de la société malgache et la complexité des relations entre les acteurs du développement qui sont, ici, mises en débat. - 4e de couverture -
Didier Nativel, Faranirina V. Rajaonah (sous la direction de)
Madagascar et l'Afrique : entre identité insulaire et appartenances historiques
Karthala - 2007
4ème de couverture
L'intervention de l'OUA et, plus particulièrement, celle du Sénégal dans la résolution de la crise qui a suivi les élections présidentielles de 2001-2002 ont marqué le retour de l'Afrique sur la scène politique malgache. Par ailleurs, depuis la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud est de plus en plus présente dans l'Île. Dans les villes les plus importantes de l'Île, des migrants ouest-africains se livrent au petit commerce.Ces faits récents ont suscité des interrogations sur les relations entre Madagascar et l'Afrique. En effet, d'une part, les Malgaches tiennent à leur singularité d'insulaires et, d'autre part, des stéréotypes datant de la période coloniale continuent à avoir cours sur les Africains. Il est alors apparu utile de revisiter la question des rapports de l'Île à son Continent, en laissant de côté le problème des origines, déjà beaucoup travaillé. Les Malgaches ont joué et jouent encore de leur appartenance «afro-asiatique», se rattachant à l'Afrique ou au contraire s'en éloignant.L'Afrique la plus proche est bien sûr l'Afrique de l'Est. Depuis la période du peuplement de l'Île, le canal du Mozambique n'a jamais constitué une frontière. Madagascar a été très tôt insérée dans les réseaux de commerce animés par les cités swahili. Par la traite, des esclaves originaires du Mozambique ont été introduits dans l'Île. Malgré le cloisonnement de la région, suite au partage colonial, musiques, cultes et modèles sociopolitiques ont continué de circuler entre les deux rives du canal. Pourtant, à l'époque contemporaine, c'est avec l'Afrique de l'Ouest que Madagascar a entretenu le plus de relations.Anciens ou plus récents, ces liens peuvent être réactivés dans le cadre d'organisations dont Madagascar est membre (l'Union africaine, la SADEC, le COMESA) car la Grande Ile fait indiscutablement partie de l'Afrique sur le plan géopolitique. Au-delà de son exemple, une question plus générale traverse l'ouvrage : celle de l'insularité. Les îles peuvent-elles se passer de leur continent ? Comment, par leur spécificité, participent-elles à la diversité de celui-ci et lui offrent-elles plus d'ouverture ? Actuellement, l'Afrique australe et orientale se tourne vers le monde indo-océanique.-4e de couverture-
André Saura Philibert Tsiranana (1910-1978), premier président de la République de Madagascar. A l'ombre de de Gaulle.
L'Harmattan - 2006
La vie et le parcours politique de Philibert Tsiranana, élu premier président de la République de Madagascar par le Congrès de la République le 1er mai 1959, puis réélu en 1965 et 1972 par le suffrage universel. Jusqu'à sa mort en 1978, il incarna le socialisme malgache.Préface de Pierre Vérin.L'ancien petit bouvier, devenu chef d'Etat, doit à la maladie d'avoir écorné son rendez-vous avec l'Histoire de son pays. Il avait su, aux premières heures de la Vème République française, avec l'appui du général de Gaulle qui l'estimait et appréciait son franc-parler, bâtir une nation et avancer sur les chemins de la liberté et de la fraternité.Homme de paix, disciple de Ghandi, tout en bonhomie tranquille, il sut dire « non » à l'utopie d'un gouvernement continental africain. Résolument intégré au Monde libre, il développa les relations bilatérales de Madagascar avec les grandes puissances, notamment les États-Unis d'Amérique, la Grande-Bretagne et surtout la République Fédérale d'Allemagne. Initiateur de la Francophonie, avec Senghor et Bourguiba notamment, il se voulut toujours plus proche du sort des faibles en initiant le « Socialisme malgache » qu'il incarna jusqu'à sa mort en 1978.Aucune biographie n'existe, à ce jour, de ce personnage majeur de la Nation malgache. Son oeuvre historique a nourri la grande époque des « soleils de l'indépendance » africaine, au tournant des années 1960, période-clé de la décolonisation de l'outre-mer français.
Dominique Rolland Glissements de terrain : une ethnologue dans la vallée de MatitananaElytis. Coll. Grands voyageurs - 15 février 2007
Glissement de terrain, revient sur le passage personnel de l'auteur, en tant qu'ethnologue, dans une vallée retirée du sud-est de Madagascar. Trois années durant, Dominique Rolland côtoie les Antemoro de la Matitanana, suivant le cours de la vie et de ses rites. Carnet d'un voyage lointain, c'est un vrai regard critique sur le rôle de l'ethnologue qui se dégage de cette expérience malgache inédite. «Il vous semblait autrefois, à Paris, que l'ethnologie devait témoigner de l'intelligence de l'homme, de sa capacité à dominer les contraintes naturelles pour organiser la vie en société. Faire de l'ethnologie, c'était le désir impérieux de dire à l'Occident que le monde est infini, que la richesse de l'humanité réside dans sa diversité. Plus qu'une discipline scientifique, vous embrassiez à bras-le-corps une morale, et peut-être que sommeillait en vous la présomptueuse idée qu'il y avait quelque chose à racheter. L'ethnologie d'alors avait des allures de pratique militante opposée à l'insupportable superbe d'un monde qui s'affirmait seul tenant de l'intelligence, de la raison et de l'efficacité.
Dominique Ranaivoson 100 mots pour comprendre MadagascarMaisonneuve et Larose - 2007
" Cent mots explicités avec les notions qui les éclairent pour comprendre la culture, les coutumes et les valeurs malgaches (...)"
Dominique Ranaivoson Chroniques de MadagascarSépia - 2006
Réunit douze nouvelles de douze auteurs originaires de Madagascar. Les personnages mis en scène, bourgeois des collines, enfant des rues, pêcheur immigré, villageois de la côte, natifs des forêts, permettent de percevoir quelques aspects de la vie malgache.Les douze auteurs malgaches écrivent en français sur ceux qui font Madagascar aujourd'hui. Ces textes, pour la plupart inédits, brefs, incisifs, attendris, drôles, parfois grinçants ou dramatiques, aideront le lecteur francophone à rencontrer les bourgeois des collines, l'enfant des rues, le pêcheur immigré, les villageois de la côte, les natifs des forêts. Ce recueil invite à un périple lointain par des mots connus avec une émotion qui dissipe toutes distances.
Dominique Ranaivoson Madagascar : dictionnaire des personnalités historiquesSépia - 2005
Après une chronoloqie de l'histoire de Madagascar, ce dictionnaire biographique recense plus de 300 personnalités ayant participé à l'histoire du pays, des grandes figures historiques malgaches aux grands noms de l'histoire coloniale.
Suzanne Chanteau Atlas de la peste à MadagascarIRD - 2006
Histoire de la peste à Madagascar. Etat des lieux de cette maladie bactérienne illustré de cartes et de statistiques. Mise en avant de multiples recommandations pour la surveillance et la lutte contre cette épidémie.La peste, un fléau du passé? Non, une maladie d'actualité qui se réveille ici ou là comme l'attestent de récentes épidémies en Inde ou en Algérie. Après plusieurs décennies au cours desquelles la situation a été maîtrisée grâce à des efforts considérables en matière de recherche et de formation, Madagascar a en effet connu en 1991 un retour brutal de la maladie. La peste reste une menace pour d'autres pays dans le monde, et Madagascar représente actuellement un des foyers les plus actifs.Cet Atlas de la peste à Madagascar retrace l'histoire de la maladie dans ce pays et en présente, à partir d'observations originales et détaillées, un état des lieux. S'appuyant sur des données récentes issues des dernières techniques d'investigation, les auteurs mettent en avant de multiples recommandations pour la surveillance et la lutte contre cette redoutable maladie.Didactique, accompagné d'une riche iconographie, l'ouvrage est d'accès facile et s'adresse à tous ceux, personnels de santé, enseignants et étudiants, chercheurs, qui sont concernés par ce problème de santé. Maladie de la pauvreté, la peste se maintient à bas bruit dans de nombreux pays où elle peut réémerger brutalement.
Florent Lasry, Chantal Blanc-Pamard, Pierre Milleville Environnement et pratiques paysannes à MadagascarIRD - 2005
Synthèse des données réunies dans le cadre du programme de recherche Gestion des espaces ruraux et environnement à Madagascar (GEREM), mené par l'IRD et le CNRE de 1996 à 2002. Des données cartographiques, des images, de la vidéo, des photos aériennes et des images satellitaires rendent compte de la déforestation et de la relation entre pratiques culturales et environnement.
Corinne Régnard Crise économique, santé et mortalité à MadagascarL'Harmattan - 2003
Montre les conséquences des choix économiques et politiques adoptés au milieu des années 1970 quant au fonctionnement de la filière riz et au système de santé. Met en évidence la hausse des niveaux de mortalité, notamment infanto-juvénile. Permet d'appréhender la complexité des relations entre contexte et niveaux de mortalité au travers des liens entre crise économique et mortalité.Préface de Michèle Dion.
Patrick Rajoelina Madagascar, le duel : journal des "deux cent jours" qui ont fait vaciller la Nation malagasyL'Harmattan - 2003
Revient sur la crise politique de 2002 suite à l'élection présidentielle de décembre 2001 opposant l'ancien leader D. Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975 à M. Ravalomanana, homme nouveau, maire de la capitale et élu démocratiquement au cours des élections. Néanmoins, ni le sortant, ni la communauté internationale ne le reconnaîtra vraiment, provoquant dès lors une guerre civile dans la Grande île.
Marc Trillard et Philippe Giraud Madagascar : l'île derrière l'îleVilo - 11 octobre 2001
Photographies Philippe GiraudCollection Les carnets du voyageur Une vision personnelle et littéraire de Madagascar à travers des bribes de vies malgaches et l'observation fascinée de la capacité de ce peuple à vivre sous le signe du surnaturel. -note de l'éditeur-
Tiersonnier Jacques Madagascar : les missionnaires acteurs du développementL'Harmattan - 2001
Rabemananjara Raymond Géopolitique et problèmes de MadagascarL'Harmattan - 1999
Collectif Madagascar, l'île mèreAnako - 1999
Après un bilan historique, l'ouvrage s'interroge sur l'avenir de l'île dont les dirigeants ambitionnent qu'elle devienne le dragon économique de l'océan indien
Ministère de la coopération Madagascar : guide d'informationMinsitère de la coopération - 1996
les liens
Madagascar
Invités
Didier Galibert. Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
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émission du mardi 17 février 2009
Madagascar
lien vers page France culture,émission en écoute
Comment expliquer la nouvelle et meurtrière aggravation de la situation politique et sociale à Madagascar ?
La vie politique à Madagascar est loin d’être stabilisée, au regard non seulement des récents évènements hélas meurtriers (plus d’une centaine de morts par répression, depuis la mi-janvier) mais aussi du passé. En tout cas, les successions et alternances sont souvent mouvementées, à épisodes ou contestées. Un bémol heureux : l’armée est réputée ne pas entretenir de penchants putschistes.Cela est d’autant plus dommageable que « La grande Ile » est riche (riz, vanille, crevettes, girofle) et qu’elle a un potentiel touristique remarquable.Comment interpréter les secousses actuelles, quels sont les acteurs principaux (le président et le maire de Tananarive, tous deux richissimes), quels sont les jeux d’acteurs aussi ? Les Eglises (dont les protestantes) jouent-elles un rôle notable ? Quels scénarios de sortie d’un conflit fort personnalisé, grâce à quelles éventuelles médiations ?
Invités
Didier Galibert. Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
Est historien et docteur en ethnologie. Est chercheur associé au SEDET à Paris-VII Denis-Diderot. Il a vécu à Madagascar de 1990 à 1996, à l'époque de la transition démocratique ayant mis fin au régime autoritaire de Didier Ratsiraka.Il est l'auteur d'une thèse intitulée "Les Gens du pouvoir à Madagascar. État postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)", sous presse aux Éditions Karthala. Sa recherche est consacrée à la formation du champ politique malgache depuis la décolonisation. Elle est orientée par trois questions : comment le pouvoir d'État s'exerce-t-il ? Quel est le degré de renouvellement de l'élite politique ? Quels sont les imaginaires politiques mobilisés par ce pouvoir ?
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copié/collé des biblio de ces 2 émissions
Laure Mouroux
L'aventure Iredec à Madagascar : du militantisme à la marchandisation du développement
L'Harmattan - 2008
L'Iredec - Institut de recherches et d'application des méthodes de développement communautaire - a longtemps occupé, au sein de la société civile malgache, une position particulière.Il fut créé à Antsirabe en 1985 par des hommes d'Église, bientôt rejoints par des ingénieurs agronomes, pour appuyer les projets de développement rural. Sa forme associative lui permit de coller au plus près de l'organisation sociale malgache, représentée par le fokontany, la communauté de base.Conformément à ses statuts, l'Iredec s'attacha en priorité à la formation générale et professionnelle des agriculteurs et des paysans afin de leur permettre de mieux maîtriser leur activité. Puis, son rôle s'amplifia à mesure qu'il se dégageait de ses origines religieuses et devenait plus militant : le système de riziculture intensive, le compostage, les pharmacies communautaires, les bibliothèques villageoises ou encore le projet de médecins de campagne sont quelques-unes des actions dans lesquelles l'Iredec s'engagea à fond.En 1993, la nécessité d'élargir le rayon d'action de l'Iredec au-delà du cercle des communautés villageoises entraîna un changement de méthodes et d'organisation. Des théoriciens du développement rejoignirent l'association, des professionnels furent recrutés et des partenariats furent instaurés, aussi bien avec des ONG étrangères qu'avec des experts privés locaux. Le nombre et l'importance des projets augmentèrent considérablement.Mais à l'aube du IIIe millénaire, l'heure est à la libéralisation de l'aide au développement, avec sa logique de résultat à court terme. L'Iredec ne put pas se résoudre au changement de principes et de méthodes que cela supposait. Bien que sollicité, il n'eut bientôt plus les moyens de ses ambitions.À travers l'histoire mouvementée de cette association pas comme les autres et des personnalités qui l'ont animée, c'est toute l'évolution de la société malgache et la complexité des relations entre les acteurs du développement qui sont, ici, mises en débat. - 4e de couverture -
Didier Nativel, Faranirina V. Rajaonah (sous la direction de)
Madagascar et l'Afrique : entre identité insulaire et appartenances historiques
Karthala - 2007
4ème de couverture
L'intervention de l'OUA et, plus particulièrement, celle du Sénégal dans la résolution de la crise qui a suivi les élections présidentielles de 2001-2002 ont marqué le retour de l'Afrique sur la scène politique malgache. Par ailleurs, depuis la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud est de plus en plus présente dans l'Île. Dans les villes les plus importantes de l'Île, des migrants ouest-africains se livrent au petit commerce.Ces faits récents ont suscité des interrogations sur les relations entre Madagascar et l'Afrique. En effet, d'une part, les Malgaches tiennent à leur singularité d'insulaires et, d'autre part, des stéréotypes datant de la période coloniale continuent à avoir cours sur les Africains. Il est alors apparu utile de revisiter la question des rapports de l'Île à son Continent, en laissant de côté le problème des origines, déjà beaucoup travaillé. Les Malgaches ont joué et jouent encore de leur appartenance «afro-asiatique», se rattachant à l'Afrique ou au contraire s'en éloignant.L'Afrique la plus proche est bien sûr l'Afrique de l'Est. Depuis la période du peuplement de l'Île, le canal du Mozambique n'a jamais constitué une frontière. Madagascar a été très tôt insérée dans les réseaux de commerce animés par les cités swahili. Par la traite, des esclaves originaires du Mozambique ont été introduits dans l'Île. Malgré le cloisonnement de la région, suite au partage colonial, musiques, cultes et modèles sociopolitiques ont continué de circuler entre les deux rives du canal. Pourtant, à l'époque contemporaine, c'est avec l'Afrique de l'Ouest que Madagascar a entretenu le plus de relations.Anciens ou plus récents, ces liens peuvent être réactivés dans le cadre d'organisations dont Madagascar est membre (l'Union africaine, la SADEC, le COMESA) car la Grande Ile fait indiscutablement partie de l'Afrique sur le plan géopolitique. Au-delà de son exemple, une question plus générale traverse l'ouvrage : celle de l'insularité. Les îles peuvent-elles se passer de leur continent ? Comment, par leur spécificité, participent-elles à la diversité de celui-ci et lui offrent-elles plus d'ouverture ? Actuellement, l'Afrique australe et orientale se tourne vers le monde indo-océanique.-4e de couverture-
André Saura Philibert Tsiranana (1910-1978), premier président de la République de Madagascar. A l'ombre de de Gaulle.
L'Harmattan - 2006
La vie et le parcours politique de Philibert Tsiranana, élu premier président de la République de Madagascar par le Congrès de la République le 1er mai 1959, puis réélu en 1965 et 1972 par le suffrage universel. Jusqu'à sa mort en 1978, il incarna le socialisme malgache.Préface de Pierre Vérin.L'ancien petit bouvier, devenu chef d'Etat, doit à la maladie d'avoir écorné son rendez-vous avec l'Histoire de son pays. Il avait su, aux premières heures de la Vème République française, avec l'appui du général de Gaulle qui l'estimait et appréciait son franc-parler, bâtir une nation et avancer sur les chemins de la liberté et de la fraternité.Homme de paix, disciple de Ghandi, tout en bonhomie tranquille, il sut dire « non » à l'utopie d'un gouvernement continental africain. Résolument intégré au Monde libre, il développa les relations bilatérales de Madagascar avec les grandes puissances, notamment les États-Unis d'Amérique, la Grande-Bretagne et surtout la République Fédérale d'Allemagne. Initiateur de la Francophonie, avec Senghor et Bourguiba notamment, il se voulut toujours plus proche du sort des faibles en initiant le « Socialisme malgache » qu'il incarna jusqu'à sa mort en 1978.Aucune biographie n'existe, à ce jour, de ce personnage majeur de la Nation malgache. Son oeuvre historique a nourri la grande époque des « soleils de l'indépendance » africaine, au tournant des années 1960, période-clé de la décolonisation de l'outre-mer français.
Dominique Rolland Glissements de terrain : une ethnologue dans la vallée de MatitananaElytis. Coll. Grands voyageurs - 15 février 2007
Glissement de terrain, revient sur le passage personnel de l'auteur, en tant qu'ethnologue, dans une vallée retirée du sud-est de Madagascar. Trois années durant, Dominique Rolland côtoie les Antemoro de la Matitanana, suivant le cours de la vie et de ses rites. Carnet d'un voyage lointain, c'est un vrai regard critique sur le rôle de l'ethnologue qui se dégage de cette expérience malgache inédite. «Il vous semblait autrefois, à Paris, que l'ethnologie devait témoigner de l'intelligence de l'homme, de sa capacité à dominer les contraintes naturelles pour organiser la vie en société. Faire de l'ethnologie, c'était le désir impérieux de dire à l'Occident que le monde est infini, que la richesse de l'humanité réside dans sa diversité. Plus qu'une discipline scientifique, vous embrassiez à bras-le-corps une morale, et peut-être que sommeillait en vous la présomptueuse idée qu'il y avait quelque chose à racheter. L'ethnologie d'alors avait des allures de pratique militante opposée à l'insupportable superbe d'un monde qui s'affirmait seul tenant de l'intelligence, de la raison et de l'efficacité.
Dominique Ranaivoson 100 mots pour comprendre MadagascarMaisonneuve et Larose - 2007
" Cent mots explicités avec les notions qui les éclairent pour comprendre la culture, les coutumes et les valeurs malgaches (...)"
Dominique Ranaivoson Chroniques de MadagascarSépia - 2006
Réunit douze nouvelles de douze auteurs originaires de Madagascar. Les personnages mis en scène, bourgeois des collines, enfant des rues, pêcheur immigré, villageois de la côte, natifs des forêts, permettent de percevoir quelques aspects de la vie malgache.Les douze auteurs malgaches écrivent en français sur ceux qui font Madagascar aujourd'hui. Ces textes, pour la plupart inédits, brefs, incisifs, attendris, drôles, parfois grinçants ou dramatiques, aideront le lecteur francophone à rencontrer les bourgeois des collines, l'enfant des rues, le pêcheur immigré, les villageois de la côte, les natifs des forêts. Ce recueil invite à un périple lointain par des mots connus avec une émotion qui dissipe toutes distances.
Dominique Ranaivoson Madagascar : dictionnaire des personnalités historiquesSépia - 2005
Après une chronoloqie de l'histoire de Madagascar, ce dictionnaire biographique recense plus de 300 personnalités ayant participé à l'histoire du pays, des grandes figures historiques malgaches aux grands noms de l'histoire coloniale.
Suzanne Chanteau Atlas de la peste à MadagascarIRD - 2006
Histoire de la peste à Madagascar. Etat des lieux de cette maladie bactérienne illustré de cartes et de statistiques. Mise en avant de multiples recommandations pour la surveillance et la lutte contre cette épidémie.La peste, un fléau du passé? Non, une maladie d'actualité qui se réveille ici ou là comme l'attestent de récentes épidémies en Inde ou en Algérie. Après plusieurs décennies au cours desquelles la situation a été maîtrisée grâce à des efforts considérables en matière de recherche et de formation, Madagascar a en effet connu en 1991 un retour brutal de la maladie. La peste reste une menace pour d'autres pays dans le monde, et Madagascar représente actuellement un des foyers les plus actifs.Cet Atlas de la peste à Madagascar retrace l'histoire de la maladie dans ce pays et en présente, à partir d'observations originales et détaillées, un état des lieux. S'appuyant sur des données récentes issues des dernières techniques d'investigation, les auteurs mettent en avant de multiples recommandations pour la surveillance et la lutte contre cette redoutable maladie.Didactique, accompagné d'une riche iconographie, l'ouvrage est d'accès facile et s'adresse à tous ceux, personnels de santé, enseignants et étudiants, chercheurs, qui sont concernés par ce problème de santé. Maladie de la pauvreté, la peste se maintient à bas bruit dans de nombreux pays où elle peut réémerger brutalement.
Florent Lasry, Chantal Blanc-Pamard, Pierre Milleville Environnement et pratiques paysannes à MadagascarIRD - 2005
Synthèse des données réunies dans le cadre du programme de recherche Gestion des espaces ruraux et environnement à Madagascar (GEREM), mené par l'IRD et le CNRE de 1996 à 2002. Des données cartographiques, des images, de la vidéo, des photos aériennes et des images satellitaires rendent compte de la déforestation et de la relation entre pratiques culturales et environnement.
Corinne Régnard Crise économique, santé et mortalité à MadagascarL'Harmattan - 2003
Montre les conséquences des choix économiques et politiques adoptés au milieu des années 1970 quant au fonctionnement de la filière riz et au système de santé. Met en évidence la hausse des niveaux de mortalité, notamment infanto-juvénile. Permet d'appréhender la complexité des relations entre contexte et niveaux de mortalité au travers des liens entre crise économique et mortalité.Préface de Michèle Dion.
Patrick Rajoelina Madagascar, le duel : journal des "deux cent jours" qui ont fait vaciller la Nation malagasyL'Harmattan - 2003
Revient sur la crise politique de 2002 suite à l'élection présidentielle de décembre 2001 opposant l'ancien leader D. Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975 à M. Ravalomanana, homme nouveau, maire de la capitale et élu démocratiquement au cours des élections. Néanmoins, ni le sortant, ni la communauté internationale ne le reconnaîtra vraiment, provoquant dès lors une guerre civile dans la Grande île.
Marc Trillard et Philippe Giraud Madagascar : l'île derrière l'îleVilo - 11 octobre 2001
Photographies Philippe GiraudCollection Les carnets du voyageur Une vision personnelle et littéraire de Madagascar à travers des bribes de vies malgaches et l'observation fascinée de la capacité de ce peuple à vivre sous le signe du surnaturel. -note de l'éditeur-
Tiersonnier Jacques Madagascar : les missionnaires acteurs du développementL'Harmattan - 2001
Rabemananjara Raymond Géopolitique et problèmes de MadagascarL'Harmattan - 1999
Collectif Madagascar, l'île mèreAnako - 1999
Après un bilan historique, l'ouvrage s'interroge sur l'avenir de l'île dont les dirigeants ambitionnent qu'elle devienne le dragon économique de l'océan indien
Ministère de la coopération Madagascar : guide d'informationMinsitère de la coopération - 1996
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Les vertiges de l’Ile rouge -France culture : "Surpris par la nuit "
Les vertiges de l’Ile rouge (1/3) :émission du mercredi 3 juin 2009
sauvegarde du podcast de l'émision sur "médiafire"
http://www.mediafire.com/?mn22gzm2inv
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Les vertiges de l’Ile rouge (2/3) :émission du jeudi 4 juin 2009
http://www.mediafire.com/?z2dn2wng3mw
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Les vertiges de l’Ile rouge (3/3) :émission du vendredi 5 juin 2009
sauvegarde du podcast de l'émission sur "médiafire"
http://www.mediafire.com/?vwm4mmz2umr
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émission du mercredi 3 juin 2009
Les vertiges de l’Ile rouge (1/3)
Indri indri, en malgache "Babakoto"
© Lucile Allorge
Par Lydia Ben Ytzhak
Réalisation : Anna Szmuc
1ère partie : Tsanga tsanga : Fragments d’un journal quasi-scientifique.
Tsanga tsanga signifie: « Je me promène » à Madagascar; c’est la réponse traditionnelle lorsqu’on demande à quelqu’un croisé en chemin: « Quoi de neuf? ». Mais il s’agit ici plus exactement du journal d’une expédition quasi-scientifique au coeur de la forêt primaire, où se cachent les ancêtres de nos ancêtres : les lémuriens. Patrimoine mondial de l’Unesco, la péninsule de Masoala au nord-est de l’île est l’une des étapes de notre périple. Ce sont les premiers vertiges, lorsqu’on entre dans la forêt humide protégée: dans ce rapport avec la nature débridée, l’émotion de peut-être découvrir de nouvelles espèces, peut-être aussi juste avant leur inexorable disparition.
Avec:
Parson Ramiandrisoa,
Jocelin, Armand Marozafy: guides
Lucile Allorge et France Rakotondrainibe, botanistes
Mimi et François Boiteau, chercheurs de drôles d’oiseaux
Régine Rosenthal, photographe
Véronique Damas-Peyraud, la femme aux orchidées
Bibliographie:
Histoire de la Grande Isle Madagascar, Etienne de Flacourt, Inalco-Karthala
Faune et Flore de Madagascar, Lucile Allorge et Maxime Allorge, Karthala – TsipikaMadagascar, La Grande Ile Secrète, Autrement
Le syndrome du caméléon, Christian Gros (Ar Mada),
Les oiseaux de papier
Plantes de Madagascar, Lucile Allorge, UlmerMadagascar
L'Ile Mère, Didier Mauro et Emeline Raholiarisoa, Anako éditions
Madagascar mon île, au fil du temps, au fil de l'eau, Jacques Hannebicque,
SiloëZafy et Tam, enfants du métissage, Nathalie Boquien, Claude Grollimund ,Siloë
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émission du jeudi 4 juin 2009
Les vertiges de l’Ile rouge (2/3)
Par Lydia Ben Ytzhak
Réalisation : Anna Szmuc
2ème partie : Mora mora : La malgache attitude, une sagesse ancestrale.
Autre vertige, celui de la pensée malgache. La philosophie de l’île prônant le mora mora, qu’on pourrait traduire par « doucement », a déconcerté plus d’un voyageur « vazaha », sans parler des colons qui n’ont pas su déceler dans la « malgache attitude » la portée universelle de sa richesse. L’Ile ensorcelée, plus habitée encore par ses morts que par ses vivants, envoûtait déjà Jean Paulhan au début du XXe siècle par la force secrète de ses proverbes.
Avec:
Patrick Ratsimbazafy, Monsieur Bertrand, chef de cérémonie
Alain GrondinMarie-Ursula Kalo, Elysée Soloniaina,
Séraphin Safianasiezy: Betsimisaraka
Marguerite Razarihelisoa: enseignant chercheur des Universités à Paris et à Madagascar, membre titulaire de l'Académie Malgache
Marc Chemillier et Lanto Raonizanany, auteurs de Les mathématiques naturelles, chez Odile Jacob
Claire Paulhan, éditriceBibliographie:Langages non conventionnels à Madagascar,
Clément Sambo, Inalco - Karthala
La collection : Musée du Quai Branly, Yves Le Fur, Skira Flammarion
Maisons royales, demeures des grands à Madagascar,
Didier Nativel, Karthala
Madagascar : le grand livre des petits métiers,Vanpaeschen, Laurence, Snoeck Publishers
Etudes Océan Indien, nー40-41,
De l'éclosion à l'épanouissement de la littérature malgache Variations littéraires, Inalco
Oeuvres complètes II, L'Art de la contradiction, Jean Paulhan, nrf, Gallimard
Madagascar, Didier Mauro, éditions Pages du monde
Madagascar, la musique dans l'histoire, Mireille Mialy Rakotomalala, Anako éditions
Mariage et deuil dans l'Extrême-Sud de Madagascar, Georges Heurtebize, L'Harmattan
sauvegarde du podcast de l'émision sur "médiafire"
http://www.mediafire.com/?mn22gzm2inv
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Les vertiges de l’Ile rouge (2/3) :émission du jeudi 4 juin 2009
http://www.mediafire.com/?z2dn2wng3mw
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Les vertiges de l’Ile rouge (3/3) :émission du vendredi 5 juin 2009
sauvegarde du podcast de l'émission sur "médiafire"
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émission du mercredi 3 juin 2009
Les vertiges de l’Ile rouge (1/3)
Indri indri, en malgache "Babakoto"
© Lucile Allorge
Par Lydia Ben Ytzhak
Réalisation : Anna Szmuc
1ère partie : Tsanga tsanga : Fragments d’un journal quasi-scientifique.
Tsanga tsanga signifie: « Je me promène » à Madagascar; c’est la réponse traditionnelle lorsqu’on demande à quelqu’un croisé en chemin: « Quoi de neuf? ». Mais il s’agit ici plus exactement du journal d’une expédition quasi-scientifique au coeur de la forêt primaire, où se cachent les ancêtres de nos ancêtres : les lémuriens. Patrimoine mondial de l’Unesco, la péninsule de Masoala au nord-est de l’île est l’une des étapes de notre périple. Ce sont les premiers vertiges, lorsqu’on entre dans la forêt humide protégée: dans ce rapport avec la nature débridée, l’émotion de peut-être découvrir de nouvelles espèces, peut-être aussi juste avant leur inexorable disparition.
Avec:
Parson Ramiandrisoa,
Jocelin, Armand Marozafy: guides
Lucile Allorge et France Rakotondrainibe, botanistes
Mimi et François Boiteau, chercheurs de drôles d’oiseaux
Régine Rosenthal, photographe
Véronique Damas-Peyraud, la femme aux orchidées
Bibliographie:
Histoire de la Grande Isle Madagascar, Etienne de Flacourt, Inalco-Karthala
Faune et Flore de Madagascar, Lucile Allorge et Maxime Allorge, Karthala – TsipikaMadagascar, La Grande Ile Secrète, Autrement
Le syndrome du caméléon, Christian Gros (Ar Mada),
Les oiseaux de papier
Plantes de Madagascar, Lucile Allorge, UlmerMadagascar
L'Ile Mère, Didier Mauro et Emeline Raholiarisoa, Anako éditions
Madagascar mon île, au fil du temps, au fil de l'eau, Jacques Hannebicque,
SiloëZafy et Tam, enfants du métissage, Nathalie Boquien, Claude Grollimund ,Siloë
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émission du jeudi 4 juin 2009
Les vertiges de l’Ile rouge (2/3)
Par Lydia Ben Ytzhak
Réalisation : Anna Szmuc
2ème partie : Mora mora : La malgache attitude, une sagesse ancestrale.
Autre vertige, celui de la pensée malgache. La philosophie de l’île prônant le mora mora, qu’on pourrait traduire par « doucement », a déconcerté plus d’un voyageur « vazaha », sans parler des colons qui n’ont pas su déceler dans la « malgache attitude » la portée universelle de sa richesse. L’Ile ensorcelée, plus habitée encore par ses morts que par ses vivants, envoûtait déjà Jean Paulhan au début du XXe siècle par la force secrète de ses proverbes.
Avec:
Patrick Ratsimbazafy, Monsieur Bertrand, chef de cérémonie
Alain GrondinMarie-Ursula Kalo, Elysée Soloniaina,
Séraphin Safianasiezy: Betsimisaraka
Marguerite Razarihelisoa: enseignant chercheur des Universités à Paris et à Madagascar, membre titulaire de l'Académie Malgache
Marc Chemillier et Lanto Raonizanany, auteurs de Les mathématiques naturelles, chez Odile Jacob
Claire Paulhan, éditriceBibliographie:Langages non conventionnels à Madagascar,
Clément Sambo, Inalco - Karthala
La collection : Musée du Quai Branly, Yves Le Fur, Skira Flammarion
Maisons royales, demeures des grands à Madagascar,
Didier Nativel, Karthala
Madagascar : le grand livre des petits métiers,Vanpaeschen, Laurence, Snoeck Publishers
Etudes Océan Indien, nー40-41,
De l'éclosion à l'épanouissement de la littérature malgache Variations littéraires, Inalco
Oeuvres complètes II, L'Art de la contradiction, Jean Paulhan, nrf, Gallimard
Madagascar, Didier Mauro, éditions Pages du monde
Madagascar, la musique dans l'histoire, Mireille Mialy Rakotomalala, Anako éditions
Mariage et deuil dans l'Extrême-Sud de Madagascar, Georges Heurtebize, L'Harmattan
vendredi 26 juin 2009
NATIVEL Didier et RAJAONAH Faranirina V.- Madagascar revisitée - En voyage avec Françoise Raison-Jourde - Karthala 2009
C/C 4° de couv sur site "Karthala"
Ce recueil consacré à Françoise Raison-Jourde est essentiellement consacré à Madagascar, son terrain de recherche. Sur une période courant du XVII° au XXI° siècle, l'ouvrage propose un voyage à travers la Grande Ile, ainsi qu'entre Madagascar et an-dafy ("l'au-delà des mers"). La connaissance de la Grande Ils s'enrichit ici de l'exploitation de documents, parfois inutilisés, conservés dans différents pays, et elle bénéficie du retour de certains chercheurs sur leur terrain. Cet ouvrage offre aussi des perspectives sur des chantiers récemment ouverts ou encore peu travaillés.
nous avons répertori de nombreux articles de cet auteur
jeudi 25 juin 2009
La femme qui a des ouïes, et autres récits de la tradition orale malgache / anthologie établie et préfacée par Bernard Terramorsi
La femme qui a des ouïes, et autres récits de la tradition orale malgache /
anthologie établie et préfacée par Bernard Terramorsi. -
Ille-sur-Têt : K'A éditions, 2007. - 312 p. ; 21 cm. - (Kont).ISBN 2-910971-51-3
10ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2008)
ouvrage en compétition
NOTE DE L'ÉDITEUR : […]
Le corpus de cette anthologie est exemplaire de l'hétérogénéité de la tradition orale de la Grande Île. Ces récits issus du tanindrazana (la terre des ancêtres) ont des formes et des visées diverses : contes étiologiques et animaliers, légendes historiques, mythes de fondation, témoignages extraordinaires … Ces histoires ont aussi des origines ethnolinguistiques différentes, puisqu'elles ont été transcrites puis traduites en français des dialectes antandroy, antaimoro, antakarana, bara, betsileo, masikoro, sakalava, tanosy, vezo.La « réalité » est souvent décevante, les méprisants et les médisants, les malfaiteurs pavanent comme assurés de l'impunité. Le règlement des contes vient combler notre désir inassouvi de justice et de bonheur. Face à un « monde réel » devenue hostile à force d'incohérences et d'exclusions, ces récits sont des outils de démystification, ils ouvrent sur une nouvelle socialité, une harmonie retrouvée basée sur le mérite et le fihavanana (la confraternité, la solidarité).Le motif de ces contes et légendes est souvent l'origine d'un comportement ou d'une espèce vivante, la transgression d'un fady (tabou) légué par les ancêtres, notre bonne mémoire. Des conflits et des malheurs ont eu lieu in illo tempore, on pourrait s'en préserver en écoutant bien ces récits. Voici des histoires racontées de mémoire, par cœur.
SOMMAIRE
Préface : Madagascar au cœur, Bernard Terramorsi
Contes Tandroy, recueillis et traduits par Sylvia Hanitra Andriamampianina
Contes Sakalava, recueillis par Robert Jaovelo-Dzao
Contes animaliers tanosy de la région de Fort-Dauphin, recueillis par Jean-Pierre Lambo, traduction et présentation par Clément Sambo
Contes Bara, recueillis et traduits par Barthélémy Manjakahery
Mythes, contes, légendes et témoignages sur les femmes aquatiques au sud-ouest de Madagascar, recueillis par Thomas Mouzard
Contes et légendes de Nosy Be, recueillis et traduits par Natacha Raharisoa Manana-Terramorsi et Bernard Terramorsi
Récits légendaires, recueillis et traduits par Georges Rakotondraibe
Andrianalivoaziry et l'hydre à sept têtes, extraits d'un sorabe traduits par Jobily Rakotoson, présentation et notes de Magali Marson
Contes Betsileo, recueillis et traduits par Georges Razafimamonjy et Bernard Terramorsi Repères bibliographiques, Clément Sambo et Bernard Terramorsi
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
Clément Sambo, « Folklore oral des enfants malgaches », Paris : INALCO, 1988
Clément Sambo, « Contes et légendes tandroy », Paris : L'Harmattan, 1999
« Démons & merveilles : le surnaturel dans l'océan Indien » éd. par Bernard Terramorsi, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo et Jean-Claude Carpanin Marimoutou, Saint-Denis (La Réunion) : Université de La Réunion, Océan éditions, 2005
anthologie établie et préfacée par Bernard Terramorsi. -
Ille-sur-Têt : K'A éditions, 2007. - 312 p. ; 21 cm. - (Kont).ISBN 2-910971-51-3
10ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2008)
ouvrage en compétition
NOTE DE L'ÉDITEUR : […]
Le corpus de cette anthologie est exemplaire de l'hétérogénéité de la tradition orale de la Grande Île. Ces récits issus du tanindrazana (la terre des ancêtres) ont des formes et des visées diverses : contes étiologiques et animaliers, légendes historiques, mythes de fondation, témoignages extraordinaires … Ces histoires ont aussi des origines ethnolinguistiques différentes, puisqu'elles ont été transcrites puis traduites en français des dialectes antandroy, antaimoro, antakarana, bara, betsileo, masikoro, sakalava, tanosy, vezo.La « réalité » est souvent décevante, les méprisants et les médisants, les malfaiteurs pavanent comme assurés de l'impunité. Le règlement des contes vient combler notre désir inassouvi de justice et de bonheur. Face à un « monde réel » devenue hostile à force d'incohérences et d'exclusions, ces récits sont des outils de démystification, ils ouvrent sur une nouvelle socialité, une harmonie retrouvée basée sur le mérite et le fihavanana (la confraternité, la solidarité).Le motif de ces contes et légendes est souvent l'origine d'un comportement ou d'une espèce vivante, la transgression d'un fady (tabou) légué par les ancêtres, notre bonne mémoire. Des conflits et des malheurs ont eu lieu in illo tempore, on pourrait s'en préserver en écoutant bien ces récits. Voici des histoires racontées de mémoire, par cœur.
SOMMAIRE
Préface : Madagascar au cœur, Bernard Terramorsi
Contes Tandroy, recueillis et traduits par Sylvia Hanitra Andriamampianina
Contes Sakalava, recueillis par Robert Jaovelo-Dzao
Contes animaliers tanosy de la région de Fort-Dauphin, recueillis par Jean-Pierre Lambo, traduction et présentation par Clément Sambo
Contes Bara, recueillis et traduits par Barthélémy Manjakahery
Mythes, contes, légendes et témoignages sur les femmes aquatiques au sud-ouest de Madagascar, recueillis par Thomas Mouzard
Contes et légendes de Nosy Be, recueillis et traduits par Natacha Raharisoa Manana-Terramorsi et Bernard Terramorsi
Récits légendaires, recueillis et traduits par Georges Rakotondraibe
Andrianalivoaziry et l'hydre à sept têtes, extraits d'un sorabe traduits par Jobily Rakotoson, présentation et notes de Magali Marson
Contes Betsileo, recueillis et traduits par Georges Razafimamonjy et Bernard Terramorsi Repères bibliographiques, Clément Sambo et Bernard Terramorsi
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
Clément Sambo, « Folklore oral des enfants malgaches », Paris : INALCO, 1988
Clément Sambo, « Contes et légendes tandroy », Paris : L'Harmattan, 1999
« Démons & merveilles : le surnaturel dans l'océan Indien » éd. par Bernard Terramorsi, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo et Jean-Claude Carpanin Marimoutou, Saint-Denis (La Réunion) : Université de La Réunion, Océan éditions, 2005
mercredi 24 juin 2009
Journalismes dans l'océan Indien : espaces publics en questions / sous la direction de Bernard Idelson
JOURNALISMES DANS L'OCÉAN INDIEN
Espaces publics en questions
Sous la direction de Bernard Idelson
Communication et CivilisationCOMMUNICATION, MÉDIAS OCÉAN INDIEN
HARMATTAN
C/C 4° couv de l'HARMATTAN :
Cet ouvrage s'intéresse aux producteurs, journalistes, réunionnais, mauriciens, malgaches, comoriens et seychellois. Il témoigne d'une rencontre qui a permis de réunir des chercheurs de plusieurs universités et des professionnels des médias venus rendre compte de leurs analyses pour les uns et de leurs pratiques pour les autres. L'ensemble des journalistes se réfèrent à une conception normative de leur profession, dans une volonté d'ouverture démocratique de leurs aires d'exercice.
Espaces publics en questions
Sous la direction de Bernard Idelson
Communication et CivilisationCOMMUNICATION, MÉDIAS OCÉAN INDIEN
HARMATTAN
C/C 4° couv de l'HARMATTAN :
Cet ouvrage s'intéresse aux producteurs, journalistes, réunionnais, mauriciens, malgaches, comoriens et seychellois. Il témoigne d'une rencontre qui a permis de réunir des chercheurs de plusieurs universités et des professionnels des médias venus rendre compte de leurs analyses pour les uns et de leurs pratiques pour les autres. L'ensemble des journalistes se réfèrent à une conception normative de leur profession, dans une volonté d'ouverture démocratique de leurs aires d'exercice.
BLANCHON Karine - LES CINÉMAS DE MADAGASCAR : 1937-2007 -Harmattan 2009
LES CINÉMAS DE MADAGASCAR 1937-2007
Karine Blanchon
Images Plurielles
C/C 4° couv
Ce livre dresse un panorama inédit de la richesse et de la diversité de la création cinématographique et audiovisuelle à Madagascar. Ces films dont le contexte de production reste difficile relaient les espoirs et les doutes d'une société tiraillée entre ses traditions et sa volonté de s'intégrer à la mondialisation. Cette mise en lumière pose aussi la question de la représentation de soi et de l'image dans l'expression culturelle malgache.
---------------------------------------
Les stéréotypes dans les films de fiction malgaches
Karine BLANCHON
(INALCO & Centre d'Etudes et de Recherches sur l'Océan Indien, Paris)
Karine Blanchon
Images Plurielles
C/C 4° couv
Ce livre dresse un panorama inédit de la richesse et de la diversité de la création cinématographique et audiovisuelle à Madagascar. Ces films dont le contexte de production reste difficile relaient les espoirs et les doutes d'une société tiraillée entre ses traditions et sa volonté de s'intégrer à la mondialisation. Cette mise en lumière pose aussi la question de la représentation de soi et de l'image dans l'expression culturelle malgache.
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Les stéréotypes dans les films de fiction malgaches
Karine BLANCHON
(INALCO & Centre d'Etudes et de Recherches sur l'Océan Indien, Paris)
Galibert , Nivoelisoa -A l'angle de la grande maison
A l'angle de la Grande Maison (n°2, série texte)
Les Lazaristes de Fort-Dauphin de Madagascar : correspondance avec Vincent de Paul (1648-1661)
Presse Universitaire Paris Sorbonne
sur Google book,extraits:
Présentation sur "PUPS"
Au même titre que les écritures arabico-malgaches (Sorabe), la Grande Maison (Tranobe) est emblématique de la religion pratiquée dans l’Anosy au Sud-Est de Madagascar. Entre Islam revisité et pratiques ancestrales, le microcosme lazariste en mission depuis 1648 au Fort-Dauphin achoppe au caractère en apparence essentiellement anthropocentriste de cette religion. Le cadre de cette évangélisation difficile est la première tentative d’établissement français à Madagascar sous l’égide de la Compagnie des Indes Orientales (1642-1674), principalement durant le mandat du gouverneur Étienne de Flacourt, auteur de l’Histoire de la Grande Isle Madagascar (1658 et 1661). La correspondance adressée au futur saint Vincent de Paul (1581-1660) demeure un texte encodé dans l’esprit de l’éveil missionnaire antérieur à la révolution idéologique des Lumières. En tant que témoignage des acteurs, le présent recueil introduit directement dans l’ailleurs spatio-temporel au XVIIe siècle de la Congrégation de la Mission [lazariste], ordre destiné à l’origine à la seule assistance des pauvres de France. De fait, écrites à l’Âge classique, les lettres posent déjà les jalons de la problématique moderne du contact des cultures, d’où jaillit la mise en lumière comme la mise à l’ombre de l’identité des évangélisateurs et de l’altérité des autochtones. La réflexion sur l’échec de la mission chrétienne dans ses premières tentatives dans l’océan Indien s’organise ainsi autour de trois axes : générique, qui met au jour le texte encodé par les spécificités de la lettre missionnaire au XVIIe siècle ; poétique, qui met la rhétorique au service d’un discours d’enveloppement avant les Lumières ; enfin anthropologique, qui actualise ce que les ethnologues actuels nomment le principe de coupure. Le corpus annoté de la correspondance est, d’une part, assorti d’une présentation générale, qui contextualise les copies multipliées par les archivistes de la Congrégation de la Mission, et d’autre part, d’annexes diverses ‑ index, glossaire, chronologie, notices biographiques et autres documents lazaristes.
Docteur d'État en littérature française, Professeur des Universités en poste à Madagascar, membre de l'Académie nationale malgache, Nivoelisoa Galibert est chercheur associé au Centre de Recherches Littéraires et Historiques de l'Océan Indien (Université de La Réunion) et membre du Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires (Institut Catholique de Paris) ainsi que du Centre de Recherche sur la Littérature des Voyages (Université de Paris-Sorbonne, Paris IV). Elle est l’auteur d'une thèse intitulée Madagascar dans la littérature française de 1558 à 1990. Contribution à l'étude de l'exotisme (Villeneuve d’Ascq, Septentrion, 1997) et d’une Chronobibliographie analytique de la littérature des voyages imprimée en français sur l'océan Indien des origines à 1896 - Madagascar Réunion Maurice - (Paris, Honoré Champion, 2000).
Les Lazaristes de Fort-Dauphin de Madagascar : correspondance avec Vincent de Paul (1648-1661)
Presse Universitaire Paris Sorbonne
sur Google book,extraits:
Présentation sur "PUPS"
Au même titre que les écritures arabico-malgaches (Sorabe), la Grande Maison (Tranobe) est emblématique de la religion pratiquée dans l’Anosy au Sud-Est de Madagascar. Entre Islam revisité et pratiques ancestrales, le microcosme lazariste en mission depuis 1648 au Fort-Dauphin achoppe au caractère en apparence essentiellement anthropocentriste de cette religion. Le cadre de cette évangélisation difficile est la première tentative d’établissement français à Madagascar sous l’égide de la Compagnie des Indes Orientales (1642-1674), principalement durant le mandat du gouverneur Étienne de Flacourt, auteur de l’Histoire de la Grande Isle Madagascar (1658 et 1661). La correspondance adressée au futur saint Vincent de Paul (1581-1660) demeure un texte encodé dans l’esprit de l’éveil missionnaire antérieur à la révolution idéologique des Lumières. En tant que témoignage des acteurs, le présent recueil introduit directement dans l’ailleurs spatio-temporel au XVIIe siècle de la Congrégation de la Mission [lazariste], ordre destiné à l’origine à la seule assistance des pauvres de France. De fait, écrites à l’Âge classique, les lettres posent déjà les jalons de la problématique moderne du contact des cultures, d’où jaillit la mise en lumière comme la mise à l’ombre de l’identité des évangélisateurs et de l’altérité des autochtones. La réflexion sur l’échec de la mission chrétienne dans ses premières tentatives dans l’océan Indien s’organise ainsi autour de trois axes : générique, qui met au jour le texte encodé par les spécificités de la lettre missionnaire au XVIIe siècle ; poétique, qui met la rhétorique au service d’un discours d’enveloppement avant les Lumières ; enfin anthropologique, qui actualise ce que les ethnologues actuels nomment le principe de coupure. Le corpus annoté de la correspondance est, d’une part, assorti d’une présentation générale, qui contextualise les copies multipliées par les archivistes de la Congrégation de la Mission, et d’autre part, d’annexes diverses ‑ index, glossaire, chronologie, notices biographiques et autres documents lazaristes.
Docteur d'État en littérature française, Professeur des Universités en poste à Madagascar, membre de l'Académie nationale malgache, Nivoelisoa Galibert est chercheur associé au Centre de Recherches Littéraires et Historiques de l'Océan Indien (Université de La Réunion) et membre du Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires (Institut Catholique de Paris) ainsi que du Centre de Recherche sur la Littérature des Voyages (Université de Paris-Sorbonne, Paris IV). Elle est l’auteur d'une thèse intitulée Madagascar dans la littérature française de 1558 à 1990. Contribution à l'étude de l'exotisme (Villeneuve d’Ascq, Septentrion, 1997) et d’une Chronobibliographie analytique de la littérature des voyages imprimée en français sur l'océan Indien des origines à 1896 - Madagascar Réunion Maurice - (Paris, Honoré Champion, 2000).
GALIBERT Didier - Les gens du pouvoir à Madagascar - Etat postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002)
sur Kathala:
"Les nouvelles": faire "Galibert" dans moteur de recherche en haut à gauche
commentaire dans le numero daté du 23 juin 2009,
"Conflit politique ," "une crise de légitimité"
France Culture "les enjeux internationaux"
vendredi 27 mars 2009
Madagascar
mardi 17 février 2009
Madagascar
Journal des anthropologues : 2006 n° 104/105 :
Didier GALIBERT- FONDER LE TERRITOIRE : ÉTAT POSTCOLONIAL ET ENJEUX DE MÉMOIRE À MADAGASCAR
L'instabilité de la mémoire officielle de l'État malgache postcolonial se lit dans le caractère erratique de la commémoration de ses origines et dans un usage conflictuel de l'espace public, particulièrement dans les principaux centres urbains. L'étude diachronique du rituel de la fête de l'Indépendance et de la création d'un panthéon national dénote la variation de la référence idéologique extérieure de l'État. Celle-ci ne fait pas obstacle aux ajustements successifs du jeu de la mémoire et de l'oubli, par lesquels se construit un patrimoine symbolique associant des sites topographiques et des héros fondateurs. Le corps idéal de la nation se démarque ainsi lentement de la gouvernementalité changeante de l'État.
Mots-clefs :
État-nation, fête de l'Indépendance, identité, Madagascar, mémoire, postcolonie, territoire.
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commentaire dans le numero daté du 23 juin 2009,
"Conflit politique ," "une crise de légitimité"
France Culture "les enjeux internationaux"
vendredi 27 mars 2009
Madagascar
mardi 17 février 2009
Madagascar
Journal des anthropologues : 2006 n° 104/105 :
Didier GALIBERT- FONDER LE TERRITOIRE : ÉTAT POSTCOLONIAL ET ENJEUX DE MÉMOIRE À MADAGASCAR
L'instabilité de la mémoire officielle de l'État malgache postcolonial se lit dans le caractère erratique de la commémoration de ses origines et dans un usage conflictuel de l'espace public, particulièrement dans les principaux centres urbains. L'étude diachronique du rituel de la fête de l'Indépendance et de la création d'un panthéon national dénote la variation de la référence idéologique extérieure de l'État. Celle-ci ne fait pas obstacle aux ajustements successifs du jeu de la mémoire et de l'oubli, par lesquels se construit un patrimoine symbolique associant des sites topographiques et des héros fondateurs. Le corps idéal de la nation se démarque ainsi lentement de la gouvernementalité changeante de l'État.
Mots-clefs :
État-nation, fête de l'Indépendance, identité, Madagascar, mémoire, postcolonie, territoire.
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