vendredi 22 janvier 2010

INDEX CULTURE MALGACHE

INDEX CULTURE MALGACHE

provisoire et incomplet (pas à jour)

Les grenouilles de Mada - NOUVELOBS.COM | 06.05.2009 | David R. Vieites, Musée national de sciences naturelles de Madrid,// Miguel Vences, l'Université technique de Braunschweig en Allemagne/// Proceedings of the National Academy of Sciences


© Dmitry Lovetsky/AP/SIPA

Les grenouilles de Mada - NOUVELOBS.COM   06.05.2009

Entre 129 et 221 nouvelles espèces de grenouilles ont été identifiés à Madagascar, ce qui représente un quasi-doublement du nombre d’amphibiens connus sur l’île rouge. Selon les chercheurs, si ces résultats sont extrapolés à l'échelle mondiale, le nombre d'espèces recensées dans le monde pourrait doubler.
L’île de Madagascar est l’un des points chauds de la biodiversité connue pour son nombre important d’espèces endémiques. Une étude européenne démontre que la variété d’espèces de l’île pourrait être encore plus élevée qu’estimée. Notamment en ce qui concerne le nombre de grenouilles et d’autres amphibiens. Cela signifie aussi que la destruction des habitats naturels (80% de la surface de la forêt tropicale humide a disparu) pourrait affecter encore plus d’animaux que prévu.
Comme le professeur David R. Vieites, chercheur au Musée national de sciences naturelles de Madrid, précise : « la diversité des espèces à Madagascar est loin d'être connue et il reste encore beaucoup de recherches scientifiques à faire. Nos données suggèrent que le nombre de nouvelles espèces d'amphibiens, non seulement a été sous-estimé, mais qu’il est géographiquement très répandu même sur les territoires étudiés. Par exemple, dans deux parcs nationaux, Ranomafana et Mantadia, pourtant très étudiés, on a retrouvé respectivement 31 et 10 nouvelles espèces. »
L'étude, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, propose des critères différents pour identifier les nouvelles espèces. Les caractéristiques morphologiques, génétiques et bioacoustiques relevées permettront également de stimuler l'inventaire et la description des espèces dans le monde entier. Selon le Dr. Miguel Vences, professeur à l'Université technique de Braunschweig en Allemagne «Les gens pensent que nous connaissons les espèces végétales et animales qui vivent sur cette planète. Mais le siècle des découvertes ne fait que commencer, la majorité des formes de vie sur Terre est toujours en attente d’une reconnaissance scientifique. » Si leurs estimations sont exactes le nombre d’espèces d’amphibiens dans le monde devrait également être multiplié par deux.
La classe des amphibiens (Amphibia), anciennement « batraciens », est une classe de vertébrés tétrapodes, intermédiaire entre les poissons et les reptiles dans la conquête de la vie terrestre. La plupart des amphibiens ont une phase de vie aquatique (larves) et une phase de vie terrestre après une métamorphose contrôlée par des hormones.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
06/05/09
Proceedings of the National Academy of Sciences: Madagascar

De l'Inde à Madagascar, d'île en île à tire-d'aile - NOUVELOBS.COM | 21.01.2010 | Christophe Thébaud, du Laboratoire évolution et diversité biologique (Université Paul Sabatier de Toulouse/CNRS:revueCladistics/// Ben Warren (Cirad/ université de la Réunion),


La perruche de Maurice, une espèce aujourd'hui très menacée qui a colonisé l'île Maurice à partir de l'Asie il y a quelques millions d'années. (Dennis Hansen)


De l'Inde à Madagascar, d'île en île à tire-d'aile - NOUVELOBS.COM  21.01.2010

Pourquoi sur l’île de Madagascar de nombreuses espèces ont-elles des origines asiatiques? Parce qu’elles ont voyagé à travers l’océan Indien, selon une nouvelle étude qui montre que des îles auraient émergé à certaines périodes. Comme des pierres affleurant à la surface d’une rivière, elles auraient aidé des espèces à traverser la mer.

Aujourd’hui près de 4.000 kilomètres séparent Madagascar des côtes indiennes. Pourtant, pour de nombreuses espèces animales ou végétales de la Grande île et de ses voisines (la Réunion, Maurice, les Comores, les Seychelles), les plus proches parents ne se trouvent pas sur le continent Africain mais en Asie.
Cette bizarrerie a intrigué les naturalistes dès le 19ème siècle. Ils ont imaginé des scénarios de voyages des espèces à travers l’océan. Ces hypothèses ont été balayées dans les années 60 par la théorie de la tectonique des plaques, qui apportait une belle explication. L’Afrique, Madagascar et l’Inde sont les pièces d’un ancien continent, le Gondwana, qui s’est ensuite morcelé. La grande île s’est d’abord séparée de l’Afrique au Jurassique puis de l’Asie au Crétacé, il y a 80 à 90 millions d’années. Des espèces souches auraient donc été séparées par l’océan Indien, donnant naissance à de nouvelles espèces de chaque côté de cette barrière géographique grandissante.Oui mais voilà: ce scénario est à son tour remis en question par des travaux de biologie évolutive, au profit de l’ancienne idée de dispersion!
Temps géologique et horloge moléculaire
«A partir des années 1990, les phylogénies moléculaires, qui permettent d’établir des degrés de parenté évolutive, ont montré que pour beaucoup d’espèces le niveau de différenciation n’était pas compatible avec une séparation d’au moins 80 millions d’années» explique Christophe Thébaud, du Laboratoire évolution et diversité biologique (Université Paul Sabatier de Toulouse/CNRS), l’un des auteurs d'une nouvelle étude sur Madagascar publiée dans la revue Cladistics.
Avec l’amélioration de la technique de l’horloge moléculaire, qui évalue le temps qui sépare deux individus d’après le nombre de mutations accumulées sur leur génome, il est clairement apparu que les deux échelles de temps, géologique et moléculaire, ne coïncidaient pas.
«Finalement l’hypothèse de la séparation par la tectonique des plaques ne fonctionne que pour un très petit nombre d’organismes de Madagascar et de sa région, analyse Christophe Thébaud. Elle serait par exemple valable pour deux groupes de grenouilles, peut-être trois, mais elle est très discutée pour les poissons et ne fonctionne pas du tout pour les oiseaux». (1)
Des îles apparaissent
Les perruches, les salanganes, les petits hiboux ou les oiseaux lunettes de Madagascar, se sont séparés de leurs cousins asiatiques "récemment", il y a 500.000 à quelques millions d’années.
Avec Ben Warren (Cirad/ université de la Réunion), Thébaud et ses collègues ont recueilli des données très précises sur la topographie des fonds marins de l’océan Indien, obtenues notamment à partir de mesures effectuées par des satellites. Ils les ont combinées avec des études de paléoclimatologie qui montrent que, sur les 450.000 dernières années, le niveau de l’océan Indien a baissé à six reprises d’environ 150 mètres, parfois pendant plusieurs dizaines de milliers d’années.
En tenant compte de la hauteur actuelle des chaînes de montagnes sous-marines de la région, les chercheurs montrent que des îles émergent régulièrement entre l’Inde et Madagascar lorsque le niveau baisse, et cela depuis environ 30 millions d’années.
«On voit même apparaître de grandes îles qui ont pu héberger des espèces sur de longues durées et être la source de nouvelles espèces» précise Christophe Thébaud. Ce mécanisme pourrait par exemple expliquer pourquoi le fameux dodo de l’île Maurice, désormais disparu, est très différent de son plus proche cousin connu: un pigeon des îles Nicobar, situées dans le Golfe du Bengale, au large des côtes birmanes!
Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com
18/12/09
(1) Les mammifères de Madagascar, comme les lémuriens, ne sont pas concernés: ils sont d’origine africaine. Pour autant, leur traversée du canal du Mozambique demeure une énigme.
(lire En radeau jusqu'à Madagascar)

Travaux de Christophe Thébaud,sur Madagascar,en ligne
Travaux de Ben Warren madagascar,en ligne

En radeau jusqu'à Madagascar: NOUVELOBS.COM 21.01.2010 :paléoclimatologue Matthew Huber (Université de Purdue, E-U// géologue Jason Ali (Université d’Hong Kong, Chine).

En radeau Jusqu'à Madagascar: NOUVELOBS.COM 21/01/2010

Un lémurien de Madagascar. (Chris Hellier / Rex)

Comment les ancêtres des mammifères de Madagascar, espèces uniques Comme les Lémuriens, sont-ils arrive depuis les côtes africaines il ya des dizaines de millions d'années? Fr "Radeau", répondent deux chercheurs.

Star planétaire de la biodiversité, l'île de Madagascar Concentre Un record Nombre d'espèces ... et d'énigmes. L'arrivée des ancêtres des mammifères Qui peuplent aujourd'hui L'Île-Lémuriens, mangoustes, tenrecs ... - fait partie de la SCÉ énigmes. D'origine africaine, CES animaux arrive Sont il ya entre 60 et 20 millions d'années, Soit bien après la séparation de la grande île du continent africain. Comment ont-ils Traverse le canal du Mozambique, Qui s'étend aujourd'hui sur 400 km?
Une nouvelle étude publiée cette semaine par la revue Nature remet en selle L'Ancienne hypothèse d'Une sorte de dérive en «Radeau» des mammifères depuis les côtes du Mozambique ou de la Tanzanie. Jusqu'à présent ce scénario se heurtait à un sérieux obstacle: les courants marins actuels et Les Vents dominants Sont orientés vers l'Ouest, s'opposant à la traversée du canal du Mozambique vers Madagascar.
Cependant, à l'Eocène, LORSQUE CES Mammifères arrive Sont à Madagascar, l'Afrique, de Madagascar, l'Australie, n'étaient pas à la même place mais 1.650 kilomètres plus au sud, expliquent deux chercheurs, le paléoclimatologue Matthew Huber (Université de Purdue, de l'UE) et le géologue Jason Ali (Université d'Hong Kong, Chine). En modélisant les courants océaniques of this period, ils Ont découvert que les courants ÉTAIENT alors FAVORABLES à la dérive d'un radeau vers Madagascar. AU COURS DE CHAQUE siècle soi même distingué Une Période de 3 ou 4 mois Lesquels pendentif Les Courants forts Sont Suffisamment pour Traverser faire en 25 à 30 jours des arbres (et habitants Leurs) emportés Une Tempête nominale - Les tempêtes tropicales fréquentes Sont Dans cette zone et arrachent des morceaux de végétation.
Pour de petits mammifères Comme les Lémuriens, les Tenrecidae (genre de hérissons) ou les rongeurs Pouvant Mettre Leur métabolisme au ralenti, Comme en hibernation, est là imaginables Traversée, expliquent Ali et Huber.
L'autre hypothèse avancée pour Expliquer le passage de la SCÉ Animaux d'Afrique à Madagascar est Celle d'un pont terrestre. CEPENDANT il N'existe Aucune preuve géologique de Son existence. Par ailleurs ce pont aurait permis l'arrivée d'animaux plus gros, Comme des girafes ou des lions, Qui sont inexistants sur la Grande Île. Enfin ce scénario mal coïncider avec le calendrier morcelé des migrations, sachant que les Lémuriens Sont arrive il ya 60 à 50 millions d'années, les tenrecs 42 à 25 millions d'années, les carnivores il ya 26 à 19 millions d'années et Les Rongeurs entre 24 et 20 millions d'années.

Rien n'est plus simple Pour les autres espèces de l'île, Comme les oiseaux, les reptiles, les amphibiens ou les végétaux, Ont Qui pour beaucoup ... des origines asiatiques. Là encore, Une étude récente Appuie l'hypothèse de la dispersion au-dessus de l'Océan Indien, en passant par des îles aujourd'hui disparue
(lire De l'Inde à Madagascar, d'île en île à tire d'aile).

Lemurs' wet and wild past - Model shows how mammals could have 'rafted' to Madagascar -Geoff Brumfiel -revue "Nature" 20/01/10

Lémuriens Madagascar radeau à des millions d'années auparavant, un nouveau modèle suggère.
CHGR / iStockphoto.com
Comme pratiquement ous les grands journaux prestigieux, "Nature " a mis en ligne cet article,a sa parution,et, nous avons eu la chance de la saisir au vol, et sauvegardéNous le mettons en ligne pour tous noes amis de Madagascar, qui n'ont aucune chance de pouvoir mettre la main sur un numéro de "Nature" Comme il est de régle, cet article a été retiré du domaine public , et n'est plus accessible qu'en payant sur le site de la revue
Les lémuriens «humide et sauvage passé», Revue scientifique: NATURE "
traduction automatique par "Google" pour mémoire! a éviter,difficile d'accéder a version originale!traduction automatique!
http://www.nature.com/news/2010/100120/full/news.2010.23.html

Article original anglais:
Geoff Brumfiel


Lemurs rafted to Madagascar millions of years ago, a new model suggests.

Castaways are probably behind the island of Madagascar's incredible biodiversity. A new model provides strong evidence that lemurs and other small mammals first arrived millions of years ago, travelling on African logs that had washed out to sea.
The model, published today in Nature1, settles a long-running debate on how Madagascar's biodiversity came about. It may also provide clues about how prehistoric animals spread to other parts of the globe.
Madagascar is considered to be one of the world's most diverse — and imperiled — natural habitats. Its forests are home to more than 150 species of mammal alone — including ring-tailed lemurs, otter-like web-footed tenrecs, and giant jumping rats. But all of these mammals belong to just four orders.
Just why there are so many species and so few orders has been a mystery. Some researchers have proposed that there may have been a land bridge between Madagascar and the African mainland around 20-60 million years ago. But the geology of the region shows little evidence of such a link. Moreover, a land bridge would have allowed more orders of animal to reach the island.
An alternative hypothesis is that animals 'rafted' to the island. First mooted some 70 years ago by the American palaeontologist George Gaylord Simpson, the idea is that small mammals were inadvertently washed out to sea by storms and floated to Madagascar's shores. The survivors evolved over millions of years to fill numerous niches in the island's ecosystem.
A washed-up theory
The idea that animals could traverse hundreds of kilometres of open ocean by clinging to a log "sounds kind of dubious", admits Matthew Huber, a palaeoclimatologist at Purdue University in West Lafayette, Indiana, and an author on the Nature paper. "The key thing to remember is that it doesn't have to happen often." A few lucky lemurs over millions of years would have been all that was needed, he says.
But for that to happen even once in a million years would be impossible under today's conditions: the ocean currents that flow between Madagascar and the mainland flow away from the island, not towards it.
Palaeontologists were stumped by the troublesome current until Huber's co-author Jason Ali, a geologist at the University of Hong Kong in China, asked Huber to look at the problem. In less than a day, Huber had cracked the puzzle. Roughly 60 million years ago, both Madagascar and the African mainland were about 1,650 kilometres south of their current positions, and that, according to Huber's model, put them in a different ocean gyre. The gyre reversed the current, propelling castaway animals towards Madagascar. Not only were currents flowing in the right direction, they were much stronger than they are today, reducing the travel time of stranded animals to 30 days or perhaps less, especially if there were a strong tropical cyclone in the region.
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"It's pretty straightforward actually," says Ian Tattersall, a palaeontologist at the American Museum of Natural History in New York City. Many biologists already favoured the rafting theory because it could explain present-day biodiversity, he says. The new analysis solves the last outstanding puzzle.
"For me, the debate is settled," agrees Anne Yoder, an evolutionary anthropologist at Duke University in Durham, North Carolina. Yoder believes that many other types of animal and plant also arrived on the island through rafting.
Given the simplicity of the solution to the problem, it might seem amazing that nobody has solved it before. But palaeontologists and ecologists aren't equipped to model ancient ocean currents, Tattersall says. "It really requires expertise different from those of people who normally agonize over this."
Huber says that now he's helped biologists, they may be able to help him. By studying the fossil record and biodiversity today, he says, he might learn more about how ancient ocean currents once flowed

samedi 16 janvier 2010

Patrice Olivier - Niarovana-Caroline ,un village à Madagascar - Association Terra Incognita -


Dorinne Leleu & Sophie Duffet -- Aina ,Lalaina et Alisoa vivent à Madagascar-La Martiniére jeunesse 2008


Pére Pedro,combattant de l'éspérance,autobiographie d'un insurgé -avecCarole Escaravage et Grégory Rung -J.C. Lattes édit 2006




Mano Solo- Je suis la,fazasoma - parti,le 10 janvier 2010

Iles Tromelin, Les robinsons noirs de l'Océan Indien -Dalex Gregory,National Geographic n°119 aout 2009


Les Glorieuses,iles éparses ,paradis originel-Céline Lison& Benoit Gysenberg,National Geographic n°119 aout 2009


Le Tsingy de Madagascar,vivre sur le fil du rasoir-Neil Shea & Stephen Alvarez- National Geographic n°122 nov2009